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 TOBY&ARIA ⊕ how I needed you

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MessageSujet: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptyMer 22 Jan - 20:02


Well, a long time ago, that night we had was my only claim to fame. Yeah we were only friends and boy you took away from us our happy end. So I will stay with you, I will stay with you, how I needed you. ft Toby

    Aria étouffa un bâillement tandis qu’elle s’engouffrait entre les portes à battants de l’immeuble où elle vivait désormais. Ses baskets crissèrent sur le carrelage du hall et elle fronça les sourcils. Sa tête tournait. Il était tard. Elle n’avait qu’une envie, comme souvent en cette période, et c’était de s’engouffrer dans son lit en position fœtale, pour dormir comme un parpaing et ne pas penser. Probablement le tout dans ce t-shirt trop grand qu’elle aimait tant, à l’effigie de John Lennon, un de ces moches t-shirts de touristes mal coupés et dont l’étiquette vous gratte le dos à en devenir fou, mais qui la réconfortait pour une raison qu’elle ignorait totalement. Encore une soirée passée dehors, à tout faire pour que ça se prolonge, pour ne pas avoir à rentrer trop tôt. Quelques potes de son cours de dessin, qui s’était prolongé fort tard, lui avaient proposé d’aller prendre un verre, ce à quoi elle avait répondu par l’affirmative et avec enthousiasme. Après tout, elle sortait presque tous les soirs en ce moment. Ce n’était pas faute d’avoir envie de se lover sur le canapé avec un film d’époque et une théière mais n’ayant eu d’autres choix, elle s’était habituée à devenir beaucoup plus extravertie qu’elle l’était avant, jusqu’à l’excès. Elle savait qu’elle avait du être celle pour qui on a de la peine, ce soir, celle qui ne veut pas rentrer et s’exclame continuellement « allez, un petit dernier ! » avec un sourire qui n’atteint pas les yeux. La veille, elle était sortie danser avec Jazz et les deux filles n’étaient rentrées qu’aux petites heures, alors qu’Aria avait cours le lendemain. Ce n’était pas son genre, elle avait toujours aimé les sorties et la compagnie mais tous les rêves qu’elle avait entretenu en emménageant ici, les longues soirées pizzas à quatre sur le canapé à regarder d’un air perplexe Toby sortir des DVD en leur annonçant ‘vous allez voir, c’est génial !’, tous ces rêves n’avaient été que des chimères. Elle aurait dû être réaliste dès le début. Ca n’allait plus jamais être comme avant. Elle avait essayé pourtant, au début, d’être avec lui comme elle était avant que tout vienne s’écraser à leurs pieds. Aria avait fait des efforts mais, un beau jour, se réveillant plus tard que d’habitude, à une heure où elle est d’habitude partie, elle avait entrebaîllé sa porte et était tombée sur une conversation entre la voix, familière et pourtant douloureuse, de son ami d’enfance et celle, tellement langoureuse, d’une inconnue. Elle avait fermé la porte et s’était recouchée, oscillant à se laisser submerger par la profonde tristesse dans sa poitrine ou la haine sourde dans ses joues. Il était la personne qui la connaissait le mieux, et pourtant personne n’avait jamais été aussi cruel avec elle.Remuant ces pensées, elle monta les marches de l’escalier d’un air mal assuré, conséquence de l’enchainement des derniers verres ce soir. Elle était en train de se dire qu’elle aurait mieux fait de prendre l’ascenseur qui lui filait pourtant une peur bleue quand elle finit par arriver au troisième étage. Elle fourragea dans son sac pour prendre ses clés et parvenant à mettre la main dessus, Aria tenta de trouver la serrure du bout des doigts, sur le palier sombre. A sa grande surprise, la porte s’ouvrit au simple contact de ses mains dans un grincement étrange. Elle le vit quand un rayon de lumière passa devant : il était arrivé quelque chose. La serrure semblait déformée et l’extrémité de la porte paraissait un peu édenté. Une sueur froide lui parcourut l’échine et dans un réflexe stupide et un peu alcoolisé, elle prit la clé entre ses doigts, le reste de son trousseau dans sa paume fermée, coup de poing américain de fortune comme on voyait faire les héroïnes dans les mauvais films d’action. Elle entra sur la pointe des pieds, ce qui fut rendu assez difficile par l’état embrumé de son esprit, pourtant rendu plus lucide dès qu’elle avait vu la porte. La lumière dans le hall étroit où s’entassait leurs vestes était allumée mais elle pouvait voir que le grand living sur lequel ce hall donnait était toujours dans les ténèbres. Aria fit quelques pas le long du hall, et son cœur rata un battement quand elle aperçut une silhouette masculine se tenant près du canapé. Elle se colla contre le mur et chercha prestement l’interrupteur du bout des doigts, ce qui fit se retourner la silhouette. Elle étouffa un cri quand le plafonnier s'allumant subitement lui indiqua qu’elle n’avait rien à craindre. « Oh mon dieu Toby c’est toi, j’ai eu la peur de ma vie ! » Sa respiration était erratique et elle essaya de calmer les battements de son cœur avant d’ajouter. « Mais qu’est-ce qu’il est arrivé à la porte ? »

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MessageSujet: Re: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptyMer 22 Jan - 22:41


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Tobias n’avait même plus conscience du temps qui passait. Affalé sur le canapé, il y avait cette fille qui s’accrochait à lui dans une tentative désespérée d’attirer une attention qu’il n’était pas prêt à lui offrir. Il était tard, terriblement tard, et les verres d’alcool défilaient plus vite encore que le temps qui s’écoulait sans qu’il n’ait d’emprise dessus. Le jeune homme s’était bêtement laissé entraîner par des gens qu’il ne connaissait même pas, attiré par des mots-clés tel que « fête », « alcool » ou « joints », mots auxquels il ne pouvait pas résister. Non seulement il avait pris du bon temps, mais sa liste d’amis facebook allait s’allonger et c’était toujours bon à prendre même si il ne se souviendrait sûrement de personne le lendemain. Sans trop savoir comment, il se leva et repoussa la main de la fille qui s’écroula sur le canapé en gémissant. Ses pas le guidèrent à travers l’appartement dans lequel des visages plus ou moins familiers à présent naviguaient encore et se dirigea vers la sortie. L’air frais le grisa et il se sentit revivre. Fermant les yeux quelques instants, il laissa l’air frais lui caresser le visage et porta à ses lèvres la dernière cigarette de son paquet. En arrivant il était plein, et le voilà en rupture de stock. Tobias parcourut les quelques rues de Downtown jusqu’à rejoindre le pas de l’immeuble dans lequel il vivait avec ses meilleurs amis … et Aria. Il avait du mal à la considérer comme les autres, surtout depuis ce qui était arrivé. Il écrasa le mégot sous son pied et jeta un coup d’œil à l’avenue illuminée. Ça et là, des gens aussi ivres qu’heureux se promenaient avec le sourire aux lèvres, criant des choses sans aucune cohérence, se tenant la main ou se bousculant. « Hé mec tu viens faire la fête avec nous ? La soirée fait que commencer là ! » s’exclama un gars de son âge environ en passant à côté. Tobias regarda rapidement son portable : minuit ! Il éclata de rire et refusa poliment, déclarant qu’il serait ravi de les suivre la prochaine fois. Après tout il avait cours tôt et ne pouvait se permettre de rater tout le temps les mêmes, sous prétexte qu’il était fatigué. Même mort bourré, il s’y rendrait !

Il gravit les marches sans aucune motivation, soufflant comme un bœuf qui aurait tiré trente-six chars : peut-être était-il temps d’arrêter de fumer ? Alors qu’il s’apprêtait à enfoncer miraculeusement la clé dans la serrure, Tobias se rendit compte que la porte était déjà ouverte. Il fronça les sourcils et, pris d’un coup de chaleur, la poussa du pied. Tout était éteint, ce qui était d’autant plus inquiétant. « Les gars, vous êtes là ? » demanda-t-il, incertain. Personne ne se manifesta et Tobias s’enfonça dans la pénombre, aussi alerte qu’un ninja paranoïaque, pour aller frapper aux portes. Aucun d’eux n’était présent, et il se mit à flipper plus encore. Soudain, la porte grinça et il serra les dents, s’emparant de la lampe de chevet du salon qu’il leva au-dessus de sa tête, prêt à frapper l’agresseur. La lumière s’alluma brusquement et laissa apparaître Aria qui poussa un cri. « Oh mon dieu Toby c’est toi, j’ai eu la peur de ma vie ! » Le dit Toby reposa la lampe en soupirant, avant de passer ses mains sur son visage. Tendu, le cœur martelant sa poitrine, il ne savait pas s’il devait rire ou pleurer. « Mais qu’est-ce qu’il est arrivé à la porte ? » Epuisé et angoissé, il s’assit sur le dossier du canapé derrière lui et haussa faiblement les épaules. « J’en sais rien, je suis rentré y a même pas deux minutes. » Il regarda autour de lui et tourna de nouveau les yeux vers Aria qui semblait à peine plus nette que lui. Elle sortait beaucoup en ce moment, plus que d’habitude, et il se demandait bien ce qui pouvait lui arriver. Ils s’évitaient et ne se parlaient presque plus seul à seul, aussi ignorait-il beaucoup de choses sur sa vie actuelle. « On a sûrement été cambriolés … Va falloir regarder si il manque des trucs, avant d’appeler les flics. » Le silence s’installa de nouveau entre eux tandis qu’il s’approchait des divers tiroirs pour fouiller dedans. Autrefois, un silence n’aurait pas été gênant entre eux, aujourd’hui il était étouffant et tellement gênant que son cœur continuait à battre avec férocité dans sa poitrine, au point que c’en était douloureux. Tobias se sentait humilié et n’osait plus la regarder dans les yeux, de peur d’y lire de la pitié. « Tu sais où ils sont ? » s’enquit-il, en parlant bien évidemment de leurs colocataires et meilleurs amis. Une façon comme une autre de discuter et de contourner l’embarras. 

Il referma le premier tiroir avec rage et soupira. Comme si ils avaient besoin d’un cambriolage ! Rien ne manquait dans celui-ci, et Tobias avait étrangement peur d’aller dans sa chambre. Lui qui ne croulait pas sous l’argent avait dans cette pièce à lui ce qui constituait sa vie et l’idée même que sa guitare ou son ordinateur lui aient été arrachés lui brisait le cœur. « J’ai besoin d’une bière avant de continuer. T’en veux une ? » lâcha-t-il en se dirigeant vers la cuisine, légèrement tremblant. Non seulement il n’avait pas les idées claires, mais en plus la présence d’Aria le troublait tellement qu’il n’arrivait à rien. N’importe qui ce serait précipité vers la chambre, mais c’était trop dur pour lui. Continuer à boire n’était certainement pas la meilleure idée qu’il ait eu. Il laissa la mousse couler dans sa gorge et soupira d’aise. En fait, il détestait la bière mais en buvait, comme tout le monde. Légèrement remotivé, Tobias alla ouvrir la porte de sa chambre qu’il alluma avec appréhension. En apparence, rien ne semblait avoir bougé de place et il en fut ravi. Mais un tiroir était ouvert et il jura, se demandant s’il l’avait fait lui-même ou non. C’était dans ce tiroir qu’il balançait tout ce qui lui passait sous la main. Il le referma et sortit sans éteindre la lumière. « Il te manque quelque chose ? » cria-t-il à Aria, peu désireux de rentrer dans sa chambre. Non seulement il préférait l’éviter, mais surtout éviter de se retrouver seul avec elle dans une chambre.
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MessageSujet: Re: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptyJeu 23 Jan - 16:58


Well, a long time ago, that night we had was my only claim to fame. Yeah we were only friends and boy you took away from us our happy end. So I will stay with you, I will stay with you, how I needed you. ft Toby


    Il redéposa la lampe et l’espace d’un instant, elle se surprit à se demander qui aurait fait le plus de dégâts à l’autre avec leurs armes de fortune. A l’évidence, elle. Elle aurait pu facilement lui rentrer dans la peau. Mais il l’aurait atteinte en premier, avec un coup bien placé sur la tête. Aria repensa à la voix de la fille dans le couloir, ses gloussements qui ne laissaient pas grand chose à l’imagination sur ce qu’ils avaient fait la veille, et elle serra les doigts sur ses clés. Pourquoi est-ce que les choses devaient se passer comme ça ? Elle aurait voulu traverser la pièce et mettre sa tête sur l’épaule, si rassurante, de son meilleur ami. Il lui manquait. Même si elle l’aimait à en avoir le cœur douloureux, c’était son meilleur ami qui lui manquait le plus. Le malaise entre eux deux était si palpable qu’elle le vit de ses propres yeux se tendre comme un élastique entre leurs deux poitrines. Ou peut-être était-ce l’effet de l’alcool dans son sang. Elle fut soulagée de savoir qu’il venait de rentrer à l’instant, la pire chose imaginable serait qu’il lui arrive quelque chose avant qu’ils soient parvenus à retrouver leur complicité d’avant.  La petite rousse laissa son sac tomber sur le sol et fit quelques pas pour se mettre elle aussi à inspecter l’état de la pièce. Leur télé, bien que merdique, était toujours à son endroit habituel, le lecteur DVD aussi, l’iPod qu’elle avait laissé négligemment sur la table basse ce matin, rien n’avait bougé. « Ils sont à un concert au Brookdale. Tu sais, celui où-… » Elle n’osa pas finir sa phrase. Celui où ils avaient tous les deux refusés de se rendre de peur que l’autre y soit aussi. Décidément. C’était pathétique.

    Toby s’agitait dans la pièce, remuant des objets, ouvrant des tiroirs. Aria restait paralysée, le dos le plus près au mur sans oser s’y appuyer de peur que cela soit trop évident. Elle était morte de peur. Elle n’aurait su dire exactement si c’était la porte édentée, le fait d’être seule avec Toby ou ses pensées qui s’épaississaient petit à petit, mais elle était frigorifiée, incapable de bouger. Elle ne répondit pas quand son ami, autant que ce mot puisse être employé dans leur situation, lui proposa une bière, se dirigeant vers la cuisine. Non, elle n’en voulait pas. Elle ne voulait rien du tout. Elle voulait qu’il la prenne dans ses bras et lui souffle dans les cheveux. Elle voulait qu’il lui sourie et qu’ils s’endorment sur le canapé. Alors, rendue nerveuse par la fausse décontraction qu’il essayait d’instaurer, Aria fila en direction du couloir desservant les chambres. La première, celle de Jazz : rien. L’ordre si parfait de l’endroit aurait été défiguré par la moindre altération, et puis Aria connaissait par cœur les traits de cette décoration immuable. La chambre suivante : idem, rien à signaler, bien qu’ici, le bordel constant faussait la donne. Rien de valeur n’avait disparu à ce qu’elle pouvait en voir. Elle laissa à Tobias le son de vérifier la sienne et s’enfonça dans la porte à côté de la salle de bain, sa chambre à elle. Elle ferma la porte derrière elle, préférant être seule pour vérifier. Sur son bureau, son ordinateur trônait fièrement. A côté, son appareil photo. Elle fouilla dans la paperasse tout autour et y dénicha, soulagée, l’enveloppe qu’elle avait craint de perdre, et qui contenait un chèque d’une somme qu’elle n’aurait pas osé prononcer. Le chèque d’un père qu’elle n’avait jamais connu. Remettant les papiers en ordre, ses yeux tombèrent sur une photo qui la fit sourire. Prise à Rome. Toby, tout bronzé, était assis sur un banc et regardait l’objectif au dessus de ses lunettes de soleil, la tête levée vers Aria, debout, qui l’avait photographié du dessus. Elle en caressa la tranche du bout de l’index avant de la poser contre le bord de l’écran de son ordinateur. Cette photo était tout ce à quoi elle aspirait, mais dont elle avait une peur bleue. La voix de Toby la fit sursauter et elle prit peur qu’il l’ait vu, avant de se rendre compte que la voix venait de trop loin. Elle sortit dans le couloir et ferma la porte à nouveau soigneusement. « Rien du tout, et toi ? » Répondit-elle en se retrouvant face à lui, un peu gênée de la proximité. Depuis cette fameuse nuit, elle n'osait plus croiser son regard. « Tu crois pas qu’on devrait aller demander aux voisins s’ils ont vu quelque chose ? »

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MessageSujet: Re: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptyJeu 23 Jan - 19:07


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« Ils sont à un concert au Brookdale. Tu sais, celui où-… » Celui où ils n’avaient pas voulu aller, oui. Tobias haussa faiblement les épaules et ne répondit pas. Il ne savait pas si il était plus agacé que leurs amis ne soient pas là pour les aider ou si il était plus soulagé qu’il ne leur soit rien arrivé. Et qu’ils ne voient pas à quel point tous deux étaient ridicules en cet instant. « Rien du tout, et toi ? » répondit Aria en sortant de sa chambre. Il jeta un dernier coup d’œil en arrière et secoua la tête. « Non plus, je ne crois pas. » Il avala une grande bouffée d’air, ravi qu’il ne manque rien à personne. Mais alors, pourquoi la porte était-elle ainsi abîmée ? Perdu dans ses pensées, imaginant mille choses qui expliqueraient ce qui était arrivé, il sursauta légèrement quand la voix d’Aria vint perturber le fil de son raisonnement. « Tu crois pas qu’on devrait aller demander aux voisins s’ils ont vu quelque chose ? » Tobias avait beau chercher le regard d’Aria du sien, la jeune fille l’évitait plus encore que lui ne le faisait habituellement. Sans doute sa proximité la dérangeait-elle. Il aurait aimé lui crier dessus, lui dire qu’il était désolé d’être là, de la dégouter et que si ils n’avaient pas partagé les mêmes amis, il aurait fichu le camp pour que sa petite vie redevienne celle qu’elle était avant qu’il ne lui ouvre son cœur. L’air profondément blessé, il s’écarta un peu pour rejoindre le salon. « Il est minuit passé Aria, tu crois vraiment qu’on peut se pointer chez les voisins pour leur demander si ils n’ont vu personne casser notre porte ? » Conscient qu’il s’était montré un peu dur, il passa ses mains sur son visage et se laissa tomber sur le canapé. « Excuse-moi, j’ai bu et avec cette histoire … On a qu’à attendre demain, d’accord ? On ira les voir demain matin. » Faible excuse, mais cette fille avait le don de le faire souffrir plus que n’importe qui d’autre. Un seul mot de sa part, un seul regard suffisait à le rendre malheureux ou heureux. Elle avait une emprise terrible sur sa personne, emprise qu’il chérissait et haïssait à la fois. Il récupéra la bière posée sur la table basse et se releva, s’approchant de la porte qu’il tenta de fermer. « Sûrement des gamins bourrés qui avaient envie de faire des conneries. » Il n’y avait pas d’autre explication plausible. Devant la résistance de l’objet, Tobias donna un coup de pied dedans qui ne servit absolument à rien. « Tu veux bien leur envoyer un texto pour les prévenir ? J’ai plus de batterie. » Mieux valait qu’ils soient au courant que c’était normal que leur porte soit ouverte, ça leur éviterait d’angoisser comme Aria et Tobias l’avaient fait. Une fois encore, le jeune homme s’affala sur le canapé et avala une gorgée de bière. L’ambiance était si tendue que c’en était réellement désagréable, mais Tobias n’arrivait pas à comprendre ce qui clochait avec Aria. C’était elle qui avait mis un terme à ses ardeurs, non ? C’était lui qui souffrait, lui qui avait vu ses rêves d’un amour passionné et sincère s’effondrer. Il lui lança un regard en biais et déclara : « Tu sors de plus en plus souvent en ce moment. » C’était davantage un constat qu’une question, même si il aurait aimé savoir pourquoi. Avait-elle rencontré quelqu’un ? Son cœur se mit à battre douloureusement dans sa poitrine, rongé par la jalousie. Mais après tout, ça ne le regardait pas. Elle pouvait bien faire ce qu’elle voulait, et lui il gardait sa liberté d’antan. Pourtant, Aria lui manquait. Les soirées entières passées sur un canapé avec sa tête sur ses genoux, acceptant de regarder tout ce que Tobias voulait mater, même les plus vieux films. Les ragots, les rigolades, les câlins et les disputes, tout lui manquait. Aujourd’hui, ils ne se disputaient même plus. En fait, ils ne partageaient plus rien. Tobias n’aurait jamais dû lui avouer ses sentiments, cette nuit-là. Garder ça pour lui à jamais, emportant son secret dans sa tombe. En était-il encore amoureux, en ce moment-même ? A en crever. Plus que jamais. Mais il voulait juste retrouver son amie, celle qui savait le faire rire et le réconforter, celle qui avait pris une place tellement dans sa vie qu’il l’aimait plus que sa propre vie à lui. « Il fait un peu chaud ici … Non ? » Une façon comme une autre de faire remarquer que l’air était irrespirable, avec une atmosphère comme celle-là. Tobias aurait donné n’importe quoi pour disparaître à des kilomètres sous la Terre, mais se contenta de terminer sa bière et de reposer la cannette sur la table devant lui, le regard perdu dans le vide. Puisqu’Aria ne voulait pas le regarder, alors lui non plus ne la regarderait pas. Non seulement il était pathétique, mais en plus il était puéril … Et blessé.
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MessageSujet: Re: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptyVen 24 Jan - 14:32


Well, a long time ago, that night we had was my only claim to fame. Yeah we were only friends and boy you took away from us our happy end. So I will stay with you, I will stay with you, how I needed you. ft Toby

    Aria fut heurtée du ton sec sur lequel Toby lui avait répondu. Ca lui était tellement étranger. Ils avaient beau avoir vécu un nombre incalculable d'engueulades depuis le jeune âge auquel ils s'étaient rencontrés, ce nouvel état entre eux était inédit. Cette froideur, aucune affection derrière les mots vifs, rien que du vide. Elle se sentait perdue et des larmes lui montèrent aux yeux avant qu'elle n'ait pu s'en rendre compte. Elle songea un instant qu'elle aurait tout donné pour retourner à la maison, avant de se rendre compte que c'était ici, désormais, sa maison. Mais sans son amitié avec Toby qui l'avait toujours définie, elle ne se sentait pas chez elle. Il lui tournait le dos, repartant en direction du salon, et elle essuya ses yeux humides de la manche de sa veste qu'elle n'avait toujours pas enlevée. Elle le vit s'asseoir dans le canapé en poussant un soupir las, et elle, elle resta plantée dans le couloir, attendant de se retrouver une contenance avant d'oser avancer vers lui. Elle savait qu'il avait raison, il était tard, mais que pouvaient-ils faire ? Rester là, avec leur porte branlante qui ne fermait plus ? Aria attendit qu'il se relève et rejoigne la porte d'entrée avant d'oser sortir du couloir où elle se terrait. Elle observa sa nuque tendue, l'énervement dans ses poings fermés, son dos. Ce dos qu'elle avait parcouru du bout des doigts... Elle ferma les yeux. Non seulement ce souvenir lui faisait monter le sang aux joues d'une façon incontrôlable et bien trop visible, mais il lui déchirait la poitrine. Cette nuit. Elle aurait tout donné pour revivre cette nuit là, car si c'était la seule qu'ils vivraient jamais, si elle l'avait su, elle en aurait gardé plus de souvenirs. Elle désirait figer à jamais le souvenir des mots, des quelques mots avant qu'ils ne se parlent plus. Du souffle de Toby contre sa joue. De l'empreinte incandescente que ses mains avaient laissées contre sa peau. A la place, elle déglutit et répondit d'une voix faible « Oui, je vais les prévenir.»

    Aria alla chercher son téléphone dans son sac et s'exécuta sans prononcer un seul mot. Elle se posa ensuite prudemment sur le fauteuil, laissant le canapé à Toby. Un canapé était trop parlant. S'ils s'asseyaient l'un près de l'autre, la proximité serait déconcertante, mais devoir s'asseoir soigneusement loin de l'autre rendrait les choses trop gênantes. Le fauteuil serait très bien. Pourquoi tout était-il aussi compliqué ? C'était lui, c'était son Toby, toujours le même. Et pourtant on aurait pu rouler en bus entre eux deux, tellement grande était la distance qu'ils étaient méticuleux d'instaurer entre eux deux. « Tu sors de plus en plus souvent en ce moment. » Sa question fit réagir Aria. Elle osa enfin tourner la tête vers lui et rencontra ces yeux qu'elle connaissait si bien. Il détourna le regard mais elle ne parvint pas à faire de même. Elle avait envie de le regarder, de se l'autoriser puisque cela semblait être défendu depuis leur retour. Et que lui la voie enfin. Elle avait connu un regard brûlant, puis l'ignorance la plus froide. Elle n'existait plus pour lui, plus vraiment, et la simple idée lui fit remonter les larmes sous les paupières. « C'est pas comme si il y avait grand monde ici, de toute façon. » Oui, elle lui en voulait, et cela perçait à travers chaque mot qu'elle avait prononcé douloureusement. Il n'était plus là pour elle, voila ce que ces mots voulaient lui dire. Elle aurait voulu lui crier qu'elle le détestait, car elle était tombée amoureuse, elle en souffrait, elle avait commis une énorme erreur, et elle avait besoin de son meilleur ami pour lui dire que tout s'arrangerait ! Mais il n'était plus là. Il disparaissait comme un fantôme et, ses vêtements, à côté desquels elle passait quand Aria voulait laver les siens, empestaient le parfum féminin. Elle le détestait d'avoir si peu de considération pour celle qui avait toujours été là, malgré les disputes, malgré le fait qu'ils puissent être un vrai connard quand il le voulait, elle avait toujours été là. Quand sa mère n'allait pas bien, quand il avait besoin d'une épaule, elle avait toujours été là. Elle voulait lui parler, hurler, lui dire qu'elle l'aimait, que son père lui avait envoyé un chèque, mais il lui avait retiré la possibilité de parler. Elle était muette depuis qu'ils étaient descendus de l'avion. Elle repensa à la voix de la fille dans le couloir, et immanquablement, le coup dans la poitrine qui l'accompagnait à chaque fois l'éveilla. Il fit une réflexion qu'elle n'écouta que d'une oreille, perdue dans ses pensées, le regard tourné vers le coin opposé de l'avion. « Dis, ne prend pas ça mal mais...» Elle ne savait pas quoi penser, il y avait la menace étrange de cette porte défoncée qui rendait l'atmosphère pesante, et surtout, elle voulait qu'il ait mal. « Est-ce que tu penses que la porte ça pourrait être le coup d'une de tes bimbos qui veut récupérer un truc ? Ou se venger ? » Ce n'était pas gratuit, elle se posait réellement la question. Cela lui paraissait trop étrange. Tout était resté intact, mais cette serrure déformée devait avoir une raison d'être. Elle voulait avoir une raison tangible, concrète de détester cette parade de filles qu'il faisait entrer dans l'appartement sans aucune pensée pour eux, aucune pensée pour elle. Cela ne faisait que lui donner raison. Toby ne l'avait jamais aimée, pas vraiment. Elle ne croyait pas qu'il lui avait menti, non, il devait l'avoir lui-même pensé pendant une seconde. Mais c'était l'effet que la cité éternelle avait sur les gens, elle les rendait fous. Il avait été fou d'elle pour une nuit. Elle l'aimait depuis toujours.


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MessageSujet: Re: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptySam 25 Jan - 14:08


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« C'est pas comme si il y avait grand monde ici, de toute façon. » Tobias se tut, parce que c’était une vérité irréfutable. Ils étaient jeunes, ils sortaient. Et Aria n’était pas bien différente d’eux, même si elle lui avait semblé bien plus sage qu’eux trois. Après tout, pourquoi se priverait-elle d’un plaisir qu’eux avaient droit de consumer ? « Dis, ne prend pas ça mal mais...» Interloqué, Tobias releva les yeux et les planta dans ceux d’Aria qui, enfin, daignait le regarder. « Est-ce que tu penses que la porte ça pourrait être le coup d'une de tes bimbos qui veut récupérer un truc ? Ou se venger ? » Le jeune homme, surpris, laissa passer quelques secondes avant d’ouvrir la bouche et la refermer, fronçant les sourcils. C’était peut-être le cas, en effet. Il n’avait pas envisagé cette possibilité, mais à présent ça lui semblait tout à fait plausible. « Récupérer des affaires non, je fais attention qu’elles n’oublient rien pour être sûr qu’elles n’aient pas de raison de revenir … » C’était bien pour un monstre sans cœur qu’il passait là, mais Tobias avait toujours été sincère avec celles qu’il côtoyait : ce n’était pas de sa faute si elles s’attachaient. « Mais se venger, c’est possible, oui. » conclue-t-il pensivement en passant sa langue sur ses lèvres. Une question lui tiraillait l’esprit : Aria pouvait-elle être un tant soit peu jalouse ? Employer le terme bimbo était assez fort et même si elle n’avait jamais porté dans son cœur les quelques greluches qu’il avait mises dans son lit, il essayait de la rendre jalouse depuis leur retour d’Europe sans savoir si ça fonctionnait. Leur amie d’enfance devenue ennemie avec le temps, cette insupportable française qu’il adorait de nouveau, passait souvent la nuit ici. Il ne se passait rien entre eux, ils se contentaient de regarder des films et de fumer dans le lit de Tobias, ce qui était plutôt inhabituel. Aria l’avait-elle remarqué ? Il se sentait stupide, enfantin, mais il l’aimait cette fille. Il marmonna à voix haute ce qu’il pensait tout bas : « Ou peut-être une fille jalouse des sentiments que je porte à … » Une autre. Il se tut, conscient de ce qu’il était en train de dire. L’alcool embrumait ses esprits et il se haït à l’idée d’avoir bu cette dernière bière, qui avait eu raison de lui. Il haussa les épaules et s’étira, l’air de rien. De nouveau il fuyait le regard d’Aria, fuyait les pensées de la plus belle nuit de sa vie avec cette fille qui restait aussi loin que possible de lui. Il serra les dents et s’assit au bord du canapé, tirant de sa poche son paquet de cigarette. « Je ne sais pas si je devrais te demander ça, mais … » Mais quoi ? Pourquoi posait-il cette question qui lui brûlait les lèvres depuis leur retour ? Peut-être était-il temps d’essayer d’avancer, qu’ils retrouvent l’amitié qu’ils avaient perdue. Peu importait qu’ils n’aient pas une fin digne d’un conte de fée dans lequel ils se marieraient et auraient une ribambelle d’enfants. Tout ce que Tobias désirait, c’était pouvoir la serrer contre lui comme autrefois, ce temps où ils étaient les meilleurs amis du monde et ne se cachaient rien. En ce temps-là, ils n’avaient peur de rien ni de personne, et n’avaient aucun secrets l’un pour l’autre. Or, à présent, un ravin les séparait et Tobias ne savait plus comme le franchir alors que c’était là son vœu le plus cher. « Est-ce que … Cette nuit qu’on a passé ensemble t’a … Dégoutée au point d’éviter ne serait-ce que de me parler ? » Il avala sa salive avec difficulté et porta la cigarette à ses lèvres, jetant le paquet sur la table pour qu’elle se serve si elle en voulait une. Regarder la fumée s’élever au-dessus de lui fut la meilleure distraction pour oublier la question qu’il venait de poser, et la terreur qu’il ressentait en attendant la réponse d’Aria. Même si il avait peur, Tobias voulait cette foutue réponse une bonne fois pour toute, histoire de tourner la page. A moins qu’elle ne lui dise qu’elle avait adoré, tout argument serait considéré comme négatif. Il en avait assez de souffrir pour elle, de s’accrocher à un amour qu’elle ne ressentait pas pour lui et qui le rongeait d’une passion dévorante. Il n’en pouvait plus de passer ses nuits avec des filles en qui il voyait un minuscule détail qui ressemblait à Aria, alors qu’il aurait donné n’importe quoi pour la rejoindre elle, la serrant dans ses bras comme il l’avait fait en Europe. Le cœur martelant sa cage thoracique comme si il avait voulu s’en échapper, Tobias décida qu’il devait arrêter de fuir. Et qu’Aria devait arrêter de fuir. Il plongea son regard azur dans le sien, lui intimant ainsi de répondre à cette question, aussi compliquée et gênante fut-elle.
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MessageSujet: Re: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptyLun 27 Jan - 11:48


Well, a long time ago, that night we had was my only claim to fame. Yeah we were only friends and boy you took away from us our happy end. So I will stay with you, I will stay with you, how I needed you. ft Toby


    Aria espérait que ce soit un coup bas d’une des conquêtes de Toby. Qu’une fille folle de rage ait voulu se venger. Elle le voulait pour qu’il se rende enfin compte qu’il ne pouvait pas continuer à faire ça, à changer de fille tous les soirs comme si c’était sain, comme si c’était normal, comme si ça ne détruisait pas Aria chaque fois qu’elle apercevait un sac ou une veste qu’elle ne connaissait pas, un rire venant de l’autre côté du couloir, des voix sourdes au milieu de la nuit. Elle enfonçait le visage dans son oreiller et se mordait la lèvre, en espérant que cela passe, cette brûlure dans sa poitrine qui ne semblait jamais vouloir s’adoucir. Il reconnut lui-même que c’était possible et aussitôt furent les mots sortis de la bouche de Toby, Aria fut convaincue qu’elle était sur la bonne voie. C’était la seule solution plausible d’une porte défoncée sans rien n’ayant disparu. « Récupérer des affaires non, je fais attention qu’elles n’oublient rien pour être sûr qu’elles n’aient pas de raison de revenir … » Elle plissa les yeux malgré elle. Elle aurait détesté que qui que ce soit parle d’elle de la sorte. A plus forte raison Toby. Il s’était passé quelque chose de fondamental lors de cette nuit à Rome, elle s’en rendait compte maintenant en l’entendant proférer ces mots. Un changement irrévocable. Elle était passée de l’autre côté. De la meilleure amie qui le soutenait quoi qu’il arrive, qui ne prenait pas parti bien qu’elle ressentait de la peine pour ces filles ayant si peu d’amour-propre, elle était désormais passée de l’autre côté. Elle était devenue l’une des leurs. Toby et elle avaient toujours été un peu plus qu’amis, tout le monde le voyait dans leur façon inconditionnelle de s’aimer et d’être présent pour l’autre contre vents et marées. Mais leur relation restait intacte car ils n’avaient jamais envisagés tomber dans les bras l’un de l’autre. Et voilà qu’à Rome, Aria était devenue une de ces filles. Qui lui ouvre les bras en connaissance de cause. Certes, il lui avait dit l’aimer et elle l’avait cru, mais après tout, ce n’était pas une grande nouveauté. Ils avaient toujours su qu’ils s’aimaient l’un l’autre, ils n’avaient jamais dit en quelle mesure. Alors, quand il l’avait regardé dans les yeux et lui avait avoué ses sentiments, Aria était allée trop loin dans son interprétation. Elle savait que son nom de famille l’avait prédestiné à être aussi joueur qu’infidèle, et elle n’avait jamais désiré elle-même tomber amoureuse. Mais c’était arrivé, elle ne savait trop comment. Et devenir une de ces bimbos dont elle se moquait allègrement, ça la rongeait. Car elle ne savait plus si Toby pouvait avoir encore un tant soit peu d’estime à son sujet, mais surtout, si elle pouvait en avoir elle-même. Elle s’était crue tellement au dessus de ça, avant de tomber dans le piège à son tour. Elle aimait Toby, à en crever, mais une partie d’elle le détestait autant qu’elle se détestait elle-même. « Ou peut-être une fille jalouse des sentiments que je porte à … » Cela la fit sortir de ses pensées qui, sans qu’elle s’en rende compte, lui avaient mis le rouge aux joues. Elle le regarda, les yeux écarquillés, mais lui avait tourné la tête. Son cœur loupa un battement. Etait-il sérieux ? Remettait-il ça sur le tapis ? Aria serra les poings. Elle ignorait s’il n’avait vraiment plus la moindre amitié pour elle ou s’il essayait de jouer ses cartes une dernière fois. Quand était-il devenu si cruel ? De l’autre côté de la barrière, elle se rendait compte du mal éprouvé par ceux qui se laissaient tenter. Car il n’était pas donné à tout le monde d’avoir un cœur en glace. Elle ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose mais perdue dans son propre maelstrom d’émotion, elle ne fut pas assez rapide. Toby prit l’avantage. Il prit le temps d’aligner ses pensées comme il le faisait parfois, rendant l’attente insupportable pour son interlocuteur. Il prit une cigarette et ne se pressa pas pour l’allumer, tandis qu’Aria serrait les poings encore plus fort, les larmes au bord des yeux. « Est-ce que … Cette nuit qu’on a passé ensemble t’a … Dégoutée au point d’éviter ne serait-ce que de me parler ? » Elle fut si estomaquée par cette question à laquelle elle ne s’attendait pas le moins du monde, qu’un « Quoi ? » instinctif franchit ses lèvres. Elle ne pouvait pas croire qu’il se posait vraiment la question. Etait-ce une autre ruse qui lui échappait ? Non, là, alors qu’il plantait ses yeux dans les siens, elle sut que c’était son Toby. Celui qui n’était même pas capable de vouloir la berner. Plusieurs secondes lourdes de silence passèrent entre eux, où le son du vent faible dehors et celui du vrombissement à peine perceptible du frigo semblèrent un vacarme insoutenable aux oreilles d’Aria. Elle ferma les yeux quelques instants, épuisée de soutenir le regard perçant de Toby. Elle soupira faiblement. Elle n’était pas préparée à avoir cette discussion. « Toby, tu- Tu sais très bien que non. T’étais là aussi. » Elle ouvrit les paupières, ressentant le martèlement entre ses temps devenir de plus en plus fort. Ses joues rosirent tellement en repensant à leurs corps entremêlés qu’elle fut obligée de baisser la tête, priant autant qu’elle le pouvait qu’il ne se rende pas compte du fard énorme qu’elle piquait. Sa voix, qui avait jusque là été très douce, se renforça. Elle ne se ferait pas avoir à nouveau. « Mais à quoi tu joues à la fin ? Comment tu peux dire ça ? Et ne me joue pas le coup des sentiments, je t’en supplie. Personne n’est assez stupide que pour croire que tu sois capable de sentiments, pas quand je t’entends rentrer tous les soirs avec des filles différentes, et encore, quand tu rentres ! » Ne sachant trop comment, elle s’était levée à mi-chemin durant sa tirade et martelait la pièce de ses pas pressés, s’accrochant à tous les objets rencontrant son passage. « Alors oui, je suis dégoûtée. Dégoûtée d’avoir cru que- toi et moi-que… » Ne trouvant pas ses mots, exténuée, Aria allongea la main vers le paquet de cigarettes laissé sur la table et en porta une à ses lèvres après l’avoir allumée. Tout était bon pour occuper ses mains occupés au lieu de les serrer, faisant se tendre la peau sur ses phalanges.

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MessageSujet: Re: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptyLun 27 Jan - 13:09


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« Toby, tu- Tu sais très bien que non. T’étais là aussi. » Tobias esquissa un rictus méprisant et leva les yeux au ciel. L’émotion lui serrait la gorge et il ne savait pas quoi répondre à ça. Chaque fois qu’il y pensait, c’était un désir incommensurable qui s’emparait de lui, la chaleur envahissait son corps et le consumait de l’intérieur. Il se souviendrait à jamais de la caresse des mains d’Aria dans son dos, de sa voix, de son odeur, des regards qu’elle lui lançait et de ses joues rougies par le plaisir. Jamais il n’avait ressenti ça avant cette nuit-là, jamais. Le sentiment d’aimer et d’être aimé en retour, de se vouer corps et âme à quelqu’un. Et c’était insupportable de devoir s’en souvenir, puisque ça avait tout gâché entre eux.  « Mais à quoi tu joues à la fin ? Comment tu peux dire ça ? Et ne me joue pas le coup des sentiments, je t’en supplie. Personne n’est assez stupide que pour croire que tu sois capable de sentiments, pas quand je t’entends rentrer tous les soirs avec des filles différentes, et encore, quand tu rentres ! » Il écarquilla les yeux, ouvrit la bouche et la referma aussitôt. Pour la première fois, Tobias aurait pu pleurer. Il ferma les yeux pour que les larmes ne lui montent pas aux yeux et recracha sa fumée de cigarette avec haine. Comment osait-elle dire ça ? Venant de n’importe qui, il aurait pu s’en moquer. « Alors oui, je suis dégoûtée. Dégoûtée d’avoir cru que- toi et moi-que… » Si le jeune homme n’avait pas été à deux doigts de craquer, il aurait certainement vu dans les paroles de la belle une lueur d’espoir. Mais il était trop blessé, meurtri par ses propos pour pouvoir y faire attention. Il avala sa salive avec difficulté et lui lança un regard froid et distant. « Jusqu’à ce soir j’étais juste triste et gêné, mais maintenant moi aussi je suis dégouté. Je pensais que toi plus que n’importe qui tu me comprenais, mais je me suis bien trompé. T’es comme les autres, tu t’arrêtes juste à ce que tu as sous les yeux, aux apparences. Je crois que j’arriverai pas à pardonner ce que tu viens de dire. » Tobias soupira et, d’un geste brusque, envoya promener la canette de bière vide qui s’écrasa contre un meuble dans un bruit sourd, avant de se relever. « Tu comprends rien, hein ? Tu crois que c’est toi qui souffres le plus dans cette histoire, Aria ? Ouvre les yeux, et rappelle-toi qui a mis fin aux ardeurs de l’autre le lendemain de cette nuit-là. » Ce n’était certainement pas lui. Plus encore que la chaleur du corps d’Aria qu’il avait aimé d’une passion violente, il se souviendrait de son regard lorsqu’elle lui avait dit qu’elle préférait qu’ils s’en tiennent là. Alors qu’il lui avait dit ce que jamais auparavant il n’avait réussi à dire à qui que ce soit « Je t’aime Aria. Je t’aime tellement … » Ces mots-là, plus jamais il ne serait capable de les dire. Mieux valait faire souffrir les autres que souffrir soi-même, c’était bien plus facile. Le jeune homme passa ses mains sur son visage et se pencha pour écraser sa cigarette dans le cendrier avant de faire quelques pas dans la pièce. « De toute façon, ça ne regarde que moi si je veux ramener des filles ici. Je ne vois même pas pourquoi tu parles de ça, puisqu’on est amis. Les amis, c’est censé être heureux pour nous quand on arrive à mettre quelqu’un dans notre lit, non ? » La douleur le faisait délirer. Il racontait n’importe quoi. Tobias s’assit sur le dossier du canapé en tournant le dos à Aria. Enfin, il s’autorisa à lâcher une larme. Pourquoi falait-il que ça se passe ainsi ? Jamais ils n’auraient dû partir, et même si il y avait toujours eu ce petit quelque chose entre eux, ça ne se serait pas concrétisé. Chacun aurait trouvé chaussure à son pied de son côté et ils seraient encore les amis qu’ils étaient autrefois. A présent, la moindre parole qui sortait de leur bouche les faisait davantage atteindre le point de non-retour : jusqu’où cela irait-il ? Jusqu’à ce que l’un d’eux quitte l’appartement, disant au passage au revoir à ses deux autres meilleurs amis ? Mais peut-être que tout cela annonçait également un nouveau départ pour eux et pour leur amitié. Ils ne pouvaient plus retenir cette rancœur qu’ils avaient accumulé des semaines durant et ça aurait fini par exploser à un moment ou un autre. Mieux valait que ce soit maintenant qu’ils étaient tous les deux. Même quand même, Tobias aurait donné n’importe quoi pour enlacer Aria sur le canapé, l’embrasser des heures durant avant qu’elle ne s’offre à lui comme cette nuit là sans même jeter un coup d’œil au film des année vingt qu’il lui aurait imposé.
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MessageSujet: Re: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptyLun 27 Jan - 20:55


Well, a long time ago, that night we had was my only claim to fame. Yeah we were only friends and boy you took away from us our happy end. So I will stay with you, I will stay with you, how I needed you. ft Toby

    Aria remarqua immédiatement le changement de posture de son ami. Tout son corps s’était bandé et son regard était devenu froid, rendant le bleu de ses yeux encore plus affûté. Elle connaissait cette expression. Bien qu’elle avait rarement été dirigée vers elle, et maintenant qu’elle y pensait, jamais, elle l’avait déjà vue et savait ce que cela voulait dire. Il se fermait, passant en mode défensif. Elle ne savait pas exactement ce qui avait déclenché une telle réaction dans ses propos, bien que rien n’ait été particulièrement gentil à l’égard de Toby, elle avait eu l’impression de ne rien faire d’autre que d’énoncer de simples faits. Il ne pouvait pas prétendre l’aimer et ramener des filles tous les soirs. Il ne pouvait pas prétendre vouloir retrouver leur relation d’antan alors qu’il avait fait d’elle – bien qu’elle sache que ce soit puéril de le blâmer lui, et non elle-même – une de ces filles qu’il estimait si peu. Elle vit sa pomme d’Adam frémir alors qu’il déglutit et, instinctivement, elle courba l’échine, baissant la tête et rentrant ses épaules sans y réfléchir. Elle en avait marre de cet état de constant doute, sans savoir ce qu’il adviendrait de ce qui avait toujours été un duo inséparable. Toby et Aria, Aria et Toby… Cela lui apparut plus clairement que jamais. Elle ne pouvait pas vivre sans lui. Elle ne savait même pas ce qu’était la vie sans lui. Elle n’avait jamais eu à en faire l’expérience, il s’en était assuré depuis toujours. Et là, debout, les poings serrés et les paupières humides, elle se vit au bord du précipice. Il ne pouvait pas l’abandonner, non, pas comme ça. Pas pour une nuit ensemble. Ils étaient plus forts que ça ! « Je pensais que toi plus que n’importe qui tu me comprenais, mais je me suis bien trompé. T’es comme les autres, tu t’arrêtes juste à ce que tu as sous les yeux… » Elle leva les yeux vers lui, inquiète. Cela, plus que n’importe quoi, lui fit mal. C’était la pire chose qu’il aurait pu dire et il l’avait fait sans la moindre hésitation. Remettre leur amitié ainsi en question, cela obligea Aria à se recroqueviller encore un peu plus sur elle-même, comme si elle avait reçu un coup au ventre. C’était le cas. Il lui arrachait une partie d’elle-même, celle qui l’avait fait toujours avancer, son amitié envers Tobias. Elle n’avait pas toujours été une bonne fille, ou encore une bonne élève, dieu savait qu’elle n’avait pas toujours été une bonne amoureuse, mais une seule chose à laquelle elle n’avait jamais failli : c’était lui. Et maintenant, même cette fierté ne lui appartenait plus. Et elle ne savait pas si elle pouvait encore se lever le matin s’il n’était plus là. « Je crois que j’arriverai pas à pardonner ce que tu viens de dire. » Et dans un fracas assourdissant qu’elle fut la seule à entendre, le précipice s’ouvrit. Aria chuta.

    Elle entendit la cannette de bière rebondir sur le pied du fauteuil sans même plisser les yeux. Ils étaient grands ouverts, remplis de larmes, prêts à se rendre compte que tout ça n’était qu’une erreur, un mauvais rêve. Qu’elle se réveillerait près de lui, dans la maison d’enfance de Toby, au bout de cette rue qui les avait vu grandir, tandis que les crédits de fin passeraient à l’écran. Il reprit la parole et elle ferma les yeux, une fraction de secondes trop tard car une larme finit par rouler sur sa joue. Elle attrapa le dossier du fauteuil pour s’y agripper comme à une ancre. Le sol n’était plus stable et elle avait envie de se laisser tomber. Mettre fin à cette discussion. Qu’il s’inquiète pour elle. A la place, elle leva la main et inspira dans la cigarette entre son index et son majeur, pour avoir quelque chose sur qui faire passer sa colère. Il était plus doué avec les mots qu’elle, un paquet d’années à charmer et convaincre lui avait permis de faire ses griffes. Il savait les dégâts qu’il causait et il continuait sciemment. Il était redevenu ce monstre qu’elle ne connaissait pas, prêt aux pires atrocités pour la faire souffrir. Elle était là, la cigarette aux lèvres alors qu’elle ne fumait qu’en de très rares occasions, le dos courbé, les yeux trempés, et il continuait. Etait-ce leur dernier jeu en date ? Rendre l’autre fou ? Elle abandonnait. « Les amis, c’est censé être heureux pour nous quand on arrive à mettre quelqu’un dans notre lit, non ? » Elle écrasa sa cigarette dans le cendrier. S’il était prêt à jouer à ça, ils étaient deux. « Comme moi ? » Elle avança vers lui, ou du moins vers son dos qui lui faisait face, se plaçant au milieu, sur ses deux jambes. Elle était Aria Hazard-Perry. Elle n’était pas une de ces idiotes qui se laissent faire sans broncher. Elle en savait plus sur lui qu’il ne savait lui-même, et comme il avait daigné lui prouver ce soir, cela pouvait faire autant de mal que de bien. « Parce que c’est ce que t’as fait de moi non ? Quelqu’un dans ton lit. » Sa voix contenait mal sa fureur sous l’obstruction causée par les larmes dans sa gorge, mais elle fit du mieux qu’elle peut pour garder un ton froid. « Alors non, ça ne regarde pas que toi, Toby ! Parce que tu te caches derrière tes grands prétextes, "Monsieur est toujours honnête avec les filles qu’il ramène…" Mais maintenant je suis une de tes innombrables bimbos, et je croyais que tu avais plus d’estime pour moi que ça. Alors rappelle-toi qui a sauté sur la première paire de jambes venue, en rentrant à San Diego, et dis moi en me regardant dans les yeux que "j’ai mis fin à tes ardeurs" ! » Elle criait en regardant son dos, parfaite métaphore de la guerre froide s’étant déroulée entre eux depuis leur retour. Elle s’adressait à un mur.

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MessageSujet: Re: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptyMar 28 Jan - 0:14

Tobias Blackheart a écrit:

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« Comme moi ? » Tobias se figea. Comme toi quoi ? aurait-il aimé hurler, mais l’émotion l’empêchait de se retourner. Il ne voulait pas qu’Aria le voit dans cet état, comme il avait toujours caché ses larmes à quiconque. « Parce que c’est ce que t’as fait de moi non ? Quelqu’un dans ton lit. » Le jeune poussa un long soupir dédaigneux, serrant les poings avec rage. Décidément, Aria était plus idiote qu’elle n’en avait l’air. « Alors non, ça ne regarde pas que toi, Toby ! Parce que tu te caches derrière tes grands prétextes, "Monsieur est toujours honnête avec les filles qu’il ramène…" Mais maintenant je suis une de tes innombrables bimbos, et je croyais que tu avais plus d’estime pour moi que ça. Alors rappelle-toi qui a sauté sur la première paire de jambes venue, en rentrant à San Diego, et dis moi en me regardant dans les yeux que "j’ai mis fin à tes ardeurs" ! » Le jeune homme hésita un instant et se laissa glisser du dossier du canapé. D’une lenteur presque inhumaine, il se retourna vers la jeune fille. Non, il n’essuierait pas ses larmes. Elle le prenait pour quelqu’un qui n’avait pas de cœur, et il voulait qu’Aria se prenne ça en plein visage. Tobias avait autant de sentiments que n’importe qui, il ne le montrait cependant pas de la même manière. « C’est ça que tu veux Aria ? T’es contente maintenant ? Ça te fait plaisir de voir que je suis capable de souffrir comme n’importe qui ? » Il lui lança un regard mauvais, se sentant parfaitement humilié. Elle ne pouvait pas l’accuser de mentir ici encore, car jamais il n’avait fait ça auparavant. Jamais il ne se serait rabaisser au point de pleurer devant qui que ce soit, pour une partie de jambes en l’air. Mais Aria n’était pas une simple partie de jambes en l’air, il l’aimait. Il l’aimait tellement qu’il pouvait pleurer, ne sachant comment lui prouver sa sincérité. « Arrête de jouer les victimes maintenant, tu veux ? Ça t’arrange bien de me faire passer pour le monstre, mais regarde toi trente secondes ! » Il passa ses manches sur son visage et inspira un grand coup, avant de retrouver son visage sévère. « J’ai t’ai ouvert mon cœur ! C’était la première fois que je disais à une fille que je l’aimais sincèrement ! Je voulais que tu comprennes que t’étais différente, mais je suis ravi de constater que tu ne crois pas en moi ! Ca fait douze ans que je te connais, et je t’ai toujours fait confiance ! Tu crois que j’aurais pris le risque de briser notre amitié qui m’était si chère pour un mensonge comme celui-là ? » Tobias aussi, criait. Ou presque. Il s’approcha lentement d’Aria, la foudroyant toujours du regard. Planté devant elle, il plongea son regard dans le sien. « Je te déteste Aria, je te jure, je… » Je quoi ? Je t’aime ? Pourquoi était-ce si dur à dire ? « Chacun se protège à sa façon ! Tu ne veux pas de moi, très bien ! Mais ne me reproche pas de faire ce que je peux pour arrêter de souffrir ! Parce que je crève de douleur, tu comprends ça ? Depuis ce jour-là, j’ai pas cessé de souffrir un seul instant ! Toi tu fuis pour te protéger, c’est encore plus lâche … » Son visage était si près du sien … Il suffisait qu’il s’avance juste un peu pour l’embrasser. Son souffle était court et son rythme cardiaque accéléra. Il aurait pu la serrer dans ses bras, s’excuser de son comportement, au lieu de quoi il soupira et se laissa tomber sur le canapé. II s’y allongea négligemment, passa ses mains sur son visage. Il avait la nausée et un mal de crâne énorme. Cette fille savait comment le rendre fou, même si ça ne risquait plus d’arriver. Venait-il de mettre fin à leur amitié ? L’idée même de ne plus jamais voir son visage suffisait à lui donner envie de disparaître. Mourir sur le champ plutôt que de ne plus pouvoir ne serait-ce que voir son visage. L’entendre rire, ou prononcer son nom. Oh oui, son nom avait une saveur particulière entre les lèvres d’Aria. Il tendit le bras pour attraper une autre cigarette dans le paquet, la portant à ses lèvres avec empressement. Une vie sans Aria ne valait pas le coup d’être vécue de toute façon, alors autant se tuer plus encore qu’avant. Autant fumer et boire encore jusqu’à en crever. Tobias évita soigneusement de tourner son regard vers elle, conscient qu’il était encore trop ému pour pouvoir retenir correctement ses larmes. Si il avait pu aller se lover dans son lit, protégé par ses draps ! Mieux encore, il aurait dû suivre ces gens qui lui avaient proposé de les accompagner, et finir la nuit chez l’une d’elles. Au lieu de quoi il venait en l’espace de quelques minutes à peine de bousiller ce qui avait constitué son existence. La vie était quand même mal faite …
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MessageSujet: Re: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptyMar 28 Jan - 23:06


Well, a long time ago, that night we had was my only claim to fame. Yeah we were only friends and boy you took away from us our happy end. So I will stay with you, I will stay with you, how I needed you. ft Toby

    Aria savait, dans le fond, qu’elle était allée trop loin. Dans la vision simpliste de la situation qu’elle venait d’exposer à Toby – ou plutôt de lui envoyer en plein visage – elle savait qu’elle avait un peu forcé le trait, faisant passer malgré elle Toby pour l’instigateur de tout ça. Elle était aussi responsable que lui. Mais se blâmer elle-même, elle l’avait fait, elle n’avait fait que cela. Alors que Toby s’endormait contre elle et qu’elle lui caressait tendrement le bras, ça l’avait frappé de plein fouet. C’était son meilleur ami. Le pilier de sa vie, la seule chose qui avait toujours été. Tout le monde le sait, le statut d’amitié proche garçon-fille provoque toujours des sentiments. Et ces sentiments se finissaient toujours dans un état proche des crashs de train qu’on voit parfois aux infos. Elle ne voulait pas de ça, elle était bien trop protectrice de son cœur que pour le risquer ainsi. Parce qu’on est jamais gagnants à ce genre de jeu. Et tandis que la respiration de Toby se faisait plus régulière contre ses cheveux, elle se rendit compte qu’elle refusait de perdre son meilleur ami au profit d’une potentielle relation. Elle avait pris sa décision. Cela ne pouvait pas continuer. Elle mit fin à leurs espoirs à tous deux le lendemain et depuis, elle n’avait fait que regretter. Que s’en vouloir. Alors, puisque tout son corps était épuisé de cette haine et cette déception envers elle-même, elle avait décidé de s’octroyer une pause, et désormais, toute sa frustration était tournée vers Toby. Il ne pouvait pas comprendre. Evidemment, il la trouverait puérile de parler ainsi, de lui reprocher à lui seul tout ce qui pouvait être arrivé entre eux. Il ne pouvait pas comprendre la logique infaillible cachée dans ces paroles. Il ne pouvait pas savoir que c’était la seule issue pour Aria si elle ne voulait pas imploser d’une seconde à l’autre. Elle s’attendait à toutes sortes de choses. Des remarques acérées, des cris, peut-être même un baiser. Tout son corps se tendait vers la silhouette de Toby lui tournant le dos, et elle ne cessait de se dire que l’espace a combler n’était pas si grand, qu’elle pourrait faire le tour du canapé et se jeter sur ses lèvres en dernier recours, elle en mourrait d’envie. Une chose qu’elle était loin d’avoir prévu : des larmes. Elle se dit à cet instant, dans un éclair de lucidité au milieu du brouillard, qu’elle n’avait jamais vu Toby pleurer. Et ça lui déchira le cœur plus qu’aucun mot n’eut pu le faire. « Ça te fait plaisir de voir que je suis capable de souffrir comme n’importe qui ? » Elle tenta un pas vers lui. « Toby, je-» La voix faible d’Aria se perdit totalement dans sa gorge sous la rupture dans ses poumons. Je quoi ? Je suis désolée, mais je t’aime et ce n’est pas une option ? Elle n’eut de toute façon pas le temps de finir sa pensée car il continua. Ecoutant ce qu’il disait, toute son attention était pourtant fixée sur son visage, froid et méprisant. Comme un lapin pris dans les phares d’une voiture, elle n’osait pas cligner des yeux, pas respirer, pas bouger, face à ce danger qui lui faisait face. Elle était morte de peur, et dans un instinct bien à elle, elle ressentit dans une énorme bouffée de terreur, à la fois les raisons qui la poussaient à aimer Toby que celles lui disant de partir en courant. C’était exactement ça dont elle avait toujours été terrifiée. Miser trop pour finir par perdre tout.

    « J’ai t’ai ouvert mon cœur ! C’était la première fois que je disais à une fille que je l’aimais sincèrement ! Je voulais que tu comprennes que t’étais différente… » Elle ferma les yeux de toute sa force, espérant que tous ses sens pourraient disparaître en même temps que la vue. Elle ne voulait pas entendre ça. Arrête ! Tais toi ! Son corps entier tremblait, ressentant désormais un froid imaginaire que la Californie n’avait jamais connu. Différente. Elle n’était pas différente. Elle était exactement la même que toutes ces filles stupides qui n’avaient pas voulu le croire quand il leur avait pourtant dit l’exacte vérité. Elle n’avait pas voulu croire que c’était possible, qu’il y croyait. Car comment pourrait-il l’aimer ? Il savait mieux que personne qu’elle était un dégât collatéral des amours ratées de deux autres personnes, qu’elle avait été élevée par un dégoût profond des sentiments car ils lui avaient valu de n’avoir jamais de père, et comme seul parent une mère perdue et blessée. C’est dans cette tempête de dédain venant de Toby qu’elle perdit pied. Quand il s’approcha d’elle, si près que ses bras se couvrirent de chair de poule, elle retint sa respiration. Sa déclaration de haine était la chose la plus romantique qu’on lui avait jamais dit. Malgré leurs paroles confuses et leur dispute exténuante, le magnétisme entre leurs corps prouvait que rien n’avait été oublié. Tout à coup, rien ne lui paraissait aussi clair que ça avait été précédemment, toutes ses décisions lui semblaient incohérentes et étrangères. Elle aurait tout donné pour qu’il la prenne dans ses bras, qu’elle ressente enfin la stabilité qui lui manquait depuis plusieurs mois. Elle ne faisait que tanguer dans une vie qu’elle ne connaissait pas. Et comme pour lui donner encore plus le vertige, Toby s’allongea. Le moindre de ses gestes était envoûtant, beau. Les volutes de la fumée, la façon dont il passa la main sur son visage… Cela la conforta dans l’idée qu’elle ne pourrait que souffrir avec lui. Elle savait qu’elle devait dire quelque chose. Elle essayait du mieux qu’elle pouvait mais sa voix, terrorisée par ce qui venait d’être dit, ne semblait pas vouloir monter à la surface. Ce fut finalement avec une toute petite voix venant du fond de sa poitrine qu’elle réussit à s’adresser à lui, des sanglots dans la voix. Elle était fichue quoi qu’il arrive. « Et si c’est pas aussi facile que ça ? » Sa respiration se brisa dans un gémissement faible. Elle avait envie de s’allonger à côté de lui, mais n’osant pas, elle s’assit sur l’accoudoir, au niveau des pieds de Toby. Aria regarda droit devant elle. Si elle voulait garder le peu de vie qui lui restait, elle ne pouvait pas s’oser à le regarder. « J’en ai marre Toby, j’en peux plus… Tu me manques. Je t’aime, d’accord ? Depuis toujours, c’est évident, mais – mais c’est pas ça la question. » Son pied battait malgré elle la mesure des tremblements qu’elle ne contrôlait pas. Elle essaya de retrouver sa voix, qui était à peine au dessus d’un murmure. « C’est pas aussi facile que ça. On s’aime et puis quoi ? Qu’est-ce que ça change ? Je vais devenir encore plus jalouse, et tu vas te lasser de moi et- » Elle s’interrompit, consciente qu’elle révélait des choses qu’elle ne lui avait encore jamais dit mais qu’elle estimait couler de source. Elle laissa tomber sa tête entre ses mains. C’était fini de fuir. « J’ai pas envie de finir comme ma mère. Et j’ai pas envie de te perdre, tu peux comprendre ça, non ? Toi tu as une vraie famille, une vie en dehors de nous deux, mais moi… » Sa voix se brisa dans un sanglot qu’elle parvint tout juste à ravaler. Elle jeta un bref coup d’œil dans sa direction mais rabattit vite le regard, de peur de croiser celui, bleu et vif, qui ferait s’effondrer ce faible courage qu’elle tentait de rassembler. « … T’es tout ce que j’ai. »

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MessageSujet: Re: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptyMer 29 Jan - 4:22


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« Et si c’est pas aussi facile que ça ? » Tobias regarda Aria tandis qu’elle s’asseyait à ses pieds. Qu’est-ce qu’elle voulait dire, par là ? La mentalité féminine lui était totalement inconnue, même lorsqu’il s’agissait de sa meilleure amie. Elles avaient le don de parler par énigmes. Il préféra garder le silence, la laissant continuer sur sa lancée. « J’en ai marre Toby, j’en peux plus… Tu me manques. Je t’aime, d’accord ? Depuis toujours, c’est évident, mais – mais c’est pas ça la question. » Le cœur du jeune homme rata un battement. Avait-il bien entendu, ou tout ça n’était que le fruit de son imagination et de l’alcool ? Les joues écarlates, il s’assit et oublia même sa cigarette dont la cendre tomba au sol, à côté du canapé. Il avait l’esprit embrumé, ne savait pas si il devait rire ou pleurer. Aria l’aimait. Cette phrase fit écho dans son esprit, encore et encore, faisant battre son cœur toujours plus vite. « C’est pas aussi facile que ça. On s’aime et puis quoi ? Qu’est-ce que ça change ? Je vais devenir encore plus jalouse, et tu vas te lasser de moi et- » Tobias était incapable de bouger, paralysé par la surprise. Il aurait aimé tendre ses bras à Aria pour qu’elle s’y réfugie au lieu de se cacher derrière ses mains, or il n’y arriva pas. « J’ai pas envie de finir comme ma mère. Et j’ai pas envie de te perdre, tu peux comprendre ça, non ? Toi tu as une vraie famille, une vie en dehors de nous deux, mais moi… » Oh oui il pouvait comprendre, bien sûr. « … T’es tout ce que j’ai. » Il avala sa salive avec difficulté, avant de se rapprocher plus encore d’elle. Tobias écrasa la cigarette dans le cendrier et prit le visage de la demoiselle dans ses mains, l’obligeant ainsi à le regarder. La colère s’était effondrée en même temps que sa résolution d’oublier l’amour qu’il ressentait pour sa meilleure amie. Ce qu’Aria venait de dire l’avait bouleversé et pour la première fois depuis leur retour d’Europe, il ressentit de l’espoir. « Qu’est-ce que tu racontes Aria ? » demanda-t-il avec un maigre sourire, plus détendu et tendre, mais qui n’effaçait guère la tristesse qui le harassait depuis trop longtemps. « Tous les trois, on est ta famille. Qui a dit qu’une famille s’arrêtait aux liens de sang ? Tu as des amis qui tiennent à toi. Tu es belle, tu es brillante. Tu es magnifique Aria. Ne dis plus jamais que tu n’as rien, parce que tu as tout ce dont on peut rêver. Tu n’as juste pas assez confiance en toi pour le voir. » Tobias comprit à ce moment-là qu’Aria souffrait énormément, et que leur histoire avait largement été enjolivée par tous ses problèmes annexes. « Et tu n’es pas ta mère. Alors oui tu feras des erreurs, tu souffriras encore, mais tu ne peux pas y échapper. Fuir ne fera que retarder les choses. C’est maintenant que tu dois vivre, pas dans dix ans, pas dans vingt ans : maintenant. » Il déposa ses lèvres sur le front d’Aria, puis appuya son propre front contre le sien en fermant les yeux. Il avait tant de choses à lui dire, d’histoires à lui raconter pour la réconforter … Mais par où commencer ? Tobias resta ainsi quelques secondes et la relâcha, avant de lancer, sans la quitter des yeux : « Comment est-ce que je pourrais me lasser de toi ? Est-ce que j’ai eu l’air de me lasser de toi une seule seconde en douze ans ? » La seule chose pour laquelle Aria avait raison, c’était par rapport à la jalousie surdimensionnée dont elle faisait naturellement preuve, et qui ne ferait qu’accroître si enfin ils tombaient dans les bras l’un de l’autre. Tobias ne considérait pas qu’aimer quelqu’un signifiait le posséder, aussi il était quelque peu gêné qu’on puisse ainsi le surveiller. Oh il serait fidèle à Aria, pas de doute : elle était celle dont il avait besoin, ni plus ni moins. Mais si cela voulait dire arrêter de laisser traîner son regard sur les filles qui passaient, perdre tout contact avec nombre d’entre elles alors qu’il était capable d’envoyer une centaine de messages à certaines en une soirée, ça le refroidissait. Ce ne serait facile pour aucun des deux, c’était certain. Aria ne voulait pas risquer de le perdre et lui tenait à sa liberté. Mais ils s’aimaient et avaient besoin l’un de l’autre plus que tout en ce monde. Leur amour les dévorait, les consumait, ils crevaient de ne pas pouvoir se blottir dans les bras de l’autre. Dilemme. « Je suis désolé pour la façon dont je t’ai parlé, je … En tout cas, on a mis les choses au clair maintenant. Ce n’était peut-être pas plus mal … » Tobias tourna la tête, les joues de nouveau rosies par l’embarras. Ce n’était pas dans sa nature de rougir, comme ce n’était pas non plus dans sa nature de pleurer, ou de dire « je t’aime ». Aussi Aria n’avait pas le droit de douter de ses sentiments à son égard.
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MessageSujet: Re: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptyMer 29 Jan - 19:28


Well, a long time ago, that night we had was my only claim to fame. Yeah we were only friends and boy you took away from us our happy end. So I will stay with you, I will stay with you, how I needed you. ft Toby


    Ce moment était le pivot. C’était tellement palpable dans l’ambiance pesante et pourtant douce qui régnait dans le petit salon. Les cigarettes à peine entamées rejetaient de longs volutes de fumée depuis la table basse, et elle faisait de son mieux pour ne se concentrer que sur eux, et pas sur Toby si près d’elle, qui semblait pourtant à l’autre bout de la terre. C’était le pivot. Il y en a un dans chaque conversation importante. Le moment où deux personnes voient leur relation basculer, car rien de ce qu’on dit ne passe jamais inaperçu dans une quiétude pareille. Aria en était consciente et ce calme la rongeait bien plus que la tempête qui avait précédé. Parce qu’il y avait trop de choses qu’on ne disait pas dans le calme, qui restaient enfouies, tout devait être réfléchi. La fureur de la dispute était plus sincère, plus directe. Elle avait peur de dire le détail en trop qui bouleverserait tout, car dans ce silence, chaque mot avait son importance. Sans oser tourner la tête en direction de Toby, elle laissa son regard suivre les mouvements de la fumée, les mains tremblant tellement qu’elle fut obligée de serrer les poings pour que ça ne soit pas trop visible. Elle en avait marre d’être vulnérable. Elle se sentait petite, faible, risible, et elle ne voulait pas qu’il la voie sous cette face. Car même s’il la connaissait sous toutes ses facettes, ceci était le pivot, et elle voulait paraître sous son meilleur jour. Celui qui avait charmé Toby, bien qu’elle soit toujours abasourdie par l’apparente sincérité de cette nouvelle. Personne ne pouvait tomber amoureux de la petite fille perdue et désillusionnée qu’elle était parfois, à minuit, après quelques verres, une clope et une porte cassée. Ni de la personnalité coriace et cynique qu’elle s’était forgée pour survivre au lycée. Alors, elle essayait autant qu’elle pouvait d’être Aria, bêtement Aria. Et c’était bêtement Aria qui avait avoué à Toby qu’elle était amoureuse de lui, probablement depuis l’enfance. Elle pensait qu’il le savait, tout le monde le savait ! La façon qu’elle avait de le regarder ne laissant pas grand chose à la spéculation. Et pourtant, il eut l’air surpris, elle le vit à la façon dont son corps se tendit, dans le coin de son champ de vision. « Tu es belle, tu es brillante. Tu es magnifique Aria. Ne dis plus jamais que tu n’as rien, parce que tu as tout ce dont on peut rêver. Tu n’as juste pas assez confiance en toi pour le voir. » Ses yeux s’embuèrent, sa gorge se resserra. Qu’est-ce qu’elle l’aimait. Pourquoi était-elle dans un état pareil alors qu’ils étaient supposés vivre un moment heureux ? Elle eut un petit sourire perdu dans son visage triste, son cœur lui faisait mal, comme manquant de place. Elle n’était pas très familière avec ces sensations, elle n’avait jamais été amoureuse, si l’on oubliait son admiration pour Toby qui avait toujours été partie de son identité.

    Il s’approcha d’elle, et quand leurs peaux se rencontrèrent, elle laissa échapper un soupir. Elle avait tant attendu cela. De se sentir bien à nouveau. Protégée. Là où elle devait être. Dans ce moment de grâce entre confession et retrouvaille, elle eut l’impression infinie que peut-être était-ce possible, dans le fond, d’avoir le meilleur des deux mondes. Car en cet instant, il était indéniablement les deux. Le Toby de Rome et son meilleur ami. Ses mots, se tressant les uns après les autres dans sa voix veloutée, rendaient Aria heureuse, et pourtant tellement mélancolique. Elle découvrait ce dont elle avait toujours entendu parler. L’amour est une souffrance, mais ô combien douce. « Je suis désolé pour la façon dont je t’ai parlé, je … En tout cas, on a mis les choses au clair maintenant. Ce n’était peut-être pas plus mal … » Son cœur tomba dans la poitrine. Elle réalisait maintenant. Les choses ne redeviendraient jamais comme avant, sans doute pour le meilleur mais cela la terrorisait. Ils avaient atteint un point d’où on ne revient pas. Ils avaient mis les choses au clair… Et maintenant quoi ? La jeune femme savait exactement quoi. Laissant enfin ses mains se dérouler, elle leva timidement les doigts vers le visage de Toby, pour attirer, aussi doucement que sa convoitise le lui permettait, ses lèvres vers les siennes. Le moment était suspendu, et alors qu’elle sentait la respiration de Toby approcher de sa bouche à elle… Son téléphone émit une sonnerie stridente. L’ironique chanson "Call Me" de Blondie résonna, assourdie par le son insoutenable qu’émet le vibreur sur les surfaces dures. Elle laissa tomber sa tête en même temps qu’un soupir. Adieu le moment de grâce. Se détachant un peu de Toby, elle jeta un coup d’œil à son portable qui se trémoussait sur la table. Elle n’aurait pas répondu si c’était qui que ce soit d’autre, mais la photo de leur ami tout sourire avec une bière à la main indiquait que c’était un correspondant important. « Je-hum… » Bégaya-t-elle, toute mal à l’aise, en s’éloignant de Toby, avant de se lever pour décrocher. « Allô ? … Oui, oui on va bien ! Pas de quoi paniquer. On est là tous les deux oui. … Je sais pas trop, la serrure a été défoncée. Non, non, tout est là, j’ai vérifié vos chambres… Si, je t’assure, ordi, tout ! Je ne suis même pas sûre qu’ils soient entrés à proprement parler… Ecoute, j’en sais rien… Ouais, peut-être pas la police, après tout y a pas de déclaration de vol à faire, mais un serrurier, clairement. » Comme à son habitude, elle faisait les cent pas au milieu du salon, sentant pourtant qu’elle n’avait pas son aisance habituelle. L’heure tardive, l’alcool dans ses veines, les émotions fortes, elle n’était pas sûre de la cause, mais le monde tanguait. « Vous restez chez tes parents alors ?... D’accord. C’était bien le concert au moins ? … Tu rigoles ? Bruno Mars ? Han zut, et on a raté ça ! »

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MessageSujet: Re: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptyJeu 30 Jan - 6:24


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Le téléphone d’Aria se mit à vibrer. « Je-hum… » Tobias soupira et l’expression de son visage redevint neutre, tandis qu’elle se levait et s’éloignait de lui pour répondre. « Allô ? … Oui, oui on va bien ! Pas de quoi paniquer. On est là tous les deux oui. … Je sais pas trop, la serrure a été défoncée. Non, non, tout est là, j’ai vérifié vos chambres… Si, je t’assure, ordi, tout ! Je ne suis même pas sûre qu’ils soient entrés à proprement parler… Ecoute, j’en sais rien… Ouais, peut-être pas la police, après tout y a pas de déclaration de vol à faire, mais un serrurier, clairement. » Le jeune homme maudit intérieurement son ami d’avoir téléphoné à ce moment-là : parfait pour qu’Aria puisse prendre la fuite de nouveau. Quelques secondes avant, il avait réussi à avoir toute son attention et ils étaient même à deux doigts de s’embrasser. « Vous restez chez tes parents alors ?... D’accord. C’était bien le concert au moins ? … Tu rigoles ? Bruno Mars ? Han zut, et on a raté ça ! » Tobias se leva du canapé et se dirigea vers la canette de bière qu’il avait balayée du revers de la main en s’énervant. Il la ramassa, but cul-sec (et n'aurait jamais du) et alla la jeter à la cuisine, en rapportant un linge pour essuyer l’alcool qui s’était répandu sur le sol, las. En voyant qu’Aria était toujours au téléphone, Tobias s’approcha d’elle et lui prit le téléphone des mains. « On se parle demain mon pote, il faut qu’on trouve un moyen de bloquer la porte avant d’aller se coucher ! Ouais, faites pas trop de bêtises. » Tobias raccrocha et plongea son regard dans celui d’Aria, avant de lui tendre son portable. Il pouvait comprendre qu’Aria ait peur de l’affronter, car lui-même était mort de peur. « Je vais pas te laisser t’en sortir comme ça, on n’a pas fini. » Planté devant elle, Tobias fit mine d’être confiant. Dos droit, sourire doux aux lèvres, rougissements maîtrisés, seuls les battements de son cœur pouvaient trahir son appréhension. « Il y a un choix à faire maintenant, dont on connait les risques. » Il se tut un instant, réfléchit et reprit : « Les choses ne pourront plus être comme avant entre nous, c’est certain, mais … C’est à toi de décider, Aria. » Pour lui, le choix était tout fait … Tobias ferait d’Aria sa petite-amie, sa femme, une Reine, ferait n’importe quoi pour cette jolie brune au regard malicieux. Mais si elle décidait qu’elle avait trop peur de gâcher leur amitié, alors il attendrait patiemment qu’elle soit prête … Ou de tomber amoureux de quelqu’un d’autre. Il posa sa main sur la tête de la jeune fille et lui caressa les cheveux. « C’est à toi de décider de quelle façon tu as le plus besoin de moi. » Mais je souffrirai toujours autant si tu décides de n’être que mon amie, comme les semaines précédentes. Quelque chose disait à Toby que dans le cas où enfin ils arriveraient à vivre l’histoire d’amour dont il avait longuement rêvé, les choses dégénèreraient très vite. Justement parce qu’ils étaient amis et se connaissaient par cœur, et notamment les défauts de l’autre dont ils ne pourraient faire abstraction. Aria aurait toujours l’image d’un garçon volage et tactile, qui brise des cœurs sans aucun état d’âme et qui n’a plus rien à apprendre du sexe et des femmes, désabusé par un monde qu’il aurait dû trouver beau et exotique. Quant à lui, il verrait toujours Aria comme cette fille qui fuit tout ce qui peut la faire souffrir, qui hésite plus qu’elle n’agit et qui manque de confiance en autrui. Leurs deux personnalités pouvaient-elles faire bon ménage ? Certainement pas … « Mais on en sait rien tant qu’on n’a pas essayé. » conclue-t-il à voix haute ce qu’il aurait préféré dire tout bas. Il tourna la tête et se gratta la nuque, un peu gêné. Mais ce fut le geste de trop : il fronça les sourcils et enfouit son visage dans ses mains. La colère, l’alcool, le trop plein de sentiments, tout ça le rendait malade. « Je me sens pas bien … » dit-il, pâle comme la mort. Il avait la nausée, tanguait un peu. « Je crois qu’il faut que je m’allonge. » Tobias tituba jusqu’à une chaise qu’il attrapa et qu’il appuya contre la porte de façon à la cloquée, avant de déclarer que ça ferait l’affaire pour le reste de la nuit. Puis il revint se planter devant Aria, avec le même terrible sentiment que ses jambes ne le portaient plus et qu’il allait s’effondrer d’une minute à l’autre. Il aurait donné n’importe quoi pour pouvoir s’allonger aux côtés d’Aria, simplement l’avoir près de lui. Sentir son odeur, la chaleur de son corps, être bercé par la respiration régulière et son souffle sur son visage. Combien de fois s’étaient-ils endormis ainsi sans même se toucher ? Aria était bien la seule fille qu’il ne touchait pas dans ces cas-là, alors qu’elle était bien la seule qu’il voulait ne serait-ce que pouvoir serrer dans ses bras. « Est-ce que ça te dérange si on va … Enfin je, enfin je tiens plus debout et … » Il sourit, penaud, dégouté d’être dans cet état là ce soir-là précisément. Nombre de choses avaient décidé de se mettre en travers de leur chemin commun déjà semé d’embuche, et ce n’était pas prêt de s’arrêter. Quand le destin s’acharnait contre quelque chose ou quelqu’un, il ne le faisait pas à moitié. Le jeune homme se dirigea vers sa chambre, laissant le choix à son amie de le rejoindre ou non.
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MessageSujet: Re: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptyJeu 30 Jan - 17:31


Well, a long time ago, that night we had was my only claim to fame. Yeah we were only friends and boy you took away from us our happy end. So I will stay with you, I will stay with you, how I needed you. ft Toby

    Elle s’accrochait à son téléphone comme à un rocher, sachant qu’une fois que la conversation s’arrêterait, ils retourneraient à l’état instable du moment. Elle se détestait d’en avoir si peur, alors que lui, tout aussi novice qu’elle en matière de sentiments profonds, avait l’air de prendre les évènements avec tellement plus de maturité qu’elle. Car Aria était consciente de son comportement presque infantile, fuyant toutes les responsabilités qu’elle avait décidé de prendre, mais si ils décidaient d’être ensemble, réellement, elle n’avait pas la moindre idée de par où commencer, ni comment s’y prendre. Elle suivit Toby du regard lorsqu’il se leva pour mettre un peu d’ordre dans ce salon dont on aurait pu croire qu’une tempête l’avait traversé. Elle était en train d’écouter en souriant la description du concert, dans un bar bondé, avec un gars qui ressemblait étrangement à Bruno Mars assis à côté d’eux jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que c’était Bruno Mars. Bien qu’elle n’en avait pas grand chose à faire des popstars, elle regrettait de ne pas avoir été là. Puis Toby s’approcha d’elle d’un air décidé et elle en oublia le concert. Elle était heureuse d’être ici, maintenant. Il lui enleva délicatement mais fermement le portable des mains et elle n’opposa aucune résistance, le sourcil levé dans un regard intrigué. Il échangea quelques mots avec Soan, les interrompant sans état d’âmes dans leur discussion, et mentalement, Aria le bénit pour ça. Elle avait envie d’être avec lui, de le retrouver, mais elle avait trop peur pour prendre les décisions elle-même. Il raccrocha et lui rendit son téléphone. « Je vais pas te laisser t’en sortir comme ça, on n’a pas fini. » Elle ne put s’empêcher de lui sourire. C’est dans les moments comme ceux-là qu’elle savait qu’elle n’arriverait jamais à rien sans lui. Il était l’autre moitié qui la rendait complète. « C’est à toi de décider, Aria. » La sentence tomba comme un couperet. Elle avait tellement désiré ces mots, en ne sachant pas comment y répondre. Retourner à leur situation précaire d’amis déchus n’était même pas une option à ses yeux. Elle savait très bien comment elle avait le plus besoin de lui, et à cet instant précis, c’était les bras autour de sa taille et peau contre peau. Elle attendit quelques secondes pour mettre ses pensées en ordre, mais ce fut les quelques secondes de trop, et le regard rivé dans l’immensité bleue de ceux de Toby, elle le vit flancher. Elle avait oublié sa fatigue mais mise en face de celle de son ami, elle la sentait à nouveau peser sur ses épaules. Cette bière de trop, qu’elle avait eu raison de refuser, avait l’air de faire vibrer ses tempes. « … Enfin, je, enfin je tiens plus debout et… » Elle hocha la tête. « Il est tard. On aura tout le temps demain pour résoudre… » Elle fit un geste vers la porte. Réparer la serrure, et envisager cette vie radicalement différente et pourtant presque identique qu’ils avaient envie de commencer.

    Elle suivit Toby à pas lent jusqu’au couloir des chambres, son cœur battant la chamade. Elle n’avait pas la moindre idée de la marche à suivre. De ce qui la ferait paraître ni trop froide, ni trop désespérée. Elle était nouvelle à ce jeu, et tellement peu douée. Alors, à la place, elle décida d’arrêter de réfléchir et de se contenter de ce qu’elle avait envie de faire. Arrivés entre leurs deux portes, elle décida de s’enfoncer immédiatement dans sa propre chambre pour éviter le moment gênant de la décision. Elle avait envie de son vieux t-shirt John Lennon, alors c’est ce qu’elle ferait. Aria enleva, dans le noir complet de sa chambre, ses vêtements avec empressement avant d’enfiler le t-shirt en question. Il lui redonna une bouffée de courage. A nouveau, elle redevenait simplement Aria. Ce fut simplement habillée de John Lennon et de ses sous-vêtements qu’elle se glissa dans le couloir sombre. La porte de Toby semblait fermée, bien qu’elle n’en soit pas sûre dans le noir total. Elle marcha à tâtons jusque la salle de bain et, fouillant dans un tiroir, finit par trouver les aspirines qu’elle cherchait. Elle remplit un verre d’eau et quitta la pièce. Une fois devant la porte de Toby, elle prit une grande respiration. Elle n’était même pas sûre d’être entrée plus d’une fois dans cette pièce. Ils avaient emménagés récemment, après leur retour d’Europe, et elle n’avait jamais eu aucune raison d’y rentrer. Maintenant, elle mourrait d’envie de redécouvrir la vie de Toby. Elle frappa trois minuscules coups, et décida de rentrer avant d’attendre une réponse. Il l’avait dit lui-même, elle devait prendre une décision. Elle l’avait prise depuis bien longtemps. Il faisait sombre dans la pièce, éclairée par une petite source de lumière, et après les néons éclatants de la salle de bain, ses yeux eurent du mal à s’habituer. « Toby, ça va mieux ? Je – je t’ai pris de l’aspirine. … Si tu veux. » Ajouta-t-elle brusquement, ayant tout à coup peur d’empiéter sur sa tranquillité. Après tout, il ne l’avait pas véritablement invitée dans sa chambre, et il aurait eu raison de ne pas le faire. Elle ne lui avait pas encore donné de réponse claire. Elle aurait tellement aimé qu’il comprenne sans les mots, malheureusement, aussi bien qu’ils pouvaient se comprendre parfois, il ne savait pas encore lire dans les pensées et elle savait que c’était à elle de prendre enfin les choses en main. Elle était prête à aimer, elle était prête à se laisser aimer. Elle était prête à laisser filer son meilleur ami, au profit de quelque chose de plus grand, de plus beau.

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MessageSujet: Re: TOBY&ARIA ⊕ how I needed you   TOBY&ARIA ⊕ how I needed you EmptyVen 31 Jan - 4:29


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ft aria & tobias.


Tobias quitta ses vêtements et après avoir éteint le plafonnier, il se laissa tomber à plat ventre sur son lit et rebondit un peu. Il avait la sensation désagréable que le monde tanguait autour de lui et la douleur lui vrillait les tympans. Pourtant seulement vêtu d’un caleçon, il mourrait de chaud. Le jeune homme porta sa main à son front, se demandant s’il avait de la fièvre ou si c’était la conséquence directe de la discussion qu’il venait d’avoir avec Aria. On frappa quelques coups discrets et Tobias s’enroula dans ses couvertures, pour ne pas avoir l’air ridicule. « Toby, ça va mieux ? Je – je t’ai pris de l’aspirine. … Si tu veux. » Son regard se posa sur Aria et son corps entier fut parcouru d’un frisson. Qu’est-ce qu’elle pouvait être belle et désirable dans ce tee-shirt trop grand et déformé par le temps, qui mettait en valeur ses jambes gracieuses et féminines qu’il aimait tant ! Il releva les yeux vers le verre, légèrement troublé. « Je veux bien, merci. » répondit-il faiblement en s’emparant du verre qu’elle lui tendait. Il le but cul-sec, le feu aux joues. Finalement, Aria n’avait rien dit et ça l’embarrassait encore plus. Il ne savait plus comment il devait se comporter avec elle, ce qu’il devait lui dire … Et Tobias détestait ce sentiment d’impuissance qui le rongeait de l’intérieur et lui donnait la sensation d’être parfaitement faible. Le jeune homme se pencha un peu en avant et déposa le verre sur sa table de chevet, avant d’observer Aria qui n’avait pas bougé d’un poil. Il fronça les sourcils, se forçant, lèvres pincées, à ne pas regarder ses jambes. C’était humain de ressentir du désir pour une fille aussi jolie, mais certainement pas le bon moment. « Qu’est-ce que tu fais ? Reste pas plantée là, tu vas attraper froid ! » dit-il avec un sourire. Tobias prit une inspiration déterminée et leva le pan de sa couette. « Tu veux venir ? » proposa-t-il en toute innocence. Tobias n’avait nullement prévu de sauter sur Aria à peine cette dernière aurait-elle décidé de le rejoindre sous la couette. Elle était certainement la seule, d’ailleurs, à pouvoir prétendre être en sécurité sous la couette avec lui. Le jeune homme prit appui sur son bras pour la regarder, pensivement. « On s’est vraiment comporté comme des gamins ces dernières semaines. Tu m’as manqué … » Il reposa sa tête sur l’oreiller et cligna des yeux, fatigué. « Je crois que je ne me suis jamais senti aussi seul de toute ma vie. J’ai beau avoir plein de gens et une famille autour de moi, une vie où tu n’es pas là n’a aucun intérêt à mes yeux. » Tobias regarda longuement Aria, s’imprégnant de chaque petits détails qui faisaient d’elle ce qu’elle était : ses yeux couleur chocolat, ses cheveux bruns et soyeux, ses lèvres qui l’attiraient plus que celles de toutes les femmes de la planète réunies. Aria était son monde à lui, abîme de sentiments passionnés et explosifs dans lequel il se perdait avec une immense satisfaction. « Tu penses que je ne ressens rien, que je ne peux pas avoir de sentiments quand tu vois le nombre de filles qui sont passées par ce lit … Si je ne peux pas te le prouver par des mots, je peux le faire autrement … » Il chercha la main de la demoiselle qu’il prit dans la sienne avec tendresse, avant de la déposer sur sa peau nue, au niveau de son cœur qui martelait sa poitrine. Tobias n’était pas à l’aise avec ce comportement qu’il n’avait l’habitude d’user. Faire part de ses sentiments, ça n’était pas lui. Et il espérait qu’Aria le sache suffisamment, car même si il pouvait faire des efforts pour la personne qu’il aimait depuis toujours, il ne lui répèterait certainement pas cinquante fois par jour qu’il tenait à elle et qu’il crevait d’amour pour ses beaux yeux. Non, leur relation n’aurait rien d’habituel. Tout ce que Tobias espérait, c’était qu’Aria prendrait la bonne décision pour tous les deux, et pas seulement pour elle. Tel qu’il la connaissait, elle était encore capable de fuir. Or la lumière lui permettait de la regarder, de déceler dans ses yeux toute trace de peur, ou de mensonge, ou de quoi que ce soit d’autre. Il fallut pourtant que le destin s’écharne une nouvelle fois contre lui ; la lampe avait commencé à faire des siennes en grésillant de temps à autre la veille au soir, mais voilà que l’ampoule claquait dans un bruit terriblement provocateur. La pièce fut plongée dans le noir total et Tobias soupira. « Pfff, malédiction. » maugréa-t-il. « J’ai peur du noir. » conclue-t-il en rigolant. Mensonge bien sûr, mais il espérait qu’Aria se rapproche davantage de lui.
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