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 Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi. | Mia & Leo

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MessageSujet: Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi. | Mia & Leo   Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi. | Mia & Leo EmptyVen 14 Mar - 11:35

Parfois on regarde les choses,
telles qu'elles sont,
en se demandant pourquoi.
mia & leo

Dans la vie, on a des choix à faire. Facile, moins facile. D’une extrême complexité. Mais quoi qu’il arrive… On doit choisir. Et parfois, on se rend compte qu’on a fait le mauvais choix. Indécis, tourmenté, torturé. On réfléchit, on se demande : et si ? Si j’avais fait ça ? Si je n’étais jamais parti en Europe ? Si je n’avais pas rompu avec Mia ? Si je n’avais pas eu ce problème au cœur ? Si je n’étais pas devenu accro à la bouteille et à la drogue ? Si je n’avais pas dépensé tout mon argent dans se addictions ? Si… Si. Si. Je serais capable de refaire le monde. Dans ma tête. Parce qu’en vrai, on a beau s’imaginer la vie autrement, quant on en prend conscience de ce qui nous entoure, on se rend compte que ne peut pas changer le passé et que la seule façon de faire en sorte que nos si deviennent un minimum réels c’est de faire bouger les choses maintenant pour que le futur soit potentiellement meilleur…

Alors, plutôt que de regrette, plutôt que me noyer dans l’alcool et passer ma journée à avoir à quelle endroit je piquerais mon bras la prochaine fois, j’ai décidé d’agir… Je veux du changement, je ne veux plus rester ce déchet que je suis devenu et surtout je veux guérir le passé. J’ai conscience que certaine chose, comme la pathologie qui affecte mon cœur, ne pourront être guéri, mais il y en a d’autre qui le peuvent. J’ai pris ce comprimé que m’a donné Mathys, ce médecin que j’ai rencontré par pur hasard. Il m’aide. Et je me sens chaque jour plus fort, chaque jour un peu mieux. Même si… J’ai conscience que ce n’est qu’un début de chemin, qu’on ne devient pas du jour au lendemain totalement clean. Et comme ça fait déjà quelques mois que je suis ici, déjà quelques mois que je tente d’aller mieux… J’ai décidé qu’il était temps de faire quelque chose que j’essaye de repousser depuis trop longtemps : retrouver Mia. Ma première petite copine… Mon premier baiser, ma première fois. La seule, l’unique. C’est surement bizarre de dire qu’après autant d’année sans la voir je suis encore attaché à elle, mai c’est vrai. Au fond… Je n’ai jamais eu d’autres longues relations depuis Mia. Je me suis envoyé en l’air, j’ai baisé des petites françaises, et des allemandes… Mais je n’ai trouvé chez aucune d’entre elle l’envie de construire quelque chose de durable. Cette envie même que j’avais quant j’étais avec Mia… Sauf que j’ai tout brisé en décidant de me casser.
Mia et moi, on jamais vraiment rompu… Et dans ma tête, je crois qu’il faut qu’aujourd’hui, pour de bon, on décide de la suite de cette histoire. 15 ans après certes… Mais je veux avoir si s’était un point final ou seulement des points de suspension. S’il y aura une suite ou si simplement s’était la fin. Il faut que je sache. En Europe, j’y ai pensé de temps en temps… Mais maintenant que je suis de retour à San Diego, c’est inévitable. Je ne peux pas faire comme si elle n’existait pas, je ne peux pas tout simplement oublier. Parce que c’est impossible… Et parce que je n’en ai pas envie. Je me suis bien évidement préparé à l’éventualité que Mia ne soit plus ici, ou bien qu’elle soit mariée, qu’elle ait des enfants… Mais je préfère ne pas y penser.
Je suis simplement allé me renseigner à la mairie. J’ai donné son nom et son prénom et ça a déjà été un soulagement d’apprendre que Mia Brainard existait toujours et qu’elle n’avait pas encore troqué son nom de famille pour celui d’un autre. C’est sans doute stupide, mais après toute ses années… Je m’imagine que peut-être… Peut-être que je pourrais encore avoir mes chances.
J’ai noté son numéro de téléphone et son adresse après avoir tenté un numéro de séduction auprès de la secrétaire pour qu’elle me les donne et c’est avec ce petit bout de papier dans la poche que je suis retourné dans les rues de San Diego.
Stressé, hésitant… Est-ce que ça le fait de se pointer chez son ex quinze après ? Je n’en ai pas la moindre idée, mais de toute évidence je meurs d’envie de le faire autant que je suis inquiet à cette idée. J’ai l’impression que les médicaments que m’a donnés le médecin ne font plus effet et je meurs d’envie de me soulager en descendant une ou deux bières et soulageant mes veines qui brûlent d’envie de se faire piquer… Je m’arrête devant une boulangerie et me regarde dans la vitrine, je remets en place mes cheveux, tire sur mon tee-shirt blanc. J’ai l’air… normal. Je tente un sourire à mon reflet, mais ça sonne faux. Et j’arrête aussitôt mon manège quant je capte le regard noir de la gérante au travers de la vitre. Je continue mon chemin et repère un fleuriste. Je me dis que le minimum serait de ne pas venir les mains vides… Alors je m’arrête et achète un bouquet de je ne sais quelles fleurs. J’y connais rien là dedans… La vendeuse m’affirme qu’elles sont vraiment jolies et sentent super bons et me parle de changer l’eau et d’un tat de truc que je ne saisis pas. Je me contente d’hocher la tête et de repartir avec le bouquet. Je continue mon chemin et j’arrive enfin à l’adresse indiquée. Et c’est la panique. Si elle n’est pas là ? Si c’est la mauvaise adresse ? J’aurais peut-être du appeler avant ? Si elle ne veut pas me voir ? Si c’est finalement un homme qui m’ouvre ? Si, si, si. Si. Je m’avance finalement. Je reste planté à la porte pendant je ne sais combien de temps. Des secondes, des minutes ? Et pris d’un élan de courage, je prend ma respiration et lève la main vers la porte. Ma main frappe à plusieurs reprises et je suis partagé entre l’envie de fuir en courant ou bien de rester planté là. Je meurs d’envie que la porte s’ouvre pour la voir, mais j’aimerai aussi que personne ne réponde et ne pas avoir à affronter tout ça… Je baisse la tête. Le bouquet de fleur pendant dans main le long de mon corps. Et j’attends.


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MessageSujet: Re: Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi. | Mia & Leo   Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi. | Mia & Leo EmptyDim 16 Mar - 22:33



Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi.

En cette belle après midi ensoleillée, Mia allait pouvoir profiter pleinement de son appartement. Anna et Lysea sortaient avec des amies à elles en ville ce qui laissait Mia seule chez elle. Ces rares moments de solitude, la jeune femme avait toujours su en profiter. Non pas que de passer du temps avec ses filles ne lui faisaient pas plaisir, au contraire elle venait de vivre quinze ans merveilles, avec évidemment leurs haut et leurs bas, mais parfois, Mia avait besoin de ces moments de solitude. Afin de pouvoir se concentrer sur ses cours mais aussi pour reprendre une de ses passions, la peinture. Quand les filles sont là, la maman n’a jamais vraiment le temps de pouvoir profiter, jonglant entre travail, éducation et tâches ménagères. Mais heureusement qu’elles grandissaient et qu’elle devenaient autonomes pour que justement leur mère puisse se reposer. Alex faisait aussi bien son boulot de tante en s’occupant de ses nièces. En tout cas, maintenant qu’elle était seule, elle troqua sa robe pour prendre un vieux jean et un T-shirt qui lui servait quand elle peignait. Des vêtements dont elle ne serait pas énervée si elle se mettait de la peinture partout. Une fois habillée, elle traversa son appartement pour se rendre dans son bureau. Quand elle avait cherché un appartement, elle avait eu plusieurs critères très précis, notamment sur le nombre de pièces. Elle n’aurait jamais changé d’avis, il lui fallait un appartement avec au moins quatre chambres. Trois chambres et une autre qui serait transformée au bureau. Principalement parce qu’elle avait besoin de calme pour préparer ses cours et corriger ses copies mais aussi elle avait une pièce pour pouvoir mettre son chevalet et pour pouvoir peindre tranquillement.

Elle s’installa alors sur le tabouret, face au chevalet et observa ce qu’elle avait déjà commencé à faire. Elle n’avait plus beaucoup de temps pour chercher de l’inspiration et peindre ce qui lui venait en tête. Quand elle était adolescente, elle avait le temps nécessaire pour laisser sa créativité s’exprimer en tout liberté mais aujourd’hui, elle ne peignait que pour se détendre. Elle avait commencé, il y a déjà plusieurs semaines de cela, une toile qui reprenait le principe des estampes chinoises. Elle avait imprimé une chaine de montagne avec un lac au pied, une véritable photo d’un voyage de rêve et elle s’était dis qu’elle le referait comme une asiatique, il y a plusieurs siècles. Elle avait passé des semaines à regarder des anciennes peintures et dessins, s’intéressant à la technique et à la minimisation des détails. Les Occidentaux avaient toujours voulu représentaient la réalité jusque dans les moindres détails, à tel que l’on pourrait se demander s’il s’agit réellement d’une œuvre alors que les Asiatiques se contentent de peu, tout est dans la suggestion. On représente le minimum, avec très peu de couleur, l’imagination de celui qui regarde doit suffire pour se représenter le lieu. C’était donc un travail vraiment complet qui l’attendait. Elle attrapa alors son crayon et commença à retracer la suite de la chaine de montagnes.

Le temps défilait comme jamais lorsqu’elle était concentrée. Assise sur son tabouret, elle avait attrapé ses différents pinceaux et s’essayait à refaire la calligraphie chinoise. Des coups de pinceaux vifs précis, alliant finesse et épaisseur. C’était vraiment un art complet auquel Mia avait encore beaucoup de mal. C’était d’ailleurs pour ça qu’elle avait au préalable tracer au crayon le chemin qu’elle devrait suivre, appuyant sur certains endroits. C’était des repaires dont elle avait encore besoin pour cet exercice. Un véritable peintre serait offusqué de voir du crayon à papier sur une toile. Mais clairement sa toile ne sortirait jamais de cet appartement, sauf peut être pour se retrouver dans la benne à ordure au sous sol. Pour cela, Mia était une artiste un peu étrange. Elle n’exposait que très rarement ses œuvres aux autres, c’était principalement pour ça qu’elle ne peignait que quand elle était seule et ne montrait ses tableaux à personne. Finalement ce n’était pas si mal si elle n’était pas devenue écrivain, son éditeur aurait eu des crises de nerfs à la voir jeter ses manuscrits à la poubelle dès qu’elle avait terminé. Elle fut alors interrompue dans ses pensées et dans sa distraction, on frappa à la porte. Il arrêta alors son mouvement et se pencha pour regarder en direction de la porte. On venait de frapper ? C’est lorsque l’action se réitéra qu’effectivement on venait vraiment de frapper. Qui cela pouvait bien être ? Mia se disait que pourtant elle n’attendait personne et les filles avaient leurs clés. Et si elles rentraient à cette heure ci, c’est qu’il y a un vrai problème. Elle sauta de son tabouret et marcha pieds nus jusqu’à la porte. Elle ne cessa de se demander qui cela pouvait être tout au long du trajet jusqu’à sa porte d’entrée. Arrivée devant, elle se regarda. Elle n’était même pas présentable avec son jean à moitié délavé et sa chemise blanche parsemée de tâches de couleur. Mais bon, de toute façon ça ne pouvait être que quelqu’un pour lui vendre un truc ou pour une association et dans le pire des cas, c’était son ennuyante voisine du dessus qui disait que ses filles mettaient la musique trop fort. Elle ouvrit alors la porte et dit instinctivement « Je peux vous aider ? » sans même savoir qui était derrière. Elle leva les yeux pour regarder l’homme qui était derrière la porte, il fait bien sept pouces de plus qu’elle. Mais lorsqu’elle croisa son regard, elle sentit son cœur s’arrêta. Ca ne pouvait pas être possible, ça ne pouvait pas être lui. Leo Atkins. Son premier amour et père, pas encore au courant, de ses enfants. Son cerveau commençait à partir en vrille, ne sachant plus quoi penser, ni comment réfléchir. Elle resta là bouche bée, sans savoir quoi dire. Un grand pourquoi s’afficha dans sa tête mais la formulation jusqu’à sa bouche fut plus compliquée. Elle finit toutefois par bégayer « Pour… Qu’est ce que tu fais ici ? »

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MessageSujet: Re: Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi. | Mia & Leo   Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi. | Mia & Leo EmptySam 22 Mar - 15:44

Parfois on regarde les choses,
telles qu'elles sont,
en se demandant pourquoi.
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J’attends. Et le temps me semble incroyablement lent. Les secondes e transforment en minutes interminables. Et à chaque fois que l’un d’elles s’écoulent l’envie de fuir de vient de plus en plus irrésistible. Je me contrôle. Je tiens bon. Je ne peux tout simplement pas faire marche arrière. Je ne dois pas. La porte s’ouvre, mon cœur s’emballe plus qu’il ne l’est déjà. Et enfin je la vois. Enfin. Ses cheveux blonds, sont toujours les mêmes. Et ses yeux… Ses yeux. Elle est restée la même. Magnifique. Et d’un seul coup, je regrette plus que jamais de m’être envolé il y a une quinzaine d’année. Je me rends compte réellement de ce que j’ai perdu. Et je me dis que par tous les moyens possibles, je veux la retrouver. « Je peux vous aider ? » Mon cœur frôle l’arrêt. Je redescends de mon petit nuage. C’est une blague ? Elle ne me reconnait pas ? Putain j’aurais pas pensé avoir aussi mal à cause d’une simple phrase. Je sais pas quoi faire. Je sais pas quoi faire. Je sais pas quoi faire. J’avais imaginé tous les scénarios possibles, sauf celui-là. Peut-être qu’elle fait exprès ? Peut-être qu’elle ne veut pas me parler ? Peut-être que tout simplement j’ai tellement changer qu’elle ne me reconnait vraiment pas. J’ai pris un peu de poids, j’ai vieillis et quelques rides marquent mon visage. Mais je suis le même qu’il y a quinze ou presque… Pourquoi ne me reconnait-elle pas ? Qu’est-ce que je suis censé dire ? Qu’est-ce que je suis censé faire ? Son magnifique regard croise le mien et je comprends. Je comprends qu’elle n’avait pas fait attention… Et je comprends que là, elle vient de comprendre. A en voir son attitude, son visage. Elle sait qui je suis. Je reste muet. Parce que je suis incapable d’ouvrir la bouche. Et combien même j’y arriverais, je ne sais pas quoi dire. Dans le silence je l’observe. Et son haut blanc couvert de tâche de couleur et son jean. Parce qu’elle est simple, naturelle… Et belle. Incroyablement belle. Je relève les yeux vers son visage. « Pour… Qu’est ce que tu fais ici ? » Mes doigts jouent nerveusement entre eux. Ma main gauche remonte le long de mon corps et je passe rapidement ma main dans mes cheveux. « Je suis de retour… » Je lève ma main droite, le bouquet de fleur toujours dans mes mains. Et je me stupide. Incroyablement stupide. Comme si un vulgaire bouquet de fleur allait pouvoir effacer le fait que je suis parti. « C’est pour toi je… Des fleurs je pensais que… Mais en fait non... C’était une idée débile… Tu peux les jeter si tu veux. » marmonnais-je. Je pensais quoi ? Qu’elle allait me sauter au cou parce que je frappe à sa porte un bouquet de fleur à la main ? Mon regard ne la quitte pas. Comme si je voulais mémoriser chaque partie de son corps. Comme si j’avais envie de rattraper ses dernières années. Comme si j’avais peur qu’elle ne me ferme violemment la porte au nez. « On devrait parler… Je crois. Seulement si t’en as envie… J’ai beaucoup de chose à te dire… Et… Et j’aimerais beaucoup que tu accepte de m’écouter. »


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