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 and lies they only stop me from feeling free {ft FLAVIE}

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MessageSujet: and lies they only stop me from feeling free {ft FLAVIE}   and lies they only stop me from feeling free {ft FLAVIE} EmptyMer 5 Fév - 1:34

my father told me always speak a true word, and i have to say that is the best advice I've had ; FLAVIE&LEY


« Jones veut vous voir, il dit que c'est important, vous verrez ça avec lui. Il est 16h30, j'y vais. » J'avais entrouvert la porte, afin de lui lancer un bref regard, histoire qu'il voit que je suis quand même passée le voir avant de partir. « Oui, bon après midi surtout ! » qu'il m'avait répondu avec son air arrogant et provocateur, exactement le même que lorsqu'il était au lycée et que quelque chose ne lui plaisait pas : comme notre relation secrétaire/patron d'aujourd'hui. « Oui c'est ça, à demain, Monsieur » Cela faisait deux semaines que je bossais pour lui, à chaque fois que je le voyais, j'avais toute la rancœur accumulée pendant les mois qui ont suivi notre rupture au lycée qui me pesait sur l'estomac. A chaque fois que je le regardais dans les yeux, et que j'imaginais mon premier chagrin d'amour, et de l'humiliation que je m'étais pris à cette époque, je voulais lui foutre cette gifle qu'il méritait tant, et pouvoir passer à autre chose. Mais non, je ne pouvais pas, c'était mon patron. Tout ce que je pouvais faire : c'était lui montrer que j'exerçais ce travail à contre cœur, et que j'aurai préféré me faire cracher dessus par un lama plutôt que de me retrouver dans la même pièce que lui. Et tout ça, j'arrivais plutôt bien à le faire : du genre, faire le stricte minimum syndical, le regarder de haut, le remettre à sa place dès qu'il fait une connerie au niveau de la gestion économique des hôtels, lui lancer des petits pics pour lui faire comprendre qu'il est toujours aussi immature et con depuis le lycée. Et ça me libérait un peu, ces chamailleries, ça me faisait oublier le vrai problème, qui était que je me cachais ici, oin de mon mari que j'avais peur d'affronter. Il devait se faire un sang d'encre, ou alors il était juste méga énervé et il attend juste que je revienne le voir pour qu'il passe à nouveau ses nerfs sur moi. Pour le moment, j'attends, j'essaye de passer à autre chose, même si je sais que mon passé me rattrapera. Personne ne connaît ma vie au Canada, ou très peu savent que j'ai un mari qui m'attend. Je n'ai gardé contact qu'avec quelques personnes, ce qui me permet de ne pas répondre à une ribambelle de questions de genre "Mais qu'est ce que tu fais là? Et ton mari n'est pas avec toi?" NON NON et NON !
Je faisais un bilan de ces deux semaines dans ma tête, tout en me baladant tranquillement dans le centre commercial. Comme toute femme qui se respecte, le seul moyen de m'apaiser et de me faire penser à autre chose, c'est faire les magasins. Et là j'en avais bien besoin, juste me vider la tête et essayer de trouver une jupe sympa à mettre au boulot, bien moulante, histoire de montrer à Travis qu'il avait pas à parier sur un aussi joli cul au lycée, et qu'il pouvait bien s'en mordre les doigts maintenant parce qu'il pourrait jamais plus y toucher. Je sais bien qu'il me reluque à chaque fois que je passe devant lui, c'est dingue, il est toujours aussi guidé par son entre-jambe, encore une chose qui n'a pas changé chez lui, mais ça, j'ai bien peur que ça soit le cas pour les trois quarts des mecs de cette planète. Alors que je m'étais résignée à faire chauffer la carte bleue dans un petit magasin sympa, j'aperçois une tête connue, et ça ne m'arrive vraiment pas souvent à San Diego depuis que je suis revenue, au contraire, vu le peu de connaissance que je m'étais faite et que j'avais gardé en partant d'ici, c'était un grand vide, donc forcément, un visage connu ça passe pas inaperçu. Flavie, qu'on avait accueilli chez nous à Montréal, alors qu'elle faisait un voyage à travers tout le Canada. Une fille adorable, on s'était tout de suite bien entendues, elle était resté une semaine pour découvrir une partie de la rive Nord du Canada. C'était la première fois qu'on offrait des services de « Couchsurfing » et ça a été une expérience extraordinaire. Après, il faut dire qu'on avait pas mal perdu de contact, mais la voir là, ça me faisait tellement plaisir. Je me suis alors dépêchée de payer, et me suis postée juste derrière elle, histoire de lui faire une toute petite frayeur. Je lui ai tapoté l'épaule  «Cette robe t'irait tellement mieux qu'à ce mannequin ma parole ! » lui avais-je dit, avec un énorme sourire aux lèvres, j'étais aux anges.
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MessageSujet: Re: and lies they only stop me from feeling free {ft FLAVIE}   and lies they only stop me from feeling free {ft FLAVIE} EmptySam 8 Fév - 15:11

(HRP : Shame on me, je t'avais rep au début de la semaine mais j'avais cliqué sur prévisualiser, je crois Arrow)

Allez, pa', viens me porter au centre commercial ! D'accord, d'accord... grouilles !

Niak niak niak ! Tu étais cruelle, toi. Sortir ton père de sa séance de machintrucchocheothérapie, ça ne te faisait pas plaisir, mais les lift, ça ne court pas les rues non plus. Bah, en fait si, y'a des voitures partout, mais pas question que tu embarque avec un étranger ! Et puis, l'autobus, c'est pleins de canard qui t'observent, tapis dans l'obscurité sous les sièges.Bref, c'est pas pour toi tout ça.

Tu embarques dans la voiture de ton père. Ça sent le McDo, le jus et la poussière. Il ne s'était, contrairement à son mari, jamais défait de sa vieille Berline. Vous roulez en silence. Il n'est pas fâché, juste frustré. Tu le regarde du coin de l'oeil. Il fixe la route. Tu te cales dans ton siège, fait le ménage de ton sac à main jusqu'au centre d'achats. Rendue là, tu remercie ton père et sort. Tu te dépêche, pas envie qu'il te rappelle. Et tu entres.

Tu fait quelque magasin avant d'entrer dans celui là. Il est grand, bien éclairé. Tu t'arrêtes devant une jolie robe. Tu hésite à l'acheter.Elle est chère. Soudain, tu te sens observée Si vous êtes un canard, je vous donne trois secondes pour déguerpir. Tu te retournes. Tu restes surprise un moment, tu fronce les sourcils Hed... Hedley ?!?Tu souriais. C'étais celle qui t'avais accueilli pendant ton bref passage à Montréal. Ça te semblais si loin...
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