DREAM OF CALIFORNICATION
∞ La famille O'Malley est composée de neuf membres : Tout d'abord mon père, un irlandais de pur souche, un peu dur parfois, mais un homme remarquable, puis ma mère, anglaise, douce et fragile à la fois – j'ai toujours été celui avec qui elle était la plus tolérante. Ensuite il y a nous, les enfants, au nombre de quatre : Pandora, mon aînée, puis moi, suivit de Sacha (un garçon) et de Logan (une fille). Franchement, je pense être le moins chanceux au niveau des prénoms. Je soupçonnais pendant longtemps mes parents d'être un de ces gosses non désirés. Pourtant ces derniers, surtout ma mère, affirmait que « Heather » c'était parfait pour un garçon. Sauf que ma mère a un esprit assez décalé, et si un garçon s'appelait Julie, elle trouverait ça normal. Quand j'ai demandé à mon père, il m'a dit qu'elle avait décidé les prénoms depuis leur rencontre déjà. J'aurai préféré m'appeler Sacha, mais si j'avais été le premier... Non je ne préfère pas imaginer ! Les deux membres suivants sont deux chiens, un border collie et un husky. Deux mâles parfaitement dressés. Le husky, Sanja (encore une folle idée de ma mère), est le plus vieux. douze ans. Il ne m'a jamais réellement apprécié, mais il était bien content quand je partais faire un footing et que je l'emmenais avec moi... M'enfin. Un chien n'a qu'un maître et pour lui, c'est père. Le deuxième par contre c'est le mien. Il s'appelle Berlioz et a huit ans. Oui, plus jeune je faisais une légère fixette sur les Aristochats (vous comprendrez pourquoi). Mes parents me l'avaient offert pour mon anniversaire, ou noël... Enfin, ça revient au même. Je me souviens que c'était en quelque sorte pour me féliciter de passer professionnel. Et n'oublions pas le dernier : le chat de ma sœur. Un de ses récents caprices. A son âge je suppliais les parents pour sortir ou pour avoir le nouveau jeu vidéo à la mode, pas pour avoir un chat ! Les jeunes de maintenant me dépasse parfois.
∞ On a toujours vécu à Mullingar, en Irlande. C'est là qu'a grandit mon père. Une chouette ville ! Ma mère par contre a grandit à Nottingham, où je suis né. Sa famille vit encore là-bas, alors chaque hiver on leur rend visite et on passe noël avec eux. Je suis d'ailleurs le seul de mes frères et sœurs à y être né. Alors dans ma famille on m'a surnommé Robin des Bois. Et ma petite sœur a longtemps cru, à cause de tout ça, que Robin des bois (le renard de disney), c'était O'Malley (des aristochats), dans une autre histoire.
∞ On a jamais été vraiment riche, et pourtant, on ne manquait de rien. Et je doute que les deux derniers soient bien malheureux, puisque les parents les gâtent bien plus que nous, les plus vieux. A titre d'exemple, si je voulais quelque chose, je devais me le payer, travailler dur pour l'avoir. Si mon petit frère, ou ma petite sœur, veut quelque chose, il, ou elle, a juste besoin de le demander. Surtout ma petite sœur. Bon, il faut avouer que le revenue familial a pas mal augmenté. Pas parce que je leur ai donné de l'argent – mes parents refusent toute aide financière de ma part (sauf si c'est pour qu'ils viennent me voir à San Diego ou dans un autre pays pour un match quelconque). C'est surtout parce que Pandora et moi étions ceux qui leur coûtaient le plus cher. Que ce soit Sacha ou Logan, aucun des deux n'exige une école privé onéreuse ou des cours particulier de tennis pour chaque jour de la semaine. C'est peut-être pour ça qu'ils ont tout ce qu'ils veulent en fait...
∞ Ma sœur a toujours été l'intellectuelle de la famille, elle faisait partit des meilleurs élèves dés le cours élémentaire, et a même sauté une ou deux années. Moi j'étais le plus nul, alors je cherchais a faire marrer les autres à la place. En fait, je dois avouer que c'était juste de la mauvaise volonté. L'école ne m'intéressait pas. J'ai même redoublé parce que je ne savais pas écrire. Ou lire, je ne sais plus. Peut importe. On peut dire que je n'étais pas l'enfant dont tout le monde rêvait. J'étais le sale gosse insupportable qui faisait toujours une bêtise quand on avait le dos tourné. Et quand ma soeur fut en âge de pouvoir sortir alors que moi non, je la poussais toujours à m’emmener avec elle. Ça n'a marché qu'une seule fois. J'avais onze ans. C'était une soirée comme une autre, des adolescents bourrés, de la drogue par-ci par-là, de vulgaires baisés échangés, bref, rien de surprenant, sauf pour un enfant de onze ans. Je découvrais ce jour là, sans le savoir, ce qui allait devenir ma routine. J'étais comme hypnotisé, je me croyais dans un autre monde. Ma sœur m'avait interdit de toucher à quoi que ce soit. Pas d'alcool, pas de drogue. Et peut-être pour la première fois de ma vie, j'ai obéis. Je savais que je n'avais pas le droit d'être là, et que ma sœur aurait des ennuis si les parents le découvrait. Et pourtant, j'ai été attiré par l'appel de la cigarette. En fait, c'était des camarades de classe de ma sœur qui m'ont « forcés » à fumer. Du moins, ils ont trouvés les bons arguments pour me convaincre. Et dans la naïveté enfantine, on écoute forcement ce que disent les plus vieux, bêtement. Ma sœur était furax, et m'a fait promettre de ne pas le dire aux parents. Mais ils ont fini par le savoir puisque cet essaie m'avait suffit pour continuer. Sauf que je me suis arrangé pour ne pas incriminer ma pauvre sœur.
∞ A l'adolescence je n'avais pas vraiment changé. J'étais toujours ce gosse insupportable mais qui faisait des conneries bien plus grave. Je ne m'occupais jamais de mon petit frère, ou quelques années plus tard, de ma petite sœur. Je préférai laissé faire Pandora et aller à des soirées entre potes, puisqu'elle était la plus sérieuse de nous deux, bien qu'elle se soit un peu « lâchée » avec le temps. En ce qui me concerne, on pouvait dire que j'étais un véritable déchet. Je me droguais, buvais sans modération ou copulais avec la première venu. Je ne sais pas si le pire c'est d'avoir fait tout ça sans scrupule, comme si c'était tout à fait normal ou de ne pas m'en souvenir au point de recommencer le lendemain. En tout cas, mon père disait que le faire, c'était mal, mais de recommencer, c'était pire. Il disait aussi que ça pouvait ruiner mes chances de devenir professionnel. Encore heureux qu'ils n'ont pas fait attention à mon passé houleux. En ce qui concerne les cours, je me contentais d'avoir la moyenne, et me rattrapais avec les matières que j'aimais bien et où j'étais très bon, tel que l'anglais, le français et bien évidement, le sport.
∞ J'ai changé vers l'âge de seize ans. Pas seulement pour ma passion, mais aussi par amour. Bien que je n'ai toujours pas réussis à arrêter de fumer, je ne me drogue plus et ne bois que lors de soirée officiel (fête de fin de tournoi, pour ma victoire ou pour celle de mon adversaire, j'en passe) et modérément cette fois. Ou alors, je bois une bière (ou du vin) tranquillement assis dans mon salon, dans ma chambre d'hôtel, ailleurs, seul ou avec des amis. Il faut dire que je n'ai plus les mêmes responsabilités ! Mais on reviendra sur ce point un peu plus tard. En fait, ce qui nous a tous calmé, c'est une soirée qui a mal tournée. Je pense d'ailleurs que c'est un des seuls moyens pour arrêter ce genre de connerie. Alors on a revu nos plans et on passait nos soirées (parfois journées) à jouer aux jeux vidéos, à regarder la télé, discuter de chose et d'autre en regardant les étoiles ou en nous baladant dans les bois. Ça peut paraître débile, ou ennuyant, mais je préférais ça. Au moins on se souvenait de notre soirée, on se sentait bien, heureux, serein. Et c'est là que j'ai rencontré la femme de ma vie. C'était l'amie d'une amie, une fille qui avait du mal à s’intégrer dans notre école.
∞ C'était une eurasienne. Mi-française, mi-thaïlandaise. Tout simplement magnifique. Ça a été le coup de foudre. Je ne comprends toujours pas pourquoi elle était rejetée par les autres. Elle était jolie, sexy, simple, douce, gentille... Peut-être sa timidité ? Ou sa différence ? Je crois que je ne le saurai jamais et c'est sûrement mieux ainsi. Elle s'appelait Yunalesca. Je crois que ce qui me plaisait le plus chez elle c'était cet aspect fragile, timide, qu'elle dissimulait derrière un sublime sourire. Dés que je la voyais, je me sentais... heureux. Au début on se voyait surtout quand on était tous ensemble. Puis on se voyait que tout les deux, pour qu'elle me fasse réviser l'histoire où elle était très douée et moi... je crois que je n'ai rien retenue de ses cours d'histoire, bien que grâce à elle j'ai eu la moyenne et obtenu mon diplôme. Et en contre partie je lui apprenais à jouer au tennis, parce que ses parents voulaient qu'elle soit bonne dans un sport. Et elle était la meilleure nageuse de l'école. Mais elle préférait jouer au tennis. Je sais que c'était juste pour passer du temps avec moi, puisqu'elle était très nul au tennis. Au final, on a vite fini ensemble. J'ai été sa première fois (j'aurai aimé que ce soit aussi mon cas). Elle avait peur de le faire, je trouvais ça mignon. Elle avait peur que je la quitte pour ça. J'ai un esprit pervers, mais je pouvais attendre. J'étais bien trop amoureux pour oser rompre. J'oubliais parfois des entraînements pour elle. Le bon vieux temps !
∞ Quand nous avons obtenus notre diplôme, nous avons perdu petit à petit contact avec nos vieux amis. Je venais de passer professionnel et donc je n'avais plus le temps de chercher à garder contact avec qui que ce soit, à part ma famille et ma copine. Le jour de mes dix-sept ans, on m'a offert un nouvel ami, Berlioz. Je lui ai apprit une choses essentiel pour mon travail : ramasser les balles et les remettre dans la panière ou dans le lanceur de balle. Il se fait un peu vieux maintenant, mais il est toujours aussi performant ! Quelques mois après mon dix-septième anniversaire, Yuna m'annonça qu'elle était enceinte. Je m'en suis beaucoup voulu, je ne pourrais dire le nombre de fois que je me suis excusé. Et étrangement, elle semblait heureuse. Elle voulait le garder. Elle disait qu'elle voulait être la mère de mon enfant, vivre à mes côtés pour toujours et avoir une parfaite petite famille, peut importe si elle devait changer de pays tous les mois à cause de mon travail, elle était heureuse ainsi. J'ai pleuré. De joie, évidement. Et en repensant à tout ça, j'en pleur encore actuellement. Nos parents étaient compréhensible et aucune de nos deux familles n'a voulu nous arrêté, ils savaient que notre amour était réel. Le jour de la saint valentin, le petit était né. Et quelques mois plus tard nous étions installés à San Diego, dans une petite villa. J'avais prit soin de choisir une maison avec une piscine, puisqu'elle aimait nager, et un terrain de tennis, pour que je puise m'entraîner à domicile. J'aimais par dessus tout ma ville natal, mais Yuna rêvait de vivre aux Etats-Unis. Je ne regrette pas. San Diego est vraiment un endroit magnifique. C'était parfait. En plus, ma grande sœur faisait ses études dans le coin, que demander de mieux !
Deux ans plus tard, peut-être moins, Yunalesca fut tuée dans un accident de voiture. Le jeune tennisman a toujours du mal à se remettre de cette mort tragique, et a beaucoup de mal à en parler. Il a embauché plusieurs baby-sitter pour s'occuper de son fils lorsqu'il doit partir dans d'autre pays pour des tournois importants.
∞ Parlons un peu de mon travail. Je suis passé professionnel, comme je l'ai déjà dit, à mes dix-sept ans. Je suis actuellement deuxième mondial et espère bien le rester, ou mieux, redevenir premier. En 2008 et en 2009 j'étais premier, avant de retomber troisième, puis huitième les années suivante. En fait, je m'étais gravement blessé, ne pouvant plus jouer. On m'avait dit de prendre ma retraite, mais j'ai refuser. Je n'allais pas rester chez moi à ne rien faire, comme un petit vieux, alors que je n'avais que vingt ans. Quel image j'aurai donné à mon fils ? Que la vie c'était de rester dans une maison de luxe à ne rien faire ? Hors de question. Alors pendant ces deux années sans grande activité sportive je me suis reposé, je me suis soigné et j'ai repris doucement le sport. Le seul bon côté, c'est que ça m'a permit de passer plus de temps avec mon fils. Maintenant je suis en parfaite santé. En 2012 je suis remontré cinquième, et puis je suis resté deuxième depuis. En dehors de tout ça... j'ai réalisé un « Grand Chelem  doré », en 2008. C'est quand on remporte l'Open d'Australie, Roland Garros, Wimbledon, L'US Open et qu'on s'impose aux jeux olympiques. Ce fut difficile, surtout Roland Garros, puisque la terre battue ce n'est pas mon point fort. L'an dernier, j'ai remporté le Master de tennis (où les huit meilleurs joueurs s'affrontent). J'estime être un excellent joueur, même si je sais que je ne pourrais plus faire un Grand Chelem de ma vie, je suis trop vieux pour ça.
∞ Divers choses : Je représente l'Irlande et pas les Etats-Unis – Je suis trilingue. Je parle l'anglais, le français et bien évidement, l'irlandais – J'ai un deuxième chien du nom de Charlie, un cavalier king charles. Je l'ai acheté pour que mon fils est au moins un compagnon avec qui jouer à la maison. – J'emmène Berlioz partout avec moi. Il a l'habitude de voyagé et il aime bien ça. Je ne peux pas m'entraîner sans lui. C'est un peu comme mon meilleur ami – Au total, j'ai quatre baby-sitter pour mon fils. Comme je dois souvent m'absenter durant un mois entier, je veux être sûr qu'il y est toujours quelqu'un à la maison. Elle sont plutôt bien payer. – Je sais jouer du piano, ma mère a forcée chacun d'entre nous de jouer d'un instrument de musique. J'adore cet instrument, c'est toujours mieux que la clarinette de mon frère.

HORS JEU
Pseudo Lenou/Panda Âge 18 ans Prénom éléna Où as-tu connu le forum? une amie twitter Ton personnage est inventé, chef C'est qui ton pokémon préféré? le choix est dur... J'aime par dessus tout poussifeu (et son evolution final), aquali et noctali, bien que trioxydre soit "sexy"    Une suggestion ou un commentaire à nous communiquer ? j'ai horreur des initiales à la base et comme j'ai vu que dans le règlement vous étiez assez cool sur le pseudo, je me suis permise de le mettre en entier, mais si ça gène, je changerai    Le mot de la fin?