DREAM OF CALIFORNICATION
CELUI QUI EST SAUVAGE. Des règles ? Quelles règles ? On n’impose rien à Tobias Blackheart. Il suit ses propos lois sans se soucier des conséquences, il vit pour vivre. Depuis sa plus tendre enfance, il est sujet de bien des disputes entre ses parents et la hantise de ses professeurs qui ne voient en lui qu’un fauteur de trouble surdoué. Il ne supporte pas qu’on lui dise ce qu’il doit faire, et n’obéit que lorsqu’il y a un sens à ce qu’on lui demande. Tobias ne se laisse pas n’importe qui approcher son cœur. Loyal en amitié, il trie soigneusement ceux qui y ont une place. La confiance ? Dure à gagner. Il se protège de ceux qui ne lui adressent la parole que dans un but précis. Froid et distant avec ceux qu’il n’aime pas, il dégage cette sorte d’inaccessibilité détestable et fascinante qui fait de lui quelqu’un de sauvage. Personne ne sait vraiment ce qu’il ressent, le jeune homme n’aime pas en parler. Ses sentiments ne regardent que lui, et fuir est la meilleure solution avant de passer pour quelqu’un de faible. Il n’en fait qu’à sa tête, toujours, blesse involontairement ceux qui l’entourent. Et qu’est-ce qu’il est rancunier ! Tobias est facilement blessé, ce qui le rend d’autant plus sauvage. Comme un chat, qui ne se laisse caresser que par ceux qu’il choisit. Indomptable, il se dressera contre ceux qui se mettront en travers de son chemin sans aucune hésitation. A quoi bon vivre si c’est pour avoir des restrictions ? Il ne supporte pas d’avoir la sensation d’être contraint, il suffoque, étouffe, a envie de s’enfuir. Les clichés de la société le font vomir, il dégueule sur la facilité de la vie que mènent les autres. Pourquoi se conformer à ce qu’on attend de nous ? C’est plus fort que lui, il ne comprend pas.  

CELUI QUI PROTÈGE. Il n’y a personne au monde qu’il aime plus que ses trois meilleurs amis. Ceux qui le connaissent depuis quinze ans, ceux à qui il se confie sans crainte, ceux qui vivent sous le même toit que lui. Tobias est plus loyal en amitié qu’en amour, et ça tout le monde l’a bien compris. Il est le premier à foncer tête baissée dans une bagarre quand il s’agit d’aider un ami. Il trahirait n’importe qui pour eux. Leur bonheur est le sien, et il a une confiance aveugle en eux. C’est bien les seuls, avec ses parents sans doute, à qui il confierait sa vie les yeux fermés. Les seuls qui peuvent bafouer son espace vital sans qu’il ne s’emporte. Leur présence est essentielle à ses yeux et l’idée même de s’éloigner un jour est plus douloureuse qu’un coup de couteau dans le cœur. Si Tobias supporte mal qu’on le critique, il supporte encore moins qu’on critique ses amis. Peu importe qui formulera ces quelques mots, il ne laissera jamais dire de mal à leur sujet,  même si l’ami en question est bien en tort. C’est de loin le plus virulent de tous, le plus protecteur, le « grand-frère » qui s’occupe des autres, alors qu’il déteste avoir des responsabilités. Ces trois-là sont un peu sa première fois pour tout, y compris pour accepter d’avoir des responsabilités. Mais maintenant, il y a aussi sa mère qu’il protège. Cette femme de fragile constitution qui est de plus en plus fatiguée. Cette femme à qui il a fait des misères mais qui ne l’en tient pas pour responsable. Il est souvent à ses côtés, à lui dire de se reposer et de se ménager. Parce que voir les gens qu’il aime partir, c’est la pire souffrance au monde à ses yeux.

CELUI QUI EST PASSIONNE. Quand Tobias aime quelque chose, il ne l’aime pas à moitié. Il ne fait jamais les choses à moitié. Il a des passions qui constituent l’essentiel de sa vie. D’abord le cinéma et le théâtre puisqu’il rêve de travailler dans l’un de ces deux domaines. Le jeune homme est un fan inconditionnel des vieux films en noir et blanc, muets. Du génie, d’après lui. Et il déteste profondément qu’on dise que c’est nul, que c’est ennuyeux. Il a envie de mettre des coups de boule à ceux qui dénigrent cet art. Regarder des films, il peut le faire à longueur de temps. En bouffer toute la journée et toute la nuit, et lire tous les articles internet qui leur correspond, tous les ragots people du moment. Et puis le théâtre … Qu’est-ce qu’il aime ça ! Jouer, ne plus exister, être quelqu’un d’autre. Ne pas être accusé de jouer un rôle, puisqu’il en a librement le droit. Il se libère le temps de quelques heures de son existence et en vit une autre en toute légalité.  Comme lorsqu’il fait la fête, qu’il boit et fume. Il s’oublie, oublie ses problèmes et ses responsabilités au profit de quelques heures de bonheur pur. Être heureux dans l’instant présent, c’est tout ce qui l’intéresse. Et puis Tobias a une autre passion, plus pure que les autres : l’eau. Abonnement V.I.P à la piscine, champion de nombreuses compétitions de natation, visiteur régulier de l’aquarium, il n’y a rien qui l’apaise plus que l’eau. C’est comme une seconde nature chez lui, ça lui permet de se sentir plus libre et plus calme qu’il ne l’est en règle générale. Toby se dévoue corps et âmes à ses passions, comme aux gens qu’il aime. C’est quelqu’un d’entier, de fougueux, de volontaire. Par ailleurs, il est constamment à la recherche de nouvelles choses à découvrir, à aimer, à pratiquer. Il ne supporte pas la routine et l’ennui et de nature curieuse, il est prêt à tout apprendre et tout connaître, du moment que ça peut bousculer un peu sa vie.

CELUI QUI VOYAGE. Pour Tobias, voyager est aussi une passion. Mais c’est quelque chose de plus fort encore que tout le reste. Voyager, c’est la meilleure façon de ne pas étouffer. Se libérer de ses chaînes et s’envoler suffisamment loin pour avoir envie de revenir en arrière par la suite. Cela a commencé tôt, car sa mère étant française, il s’y est rendu plusieurs fois avec ses parents pour y voir sa famille. Quand ils lui annonçaient qu’ils allaient à Paris, Tobias ne dormait plus la nuit et préparait sa valise un mois à l’avance, demandant chaque jour si ce n’était pas possible d’avancer la date de départ. Et puis il y a eu ce voyage en Europe, avec Aria. Six mois durant ils ont fait la tournée des bars à Prague et à Vienne, ont parcouru les endroits les plus beaux de l’Italie, de Grèce. Assis sur le rebord de la falaise, ils observaient les vagues se fracasser contre les rochers en contrebas. Ils étaient immortels. C’était comme un rêve éveillé, l’image parfaite du bonheur éternel. Mais ça n’a pas duré, car six mois après ils ont repris leur train-train quotidien à San Diego. Difficile pour Tobias de redescendre sur Terre après un tel voyage et après ce qu’il s’y est passé. Tout semble tellement différent ailleurs, plus excitant … Maintenant qu’il a goûté à un tel plaisir, il sait très bien qu’il voyagera encore, se gavera d’images, de sensations, de cultures différentes. Il veut pouvoir monter encore en haut de la Tour Eiffel, taguer les vestiges du mur de Berlin, danser toute la nuit sur une place dans un village espagnol, faire la course sur la Grande Muraille de Chine, une promenade à dos de dromadaire autour des Pyramides égyptiennes. Il y a tant de choses à vivre ailleurs qu’il lui semble inconcevable de passer sa vie à San Diego sans plus jamais en partir, ce qui serait profondément néfaste pour sa santé psychologique.

CELUI QUI DÉTESTE AIMER. Qu’y a-t-il de plus douloureux que d’aimer ? Tobias a découvert il y a peu les joies du rejet de la part de la personne qu’on aime. Jusqu’alors, il s’était fourvoyé dans des relations vaines et sans intérêt, brisant sans grand état d’âme le cœur des filles qu’il avait pourtant mises en garde concernant la nature de leur relation. Parce qu’il est quelqu’un de respectueux et de pas fondamentalement méchant, Tobias dit toujours aux filles ce qu’il attend d’elles, et ça marche malgré tout car elles pensent réussir à le faire tomber amoureux. Mais pour Tobias, il n’y en a toujours eu qu’une seule : Aria. Il a mis trop longtemps à s’en rendre compte, et s’est pris un râteau trop vite. Après tout, qu’est-ce qu’il croyait ? Il est un ami pour elle, son meilleur ami.  Et ce n’était pas parce qu’ils avaient partagé la plus belle nuit de leur vie que ça allait changer quoi que ce soit. Oui, c’est ce que Tobias avait pensé et il s’était retrouvé face à une déception cuisante qui lui avait brisé le cœur. Depuis, il a même du mal à la regarder dans les yeux et vivre avec elle n’arrange rien. Il se contente d’attendre que la souffrance disparaisse, qu’il puisse à nouveau aimer. Mais en a-t-il seulement envie ? Pour souffrir de nouveau ? Alors il continue de faire ce qu’il a toujours fait : se reconstruire grâce au malheur des filles qui passent dans son lit le temps d’une nuit, deux grand maximum, craignant chaque jour de voir Aria heureuse avec un autre. C’est ce qui finira par arriver et il a beau s’y préparer, il sait qu’il tombera de haut quand ce sera le cas. Il n’y a rien que Tobias déteste plus que l’amour et les sensations qu’il procure, les bonnes comme les mauvaises. Il se sent vulnérable, pris au piège, trop fragile pour pouvoir lutter. Pour la première fois depuis longtemps il se sent impuissant face à ce sentiment qu’il ne peut pas contrôler, et c’est terrible à ses yeux.

HORS JEU
Pseudo alaska. Âge dix-huit piges. Prénom justine. Où as-tu connu le forum? sur bazzart je crois, je n'voudrais pas trop m'avancer tout de même ! Ton personnage est le scenario de aria hazard-perry. C'est qui ton pokémon préféré? smogogo. (au début, j'ai écrit smeagol ) Une suggestion ou un commentaire à nous communiquer ? avec un codage aussi magnifique et un design aussi soigné, je trouve ça dommage que le profil ne le soit pas plus mais il reste parfait. Le mot de la fin? je veux des millions de lieeeens !