Ah, mais c'est qu'elle m'avait drôlement manqué cette plage. L'envi de surfer avait été plus forte et j'avais décidé de mettre mon étude de côté quelques heures. En même temps, il faut dire que le choix ne fut pas vraiment déchirant. J'en avais vraiment marre de mes bouquins, surtout que je trouve ça nul. Mais bon, quand on a pas le choix, on a pas le choix hein. Moi j'assume. J'assume que j'ai des parents de merde qui mette pas les priorités au bonne place. Non, mais genre on te donne pas d'amour, mais toi en échange Rox, bah t'a intérêt à nous faire plaisir en prenant des cours de merde. Sinon, bah plus d'argents pour toi. Non, mais qu'ils aillent chez le diable c'est deux là ! On voit vraiment où leurs priorités sont dans la vie. L'argent et rien d'autre. Rien ne compte plus que ça. C'est à peine si je crois qui dorme encore ensemble. Ils doivent peut-être avoir peur l'un de l'autre. Enfin, je n'en sais trop rien et faut bien le dire je m'en fiche un peu, beaucoup même. Ils font ce qu'ils veulent de leur vie et moi je me la ferme. Ça l'a toujours été comme ça et ça le restera très certainement longtemps. Revenons donc à la plage. Oui celle-ci m'avait manqué et maintenant que j'avais cédé à la tentation de m'y rendre, je n'avais pas l'intention de partir. J'empoignai alors ma planche de ma main droite avant de me diriger à l'eau. Je pourrais y vivre, j'aime cette sensation que me procure le fait d'être sur les vagues. C'est tout simplement unique, indescriptible. Je profitai alors de cette sensation qui n'étais pas nouvelle pour moi durant une bonne heure avant de retourner à la plage, histoire de reprendre un peu de force pour pouvoir y retourner par la suite. Mais une chose est sûre, c'est qu'être sur les vagues c'est bien mieux qu'être plonger dans les bouquins - vous remarquerez d'ailleurs le jeu de mot pourri -. Je m'étais donc dirigé vers la plage, ma planche toujours ne main. Je n'avais pas l'intention de la laisser toute seule la petite, elle s'ennuierait trop de moi. Je regardai alors autour de moi avant de croiser un regard qui m'était familier. Pluntchers. Lana plutôt. Je connaissais bien sa sœur, jumelle et je tiens à le préciser, pour savoir qu'elle n'était pas elle. Lana était donc de retour en ville ? C'était surprenant pour tout dire, mais j'étais heureux de la voir. Elle semblait allée mieux que la dernière fois que nous nous étions croisé. J'étais content pour elle. Un sourire charmeur aux lèvres je décidai d'aller la voir. Elle était jolie, autant que sa sœur et son côté inaccessible m'allumait. « Oh mais qui voilà ! Lana la seule et unique ! Comment vas-tu ? » Je n'avais aucune gène, j'assumais parfaitement.