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 |  Sujet: Smack my bitch up. Mer 29 Jan - 2:24 | |
| Léandre Ulysses Haros  NOM : Haros, c'est un nom qui vient de loin, de l'autre côté de l'océan. Un nom qui vous fait grimacer par sa réputation, un nom qui sert de matricule. Une fierté. PRENOM(S): J'ai toujours détesté Léandre, ce foutus nom merdique toujours associé à une pauvre tapette pitoyable, alors j'ai choisis d'utiliser Ulysse. Ulysse c'est p'tet un bouffon, mais un bouffon qu'avait des couilles. SURNOM(S): 'Lys, ou Haros, tout simplement. J'aime qu'ils m'appelle Haros, tous ces fils de putes qui baissent les yeux quand j'passe dans les couloirs. Jouissif. ÂGE: dix-neuf ans. NE(E) LE: 04/08/1994 A: San Diego, USA. NATIONALITE: américaine. TWITTER: @Haros_bastard MAIL: Ulysse.Haros@gmail.com
| ORIENTATION SEXUELLE: J'aime les chattes. Les gonzesses. Les meufs. Rien d'plus rien d'moins. ETAT CIVIL: haha tu t'fous d'ma gueule ? ETUDES: Lycéen, bah ouai ça arrive. PROFESSION: raquetteur ça compte ? | | callum wilson & not so lucky | CARACTERE Arrogant Ҩ capricieux Ҩ irresponsable Ҩ provoquant Ҩ joueur Ҩ impulsif Ҩ agressif Ҩ colérique Ҩ immature Ҩ obstiné Ҩ moqueur Ҩ fier Ҩ têtus Ҩ assuré Ҩ inventif Ҩ irrespectueux Ҩ rancunier Ҩ versatile Ҩ cancre Ҩ sans-gène Ҩ loyal Ҩ téméraire Ҩ passionné Ҩ supérieur Ҩ endurcis Ҩ fermé Ҩ plus intelligent et sensible qu'il n'y parait.
J'AIME Être remarqué, jouer, déranger, j'aime être celui qui vous effraie, celui qu'vous admirez aussi, j'suis ce sale gosse qu'a peur de rien, ce p'tit merdeux qui t'fou les boules. Bah ouai mais t'as cru quoi bouffon ? La vie c'est pas un kiwi t'vois, ici y a rien pour les gosses comme moi, aucun avenir, personne voudra d'moi dans c'monde foutus. Mais quoi, ça t'étonne, ça te dérange que j'dise ça ? Mais l'truc c'est qu'c'est la putain d'vérité tu vois ! Alors ouai j'fais chier, j'fais d'la merde et j'fous un maximum de bordel là ou j'passe, parce que tu vois si c'monde veut pas d'moi ben j'vais lui faire payer moi ! Et j'aime ça, j'aime emmerder le monde, pour pas l'laisser m'oublier, ça s'rait tellement plus confortable hein ? Mais j'suis pas qu'ça, j'aime aussi la vie, j'aie ma famille, qui compte plus que n'importe quoi, parce qu'ils seront toujours là. C'est ça d'grandir dans la merde tu vois, on est soudés, le clan Haros contre le monde entier. J'aime mes amis aussi, puis fumer mon joint sur les toits la nuit. J'aime le hip-hop et la techno underground, j'aime les grosses soirées avec beaucoup d'bruit, j'aime m'échapper aussi. Puis j'aime les ordis. Hacker t'vois, parce que c'est surement l'seul truc ou j'suis vraiment doué, le seul truc qui m'fasse sortir du lot d'tout ces mômes merdés d'avance. Bah ouai mais tu vois la vie c'est comme ça, on a pas eu d'chance. J'aime qu'on m'obéisse aussi. J'aime bien une certaine fille aussi, mais ça jamais j'l'avouerais !
J'AIME PAS L'école, les études et tout c'qui vas avec. j'aime pas le taf, les patrons et tout ces fils de putes qui s'croient mieux qu'moi. J'aime pas ces putain d'flics (et toute autre forme d'autorité prétendument légale) qui manquent jamais d'me contrôler quand ils me croisent dans la rue. J'aime pas la galère non plus, et le manque de thunes à la maison. J'aime pas les dettes qui nous étouffent et l'regard condescendant qu'on nous lance. J'aime pas ta pitié et j'aime pas tout ces p'tit bouffons friqués. J'aime pas les ignorants et les ratés. J'aime pas voir mon père affalé sur le canapés, complétement bourré. J'aime pas le taf de mon frère et les fils de putes qui tourne autour de la frangine. J'aime pas non plus la pluis, le réveil qui sonne le matin et les engueulade en famille. J'crois qu'c'est c'que je déteste le plus. Puis j'aime pas fermer ma gueule, mais ça c'est le sport familial.
TA PREMIERE CUITE Neuf ou dix ans j'crois bien, c'est mes frères qui m'avaient fait boire d'la téquila. J'ai pris un d'ces shoot dans ma face gars, vomis partout sur l'tapis sous leurs rire moqueurs, j'comprenais plus rien à c'qu'il m'arrivait. Mais j'ai quand même aimé ça.
TA PREMIERE CIGARETTE Dix ans, encore une fois c'est mes frères qui m'ont fait fumer ça, j'ai bien faillis creuver étouffé mais ça m'as fichument pas servis d'leçon gars !.
TON PREMIER JOINT Douze ans, j'dois vraiment t'répéter l'histoire une troisième fois ?
TON PREMIER BAISER Oulah j'm'en souviens clairement pas ! A l'école j'suppose.
TA PREMIERE FOIS A treize ans et demi. Léonie Hayes, la nana la plus canon du collège et présidente du club de chasteté. La bonne blague, j'y ai gagné 45$ en gagnant c'foutu paris.
L'ENDROIT LE PLUS COOL OU TU L'AS FAIT Dans l'confessional de l'église du cartier pendant le messe. Un de mes plus célèbres exploits.
AS-TU DEJA PRIS DES DROGUES "DURES" De plus en plus, enfin c'est dans les party. Tu sais avec les gens, la techno et tout ça, sans drogue ça l'fais pas, mais j'te préviens qu'si t'ouvre ta gueule gars j'te fais bouffer l'trottoir compris ? Kaisar doit pas savoir ça.
TU SURFES ? Carrément ouai. C'est cool pour draguer des pépées et ça défoule un bon coup. Voler, glisser sur la vague, échapper un peu à la merde de tous les jours l'espace de quelques secondes.
LE HEROS DE TON ENFANCE Kaisar, mon frangin, le plus vieux. Le plus cool.
PERSONNAGE HISTORIQUE QUE TU MEPRISES LE PLUS? Jesus, c'putain d'mytho a fait tuer des milliard de personnes à cause de ses conneries.
LE FILM QUI T'A LE PLUS TOUCHE KIDS de Larry Klark, parce que bordel ces mômes me ressemblent. Moi aussi j'fais partis de cette foutue jeunesse paumée, 19 ans plus tard c'est toujours pareil.
TON PLUS GROS DEFAUT J'suis incapable de perdre, ou de m'avouer vaincu. Ou d'parler de c'que j'ressens. Ou d'dire que j'suis triste. Ou d'avouer mes sentiments. J'suis trop fier pour ça.
LA QUALITE QUE TU PREFERES CHEZ UN HOMME La fraternité.
LA QUALITE QUE TU PREFERES CHEZ UNE FEMME C'qui se trouve entre ses cuisses.
LE PRESIDENT DE TES RÊVES Snoop (Dog) Lion.
TON POKEMON PREFERE Miaous parce qu'il parle.
UN MOT POUR RESUMER LE MONDE DANS LEQUEL TU VIS Merdique.
CROIS-TU EN LA POLITIQUE? Absolument pas.
ET A L'ECOLOGIE? J'en sais rien.
LIS-TU BEAUCOUP? En dehors du hacking non, jamais.
L'ARGENT POUR TOI C'EST... C'qui nous manque.
ET LA REUSSITE? Pas pour moi.
SI TU AVAIS PU VIVRE A UNE AUTRE EPOQUE, CE SERAIT LAQUELLE ? Le début des 90's et du hiphop. |
DREAM OF CALIFORNICATION01. Naitre dans la famille Haros ça a toujours des conséquences. Un père alcoolique qui branle rien d'ses journées et une mère qu'a bien trop a porter pour avoir le temps d'nous donner d'la tendresse, j'peux clairement pas dire qu'j'ai eu la meilleure enfance du monde. Toujours à se demander s'ils nous couperont le courant ou l'eau ce soir, éclairer les petites chambres à la bougie, pelotonné dans des couvertures pas toujours d'première jeunesse. Ces fils de putes ont toujours cherchés à nous foutre dehors. Pas assez américains pour eux j'suppose. Mais tu vois, notre force à nous c'est qu'on reste soudés, quoi qu'il arrive. L'clan Haros contre le reste du monde tu vois ? On s'est toujours débrouillé pour se sortir de la merde, parce qu'on est comme ça. System D gars. Y a toujours eu ce lien plus fort que tout entre nous, 'fin surtout entre mes frères, ma soeur et ma gueule. Chez nous, la mauvaise réputation est un sport familiale, si tu veux survivre parmi les Haros, t'as intérêt à ouvrir ta gueule et à t'servir de tes poings. Petit j'ai pas mal été bizuté par les deux grands, j'm'en suis même carrément pris plein la gueule, mais j'pouvais trainer avec eux, et ça valait toutes les emmerdes du monde. J'ai toujours beaucoup admiré Kaisar, l'aîné. Kaisar a quelque chose de différent, pas aussi pourris qu'nous tous j'crois. Parce que dans not' quartier, les gamins ils s'en sortent pas. Alors ouai quand j'étais p'tiot j'en ai fait des conneries, des belles et des moins belles. Mais tu sais, ma famiolle branlante, j'l'aime plus que tout et pur rien au monde j'les échangerais.
02. Avoir deux frères aînés c'pas toujours facile, obligé d'ouvrir bien fort sa gueule pour se faire remarquer, toujours devoir faire mieux que les autres pour exister. Kaisar et Denys s'étaient forgés une réputation remarquable, les frères Haros régnaient sur l'école et le quartier comme deux jeunes tyrans sur un royaume malheureusement trop p'tit pour nous tous. C'pour dire qu'ils ont foutus la barre bien haut les deux autres, alors quand mon tour est arrivé, on ne m'a même pas laissé le choix, j'avais pas sorti encore un mot qu'on m'a collé l'étiquette de cancre sur le front. Le jeune Haros, rien qu'mon nom les faisaient flipper. Moi j'ai toujours admiré mes frères, j'voulais qu'ils soient fiers de moi, puis j'voulais être autre chose que « le frère de Kaisar » ou « le jeune Haros », alors j'ai appris à devenir le pire d'entre nous, le cauchemars de toutes formes d'autorité (Kaisar mis à part), la hantise de mes professeurs comme des élèves. J'suis celui qui fou le feu aux poubelles, qui tague les murs du lycée. Le coup du « Mme Machin est une grosse vache » dans les haut-parleurs de la cafet', c'était moi. La colle sur les cuvettes des chiottes aussi, la culotte de Stacy Sallinger, présidente du club de chasteté du lycée affiché sur le tableau d'affiche c'est moi aussi -très mauvais coup soit dit en passant-. J'suis l'emmerdeur qui viens t'raquéter quand tu passes dans une petite rue, celui qui vas t'casser la gueule juste parce que c'est franchement poilant. Celui qui vas baiser ta p'tite soeur, ta copine et p'tet même ta mère dans la journée. Tu allonges le pas quand tu passes devant moi, tu baisses les yeux p'tite tapette, tu pris pour que j'te remarque pas, pour que j'aille en emmerder un autre. Et si t'ose lever la voix sur moi p'tite merde j'te cracherais au cul et j't'enfoncerais la tête bien profondément dans la cuvette des chiottes, pauv' bouffon, vas t'acheter des couilles et on verra c'que tu vaux après ça.03. C'est à peu près à mon entrée au collège que j'me suis rapproché d'ma frangine aussi, Azalea, la plus jeune de la fratrie. Aza' c'est un peu nous, mais en nana. Une princesse du ghetto s'tu vois c'que je veux dire, Aza' j'l'adore, mais elle est plus jeune alors ben comme de tradition chez nous, j'la fais souvent chier, mais c'est pas méchant, chez les Haros c'est une marque d'affection tu vois ? Aza j'l'entraine dans mes conneries, j'lui fais faire toutes les merdes du monde et j'en profite toujours pour me foutre un peu d'sa gueule, mais Aza' c'est ma p'tite soeur, la meilleure, le p'tit ange, la princesse. Pour elle j'ferais n'importe quoi et j'me suis souvent attiré des ennuis pour la sortir des siens. Si tu touches à ma frangine, j'te coupe les couilles et j'te les fait bouffer, clair ? J'me souviens d'ailleurs du jour ou on s'est retrouvé plus qu'tous les deux à l'école, j'avais dû passer 40 minutes dans le salon, sous les r'gards super-sérieux des frangins qui m'expliquaient qu'Aza était sous ma responsabilité, et qu'comme ils se barraient, j'devrais veiller sur elle etc... La barbe. 'Fin j'ai finis par le faire hein, mais à ma façon, j'ai fait d'elle la parfaite petite Haros, celle qui m'succèdera au poste d'emmerdeuse n°1. Mais y a pas qu'Aza qui compte, y aussi cet abrutis d'Dmitri. Dim c'est le cinquième frère, celui qu'on a adopté. ça date de l'école maternelle, je sais plus trop pourquoi, mais on s'était bien battu tous les deux, puis comme aucun n'semblait gagner, on a décidé d'devenir amis. Depuis on s'est plus quitté, Dim traine toujours chez nous, pour fuir son foyer trop vide, et tout le monde le considère comme un membre du clan Haros, le 5ème gosse quoi. Dmitri c'est mon acolyte, celui qui m'quitte jamais, mais derrière ses airs de dure, il en a bien chié dans sa putain d'vie, alors j'tape, je frappe tous ceux qui s'en approchent trop, même s'il s'énerve à chaque fois. Tu sais la famille on lui pardonne tout, le vrais amis aussi, pas les p'tit bouffons avec qui j'traine pour passer l'temps, mais les amis qui durent, comme Dmitri, mérite qu'on leur pardonne leurs conneries. puis j'suis pas un ange nan plus, mais j'ai surement moins merdé qu'lui. 'fin c'est ses histoires j'vais pas vous raconter sa vie, mis disons que j'le couvre, parce que d'toute façon à part moi personne cherchera à l'aider. Enfin à part les Haros quoi. Mais il t'en parlera mieux qu'moi, puis j'ai pas à étaler ses histoires comme ça.04. On m'reproche aussi souvent d'faire de la merde, enfin d'rien branler, d'm'intéresser à rien d'autre qu'à ma gueule et mon p'tit plaisir, c'est vrai que j'suis pas non plus un pauv' pigeon qui tend la joue à toutes les merdes qui grouillent dans ces rues bondés, mais j'suis pas non plus d'ces fils de pute qui vive que pour leur propre petit cul bien blanc, bien américain tu vois ? J'm'éxplique. Si y a un seul truc ou j'me débrouille vraiment bien, à part les conneries, c'est l'informatique, enfin le hacking plus précisément. Tu sais tous ces petits codes qui s'affichent sur l'écran et qu'tu regardes comme si un putain d'alien essayait t'de parler, ben c'est tout un langage, un langage précis, aiguisé et complexe, ou chaque petit signe à sa place, ou chaque instant compte. J'aime ce langage, j'aime me perdre dans cette mer de symboles, suivre les vagues, longer le mur et trouver la brèche pour m'y engouffrer. J'voyage sur les serveurs de l'état mais aussi -et surtout- sur ceux des banques. C'est dingue comme c'est facile à infiltrer ces merdes une fois qu't'as chopé l'truc. C'est mon petit braquage à moi, j'retire les thunes de tous ces gros tas pleins d'pognon qu'ont eu cette putain d'cuillère en or bien enfoncée dans l'derche, c'est ma p'tite vengeance. Mais c'est un peu risqué aussi, j'ai dix-neuf ans et j'veux pas finir en tôle, enfin pas pour ça, pas pour d'la thune, alors tout c'pognon j'le garde pas pour moi tu vois, j'le refile à ceux qu'en ont besoin. Vraiment besoin. Aux asso' qui s'occupent des mômes qu'ont vraiment pas eu d'chance, ceux qu'ont pas d'darons, ceux qu'on rien d'autre qu'un pauv' non donné par la dass, puis les autres aussi, ceux d'ailleurs, ceux qu'on jamais connu la douceur d'un pieu, le confort d'un toit et la chaleur d'la bouffe, parce que tu vois j'suis p'tet un p'tit merdeux comme tu dis, mais j'suis pas con, surement moins qu'toi en tout cas. Quand tu connais la galère, la vraie, t'apprend à t'serrer les coudes, t'apprend à faire gaffe aux autres aussi. Alors sous l'pseudo d'Harlock, j'fais c'que j'peux pour qu'ce monde soit moins merdique, puis pour prendre mon pied aussi, parce que j'aime ça, vraiment. J'aimerais même taffer là dedans, mais la vie comme j'te l'ai dis, c'pas un kiwi, et j'sais bien qu'on filera pas sa chance à un type comme moi. Harlock c'est l'justicier, le corsaire de l'espace que j'regardais le midi sur la télé des voisins quand j'étais minot. Personne pourrait d'viner qu'Harlock c'est c'gamin du 3ème qui gueule toujours un peu trop fort en jetant ses mégots sur ton balcon. J'me demande quand même quelle tronche tirerait César s'il apprenait qu'c'est moi...Mais j'suis pas un con, j'suis un white hat, un type utile parfois. 05.J't'ai déjà parlé d'à peu près toutes les personnes qui comptent vraiment, mais pas encore d'Iggy. Iggy c'est surement le point le plus compliqué qu'on va aborder, toi et moi. J'sais pas trop par où commencer, disons par le début, c'est l'plus simple. Iggy c'est une amie d'César, enfin c'était, parce que bon depuis qu'il a viré flic, il a nettement moins de succès au près des potes du cartier, normal tu m'diras, moi-même j'me sens...J'sais pas enfin c'est compliqué, j'me sens trahis quoi. Les flics ici, c'est l'ennemi, et mon frangin, le meilleur, le plus fort, le plus génial d'entre nous, a décidé d'rejoindre ces fumiers, ces fils de putes qui nous plaque, les potes et moi contre le mur en gueulant, qui nous bousille le dos pour se sentir puissant, juste parce que nos gueules leur reviennent pas. Mais bon j'm'éloigne du sujet là, donc Iggy, c'est une nana qu'était dans la classe de Kaisar au lycée. J'crois bien qu'tout est parti de là. Iggy c'est une bombe, ce genre de nana qui t'fais bander rien qu'à la regarder danser tu vois, vraiment bonne quoi. Mais Iggy c'est pas une pouffiasse, enfin c'est une salope, une garce, mais pas une p'tite morveuse comme cette cruche de conseillère scolaire, mais bon j'te parlerais de l'autre blondasse plus tard, là j'suis sur Iggy. Iggy elle a des jambes qui n'en finissent pas et des seines rond qu'elle dévoile toujours trop pour être décente, mais Iggy c'est aussi la nana qui rote avec nous, qui parle toujours fort et nous insulte comme un mec, celle qu'a peur de rien ni d'personne, qui emmerde la vie comme on jette un pétard, qui s'bat comme un bonhomme et qui ouvre les cuisses aussi facilement qu'les portes automatiques du supermarché. Pourtant Iggy c'est pas qu'ça, c'est pas qu'cette gonzesse un peu trop dérangeant, Iggy c'est pas qu'une merde non plus. Elle est jolie Iggy quand elle baisse les yeux, quand elle a un peu trop bu et qu'elle se perd dans le vague, y a un genre d'émotion triste qui rempli ses yeux, c'est beau, à vous en donner des frissons. Iggy elle sait être douce aussi, le jour où j'suis revenu complètement pété, la gueule en sang et l'cerveau en miette, c'est elle qui m'a ramassé, qui m'a ramené chez elle. Elle a désinfecté mes plaies sans rien demander, parce qu'elle sait que j'peu pas parler, ça aussi c'est un truc que j'aime chez elle, elle me comprend, elle comprend toujours les gens, enfin les gens comme nous. Elle a pas eu la vie facile Iggy, mais elle reste positive. Plus que moi. Ce soir-là j'lui ai dit qu'elle était belle. Vraiment belle, et elle a ris, en tapant doucement sur ma joue "t'es mignon 'Lys, qu'elle a dit en souriant. Moi j'avais envie qu'elle me trouve beau Iggy, pas mignon. Marre d'être le frangin d'son pote, marre d'être le petit, marre d'être le gamin, alors ce soir-là, j'ai bondis sur ses lèvres, à Iggy. Elles sont douces ses lèvres, douces et sucrées. Elle a pas reculé. Pour la première fois on a fait l'amour, pas baisé, parce que la baise c'est pas pareil, là c'était je sais pas, différent. Puis l'matin elle m'a mis dehors, en m'faisant jurer d'en parler à personne, mais d'toute façon à qui j'irais raconter ça ? J'préfère éviter, t'imagine la galère si les frangins l'apprennent ? J'me ferais vanner pendant les quarante prochaines années, minimum ! Pourtant on s'est revu, plusieurs fois. Le coup du confessionnal c'était Iggy aussi, j'aime la façon dont nos corps s'emboîtent, c'est comme si...'fin bref, c'est pas banal quoi. Mais Iggy c'est Iggy, et j'sais bien qu'elle baise n'importe qui, même si parfois ça m'fous en rogne tu vois ? Parce qu'Iggy elle dit qu'elle est sale, qu'y a rien à récupérer là-dedans, mais c'est pas vrais, moi j'ai jamais rencontré une fille si belle et pure qu'Iggy. Mais ça j'le dis pas. 06. Mais Iggy n'a pas été la seule nana qu'j'ai sérieusement considéré dans ma vie. En dehors de la frangine j'entends. Avant toute cette histoire, j'avais une copine, si si j'te jure, et j'l'aimais bien. Alma Valhallens, une jolie p'tite brune qu'étudiait dans mon lycée. J'crois qu'si elle était pas venue vers moi j'aurai sûrement jamais cherché à la connaître, au départ j'la voyais juste comme une jolie pouffiasse à l'image de ses stupides amies. Mais j't'avoue qu'j'ai tout de suite prêté attention à son joli postérieur ouai... Enfin bref, Alma donc, a été la première nana qu'a eu les couilles de tenter d'séduire « le jeune Haros ». Puis ben ça a plutôt bien marché, au départ j'pensais juste la baiser puis tracer ma route, comme avec toutes les autres pouffiasse, mais Alma c'est pas une nana comme toutes les autres. Quand tu prends le temps de la connaître, Alma c'est une fille intelligente et sensible, une fille qui affronte la vie sans trembler, qui assume. Puis c'est le genre de nana qui lache rien, alors ouai j'crois bien qu'elle a réussi, ârce que j'ai finis par la considérer comme ma copine. Pas une copine mais ma copine, la seule quoi. La première fille sérieuse que j'fréquentais. J'l'aimais bien Alma, j'étais même vraiment attaché à elle, à son sourire et sa jolie voix, elle avait su sortir du bon d'moi j'crois bien. Mais j'pouvais pas détourner mes yeux d'Iggy quand elle passait devant moi. C'était franchement compliqué tout ça, parce que j'respectais et j'appréciais vraiment ma copine, et pas qu'pour le cul tu vois, c'est une fille bien Alma, mais au fond d'moi j'sentais toujours cette boule dans l'ventre quand j'croisais Iggy, j'bandais rien qu'à penser à ses seins. Puis y a eu cette nuit-là, celle que j'ai passé chez Iggy. J'avais jamais été le copain idéal, mais jusque là j'avais essayé d'respecter Alma, mais quand j'ai embrassé les lèvres d'Iggy, quand j'ai enfin pu faire l'amour avec cette nana qui m'faisait rêver d'puis des années, j'ai compris qu'tout était fini avec Alma. J'm'en voulais tu vois, parce que j'l'aimais bien cette fille, parce que c'était ma copine puis qu'je suis p'tet un con, mais j'ai un coeur aussi, mais j'pouvais juste pas laisser Iggy de côté tu vois. Alors ouai, j'me suis mis à baiser avec Iggy de tempes en temps, j'espaçais mes rencontre avec Alma pour me perdre entre le cuisses de la blonde, puis elle a fini par l'apprendre. Alors on a rompu, et j'm'en voulais un peu d'lui faire autant d'mal, à ma p'tite brune, mais j'pouvais pas m'contenter d'elle, j'pouvais plus. Puis y a eu ce truc, cette grosse emmerde qu'est apparu directement dans son ventre tu vois, le genre d'accident qu'arrive quand on met pas d'capote. Ouai, mon ex est engrossée, et même si elle me jure le contraire, qui peut m'prouver qu'c'est pas d'moi, cette emmerde qui pousse dans son ventre là ? Évidemment il leur a pas fallu longtemps au lycée pour faire le rapprochement, et la rumeur sur le « gosse de Haros » me colle au cul comme une merde sous tes basquettes, alors j'sais pas qui est l'père de c'gosse, si c'est l'autre ou si c'est moi, mais ça peu pas s'passer comme ça. En même temps, si c'est moi qui lui ai fait ça... Enfin c'est la merde quoi. Puis ça foutrait un tel coup à César ça, j'ose même pas y penser.07. Bon tout à l'heure donc j't'ai parlé de cette emmerdeuse de Miss Da Silva, bordel rien qu'ce nom m'fous les boules. Cette nana c'est le genre pimbêche pété d'frique, l'air aussi stupide que l'pote à bob l'éponge qui débarque dans mon royaume comme une fleur en m'annonçant qu'j'allais devenir un type bien. Si si j'te le jure gars, elle m'a clairement dit ça. J'sais pas c'que cette bouffonne est venue foutre ici sérieusement, p'tet un besoin d'émotions, ou une connerie du genre, j'sais pas. 'Fin bref, miss cul-pincé donc, a débarqué comme ça cette année, en jurant haut et fort qu'on s'en sortirait, "on". Sérieusement. J'te jure quand j'l'ai vu comme ça j'ai hésité entre trois options, 1, j'la baise dans les chiottes parce que c'est surement la raison qui l'a fait s'pointer ici, elle veut tâter d'la racaille la p'tite princesse. 2, j'lui casse la gueule, mais ça craint un peu, parce que bon, cette gonzesse c'est pas comme Iggy ou Aza', si j'lui colle une baffe elle va s'écraser sur le sol, j'ai pas le moindre doute là-dessus. Ou 3, j'l'ignore, parce que sérieusement j'vois pas c'qu'elle croit faire là. J'ai choisi la troisième option, parce que ça me semblait plus... Digne de moi, 'fin d'un Haros quoi, j'vais pas donner satisfaction à cette petite pute de luxe venue rouler du cul dans notre cage, par contre pour les gars j'confirme rien, ils font c'qu'ils veulent, j'les tiendrais pas, Cette pouffiasse a posé l'pied chez nous, elle va voir c'qu'il en coute. Bref, ma solution trouvée, j'aurai pu tranquillement finir mon année sans m'casser l'cul et p't'être finalement obtenir mon diplôme, mais c'est là qu'tout a merdé. Ca a commencé autour du diner à la maison, j'venais d'envoyer chier l'daron, parce qu'il branle rien, qu'il devrait taffer pour ramener un peu d'thunes ici, et la madre a tout simplement pété les plombs.08. Bon alors là j'vois bien qu't'es paumé, j'vais t'expliquer un peu tout ça tu vas voir c'est simple. Quand j'étais gamin, j'étais un vrai p'tit prince tu vois, celui qui obtien vraiment tout c'qu'il veut avec son sourire, le petit chéri quoi. J'ai toujours été le préféré d'mes parents, enfin au niveau des trois garçons j'entends, surement parce que p'tit les deux autres m'en faisaient voir de toutes les couleurs, puis p'tet bien aussi parce que j'étais certainement moins emmerdant que les autres à l'époque, enfin j'sais pas , ils m'ont bien couvé en tout cas, les darons. J'avais droit à tout, j'avais qu'a demander ce que j'voulais et pof tout apparaissait comme par magie. J'ai toujours sû utiliser cette face d'ange à mon avantage. J'ai fait des caprices, par dizaines, un vrais petit chieur, et j'savais tellement bien faire ça qu'on m'a jamais rien r'fusé. 'Fin jusqu'à c'que je les déçoives. Ca a commencé à merder entre nous quand j'suis entré au collège, parce que c'est à c'moment-là qu'j'ai vraiment compris qu'pour être considéré comme une personne à part entière, j'devais surpasser mes frangins. Alors ouai, j'les ai beaucoup déçus, et j'en suis pas toujours fier en fait, parce que c'est vrais qu'j'ai merdé, 'fin j'leur en ai fait baver quoi. J'me souviens d'la première fois qu'la madre m'a regardé d'ses yeux tellement... J'sais pas, altéré ou une connerie comme ça. Elle a posé ce regard sur moi et m'a dit "Ulysse, tu me déçois." Pas d'cris, pas d'claque, rien, juste ces mots froids et son regard triste. J'ai détesté ça. J'avais vraiment merdé ce jour-là, piqué des thunes pour acheter d'la weed. Ses thunes, celles qu'elle nous ramenait chaques soirs après avoir trimé comme un dingue. Ouai...j'regrette encore un peu. Mais j'ai pas changé pour autant, j'aime ce que je suis devenu. A partir d'ce moment-là, tout à commencer à s'émietter entre mes parents et moi, et rien n'est allé en s'arrangeant. On s'adore bien sûre, mais y a cette drôle de... situation, 'fin c'est compliqué, bref, on en arrive à c'que j'voulais dire. Tu t'souviens j't'ai parlé de mes exploits scolaires, ben voilà, c'putain d'lycée me blaire pas, et cette année ces fils de putes ont trouvé le moyen d'pression efficace, 'fin sur les darons quoi. Voilà, en gros si j'continue de "briller par mon absence" c'est la porte qui m'attend. Déjà qu'c'foutu bahut c'pas la grande gloire, si j'suis dehors, c'est l'école militaire qui m'attend. L'horreur. Pas d'meufs, pas d'drogue, pas d'potes et une putain de vie merdique. Impossible. J'te laisse imaginer la tronche qu'a tiré la vielle quand l'principal lui a fait part de la nouvelle, j'me suis pris une de ces raclée l'soir, bordel ! Bref ça lui a pas franchement plût à la daronne, ces histoires. Alors elle y a ajouté son p'tit truc à elle, le pire. Si j'échoue, si j'me fais mettre à la porte, j'prendrais aussi celle-ci. 'Fin si j'fais d'ma merde, ben ils me veulent plus, ouai ouai t'as bien entendu, elle me fichera à la porta sans plus de cérémonie. Au début j'y croyais pas puis j'ai fini par comprendre, à son ton, qu'elle le ferait. Elle le fera vraiment. Et l'école prendra l'moindre prétexte, trop heureux d'pouvoir enfin s'débarrasser d'ma gueule. Alors ouai, j'peux l'dire, j'suis dans la merde, une belle grosse merde. Et cette salope de conseillère risque carrément d'me noyer la tête dedans si elle balance. Que j'viens pas j'veux dire. Alors ouai, cette année tout s'complique. Chier.09.Ouai puis là t'as déjà dû l'comprendre, mais j'suis loin d'être un ange hein. J'ai toujours aimé la violence, j'crois qu'tous les gosses aiment ça, puis quand tu vis dans l'même coin qu'moi, t'as pas trop l'choix, tu dois apprendre à t'défendre sinon t'es foutus, tu t'feras baiser par tous les autres. La loi d'la jungle gars. Moi j'ai jamais pu accepter l'idée d'être la victime, alors j'suis devenu le bourreau. J'aime la sensation d'l'adrénaline qui bondit dans les veines, le bruit sec de mes poings qui s'écrasent sur le visage du pauv' merdeux qui passait par là au mauvais moment, j'aime sentir le sang dans ma bouche aussi, l'ivresse du combat. J'suis pas comme ces tapettes qui trainent leurs guns planqués dans l'creux d'leurs vestes, moi j'frappe avec mes poings, puis avec un peu tout c'que j'trouve, mais j'aime pas ces « combats de loin » tu vois ? Où qu'j'aille j'ai toujours mon couteau dans la poche, puis une petite chaîne, ou une connerie d'ce genre, quand tu l'entoures autour du poing ça d'vient un putain d'avantage gars. Alors ouai j'me bastonne, parfois juste pour rire, parfois plus sérieusement, y en a qui vont au cinéma, d'autre qui joue au basket, moi j'ai trouvé mon truc, mon défouloir tu vois ? Le hic c'est qu'quand j'me fais ramasser par ces putains d'condés, j'me r'trouve devant César, et ça, ça craint. Parce que quand il s'énerve le frangin, il est comme moi. Ca doit être un truc de famille ou quoi, mais lui il frappe plus fort, et avec plus de précision. Puis j'pourrais pas l'frapper. Enfin p'tet, si Iggy est mêlée à ça, mais Iggy c'est sa pote, alors ça risque pas d'arriver. Puis Iggy c'est pas une tapette, elle se démerde sans moi. 'Fin bref, ça pour dire que les poings d'Kaisar c'est sûrement les pires que j'ai pris dans la gueule s'tu vois c'que j'veux dire, et pourtant j'arrive pas à arrêter. J'le vois péter un plomb quand j'dépasse les limites, et c'est pas comme si j'les connaissais pas, mais j'sais pas, j'crois qu'au fond j'aime bien qu'il soit là, enfin qu'y ai quelqu'un dans cette foutue ville pour me foutre une claque dans la gueule et s'soucier un peu d'moi, parce que franchement à part lui plus personne s'en souci, du p'tit Haros. Foutus d'avance ce gamin. Mais à part quelques nuits au postes, ça a jamais trop mal fini, enfin pas pour moi. En dehors de cette histoire, avec Dmitri.10.Bon j'crois bien qu'je t'ai parlé d'à peu près tout, sauf des raves. Enfin des raves, d'la drogue et de tout ce monde que j'ai découvert y a bientôt 4 ans.C'que j'aime le plus dans ces soirées, c'est l'illégalité. La merde qu'on fout un peu partout, l'appel au bordel. Puis cette musique qui vous prend les tripes, qui vous traine devant l'son, qui vous possède. Le speed qui pète dans l'piff et la goûte qui brulerait presque la langue. Les lumières qui flashent, les filles qui dansent, l'oubli de toute limites, toutes ces putains d'règles, la casse, le feu, le jeu. Et les flics à la sortie. J'aime ces nuits à danser, j'aime me défoncer la gueule, j'aime cette sensation de liberté.
Bon maintenant qu'tu sais tout ça mon pote, va falloir trouver un moyen pour être sur qu'ça reste entre nous tu vois ? Parce que c'que j'ai raconté ici, j'suis foutus si ça s'sait. Donc tu vois l'ami, j'peux pas t'laisser trainer comme ça. Alors l'prend pas mal pauv' cahier corné, mais tu vas finir en barbecue, ça vaut mieux pour moi, toi, nous.
HORS JEUPseudo blacklips, again. Âge toujours 20 ans. Prénom Louise. Où as-tu connu le forum? Je me souviens toujours pas. Ton personnage est un scénario. C'est qui ton pokémon préféré? Toujours Pikachu ♥ Une suggestion ou un commentaire à nous communiquer ? J'vous aime je crois. Le mot de la fin? MERCIII ! |
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Bonne chance pour ta nouvelle fiche 
Ton perso promet de tout déchirer, et ton avatar claque le string à sa mémé. 
oh didiou, frérot hgrytydfyg 
Bonne chance pour ta nouvelle fiche 
(jedoisl'idéeàKaisar, btw)
Merciiii ! 
