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 (cheyenne) some saw the smoke.

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MessageSujet: (cheyenne) some saw the smoke.   (cheyenne) some saw the smoke. EmptyJeu 6 Fév - 0:19

cheyenne & sandro
some saw the sun, some saw the smoke

✼ ✼ ✼

C'était je crois le seul truc que je pouvais reprocher à mon métier. L'écriture des rapports. Je sais bien que c'était indispensable et qu'il ne pouvait pas y avoir que des côtés intéressant à chaque boulot ... Mais franchement je te cache pas que ça me les brisait un peu, de rédiger mes rapports d'intervention. Mais soit, je n'avais de toute façon pas le choix alors je le faisais ... Mais tu te doutes bien que quand j'avais terminé j'avais poussé un soupir d'aise et de soulagement tout en étirant mes bras avant de bâiller à m'en décrocher la mâchoire. Ty était partit un peu en avance pour pouvoir récupérer Norah à l'école, le reste de l'équipe était partit relativement à l'heure et le chef avait une réunion à la caserne centrale ... Ne restait donc que moi, et l'équipe de soirée arrivée un peu plus tôt et qui devait sans doute buller dans la salle de repos en attendant que l'alarme ne les envoie en intervention. Pourtant je peux te jurer que je n'étais pas un forcené du boulot, et qu'avec les horaires que j'avais je faisais en sorte de ne pas en plus négliger mon temps libre ... Mais je crois que ce soir-là je n'avais simplement pas envie de rentrer au loft. Jax était absent toute la soirée, la faute à je ne savais quelle réunion, célébration ou que sais-je encore, mais le fait était qu'il n'était pas là, et que je n'avais aucune envie de rester tout seul ... Tu vas me dire, d'ordinaire rien ne m'empêchait d'aller traîner dans un bar du quartier, et de me trouver de la compagnie, au moins jusque tard dans la soirée, et possiblement jusqu'au petit matin. Mais ce soir je n'étais pas d'humeur. Et je te défends de faire la moindre réflexion sur Isîs ou sur le rapport que cela pourrait avoir avec elle ... Bien, ça au moins c'était dit. Remettant le dossier que j'avais devais moi dans le tiroir de mon bureau avant de le fermer à clef, j'avais passé une main fébrile sur mon visage avant de me lever ; Je crois que j'étais simplement fatigué, en fin de compte. Repassant par le vestiaire j'avais récupéré mon blouson dans le casier qui portait mon nom, et remis le gilet de la caserne sur le cintre à sa place, avant de récupérer mon sac à dos et de le charger sur mon épaule. Je n'avais pas pu résister, lorsque j'étais arrivé dans la salle de repos ils étaient en train de manger et j'avais attrapé une ou deux frites dans l'assiette de Scotty, notre nouvelle recrue, lequel avait vaguement grogné, provoquant les rires de ses deux voisins de table. « Bon les gars, je sais que ça vous fend le cœur, mais je vous quitte cette fois-ci. » Je te l'accorde, il était amplement temps, il y avait déjà pratiquement deux heures que j'aurais du avoir quitté la caserne. Tandis que je recevais en retour les à demain plus ou moins audibles entre ceux qui parlaient la bouche pleine et ceux qui suivaient d'un œil le match des Lakers sur la télévision, j'avais quitté la salle et rejoint le parking intérieur, mon sac sur une épaule et une main dans la poche de mon blouson pour y récupérer les clefs de ma voiture. Subitement, et à peu près chaque fois que je quittais la caserne à cette heure-ci, je me demandais si j'allais la voir. Je te vois venir, tu t'imagine sans doute que je parlais encore et toujours de la même fille ... Mais moi je te parlais de cette femme-là, celle qui trainait toujours dans les environs de la caserne, celle que j'avais essayé d'aborder une dizaine de jours auparavant. Celle que j'avais fait fuir, peut-être, à trop poser de questions ... Mais force était de constater que tout cela attisait ma curiosité plus que de raison. Tu vas me dire que j'imaginais des choses, mais je t'assure que quand je lui avais demandé si elle allait bien, et si elle cherchait quelque chose, elle avait eu comme une seconde d'hésitation avant de nier et de tourner les talons. Comme si elle avait d'abord songé à me dire autre chose qu'un simple non, comme si j'avais compris. Après ça je l'avais guettée, plusieurs fois, en sortant de la caserne après mon service. Je croyais même l'avoir aperçue une fois ou deux, mais sans en être certain ... Ce dont j'étais certain en tout cas, c'était de la chercher instinctivement des yeux lorsque je sortais, et lorsque je marchais jusqu'à ma voiture garée un peu plus loin dans la rue. Comme si j'espérais qu'elle finisse par changer d'avis. Et ce soir-là je la cherchais des yeux, à nouveau ...

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MessageSujet: Re: (cheyenne) some saw the smoke.   (cheyenne) some saw the smoke. EmptyJeu 6 Fév - 15:38

Assise dans ma voiture, je soupirais légèrement. Les mains sur le volant, je ne bougeais plus depuis une bonne dizaine de minutes. J'étais à deux rues de la caserne et mon estomac se serrait un peu plus chaque seconde. Je ferma rapidement les yeux et posa le front sur le volant de la voiture. J'avais décidé de laisser les triplés à May un peu plus tôt pour sortir m'aérer l'esprit. Elle avait bien vu que j'étais loin d'être dans un bon jour aujourd'hui mais elle savait. May et moi étions tellement complices qu'elle savait quand elle pouvait me parler, me poser des questions mais aussi – voire surtout – lorsqu'elle ne le pouvait pas. Aujourd'hui, la belle se retrouvait avec cinq enfants en bas âge à surveiller et cela ne me perturbait pas tant que cela. J'étais une vraie loque ces derniers temps. Depuis que Joshua avait quitté ma vie, notre vie et que son corps avait quitté les Etats-Unis pour retourner en Afrique, avec ses parents, je perdais pieds. Je m'étais reposée sur lui comme je ne l'avais jamais fais auparavant et maintenant, je devais me reconstruire ou tout sipmplement essayer de me reconstruire. Je ne pouvais pas faire des miracles. Je n'allais pas devenir une femme forte en un mois. J'avais besoin de faire mon deuil et ça, ce n'était pas gagné. Depuis que j'avais posé mes valises ici, je me retrouvais souvent près de la caserne, comme aujourd'hui. J'avais toujours cette lueur d'espoir qu'il sorte de la caserne et que tout soit un mauvais souvenir. Nous avions tellement traversé ensemble. Je lui avais confié mes craintes vis à vis de son métier et, aujourd'hui, je n'avais plus que mes yeux pour pleurer. Je n'avais pas réussi à le convaincre, à le faire se reconvertir. Être pompier était un métier à risques mais un pompier ne quitte jamais son poste, à moins d'en être forcé. À vrai dire, il n'y avait que la mort qui éloignait un homme du feu de sa caserne. Quelques larmes coulèrent le long de mon visage et je resta là, quelques minutes de plus. Je pouvais toujours faire demi tour, me pointer chez May et vider une bouteille de rouge avec elle. C'était une possibilité plus quue faisable mais non, j'étais collée là, sur cette place de parking depuis une vingtaine de minutes. Je n'y arrivais pas. Il fallait juste que j'arrête de vivre dans l'illusion de revoir Joshua. L'africain n'allait pas débarquer dans une dizaine de minutes, il n'allait pas venir toquer à ma fenêtre, me faisant sursauter et sourire, par la même occasion. Il me manquait tellement. Et chaque jours que Dieu faisait, j'avais Lilya, Mary et Louis pour me rappeler que leur père avait été un héros toutes ces années. Il m'avait accouché sur le chemin de l'hôpital. Il m'avait soutenu lorsque j'avais perdu un bébé trois mois avnt la naissance des triplés. Maintenant, je savais que le quatrième petit ange était avec son père. C'était rassurant, en quelque sorte. Joshua n'était pas seul, là haut et Jamie non plus. Levant la tête, je regarda mon reflet dans le rétroviseur intérieur et éclata de rire. Je riais comme je n'avais plus ris depuis longtemps. Je riais à gorge déployée tout en pleurant, en même temps. Mon reflet faisait peur à voir. J'étais tellement fatiguée que mon teint se rapprochait de celui d'un cadavre et on pouvait croire qu'un architecte avait creuser des tranchées sur mon visage. Mes cernes étaient si creuses, presques violettes. Je me mordis la langue et inspira plussieurs grandes bouffées d'air. Je devais me calmer, je devais prendre sur moi mais me reprendre. Essuyant les larmes qui étaient sur mon visage, je plongea la main droite dans mon sac à main et en sortis ma trousse de maquillage. Je ne pouvais pas laisser qui que ce soit me voir dans cet état. J'étais mal, très mal, mais il ne fallait pas abuser non plus. Après une dizaine de minutes de maquillage, je regarda à nouveau mon reflet et souris. Comme quoi un peu de poudre et le tour était joué. Rapidement, je sortis de ma voiture et commença à marcher. Instinctivement mes pieds me guidaient vers la caserne. Ce n'était peut être pas si instinctif que cela. J'avais peut être tout simplement besoin de voir ces hommes du feu une nouvelle fois. J'étais souvent planquée près d'un buisson ces derniers temps. À vrai dire, je n'avais pas encore visité la ville plus que cela mais je savais où se trouvait la caserne. À New York, j'y avais construit mon deuxième nid. J'y avais passé de longues heures à cuisiner pour les pompiers. Je ne savais pas cuisiner et pourtant, ce que j'entreprenais était toujours meilleur que ce que Nikolaï faisait. Alors que j'avançais, mains dans les poches, je me stoppa net en voyant le pompier qui m'avait interpellé la dernière fois. Telle une gamine prise la main dans le sac, je me planqua derrière un buisson. J'étais bien contente d'avoir enfilé mes ballerines aujourd'hui. J'attendis quelques longues minutes avant de passer la tête pour regarder s'il était encore là. Rien. Je soupira et me dirigea vers la caserne. Je savais que je pourrais me faire passer pour une possible recrue. Mentir était ma spécialité. Après tout, j'avais été actrice pendant presque une décennie. Avançant vers la caserne, je sentais mon cœur battre comme jamais. C'était douloureux mais j'avais envie de revoir ces hommes en uniforme. Voir si les pompiers d'ici étaient les mêmes que ceux à New York. Voir si les hommes de l'escouade étaient aussi hautains que ceux que j'avais cotoyé. J'en avais besoin, comme pour me montrer que j'étais capable de faire face à mon passé. À deux mètres de la porte, je vis des visages se tourner vers moi et un jeune homme se lever. Je lui adressa un léger sourire avant de demander, le plus simplement du monde, tentant de rester simple et pas totalement hystéro du fait d'être proche de cette institution qui m'a arraché mon homme, le père de mes enfants. « Je viens d'arriver en ville et je voulais savoir si vous étiez déjà passés dans les maisons pour la vente des calendrier » Le jeune homme sourit et acquiesça. Bien entendu. Ce genre de pratique se faisait en décembre, pas début février. « D'accord. Merci beaucoup » Je souris légèrement et me dirigea vers la rue principale. À ce moment même, l'alarme de la caserne se mit en route, les pompiers commençèrent à s'activer. En moins d'une minute, tout était laissé en plan, ils avaient enfilé leur uniforme et montaient tous dans le camion. De loin, je regardais cette scène, le cœur serré. Je me sentais mal, terriblement mal. J'étais dans un autre monde, sur une autre planète. Alors que je sentais les larmes monter, je serra les poings et me dirigea vers le parking privé, histoire de rejoindre ma voiture un peu plus rapidement. Perturbée, je percuta un jeune homme. « Désolée » lâchais-je avant de lever la tête. Instantannément, un frisson parcourut mon échine. Merde. Pas ce pompier. N'y avait-il qu'un seul pompier en ville ? Je déglutis. Aujourd'hui, je n'allais pas pouvoir m'enfuir et c'était bien dommage. « Bonne journée » concluais-je, avant de me diriger vers la sortie. Il allait m'interpeller, je le savais, je le sentais...

j'me suis lâchée, désoléééée (cheyenne) some saw the smoke. 3129664373
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MessageSujet: Re: (cheyenne) some saw the smoke.   (cheyenne) some saw the smoke. EmptyLun 10 Fév - 14:11

cheyenne & sandro
some saw the sun, some saw the smoke

C'était dans ce genre de moments que je e disais que Jax avait peut-être raison. Que ces moments où le fait de rentrer au loft pour le trouver vide et de chercher dès lors n'importe quelle excuse, n'importe quelle donzelle pas trop difficile ni trop désagréable à regarder, pourvu que cela m'empêche de regarder la solitude en face avait une signification. Peut-être qu'il était temps que je me case, que je me trouve une maison, un labrador et que je songe à engendrer mes propres mouflets plutôt que de me "contenter" de ceux de l'association en répétant à qui voulait bien l'entendre que cela me suffisait amplement ... L'idée d'une vie bien rangée comme on était censé en vouloir une ne me faisait pourtant pas rêver, je crois. Ou plutôt disons qu'à mes yeux quelques moments de solitude ne suffisaient pas à me persuader qu'il serait préférable pour moi de m'attacher - au sens plus que littéral du terme - à la même personne pour une durée aussi longue qu'indéterminée. Je ne m'en pensais tout simplement pas capable, j'étais certain d'être trop volatile pour m'essayer à ce genre de stabilité factice. C'était simplement dommage de passer pour un difficile, voir pour un connard, quand on essayait d'expliquer ce point de vue là à un amateur convaincu de la vie à deux. Et puis, je ne vivais pas seul, non plus, j'avais Jax ... Crois-moi, un colocataire c'était à mon avis bien plus fiable que n'importe quelle fille, et cela avait bien moins d’exigences saugrenues à ton égard. Je ne sais même pas pourquoi je pensais à ça, là, tout de suite ... Comme si j'essayais de me trouver des excuses, alors que de toute manière tu sais bien que je n'en avais jamais rien eu à foutre, de l'avis des autres. Presque tous les autres, du moins, je te le concède. J'étais certain que d'ici une heure ou deux ça irait mieux de toute façon, va savoir Phoenix aurait peut-être du temps à m'accorder entre deux clients ... Ou peut-être que Jimi était libre, ce soir. Ça faisait un moment que je ne l'avais pas invitée à squatter mon canapé, le temps d'un film où je passerais plus de temps à l'attaquer avec mes pop-corns qu'à suivre ce qui se passait à l'écran ... de toute façon nous avions tous les deux vu ces classiques du cinéma des dizaines de fois. Personne dans la rue, je crois, alors cessant de regarder ainsi autour de moi j'avais sorti mon téléphone de ma poche pour y chercher Jimi dans mon répertoire ; J'avais presque atteint ma voiture lorsque la collision avec quelqu'un que je n'avais pas vu arriver manqua me faire lâcher mon téléphone, que je ne parvint à retenir qu'au dernier moment. Quand je te disais que j'avais de sacrés réflexes. « Désolée. » Comment avais-je pu ne pas la voir arriver, quand pourtant je l'avais cherchée des yeux presque par automatisme en quittant le hangar ? Je ne connaissais même pas son nom, à cette femme, mais son visage en revanche commençait à m'être familier. J'avais de toute façon toujours eu une bonne mémoire des visages, depuis le temps tu dois sûrement le savoir. Et s'il y avait bien une chose dont je sois certain c'était qu'elle aurait préféré ne pas tomber sur moi, à la façon dont son regard avait changé quand elle semblait m'avoir reconnu. Elle ne semblait pas vouloir s'attarder d'ailleurs, m'adressant un « Bonne journée. » uniquement destiné à se montrer polie sans doute, avant de déjà tourner les talons pour s'en aller, comme si elle essayait d'échapper à je ne sais quoi ... « Non attendez ! » C'était plus fort que moi, je m'étais senti obligé de la retenir, tendant presque la mai vers elle pour lui attraper le bras mais me retenant de le faire au dernier moment ; Inutile de lui faire peur, en plus du reste. Parce que c'était bien ça, l'impression que j'avais, et d'ailleurs comme pour tenter de l'amadouer j'avais ajouté « Je crois que je vous ai fait peur la dernière fois ... je suis désolé, ce n'était pas mon intention. » Pas du tout même, c'était même tout le contraire je vais te dire. J'étais simplement curieux. Curieux de comprendre pourquoi cette femme semblait si fascinée par la caserne au point de faire le guet devant comme si elle attendait quelque chose. Ou quelqu'un.

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