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| Crêpes party, ça te dis ? (Leo) | |
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| Sujet: Crêpes party, ça te dis ? (Leo) Dim 9 Fév - 16:51 | |
| La musique retentissait fortement dans l’appartement. C’était toujours comme ça quand je cuisinais. Ou quand je faisais le ménage. En fait, j’ai toujours détesté le silence. C’est sans doute une conséquence d’avoir grandie dans une maison où le silence était une notion inexistante, du fait de ses 7 habitants. Soit le silence devient votre unique rêve, soit il devient votre pire ennemi. Pour moi, il n’était ni l’un ni l’autre, mon pire ennemi était Tumy, le mal qui allait me tuer dans quelques mois, le silence étant juste... Un truc que je détestais.
Pour l’heure, ne pensons donc pas à ma mort à venir ni même à l’ennui du silence. Non, en ce moment, je faisais des crêpes. Tout en dansant. Etrange ? Pas tant que ça ? Le temps qu’un côté chauffait, je me trémoussais quelques secondes, avant de faire sauter la crêpe d’un geste adroit, pour recommencer une chorégraphie improvisée, et finalement déposer la crêpes sur une assiette qui en contenait déjà. En quel honneur je faisais autant de crêpes ? Dois-je avoir des raisons pour vouloir profiter de la vie ? Bon, soit : je voulais préparer le repas de ce midi. Crêpes, salées et sucrées. Il faudra juste les garnir, les réchauffer un peu, et hop, le tour était joué. J’espérais juste que ça allait plaire à mon colocataire, Leo, qui, pour l’instant, était quelque part dehors. Où ça ? Vous êtes franchement trop curieux ! Leo n’était que mon coloc’, pas mon mec, il était libre de faire ce qu’il voulait. Tout ce que je savais, c’était qu’il mangerait ici à midi. Et comme ce matin, je n’avais rien fais (l’avantage d’être artiste des rues : on travaille quand on veut), j’en avais profité pour faire un peu de ménage (toujours avec la musique à fond), puis préparer le repas. Vu la quantité de pâte restante dans le saladier, je devais n’avoir plus que 2-3 crêpes à faire. Dommage, j’aimais bien les faire sauter, c’était drôle.
La poêle dans la main, je m’apprêtais d’ailleurs à en faire sauter une nouvelle, tout en faisant un demi-tour, toujours à fond dans ma chorégraphie. Les sourcils froncés par la concentration, la langue légèrement ressorti et bloquée entre mes dents, je fis alors sauter la crêpe. Et me rendis compte que je n’étais plus seule : Leo était là. Depuis quand ? J’en savais foutrement rien ! « Hey coloc’ de mon cœur, ça roule ? », demandais-je alors que la crêpe retomba dans la poêle, du côté désiré. Je vous ai déjà dis que j’énervais souvent Leo à être aussi enjouée ? Ah, mince, j’aurai dû, parce que je venais encore une fois de le saluer avec entrain, en employant un petit surnom que je me plaisais à lui donner depuis les 2 mois qu’on cohabitait ensemble, et je crains qu’il n’y a de grand chance pour qu’il enclenche le mode Mr ronchon. Il ne faut pas se fier à ce nouveau surnom : Leo, je le taquine, mais au fond, je l’aime bien. Il me tient compagnie, et il est drôle. Et bon, j’aime bien le faire râler, j’avoue... Reposant la poêle sur le feu, je me dirigea alors lentement vers mon ordi portable qui se trouvait sur la table, et qui était à l’origine de la musique qui envahissait l’espace. J’étais certes chiante, mais je n’en étais pas pour autant malpolie : avoir de la musique à fond, c’est pas top pour une conversation. Baissant le son à un volume plus raisonnable, je lança alors, tout en retournant aux fourneaux : « Crêpes party pour ce midi, ça te dis ? » |
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| Sujet: Re: Crêpes party, ça te dis ? (Leo) Lun 10 Fév - 10:38 | |
| Je me demande ce que je fous là. Avec elle. Peut-être parce que je n’avais pas le choix. Peut-être parce que sinon j’aurais probablement fini à la rue. Non je sais très bien que je n’aurais pas fini à la rue, une autre âme charitable du genre mon meilleur ami ou bien ma sœur m’aurait hébergé… Mais j’avais besoin de mettre de la distance, je n’avais pas envie de leur infliger ça, et pour moi, ça me paraissait, plus logique d’essayer de recommencer une nouvelle vie en m’installant avec quelqu’un de nouveau. Et sur cette fille, Hécate, que s’est tombé. Je suis là, à l’entrée de la pièce entrain de l’observer faire sauter une crêpe tout en dansant ur une musique atrocement forte. J’ai du mal à saisir, vraiment trop de mal à comprendre comment est-ce qu’elle parvient à apprécier autant la vie et à être joyeuse à toute heure. Parfois, je me dis que ça me ferait peut-être pas de mal d’être comme elle, mais c’est rare. Généralement, je trouve ça plutôt agaçant. Pourquoi tant de joie et de gaieté alors que rien ne vaut la peine, rien n’est mérité ? Je grimace, passant ma main dans mes cheveux. Je viens de rentrer de ma séance de thérapie. Je fais seulement des séances et j’y vais quant je veux… Il existe d’autres trucs qui selon mon éducatrice serait plus efficace, mais cela impliquerait que je me fasse interné au centre et ça je veux pas… J’ai besoin d’être libre. Je veux pas passer mes journées enfermé. Impossible. Elle me dit que de rester en constante liberté, ça ne facilite pas le truc, parce que pour moi la tentation est plus grande… Je sais qu’elle a raison, parce que généralement, je n’arrive jamais très clean à mes séances. Et en plus, j’y vais quasiment jamais… Elle me dit que ça ne sert à rien que je continue à venir si je ne fais pas d’effort. Mais c’est facile à dire pour elle… Elle n’est pas à ma place, elle ne sait pas ce que c’est. Pour elle ce ne sont que des mots, pour moi c’est une épreuve insurmontable. Je lui ai parlé d’Hécate, je lui ai dis à quel point elle pouvait m’énerver parfois… Alors, elle s’est contentée de sourire et de me dire que même si ça m’énerve, au fond, Hécate me fait le plus grand bien. Je ne sais vraiment pas comment. « Hey coloc’ de mon cœur, ça roule ? » Je cherchais quelqu’un avec qui vivre, quelqu’un qui pourrait m’offrir un nouveau dépars, je croyais que tout aller me réussir en claquement de doigt… Je ne m’attendais pas à une gamine hyper joyeuse, aux cheveux arc-en-ciel qui passe ses journées à m’affublait de surnom vraiment ridicule et à me témoigner son affection. D’ailleurs je ne comprends même pas comment est-ce qu’elle peut avoir de l’affection pour moi. Coloc de mon cœur. C’est quoi ça ? Franchement. C’est tout simplement insupportablement niais. J’ai l’impression qu’il n’y a pas plus insouciant qu’Hécate, j’ai l’impression qu’elle s’imagine que tout est rose dans la vie, et que tout va lui réussir. J’en suis même au point de ma demander si elle ne chie pas des paillettes tellement tout à l’air fantastique dans son monde à elle. Je ne réponds pas. Parce que je sais que si j’ouvre la bouche, ça sera pour dire quelque chose de blessant. Je le sais. Et même si elle me fait chier, même si bien souvent, elle m’agace et m’insupporte, je me suis rendu compte que j’en avais besoin et que la faire fuir me serait encore plus insupportable. Je fais quelques pas m’avance vers le frigo alors qu’elle baisse un peu le son de la musique. « Crêpes party pour ce midi, ça te dis ? » Je me penche vers le frigo à la recherche de quelques choses de bien précis. Je sais que je ne devrais pas… Je sais que… Ma main et mes yeux semblent un moment affolés en voyant qu’il n’y a plus la moindre trace de bière. C’est même tout mon corps qui est en alerte. Plus de bière. Je sens les sueurs s’emparer de moi tellement je panique à cette idée, je ferme les yeux, tente de me calmer en me disant que je vais réussir à tenir le coup. J’ai déjà abolit tout alcool fort de cet appartement et maintenant, il n’y a plus de bière. C’est une bonne chose. Comme ça, je vais me contenter d’un coca. Je vais tenir le coup. Je vais boire un coca, rien d’autre. Et avec un peu de chance, je vais vraiment tenir et je n’irai pas au bar des que l’occasion se présentera. Je vais tenir. Je m’empare d’une canette, et referme la porte du réfrigérateur derrière moi. « C’est… » Une crêpe party. Je regarde l’assiette ou sont empilées déjà pas mal de crêpes. Je me dis que c’est vraiment débile comme idée. Je me dis que pour faire une crêpe party, faut être plus que deux, sinon c’est nul. Et je me dis que même si on avait était plus, ça aurait été nul. « … une bonne idée. » De toute façon, j’imagine que maintenant qu’elle a fait tout ça, j’ai pas vraiment le choix. Et peut-être que le fait de faire une crêpe party me changera les idées, peut-être que c’est pas si nul que ça. La canette dans la main gauche, j’entreprends de l’ouvrir, mais vu les tremblements dont je suis pris, la tâche n’est pas facile. Les tremblements font partis de mon quotidien depuis bien trop longtemps, et pourtant je n’y suis toujours pas habitué. Ça a commencé avec la drogue… Et depuis que je tente, en vain, de devenir clean, le manque se fait très souvent ressentir par des tremblements. Et c’est vraiment chiant. |
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| Sujet: Re: Crêpes party, ça te dis ? (Leo) Mar 11 Fév - 11:19 | |
| Comme d’habitude, Leo avait l’air ronchon, à croire que sa vie était merdique d’un bout à l’autre. Cela pouvait être le cas, remarquez, je ne savais guère de choses sur lui. Et il m’intriguait, il semblait toujours si mal en point. Un peu comme un petit chiot blessé et grognon à cause de tout ça. Sans doute trop amoché, vu la passion qu’il semblait avoir pour l’alcool. Non, je ne l’espionnais pas, je vivais juste avec lui, et j’étais parfois un peu trop observatrice. Je n’avais cependant nulle leçon à lui faire, c’était pour ça que je fermais ma gueule alors qu’il fouillait dans le frigo, j’espérais à la recherche d’un truc à boire et non à manger. Je venais de faire des crêpes, il avait intérêt à m’aider à en manger. Donc, il devait impérativement se chercher à boire. Sinon, j’allais sans doute ronchonner, c’était même certain. De retour vers la gazinière, j’observais mon coloc’ à la dérobée tout en me remettant au boulot. S’il cherchait bien à boire, et surtout de l’alcool, il serait bien déçu : il n’y avait plus rien. Sans doute faudra-t-il qu’on refasse un stock ? En fait, j’hésitais. D’un côté, j’avais envie d’avoir un peu d’alcool sous la main, c’était toujours utile quand on reçoit du monde. Et un verre, de temps en temps, c’était bien. Ca permettait d’oublier ce qui devait l’être, en plus, comme d’autres bons potes à moi : la drogue. Bon, je n’étais dépendante ni à l’un, ni à l’autre, j’aimais juste en consommer de temps à autre. Cela dit, pour l’alcool, en avoir un stock n’était peut-être pas une bonne idée avec un mec dépendant comme Leo. Pas que je souhaitais lui faire la morale ni rien, mais bon, j’avais pas envie de l’aider à s’enfoncer dans cette addiction. Moralisatrice qui s’ignorait ? Sans doute, mais bon, j’étais mourante, et j’avais beau le cacher à mon entourage et feindre que tout allait bien, au fond de moi, j’aurais tout donné pour ne pas avoir cette épée de Damoclès sur ma tête. Savoir que de longues années m’attendaient encore. Alors voir quelqu’un se pourrir autant que Leo, au fond, ça m’énervait un peu. C’était sans doute pour ça que je souriais encore plus en sa présence, pour lui montrer que la vie avait beau être une salope, parfois, elle était cool.
Concentrée sur l’avant dernière crêpe, je dis alors : « Tu pourrais être chou et mettre la table s’il te plaît ? Juste les assiettes, couverts et verres, je me chargerais d’amener la garniture après ? ». Et hop, une nouvelle crêpe qui s’envoyait en l’air. Drôle d’expression. Avec un air de gamine flanquée sur le visage, je la contemplais tournoyer, marmonnant une pensée à voix haute : « Un jour, j’en collerais une au plafond et chronométrais le temps qu’elle y restera. » Ouais, j’avais des défis à la con. Je le savais. Et ça m’amusait. Le premier qui râlait, bah.... J’allais lui donner encore plus de raison de râler en agissant encore plus de manière immature, juste pour l’agacer totalement. La crêpe retomba sur la poêle, mon regard glissa alors sur mon colocataire, qui tremblait. « Alors, ta matinée ? », demandais-je, le regard toujours posé sur lui, me demandant s’il allait réussir à ouvrir sa canette ou si j’allais devoir lui proposer mon aide. Remarquez, la lui proposer serait peut-être stupide, il allait m’envoyer chier correctement, probablement du moins. Pas de ma faute si j’avais parfois envie de l’infantiliser. Bon, un enfant alcolo, certain, mais Leo était parfois un gosse. « Ah, au fait, un jour, tu pourras m’apprendre à jouer au foot ? ». Question con ? Ouais, je le savais, je me faisais la même remarque en ajoutant la crêpe aux autres. Mais ça me permettrait d’apprendre à mieux connaître Leo. Ca n’était pas parce qu’il ne pouvait pas jouer à un niveau pro’ à cause de sa maladie qu’il ne pouvait plus y jouer du tout, même une poignée de minutes, non ? Et ça lui ferait sans doute plaisir de voir que je m’intéressais à ce qu’il avait fait autrefois, du moins, je l’espérais. En France, je n’avais jamais eu trop le temps d’essayer ce sport. Pas que je n’en avais pas eu envie, juste que je n’en avais guère eu le temps. Entre mes études, les fêtes et quelques sorties/visites touristiques, à part flirter outrageusement avec des séduisant(e)s français/ses, je n’avais pas pu découvrir grand-chose. A part la gastronomie. Bordel que c’était bon d’ailleurs. Je versais le restant de la pâte sur la poêle, m’attachant par la suite les cheveux en un chignon fait à la va-vite, quelques mèches multicolores encadrant mon visage dans un assortiment fortement chaotique. Avisant le bordel que j’aurais à nettoyer par la suite, je poussai alors un soupir. « Il nous faudra un lave-vaisselle un jour ! », dis-je, songeuse. Ouais, marre de faire la vaisselle à la main. C’était long, chiant, et une grosse perte de temps. Par contre, un lave-vaisselle, c’était pas donné... Ah, pourquoi n’étais-je pas riche ? |
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| Sujet: Re: Crêpes party, ça te dis ? (Leo) Mer 12 Fév - 11:12 | |
| Être chou ?! Depuis quant je suis chou ou je pourrais même l’être ? Je la regarde me bataillant toujours avec cette stupide canette de coca. Ca ne vaut pas une bière ou un whisky, mais c’est tout même bon. A la différence que quant j’aurais finis de la boire, je me souviendrais encore de tout. « Ouais. » c’est tout ce que je dis, me dirigeant vers le placard ou sont empilées les assiettes, j’en sors deux, puis je vers chercher deux couteaux et deux fourchettes, avant d’y ajouter deux verres. Un repas en tête-à-tête. Au début ça me faisait bizarre de manger en tête-à-tête avec cette gamine joyeuse qu’est Hécate, maintenant je suis habituée, même si ça n’en ai pas moins agaçant et étrange par moment. Je l’écoute parler, et à l’entendre tout semble vraiment magique, magnifique. D’où elle sort cette idée d’un jour chronométrer le temps que mettra à se décoller la crêpe ? C’est complètement…. Débile. Moi si la crêpe se colle au plafond, je m’énerve et je lui laisse pas le temps de retomber toute seule. Mais Hécate elle n’est pas comme ça, elle trouve ça amusant. Et un jour, elle le fera. Je me demande quel intérêt elle peut bien y trouver. Elle me demande comment c’est passé ma matinée, et je pause d’un geste violent ma canette, toujours fermée sur la table. « Très bien et la tienne ? » Mensonge. Je lui tourne le dos, ferme les yeux et tente de me contrôler. Quant je les ouvre, je m’applique à ouvrir ma canette et y parviens enfin. Je bois une gorgée et je manque de tout avaler de travers en entendant la question qui suit. C’est comme retourner le couteau dans la plaie, comme me rappeler ce que j’essaye d’oublier chaque jour. Je passe ma main dans mes cheveux, lui lance un regard noir avant de détourner les yeux par peur de dire ou de faire quelque chose d'irréparable. Mais Hécate n’est qu’une enfant, insouciante, Hécate n’a surement pas fait exprès. Hécate à le corps d’une adulte, mais elle ne l’est pas. Parce qu’il n’y a qu’un enfant pour s’amuser à chronométrer le temps qu’une crêpe mettra à se décoller. Il n’y a qu’un enfant pour faire preuve d’autant de maladresse. Il n’y a qu’un enfant pour mentionner ‘un jour’ dans ses phrases dans l’espoir que tout se réalisera. Il n’y a qu’un enfant pour être aussi avide de vivre et aussi joyeux. Sauf qu’en général, les enfants n’espèrent pas avoir un lave-vaisselle. « On a pas assez d’argent pour ce payer ça. » Ma réponse est froide. Quant j’étais célèbre, quant j’allais bien, j’avais tout ce que je voulais, et la vaisselle, je la faisais même pas. Je me dis que si je n’avais pas tout claqué dans ces merdes que sont l’alcool et la drogue, on aurait les moyens de s’acheter un lave-vaisselle. Mais je me dis aussi que si j’avais encore toute ma fortune, je ne serais certainement pas ici. C’est un mal pour un bien, ou l’inverse. Dans tous els cas, si j’avais été riche, je n’aurais probablement jamais rencontré Hécate. Et quelque part, même si je l’avouerais probablement jamais, je suis bien content d’être fauché et de vivre en sa compagnie. « Et pour ce qui est du foot… » J’évite en général de prononcer ce mot, ça me fait trop mal je crois. « On verra un jour. » Si j’en ai la force. Je n’ai plus touché de ballon depuis que j’ai quitté Munich, même pas pour jouer en amateur. Une fois, je me promenais dans une rue et des gamins jouaient au ballon. Le ballon est venu vers moi et l’un des gamins m’a demandé si je pouvais le lui envoyer. Je suis passé à côté, en faisant comme si je n’avais rien vu. Et finalement quant j’ai atteins le bout de la rue, je me suis rendu compte qu’ignorer le ballon m’avait fait tout aussi mal. Je remue la tête en guise d’approbation. « Ouais. On jouera ensemble au football un jour. » Je me le promets intérieurement, je lui promets. Un jour j’aurais le courage de taper dans un ballon de nouveau, tout en sachant que ça ne sera pas en tant que joueur professionnel. |
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