DREAM OF CALIFORNICATION
∞ Call our Aidianna ∞
« - Tu crois que je ne suis pas normal ?
- Ben pourquoi tu dis ça ?
- Regarde ma vie. Je viens d'une famille riche, je suis intelligent, j'aurais pu faire une grande carrière, mais non moi ce que j'aime, c'est être prostitué...
- Dis, tu sais ce que j'ai aimé chez toi ? En tout premier, presque au premier regard ?
- Non, quoi ?
- Ton assurance. Ton habitude, tes habilles, ton comportement tout respiré bon l'assurance, tu avais confiance en toi, tu as toujours eu confiance en toi aussi loin que je m'en souvienne. Dans tous tes choix. Je n'ai parfois pas été d'accord avec toi, tu ne m'as pas écouté mais ma fois, tu t'en es superbement bien sortit. Alors ne doutes pas, ne doutes jamais.
-Tu sais, tu es quelqu'un d'exceptionnel.
-Je sais. »
Que serais-je sans Dianna ? Sûrement rien. C'est sans doutes pour ça que j'ai voulu commencer cette lettre à moi-même, par elle.

∞ My psy want.. ∞
Je trouve ça ridicule. Je veux bien aller chez un psy pour papa. Je veux bien parler avec lui, mais c'est quoi cette idée à la con de m'écrire à moi-même ? De faire ce bilan ? On dirait que le psy ne veut pas me le dire, alors il se cache derrière des termes scientifiques compliqués histoire de t'embrouiller, pathétique. Et puis c'est quoi ça "lettre à moi-même" alors que je dois l'écrire à un public d'inconnu, qui en faite ne la lire jamais, c'est compliqué, je sais. Mais je suis bien obligé, alors faisons-le.
Bon après Dianna, de quoi puis-je parlais ? Démarrons par l'enfance.

∞ I found myself ∞
Y'a rien de bien intéressant à raconter sur un gosse en primaire, je jouais au ballon, et en quelques rares occasions, je jouais à la balle au prisonnier, rien de particuliers, passons directement aux années collège et lycée. J'étais bien dans ma peau, fière de ce que j'étais. Tiens, vous vous demandez, sans osez le demander, quand est-ce que j'ai su, que je n'étais pas comme les autres ? C'était presque une évidence, mais je me le suis vraiment avoué à moi-même à treize ans. Bien sur, je n'osais le dire à personne. C'est à seize que je fis mon coming-out à mes parents, qui le prirent très bien, ouvert d'esprit, cela ne les dérangeaient pas, mieux encore, toujours leurs âmes d'étudiant révolutionnaire, ils préféraient cela. Ma scolarité fut assez chaotique un enchaînement de fêtes, d'alcool, et de coup d'un soir. Une sorte d'états gazeux permanents, jamais vraiment réveillés, toujours dans le brouillard.
Ce n'était pas si désagréable. Mais après le lycée, il fallait bien faire quelques choses... J'entrepris d'aller à l'université pour faire plaisir à mes parents, mais ils ne m'obligèrent pas, alors papa me pris un grand appartement au cœur de San Diego où habiter avec Dianna. Dianna, celles qui m'avait ouvert les yeux, pourtant ce n'était pas la dernière pour faire la fête. Elle était tout comme moi et pourtant exactement mon opposé. Bosseuse, mais aussi fêtarde. Charmeuse et pourtant studieuse. Elle est une infinité de contraste, c'est ce qui la rend si particulière.
Alors quand je fus installé, il fallait bien trouvé un boulot, en face de chez moi se trouvait un bar, je postulais pour devenir barman, et je fut immédiatement.

∞ Europe, I'm here ∞
2 ans à temps plans à faire ça, c'était un véritable rêve pour moi. Fier de comment nous nous étions investis (moi dans mon boulot et Dianna dans ses études) nos parents nous offrirent un somptueux voyage. La découverte de l'Europe. Le nouveau Londres, le romantique Paris, les street-art de Berlin, les vestiges de Rome, tout y était passé. Un voyage qui dura un an. Une année si différente, tellement magique. Des rencontres, jamais je n'oublierais leur nom. Rosa, Nikos, James, Henry, Rudolphe, Lisa, et tant d'autres. Et bien sur l'arrêt le plus attendu pour moi, fut celui où je pus retrouver la terre de ma famille, la Suède. Je n'étais jamais allé en Suède, mais j'avais hâte. Absolument pas peur de rencontrer ma famille, je savais qu'elle été gentille et bienveillante, c'était ma famille après tout. Mais mes parents m'avaient prévenue, ce côté de ma famille, était... Un peu plus conservateur...Ils m'avaient donc conseillé de faire passer Dianna pour ma petite amie, ce qui était facile, puisque je la connaissais par cœur. Et cette rencontre fut superbe, comme j'en avais toujours rêvé.

∞ The offer ∞
Après 1 an de cette magnifique aventure, il fallut rentré à San Diego où je repris mon boulot de barman et de temps à autres, je faisais le mannequin. C'est après un shooting, qu'un grand homme au manteau noir et une écharpe grise.
« - Bonjour, Aidan Saade, c'est bien ça ?
- Oui, c'est lui-même. Et vous êtes monsieur ?
- Zeld. J'ai une proposition, si alléchante à vous faire que vous ne pourrez pas refuser.
- Ça, c'est encore à moi de le décider.
- 4 000 minimums par mois. J'ai bien dit minimum.
- C'est vrai que la proposition est pas mal. C'est pourquoi ? Photo ? Pub ?
- Pas exactement... Prostitué de luxe.
- Très drôle monsieur Zeld, vraiment.
- Mais ce n'est pas une blague, je suis, on ne peut plus, sérieux. Je suis le patron d'une grande boite de prostitué de luxe, trié sur le volé, vous devriez être flatté de recevoir une telle proposition.
- Donc si je comprends bien, ce n'est pas une blague ? Vous voulez vraiment que je fasse la pute ?
- "Faire la pute" non. C'est bien plus que cela.
- Combien de refus vous vous êtes déjà pris suite à ce genre de rencontre ?
- Au moins une bonne vingtaine, cette année.
- Combien de oui ?
- Cinq.
- Maintenant six. »
Je prenais ses coordonnées et un rendez-vous. Sur le trajet, je me demandais pourquoi j'avais accepté ? Et très vite deux raisons apparurent : l'envie et l'argent. L'envie de me découvrir, de repousser mes limites, de faire d'autres choses. L'argent, j'étais loin d'être pauvre, mais je pourrais être libre, ne plus toujours demander des sous à mes parents. Ce n'était même pas un choix difficile à prendre, j'avais tout simplement envie de le faire. Je décidais de n'en parlais qu'à Dianna et de conserver mon job de barman. Je devais donc l'annonçais à Dianna.
Étrangement, Dianna n'était ni choquée, ni horrifiée, ni indignée, rien de tout cela. Elle me comprenait, elle n'était pas en total accord avec moi, mais si ça me plaisait, ça lui plaisait.

∞ M. Navajas ∞
Lino... Lui et moi, c'était comme une histoire d'amour, sans jamais s'être parlé. Un truc magique, pas possible, presque inhumain. C'est un affreux mélange quand je le vois. Je suis heureux de le revoir, je sens sa honte, mais ça, je m'en balance, je veux juste qu'il revienne la prochaine fois, j'ai peur aussi, que cette fois-ci il vienne me dire que c'est fini. Il doit resté, j'ai besoin de lui. Ce n'est pas un client, c'est pas mon client préféré, c'est autre chose, c'est des putains de sentiments, alors que j'en voulais pas. C'est plus que ça. C'est l'amour, j'en suis presque sûr. j'en veux aps de ça, de l'amour je ne veux pas que ça me ravage. Mais le viruce m'a déjà piqué. C'est trop tard. J'en ai marre de cette relation commerciale, je veux plus que ça. Je sais qu'il m'aime, je sais qu'il revient pour moi, car il meurt d'envie de me voir, qu'il aimerait venir plus souvent, je le sais tout ça. Mais je ne veux pas perdre ce putain de duel. Sur lequel sera le plus sentimental, lequel fera le premier, lequel se fera passer pour le plus faible, ou le plus amoureux. Ai-je déjà perdu ce duel ? En tout cas, je suis à bout de souffle, ça fait trop longtemps, je dois lui dire...

HORS JEU
Pseudo lawrence (sur bazzart) Âge 15 ans. Prénom Jean-Bastien Où as-tu connu le forum? bazzart Ton personnage est un scénario. C'est qui ton pokémon préféré? Bulbizard :P Une suggestion ou un commentaire à nous communiquer ? ce forum c'est de la bombe.    Le mot de la fin? DORAAAAAAAAAAAAAAAAAA