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 how to save a life. | mathys & leo

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MessageSujet: how to save a life. | mathys & leo   how to save a life. | mathys & leo EmptyVen 7 Mar - 19:56

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Mes doigts nerveux jouent entre eux dans la poche de mon pantalon et je tâche de rester un minimum immobile comme quelqu’un de normal. Mais c’est beaucoup trop me demander. C’est dur, trop dur. Je suis obligé de bouger, obliger de jouer avec mes doits, obliger de trembler. Obliger de pincer les lèvres, obligé de fermer les poings, obligé de contracter les muscles. Je passe ma main dans mes cheveux, puis masse les cernes qui bordent mes yeux sans doute injecté de sang avant de la laisser retomber en frôlant ma barbe naissante. Je baille, je m’étire et je regarde devant moi. C’est de la torture. C’est débile de ma part je crois… Venir ici regarder ces mecs s’entrainer jusqu’à n’en plus pouvoir alors que je suis à peine autorisé à faire trente minute de jogging par jour. On ne m’a totalement privé de sport, on m’a juste dis de faire attention, de ne pas faire trop d’effort, au risque de m’effondrer une nouvelle fois et de crever pour de bon. Parfois, je me dis que c’est peut-être ça la solution… Faire ce que je veux le plus au monde une dernière fois et crever. Au fond, je crois que ça serait la plus belle mort… Pour moi du moins. Mais j’ai beau y penser, j’ai beau me bourrer la gueule, me pourrir le sang avec de la drogue, j’ai beau passer mes nuits à contempler le plafond, j’ai beau me sentir incroyablement mal… Je ne suis pas prêt à mourir. Même si la vie est une incroyable salope, je ne suis pas prêt à la quitter. Il y a encore beaucoup de chose que j’ai envie de faire… A commencer par enfin essayer de combattre ses putains d’addictions et tenter de gagner le pardon de tous ceux que j’ai sacrifié en quittant cette ville il y a quinze ans… C’est comme assez mal vue comme situation. Je les envoie tous balader pour vivre mon rêve, et tout se passe mal, je passe ma vie à me foutre en l’air et je reviens au plus bas et quant j’ai besoin de quelqu’un… Au fond je suis resté le même. Je suis parti j’étais qu’un adolescent un peu con. Je reviens, je suis un adulte… Et toujours un peu con. A la différence que maintenant en plus d’être incroyablement con, je suis drogué, alcoolique, et amoureux d’une femme que j’ai abandonné il y a bien trop longtemps, grand frère d’une droguée et atteins d’une putain de maladie de merde au cœur.

Dans ma poche mes doigts cessent de jouer et se referment formant un poing. Je ferme les yeux et laisse échapper un soupire, tentant de penser à autre chose de me calmer. J’essaye de trouver quelqu’un à qui en vouloir, quelqu’un sur qui rejeter la faute. Parce que c’est tellement plus facile. Un problème en moins… Alors que je sais très bien que si je suis ici aujourd’hui et dan cet état, c’est uniquement de ma faute. Mon débardeur blanc empeste. Un mélange de sueur et d’alcool qui me donne un haut le cœur. L’odeur qui me monte au nez ou bien l’alcool que j’ai ingurgité ? Je tends mes bras devant moi et les observe. Je passe mes doigts sur ma peau suivant le trajet des veines clairement visible. Je ne me suis plus enfoncé une aiguilles depuis un bon mois. Et ça me rend malade. Totalement malade. Parce que j’en suis à la fois fier et détruit. Je meurs d’envie de me pourrir le sang, mais je sais que ce n’est pas bien, qu’au fond c’est pas ce que je veux… Je lutte. Et c’est difficile. Putain de merde. Trop difficile. Ne pas se droguer, c’est une véritable torture, alors que s’injecter une dose, s’est tellement plus simple. Un putain de geste à faire et je pourrais être comblé… Un seul putain de geste. Je pince les paupières, les lèvres. Je chasse cette redoutable envie de mon esprit. Et quant j’ouvre les paupières, mes yeux rencontre ceux d’un homme. Je ne l’ai pas vu venir, j’ignore même depuis combien de temps il m’observe et ça me fait un peu chier. Je laisse échapper un soupire, marmonnant un faible bonjour en levant brièvement la main.
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MessageSujet: Re: how to save a life. | mathys & leo   how to save a life. | mathys & leo EmptySam 8 Mar - 15:11

Sa vie avait changé depuis le jour où il avait quitté cette ville, il avait décidé de prendre sa vie en main après avoir passé proche de mourir. Aujourd’hui il était un autre homme, médecin qui plus est, ses professeurs du lycée serait bien surpris, oui il était intelligent et tout, mais il ne se forçait jamais en classe, ne participait pas et faisait toujours le minimum. Il a vieilli, il a pris en maturité il fait beaucoup de sport, c’est sa nouvelle drogue, une drogue qui n’est pas dangereuse pour sa vie, mais au contraire qui lui assurait de rester en forme, de se défouler et de faire de nouvelles rencontre. Il s’entrainait donc aujourd’hui dans ce centre plein air qu’il adore, ça lui permet de se défouler, il s’entraine aujourd’hui sans entraineur, il fait son programme, musculation et un peu de cardio, le cardio il le fait normalement le matin après son réveil et quand son chiot serait plus grand celui-ci pourra courir avec lui. Il était en sueur, il portait un short et un t-shirt, mais il venait de le retirer pour s’essuyer avec le visage et le mettre sur son épaule, il venait de finir son entrainement, il remarqua un homme, qui semblait juste regarder les autres, il pouvait voir que celui-ci tremblait, il était marqué par la fatigue, son visage semblait plus vieux qu’il ne devait vraiment l’être. Il pouvait reconnaître ses symptômes, il devait être en manque, il savait combien c’était dur de laisser tomber la drogue, il avait arrêté dans un milieu contrôlé, dans l’armée, mais reste que des périodes de manques où il tremblait de tout son corps, qu’il avait des nausées, de pertes de patiences et tout autres symptômes pénibles. Mais il pouvait se tromper, son côté médecin lui disait qu’il pouvait être malade plutôt qu’en manque, mais une chose était sûre, il ne pouvait pas partir ainsi sans aller voir s’il était correct.

Son t-shirt sur l’épaule, donc torse nu, en short, il marcha en direction de celui-ci et le remarqua qu’il avait fermé les yeux, il continua d’avancer alors que celui-ci rouvrit les yeux et lui fit un signe de main un bonjour, il s’arrêta devant celui-ci et pausa une main sur l’épaule de celui-ci, il avait l’impression qu’il allait tomber. « Ça va aller ? Vous n’avez l’air vraiment pas bien, je suis médecin, je peux vous examiner si vous voulez… » Il ne se voyait pas ne pas lui proposer, il était vraiment mal alors il ne pouvait pas partir sans rien faire. « Moi c’est Mathys Thurmond, vous êtes ? » Il le vouvoyait par politesse et aussi une déformation professionnelle de vouvoyer ses patients comme il ne les connaissait pas personnellement et c’est ce qu’on lui avait appris à faire durant ses cours. Il ne vouvoyait pas les jeunes, mais les adultes oui et cet homme était un adulte. « Vous feriez mieux de vous asseoir. » Il retira sa main de l’épaule de celui-ci, comme il semblait capable de marcher et se tenir debout pour l’instant, mais il n’avait pas l’intention de le laisser partir avant de l’avoir examiner.
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MessageSujet: Re: how to save a life. | mathys & leo   how to save a life. | mathys & leo EmptyDim 9 Mar - 15:04


Il s’approche, me regarde. Et quant sa main vient à la rencontre de mon épaule, il me prend totalement au dépourvu. J’ai envie de lui dire de ne pas me toucher, de dégager sa main de là. Je pourrais même très bien lui coller mon poing dans la gueule. Mais je ne fais rien. Parce que je suis peut-être en manque, mais je ne suis pas con pour autant. Ou du moins, pas si con que ça. Je sais très bien, qu’en vu de mon état, je ne ferais strictement pas le poids face à ce type tout en sueur et tout en muscle. J’étais comme ça moi aussi il fut un temps. Mais j’ai perdu un peu de muscle et mon corps n’est plus ce qu’il était… Je commence à me rouiller. Je ne tiens plus aussi longtemps. Je m’essouffle rapidement. Faute à l’arrêt du sport. Faute à tout le reste aussi. « Ça va aller ? Vous n’avez l’air vraiment pas bien, je suis médecin, je peux vous examiner si vous voulez… » Un médecin. Je suis grillé, à coup sur. Ce mec à dû repérer à des kilomètres à la ronde ce qui e passait et c’est pour ça qu’il est venu vers moi. « Moi c’est Mathys Thurmond, vous êtes ? » Une petite voix en mon fort intérieur me dit de me présenter, de lui faire confiance de le laisser m’examiner, et de le laisser m’aider. Parce que j’en ai besoin. Mais il y a toujours cette putain de fierté avec cette voix énorme qui me dit de lui balancer une sale réplique avant de me tirer d’ici pour avoir la paix. Je suis partagé. Je suis toujours partagé. Je ne sais jamais quoi faire. Je suis devenu le mec le plus indécis au monde. Partagé entre l’envie de me soigner et de ranger ma fierté de côté ou bien de péter la gueule à ce Mathys et d’aller m’injecter une bonne petite dose. « Leo Atkins. » je marmonne comme si ça avait un intérêt. En Europe il m’arrivait couramment de mentir. Parce que j’étais plutôt connu, pour les amateurs de football bien sur. Puis mon nom a défilé aux infos et à la une des journaux parce que je suis devenu le mec qui s’est effondré sur le terrain sans raison et à qui on interdit de jouer au foot. S’était déjà suffisamment pénible d’être privée de sa passion, de son métier… Alors en plus se faire aborder et se faire attaquer par la pitié des gens… Alors quant on m’abordé et qu’on me demandait si j’étais bien Leo Atkins, parfois j’acquiesçais, mais souvent je mentais. Et puis quant la première photo de moi complètement ivre a circulé, c’est devenu encore autre chose… S’était à celui qui arriverait à tirer la plus jolie photo avec moi couvert de vomi. Celui qui aurait la photo la plus compromettante… Et on a fini par m’enterrer. Oublié. Si bien qu’au bout d’un moment, les gens n’en avaient plus rien à foutre de savoir qui j’étais.  « Vous feriez mieux de vous asseoir. » Il retire enfin sa main de mon épaule et je tente de garder mon calme en fermant les poings le plus fort possible dans ma poche. Je sais pourtant qu’il a raison, que je devrais m’asseoir, que j’aurais bien besoin qu’un médecin m’ausculte et m’aide. « Écoutez, je n’ai besoin ni de m’asseoir, ni de votre aide… Je vais bien… Je vais très bien. » Je mens tellement mal que je n’arrive même pas à m’en convaincre moi-même.  « Vraiment très bien. » Faux. Je refuse de croiser son regard, parce que je serais incapable de me contenir si je croise les yeux de ce type. J’ai l’impression qu’il sait tout de moi depuis le début. J’ai l’impression de ne pas réussir à mentir. Les signes sont donc si évidements ? Ou bien c’est simplement parce qu’il est médecin et qu’il a déjà eu affaire à des bonhommes comme moi ?
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MessageSujet: Re: how to save a life. | mathys & leo   how to save a life. | mathys & leo EmptyLun 10 Mar - 1:49

À l'armée il n'avait pas vraiment l'occasion de regarder la match de football ou encore de suivre l'actualité, non vraiment pas, donc son prénom ne lui disait rien, pour lui il était un homme comme un autre. Enfin bref, pas totalement comme il était pas en très bon état, il voulait l'aider, il glissa un rapide "enchanté" pour ensuite lui proposer de s'asseoir afin de l'aider. Celui-ci ne semblait pas vouloir de son aide, il disait aller bien, mais il n'était pas stupide, il était médecin et il avait un passé commun à celui-ci. Je parle de la drogue bien sûr. Il n'avait donc pas l'intention de partir comme ça malgré le fait qu'il refuse son aide. Il n'était pas le genre de médecin qui s'arrêtait à ça, il se foutait d'être poursuivit par un patient qui aurait préféré mourir que d'être soigné s'il veut vraiment mourir il a juste à utiliser un autre moyen qui ne le ferait pas se retrouver à l'hôpital. Bon lui n'était pas à l'hôpital, mais si vraiment il ne voulait pas d'aide il serait resté enfermé chez lui. Peut-être que sans même le savoir celui-ci cherchait de l'aide. « Je crois qu'on a pas la même définition d'aller bien. » Il eu un petit sourire en coin et le força à s'asseoir et s'accroupit devant celui-ci et sortit son téléphone et ouvrit la petite application bien pratique qui permettait de transformer son téléphone en petit lame de poche. Il le fit relever la tête un peu pour remarquer que les pupilles de celui-ci était dilaté, il était vraiment en manque. Mais il semblait y avoir autre chose, il ne savait pas quoi, mais il y avait un problème quelque part, il était loin de se douter que c'était un problème cardiaque. « C'est quand la dernière fois ? » Il voulait savoir c'était quand la dernière fois qu'il s'était fait une injection ou peut importe le moyen qu'il utilisait, quand il avait pris pour la dernière fois de la drogue qui prenait. « Pas la peine de chercher à le nier... il faut que vous veniez avec moi, vous pouvez pas rester dans cet état, vous allez finir par perdre connaissance. » Il le voyait bien qu'il ne semblait vraiment pas bien, tant pis s'il ne le voulait pas il allait le forcer à le suivre, qu'il le veule ou pas. Il avait l'intention de passer par l'hôpital prendre de quoi le soulager puis l'amener chez lui, il ne se voyait pas l'amener à l'hôpital et il risquait de se faire déranger et ne pas pouvoir parler sans se faire déranger par celui-ci. Il renfila son t-shirt et il n'aurait juste qu'à prendre son sac dans les vestiaires. Il eu une petite idée afin de le pousser à le suivre, à lui accorder sa confiance du moins un peu... « Je suis passé par là... je peux t'aider, laisse moi t'aider. » Il aimerait que celui-ci accepte son aide, de ne pas avoir à le forcer, il n'aimait pas forcer les autres, même si c'était pour leur santé.
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MessageSujet: Re: how to save a life. | mathys & leo   how to save a life. | mathys & leo EmptyMar 11 Mar - 11:05


J’essaye de faire comme si il n’est pas là, comme si je n’entendais rien. Mais je dois bien me rendre à l’évidence qu’il n’a pas l’air de vouloir lâcher l’affaire. Et je me demande bien pourquoi il e soucie autant de moi. « Je crois qu'on a pas la même définition d'aller bien. » Je suis qu’un parfait inconnu pour lui et pourtant il prend la peine de vouloir m’aider. Il prend cette peine… Il veut faire ce que j’attends qu’on face depuis bien trop longtemps et me voilà à hésiter. Parce que c’est trop bizarre, parce que je suis déjà suffisamment dominé par cette merde dont je suis dépendant pour en plus me soumettre à un homme. Parce que j’ai peur. Ans que je comprenne vraiment, je me retrouve assis. Je ne lutte même pas. Même si j’en ai envie. Mais je tente de me raisonner. Il a que me faire ce qu’il veut et quant il aura fini, je me tire d’ici pour m’éclater le bide et m’exploser les veines. Il sort son téléphone, effet lampe de poche. Je sais même ou est le mien de téléphone. J’ai ans doute du l’oublier à quelque part. Il m’oblige à relever le visage et sa lumière m’aveugle. J’ai mal au crâne putain. « C'est quand la dernière fois ? » Totalement à nu. Voilà comment je le sens. Il sait tout. Depuis le début. Il sait vraiment, et il veut vraiment m’aider. J’essaye de me souvenir à quant remonte la dernière fois, mais je ne me souviens pas. Je n’en ai pas la moindre idée. J’ai l’impression que s’était il y a beaucoup trop longtemps. Mais si ça se trouve ça ne remonte qu’à quelques jours. Je ne sais pas… tout ce que je sais, c’est que ça me manque. Atrocement. Je m’apprête à ouvrir la bouche, pour nier, lui dire que je ne sais absolument de quoi il parle et qu’il devrait me laisser tranquille, mais il me tacle. « Pas la peine de chercher à le nier... il faut que vous veniez avec moi, vous ne pouvez pas rester dans cet état, vous allez finir par perdre connaissance. » Perdre connaissance. Peut-être que c’est ça la solution ? Au moins, je ne penserais pas à tout le reste. Je suis tenté, terriblement tenté de lui suivre, de le supplier de m’aider, j’ai même envie de pleurer. J’ai l’impression d’être à fleur de peau, comme une femme dans la mauvaise période du mois. J’ai l’impression que je pourrais hurler, et exploser de rire en même temps. Je pourrais me mettre à chialer dans les bras de cet inconnu en le suppliant de pas m’abandonner et l’instant d’après lui en coller une dans la gueule en lui disant de se mêler de ce qui le regarde. Mais au lieu, de sa je reste impassible au presque. Rien ne pourrait laisser penser tout ce qui se passe en moi… A part peut-être tous ses signes que lui a vu. Je ne réponds pas. C’est plus simple de ne pas répondre. Je reste perdu. Totalement partagé. Indécis. « Je suis passé par là... je peux t'aider, laisse moi t'aider. » Je lève automatiquement mes yeux vers lui à l’entente de cette phrase. Il est passé par là. Il est passé par là ? Il peut m’aider. C’est ce qu’il dit. Attends, si il est passé par là… Et qu’aujourd’hui il est là devant moi… Aujourd’hui il est médecin et il veut m’aider… Est-ce que ça veut dire qu’il s’en est sorti ? Est-ce que ça veut dire que... Moi aussi je peux y arriver ? Je ne cherche plus à lutter. De toute façon, j’étais nul dans ce domaine. « Comment ? » Un simple mot. Une simple question. Beaucoup trop vague et qui sous-entend beaucoup trop de chose. Comment tu t’en ais sorti ? Comment tu peux m’aider ? Comment tu en es venu à te droguer toi aussi ? Subitement, j’ai besoin de tout savoir. Besoin de savoir si ce qu’il me proposer tiens la route. Si réellement je peux m’accrocher à lui et à cette illusion d’un jour pouvoir m’en sortir.
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MessageSujet: Re: how to save a life. | mathys & leo   how to save a life. | mathys & leo EmptyJeu 13 Mar - 20:53

Il n’avait pas l’intention de le laisser tomber, il avait l’intention de l’aider du moins en ce moment, il ne pourrait pas le forcer par la suite sinon il serait accusé d’harcèlement même si c’est pour l’aider. Bref, pour l’instant il pouvait l’aider, il pouvait voir la détresse au fond de ses yeux lorsque celui-ci releva les yeux vers lui, lui demandant comment, comment il pourrait l’aider, comment il avait fait, la question n’était pas très clair, il pouvait vouloir dire plein de choses, mais il pourrait répondre à tout ses comment. Il s’accroupit devant celui-ci et lui dit : « Je peux t’aider, soulager cette envie, t’aider à passer à travers le manque, comme je l’ai fait, je peux te raconter tout ça si tu veux, mais avant on doit te remettre un peu sur pied, pour ça faut venir avec moi, je on va passer par l’hôpital et je te prendrais de quoi t’aider, un médicament légal et qui ne peut pas créer de dépendance. » Il l’aida à se relever, mais comme il semblait être capable de marcher seul, il lui fit signe de le suivre. « Je dois juste passer prendre mes trucs dans mon casier. » Il s’éloigna de celui-ci pour aller prendre ses affaires, il ne savait pas si Leo avait l’intention de l’attendre ou il allait en profiter pour partir, il semblait vouloir de son aide et pas en même temps. Sentiment que celui-ci pouvait parfaitement comprendre, il était passé par là. Même si tout ne s’est pas passé de la même façon pour lui, vraiment pas. Il se changea rapidement pour enfiler sa paire de jean et sa chemise noire puis il sortit des vestiaires avec son sac et il allait enfin savoir si celui-ci l’avait attendu. Il fut surpris de la voir, il s’attendait à le voir partir, enfin il n’en savait trop rien de ce à quoi il s’attendait. Il avança vers celui-ci et lui dit : « Bon on peut y aller, Leo. » Il le regarda et avança en direction de sa voiture afin de voir s’il allait venir finalement puis il lui ouvrir la porte du côté passager et le laissa monter puis il s’installa côté conducteur et maintenant qu’il était en route pour l’hôpital il pouvait commencer à lui parler de son histoire, faut dire qu’il aimait pas crier son histoire sous tout les toit non plus. « J’étais plus jeune quand j’ai eu des problèmes de drogues, mauvaise influence… j’ai commencé très jeune à consommer, je ne pouvais pas passer une journée sans prendre quelque chose, tout ce qui me tombait sous la main, drogue, alcool… jusqu’à un jour, quand je rentrais d’un party, pour une fois j’avais pas trop bu, mais c’était pas le cas de l’autre conducteur lors de l’accident, il est mort sur le coup, ça m’a fait un choc je dois dire… j’ai réaliser que j’étais en train de bousiller ma vie, j’avais pas envie de mourir jeune comme cet homme et je savais que c’est ce qui allait arriver si je continuais comme je le faisais. J’ai fais mes valises et je me suis engagé dans l’armée. La déinstoxe a été assez violente, dure, mais je ne touche plus rien maintenant. » Il le regarda un instant et arrêta sa voiture à sa place réservé pour aller prendre le médicament pour l’aider, pour soulager la douleur, l’envie… enfin l’aider à se calmer quoi. « Je reviens… j’en ai pour quelques minutes, ça sera pas long. » C’est effectivement quelques minutes après qu’il entra à nouveau dans la voiture et démarra pour prendre la direction de sa maison pour discuter un peu avec lui et essayer de l’aider. « Tu peux y arriver et je peux t’aider si tu veux… je te forcerais pas, mais c’est plus facile d’y arriver quand on a quelqu’un à qui parler, à qui se confier plutôt que de tout garder pour ça et finir par s’injecter une dose qui va nous tuer. » Il s’arrêta devant chez lui et il entra, son chiot l’accueilli courant partout, un magnifique petit golden retriever de quelques mois qu’il avait trouvé cacher dans le coin. « Désolé pour le bordel, je fais des rénovations. » Il y avait des pot de peintures et des outils qui trainait, c’était la maison de ses parents qui avait été laissé à l’abandon durant un moment. Il se dirigea vers la cuisine et fit couler l’eau et sortit un verre qu’il remplis et sortit le pot de pilules et lui dit : « Prends s’en deux pour cette fois, comme tu sembles vraiment pas bien, mais normalement tu n’en prends qu’une. » Il lui donna et le laissa digérer un peu tout ce qu’il avait pu lui dire… et voir s’il pouvait lui parler de certains trucs, s’il avait des questions pour lui…
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