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 tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar)

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MessageSujet: tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar)   tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar) EmptySam 8 Mar - 12:59

Elle frotte sur sa guitare. Frotte, frotte, petite Louve. Une mélodie des plus agréable lui vient jusqu'aux oreilles. Elle pousse sa voix entre ses lèvres, une voix des plus justes. Et voilà, le concert est lancé. Elle est là, sur la plage. Le vent tape contre sa peau et ses cheveux bicolores. Les gens autour ne l'importe peu. Quand la musique est là, plus rien n'a d'importance. Alors elle joue à s'en esquinter les doigts. Elle chante jusqu'à s'égosiller. Elle s'en fou, ce cirque la maintient en vie. Elle s'arrête, regarde l'heure : il est cinq heure de l'après-midi. Elle ne rentrera pas chez elle ce soir. Ce matin, elle a entendu son père parler avec un tueur à gage. Elle ne veut plus être reliée à lui. Alors lorsqu'elle est partie, elle l'a regardé et lui a dit qu'elle allait s'envoyer en l'air avec un homme. Elle a claqué la porte, il ne l'a pas retenue. La provocation, voilà ce qu'elle a trouvé pour faire réagir son paternel. Malheureusement, ça ne marche pas. Alors elle va peut-être monter d'un cran. Elle pose sa guitare au sol, sort un joint de son sac. Elle le porte à ses lèvres, l'allume. Elle inspire, recrache la fumé opaque, regardant le paysage. C'est à ce moment très précis que son portable vibre. Elle l'attrape. 'rendez-vous au centre commercial dans un heure. je t'ai déjà dis que je t'aimais ?' lit-elle. Un sourire se dessine sur ses lèvres. Scar, son amour. La plus belle moitié d'elle-même. Bien sûr qu'elle va le rejoindre. Pour sentir de nouveau sa peau contre la sienne, sentir son parfum l’enivrer. Oh oui, elle l'aime encore plus depuis qu'elle l'a vu, le visage pleins de bleus, l'arcade en sang, loin d'être parfait devant elle à l'hôpital. Elle finit son mégot, et instinctivement, elle se relève, prend sa guitare en main, enlève le sable sur sa robe et quitte la plage. Elle monte dans sa voiture et roule. Roule jusqu'à son bonheur. Le chemin lui paraît interminable. Arrivée là-bas, elle fait les cents pas devant le bâtiment, sans pour autant voir la tête de son amant. Son portable vibre, une nouvelle fois. 'monte ou je saute.' peut-elle lire. Elle lève la tête. Scar est là, au bord du vide. Son coeur rate un battement. Il est dingue. Complètement fou. Elle entre, paniquée, court, bouscule les personnes présentes, et monte. Monte, monte, monte petite Louve, avant qu'il ne te file entre les doigts. Elle ouvre la porte de service. Il est là, n'a pas bougé. Elle épie le paysage et son regard se pose au sol. Une couverture, un panier, deux verres. Un sourire illumine son visage. Elle s'approche, se place derrière lui. Ses mains se glisse sur son tronc et, hissée à la pointe des pieds, elle pose son menton sur son épaule. « tu es un grand malade, scar wise. » finit-elle par dire, le poussant vers elle.
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MessageSujet: Re: tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar)   tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar) EmptySam 8 Mar - 13:58

le romantisme n’fait pas vraiment partie de ma nature, c’est sûr. ouais, c’est certain, même. j’suis pas le mec qui ira ramener un bouquet de roses tous les soirs, ceci-dit j’peux faire des efforts, pour la st valentin par exemple, si ça peut lui faire plaisir. j’peux me mettre un costard, j’peux l’inviter à dîner. ça peut arriver, de temps en temps, qu’une mouche me pique et qu’un élan de douceur m’envahisse. seulement, louve est bien la seule à pouvoir en profiter. les autres, elles bénéficient de mes coups de reins divins, c’est déjà une chose bien suffisante, j’crois. alors aujourd’hui, j’sais pas laquelle de mouche m’a piquée, et j’sais pas d’où je sors ce panier en osier, mais c’est un pas bien décidé que je vais au centre commercial. j’me sens con, horriblement con, avec mon beau jean, mon polo neuf et ce panier, là. ah, si j’avais été en jogging baggy j’aurais été tellement, tellement plus à l’aise. et puis, j’aurais pu grimper sur le toit par l’extérieur, ça aurait été bien plus drôle, ouais. mais non. non, aujourd’hui, je vais essayer d’avoir l’air civilisé. un minimum, j’veux dire. j’vais tenter de passer pour un véritable humain qui sait se tenir en population, et pas un chimpanzé. ça va être difficile, mais j’suis sûr que j’peux y arriver, ouais. alors, aussi discrètement que ce panier me le permets, je me faufile derrière la porte de service, sur les escaliers en béton. j’envoie un message à louve pour la sommer de me rejoindre au centre commercial d’ici une heure. comme ça, tiens, j’aurais le temps de bien tout installer. me battre avec le drap contre le vent pour qu’il se pose bien contre le toit. ahhhh. j’vais tuer quelqu’un, j’vais déchirer ce drap. il veut pas s’mettre, j’en ai marre. oh, louve, j’espère que t’as bien conscience, là, de ce que je fais pour toi. finalement, j’opte pour une autre technique, pose le panier sur un coin du drap, tire ce fameux drap, et pose mes baskets dans un autre coin. là, il devrait tenir. je souffle un bon coup, sors deux verres que je pose à côté du panier. c’est bon, j’peux souffler un bon coup, là, j’ai le droit à un repos bien mérité. je m’allume une cigarette et checke ma montre toutes les trente secondes. si j’ai hâte ? rien qu’un peu. finalement vient l’heure, je jette mon mégot par-dessus le toit, et la guette. elle est là, j’peux pas louper ses cheveux roses, ça, non. elle me cherche, et j’souris. un message de ‘menace’ alors que je me poste, debout, sur le rebord du toit, tout près du précipice. et elle se met à courir. moi, je n’bouge pas. je l’attends, bien sagement, j’inspire l’air frais de san diego. la porte de service claque, elle me serre contre elle. je ferme les yeux. là, je suis bien. tu es un grand malade, scar wise. je souris, et me retourne vers elle alors qu’elle me tire. seulement malade d’amour, louve chamberlain. j’embrasse doucement ses lèvres, caresse ses cheveux. je me délecte de son parfum singulier. elle m’a manqué, elle m’a bien trop manqué. elle m’a même trop chamboulé. je la lâche enfin et attrape sa main pour entrelacer nos doigts. mes pieds nus atteignent le bitume froid du toit et je l’attire avec moi vers notre coin de paradis. mademoiselle prendra bien un verre de vin ? un nouveau sourire. j’attrape les verres, la bouteille cachée dans le panier, nous sers et lui tends le sien. je n’t’ai pas fait trop peur, j’espère ? léger sourire en coin. oh, je n’aurais pas sauté, non. non, j’aurais plongé, pour me rattraper aux lettres qui ornent la façade du centre commercial. juste pour lui faire peur, juste pour lui prouver que j’suis capable de tout, oui, absolument tout.
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MessageSujet: Re: tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar)   tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar) EmptySam 8 Mar - 17:56

Perchée sur ce toit, admirant le paysage, le vent sifflant sur son visage, et qui plus est enlacée à son bien-aimé, la Louve rugit de bonheur. Elle se sent bien, elle se sent à sa place. Une première depuis très longtemps. Elle ferme les paupières, un instant, et réalise la chance qu'elle a. Un amour, un vrai amour. Celui qui a résisté aux coups bas, aux coups de poing, à un départ, au temps. Trois ans et la scène est toujours la même : Scar et Louve, collés l'un à l'autre, leur corps transpirant l'amour à des kilomètres à la ronde. Son âme-sœur. Ses âmes-sœurs. Comment Niko va-t-il réagir lorsqu'il va voir sa frimousse ? Va-t-il être heureux, ou, au contraire, la repousser ? Il lui manque terriblement. Oh oui, elle est heureuse avec Scar. Mais elle ne peut s'empêcher de penser qu'il manque quelqu'un à leur côté. Qu'une de ses mains est orpheline de lui. Son beau et tendre Niko. Scar lui fait face, ses prunelles sont immédiatement captées par les siennes. Elles l'hypnotisent. « seulement malade d’amour, louve chamberlain. » répond-il. Elle esquisse un sourire, alors qu'il s'accapare ses lèvres et que ses doigts se glissent dans sa chevelure. Elle lâche un soupir d'aise. Elle se sent bien, tout simplement. Elle se mord la lèvre inférieur et le fixe. « tu m'as manqué... » lance-t-elle, arquant un sourcil. C'est vrai. Quelques jours se sont écoulés entre leur première rencontre et celle-ci, des jours interminables selon elle. Scar, c'est sa petite drogue à elle. Mieux que toute les merdes qu'elle peut prendre. Il attrape sa main et l'embarque vers le coin qu'il a préparé spécialement pour eux. « mademoiselle prendra bien un verre de vin ? » demande-t-il. Elle acquiesce puis s’assoit sur la couverture. Elle attrape le verre, puis le toise. « t'es beau, comme ça. » fait-elle remarquer, alors qu'elle frôle son bras et son polo par la même occasion. Louve n'a pas l'habitude de le voir habillé de la sorte. Et cela lui allait plutôt bien. Elle tend son verre contre celui du jeune homme, avant de murmurer un 'à nous'. Puis elle trempe ses lèvres dans son nectar. Un moment rien qu'à eux, comme avant. « je n’t’ai pas fait trop peur, j’espère ? » lâche-t-il. Elle arque un sourcil. Oh elle a juste failli avoir une attaque, rien que cela. Elle vient de le récupérer, hors de question de le perdre une nouvelle fois. « tu mériterais une bonne leçon pour m'avoir fait une frayeur pareil. » balance-t-elle avant de se relever pour s'assoir sur ses genoux. Elle pose son verre sur le côté, puis niche sa tête au creux de son coup pour y déposer quelques baisers. Ouais, une bonne leçon.
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MessageSujet: Re: tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar)   tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar) EmptySam 8 Mar - 19:26

tu m'as manqué... elle me souffle ça après son soupir, et je craque. oh, oui, je craque complètement, je n’peux pas m’en empêcher. évidemment, elle m’a énormément manqué, elle aussi. bien plus que de raison, c’est sûr. à m’en rendre malade, à m’en tirer à l’épuisement. même à en inquiéter jagger. c’est que, la louve, elle a réussi à provoquer un ras de marée dans l’océan de mes émotions. elle est douée la petite. très, très douée. alors forcément, la revoir l’autre jour à l’hôpital n’a fait que revenir en force le sentiment de manque qui s’immisce rapidement dans mes veines quand il s’agit d’elle. ouais, bien trop en force. quand même, je pensais être le seul dans ce cas. je pensais qu’elle m’avait manqué, mais pas nécessairement que moi, je lui avais manqué. quand bien même je l’ai bien espéré. mais je me suis dit qu’après tout, si elle a pu passer trois ans à l’écart, loin de nous, alors quelques jours de plus ne vont pas y changer grand-chose. à croire que j’avais faux. faux sur toute la ligne. mais après tout, moi aussi, j’ai bien tenu trois ans loin d’elle, et pourtant. pourtant. alors j’attrape juste une nouvelle fois ses lèvres, furtivement, le sourire bien ancré, et je l’attire jusqu’à notre carré de bonheur, à même le sol. je lui propose un verre de vin, et on s’assieds. t'es beau, comme ça. je souris, lui tends son verre, et baisse la tête pour me toiser. ah, ça a bien fait son effet, alors, mon effort. il est si neuf, ce polo, qu’on pourrait presque encore y trouver l’étiquette au col. ouais, enfin, presque, j’l’ai pas oubliée, hein. on entrechoque doucement nos verres, sa main sur mon bras me fait frissonner. ah, et d’habitude, j’suis pas beau ? oh, évidemment, t’as le droit de dire non. j’sais bien que mes joggings sarouels, ils t’font pas rêver. après tout, qui feraient-ils rêver ? ahah, jagger, sans doute. sûrement la seule, puisqu’elle les porte, elle aussi. t’as vu, j’me suis même bien rasé et tout. j’dis, en frottant le revers de mes doigts sur ma mâchoire. sans doute une erreur, peut-être qu’elle aurait préféré une barbe naissante, mais ça aurait juré avec le beau polo, j’imagine. alors, je bois une gorgée, moi aussi, après lui avoir demandé rhétoriquement si je n’lui ai pas fait trop peur. évidemment, je la connais par cœur, je suis persuadé qu’elle a eu peur, mais c’était bien le but de la manœuvre, après tout. tu mériterais une bonne leçon pour m'avoir fait une frayeur pareille. un sourire se dessine à mes lèvres, un sourcil se hausse, et mes yeux la questionnent ‘ah oui, quel genre de leçon ?’, curieusement. je reste pourtant silencieux. silencieux et définitivement curieux de savoir à quel sort j’aurais droit. puis visiblement, ça n’a pas l’air bien, bien horrible, puisqu’elle s’installe sur mes genoux pour embrasser mon cou. je frissonne, pose mon verre près du sien, et passe mes bras autour de ses hanches pour la serrer contre moi, la coller contre mon torse. nos bustes qui s’épousent avec une perfection déstabilisante. comme s’ils avaient toujours été faits pour être réunis. peut-être que c’est notre destinée, après tout. toi par contre t’aurais pu faire un effort sur ta tenue, quand même. je lance, pour la charrier. oh, non, elle est belle tout le temps, louve. elle est belle au réveil, elle est belle à la sortie de la douche, elle est belle après un sprint. j’espère que t’as au moins de la lingerie sexy là-dessous. je lance, en tirant doucement sur l’avant de son haut, pour plonger légèrement le nez dedans.
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MessageSujet: Re: tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar)   tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar) EmptySam 8 Mar - 20:12

Assise aux côtés de Scar, elle observe le paysage un instant. San Diego vu d'en haut est à couper le souffle. Encore plus quand la nuit commence à tomber. Il a eu une bonne, Scar. Il a toujours de bonne idée de toute façon. Elle tourne les yeux vers lui. Son merveilleux amour. Le retrouver fut comme une bouffée d'oxygène. « ah, et d’habitude, j’suis pas beau ? » demande-t-il. Sa remarque lui décoche un rire. Elle savait qu'il allait dire ça. Après tout, elle le connait par coeur. Bien qu'elle ne soit pas très objective, il y a bien une chose qu'on ne peut pas lui ôter : sa beauté. Ce visage gracieux, ses yeux magnifique. « même avec un oeil de verre et une jambe en bois tu serais à tomber. » répond-elle. Il est sa petite perfection à elle. A l'époque où ils étaient encore ensemble, elle a eu peur, souvent. Peur qu'une autre femme lui fasse tourner la tête et qu'il finisse par commettre l'irréparable. Finalement, ça n'est jamais arrivé. Une preuve qu'il tenait à elle, réellement. « t’as vu, j’me suis même bien rasé et tout. » dit-il fièrement, se touchant la mâchoire du bout de ses doigts. Elle arque un sourcil, amusée. Sans cette barbe de trois jours, il ressemble à un enfant. Un enfant dont elle ferait bien son quatre heure. « pas de doutes, t'es vraiment sexy comme ça. » lâche-t-elle, secouant la tête par la positive. Elle se niche sur ses genoux, lui montrer qu'elle lui appartient tout entière. De même qu'il lui appartient. Ses lèvres contre sa peau, elle s'empare de son odeur, de son être tout entier. Les mains du jeune homme caresse ses hanches pour la rapprocher de lui. Un sourire se dessine sur son visage. « toi par contre t’aurais pu faire un effort sur ta tenue, quand même. » affirme-t-il. Elle arque les sourcils, fait mine d'être choquée. Après tout, il n'a pas tord. Mais elle n'était pas sensée savoir qu'il avait prévue un rencard. Sinon, elle se serait habillée en conséquence. « j’espère que t’as au moins de la lingerie sexy là-dessous. » finit-il par dire, alors que ses doigts tire sur le haut de sa robe pour reluquer. Ce matin, elle a enfilé des dessous en dentelles noires. Basique mais efficace. Elle passe sa main dans les cheveux de Scar. « alors, verdict ? » demande-t-elle.
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MessageSujet: Re: tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar)   tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar) EmptySam 8 Mar - 23:18

même avec un oeil de verre et une jambe en bois tu serais à tomber. je ris aux éclats. elle raconte vraiment, vraiment n’importe quoi celle-là, des fois. elle doit être aveugle, j’sais pas. oh, l’amour rend aveugle, ça doit être ça. enfin, évidemment, sans prétention, je sais que j’suis beau. je sais que si les filles se ruent sur moi, c’est pas juste pour la rumeur, aussi vraie soit-elle, sur le fait que je sois un bon coup. y a forcément d’autres raisons. et n’allons pas dire que c’est parce que je suis un gentil garçon, c’est faux. en fait, il n’y a bien que louve qui m’a assagi. à savoir qu’elle ne m’a assagi qu’à ses côtés, et rien de plus. je peux véritablement être, et suis la plupart du temps, le pire des cons. ça, ouais. le roi des cons au pays des emmerdeurs. c’est moi, bonsoir. mais pas avec elle, et encore moins ce soir. non, ce soir non, ce soir, je me tiens bien, ce soir je suis exemplaire. ce soir, je suis un petit ami idéal. oh, petit ami ? c’est sûr, ça ? avec un œil de verre et une jambe en bois j’te ferais tomber, c’est sûr, mais pas d’amour. je ris encore un peu plus. vraiment, si elle m’avait rencontré dans cet état, elle aurait pris peur. encore sans doute plus qu’en me voyant rentrer chaque soir, le visage défiguré par les coups et la colère, par la jalousie et l’envie. elle aurait eu bien plus peur que cette fois, où je l’ai plaquée contre un mur, où j’avais le poings serrés, et qu’elle ne savait pas à quoi s’attendre quant à la suite. pourtant, avec elle, je suis bien doux comme un agneau. je serais bien incapable de lui lever la main dessus. jamais, jamais. si papa m’a bien appris une chose, et il a bien réussi à me l’enfoncer dans mon crâne avant de partir, c’est qu’un homme qui frappe une femme est un homme lâche, encore plus quand c’est la femme qu’il aime. et puis de toute façon, j’en serais incapable, quand bien même je pourrais essayer. puis finalement, je lui présente ma mâchoire dépourvue de poils, fier. qu’elle en profite bien, ça sera déjà fini dès demain. bonjour, la pilosité faciale développée. c’est que, chez moi, il suffit de quelques jours pour que je ressemble à un ours. pas de doutes, t'es vraiment sexy comme ça. je souris, et ça me rassure. ça me rassure de savoir que, non, je n’ai pas fait dans le faux en me rasant, tout à l’heure. et enfin, je me retrouve avec louve sur les genoux, collée complètement à moi, sa tête dans mon cou. je frissonne, et joue les taquins, puis le curieux. je tire légèrement sur sa robe et y passe le bout du nez pour observer, observer ce qu’on a là, aujourd’hui. de la lingerie noire, de la dentelle. à croire qu’elle avait deviné ce qu’il se passerait ce soir. loin de moi pourtant l’idée de l’inviter dans l’unique but de la sauter, loin, très loin. sa main se glisse dans mes cheveux, je ferme les yeux. alors, verdict ? c’est parfait. je chuchote. j’embrasse sa peau, du cleavage de ses seins à son cou, les yeux toujours fermés. pour finalement atteindre la commissure de ses lèvres et y déposer un très chaste baiser, un sourire pendu aux lèvres. t’as faim ? c’est que moi, j’crève la dalle. c’est ça, disons ça. ahah.
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MessageSujet: Re: tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar)   tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar) EmptyVen 14 Mar - 23:23

« avec un œil de verre et une jambe en bois j’te ferais tomber, c’est sûr, mais pas d’amour. » lance-t-il. Cette remarque lui décoche un rire. Pourtant, c'est ce qui lui a plu chez lui. Oh non, pas l'oeil de verre et la jambe de bois. Le fait qu'il soit différent des autres garçons. Son air associable, son air félin. Parce que ouais, la louve aime les félins. Cette façon animale de se comporter. De bouger, de la regarder. Comme un lion. Un lion en cage qu'elle a tenté d'apprivoiser. Et on peut dire qu'elle a réussi. C'est sûrement tout cela qui l'a fait fléchir ce fameux soir, où, face à ce mur, ils n'ont fait plus qu'un. Et quand Louve voit où ils en sont aujourd'hui, tout les deux assis face au coucher de soleil, elle ne regrette pas une seule seconde d'avoir fait un faux-pas. « c'est vrai. mais la première fois où on a fait l'amour, tu n'étais pas au meilleur de ta forme non plus. » rétorque-t-elle, arquant un sourcil d'un manière provocante. Elle le revoit encore, avec son air bestial, couvert de bleus, son regard criant la haine qu'il vouait au monde. Sa voix rauque, ces éclats de voix, et cette nuit, si belle. Un peu comme la vue ce soir. Bercée par la couleur du paysage et par un élan d'amour, elle s'est approchée de Scar et s'est logée sur ses genoux. Ce contact lui fait du bien. Elle a besoin de rattraper le temps perdu. De palier ce manque autrement que de se taper d'autres hommes. De revoir ce sourire sur ce si beau visage. Ses bouche dérape sur son cou, elle sent les frissons parcourir sa peau. C'est électrifiant. La respiration de Scar au creux de sa poitrine, elle se sent défaillir. Il a le don de la rendre dingue. « c’est parfait. murmure-t-il. t’as faim ?» demande-t-il. Un sourire espiègle se dessine sur ses lèvres. Elle se relève doucement, face à lui. Puis, doucement, elle fait glisser sa robe jusqu'au sol. Elle se mord la lèvre, le regarde un instant. « tu veux vraiment manger ? » l'interroge-t-elle.
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MessageSujet: Re: tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar)   tu es de long en large ce que je préfère, des genoux aux amygdales. (scar) Empty

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