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 (jax) one of these mornings won't be very long.

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MessageSujet: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyMar 21 Jan - 0:15


jax & sandro
one of these mornings won't be very long

✼ ✼ ✼

J'étais vraiment lessivé ce matin, je te raconte même pas. C'est à croire que tous les connards de San Diego avaient décidé de se mettre d'accord cette nuit pour précipiter leur bagnole dans la baie, pour se mettre sur la gueule à la sortie des bars, ou pour attacher leur pote à la proue d'un bateau de plaisance (véridique, ça a même été la dernière intervention de la nuit, j'ai pu voir le soleil se lever sur la Marina, entre deux couinements du bougre passablement alcoolisé). Bon, et je te le donne dans le mille je n'étais pas rentré directement au loft après la fin de mon service ... j'avais à faire ailleurs, disons. Avec Thaïs, si tu veux tout savoir. Je ne sais pas si je t'ai déjà parlé d'elle, mais si c'est pas le cas ça ne saurait tarder, parce que c'est un peu ma drogue du moment ... Faut dire qu'elle te fait de ces trucs avec ses mains, c'est juste ... déraisonnable. Toujours est-il que j'avais pointé mon nez au loft en début d'après-midi, et que j'avais même ramené des donuts. C'était pas comme si Jax ne s'attendait pas à me voir débarquer à cette heure-là, j'avais envoyé un SMS pour prévenir ... C'était un truc que je faisais depuis un jour où il m'avait gentiment passé un savon, en fait. Je m'en souvenais encore, j'avais enchainé deux services sans rentrer au loft entre les deux, et quand j'avais finalement remis les pieds ici j'avais été accueilli par sa tête de cochon, me rétorquant qu'il n'en avait rien à foutre de ce que je faisais de mon temps libre, mais qu'il préférait que je prévienne avant pour ne pas avoir à se demander si j'avais éventuellement enroulé ma voiture autour d'un pylône électrique après avoir loupé un virage. Et soit, sur le fond il n'avait pas entièrement tort ... Du coup je prévenais toujours, maintenant. Qu'on ne vienne pas me dire que je n'écoute pas quand on me parle. Pas un bruit dans le loft ceci dit, aussi en avais-je déduit que Jax était sortit, j'avais pas vraiment fait attention à si sa caisse était en bas ou non en garant la mienne. Déposant le sachet avec les donuts sur le plan de travail de la cuisine j'avais rejoint la salle de bain pour y prendre une douche. Celle que je n'avais pas eu le temps de prendre chez Thaïs, en retard à son boulot à force de trainasser au lit parce que quelqu'un l'y avait retenu ... je plaide coupable. D'ailleurs, tu remarqueras que j'avais directement conclu que Jax était sortit, et pas qu'il trainassait encore au lit, lui ... Mais il n'était pas vraiment ce qu'on appelle un lève-tard. Ce qui était parfois mon cas, là aussi je plaide coupable, mais tu conviendras qu'avec mes horaires de boulot j'ai parfois une excellente excuse. En revanche quand j'étais ressorti de la salle de bain vingt minutes plus tard, un vieux jean et un polo gris sur le dos mais sans avoir pris la peine de me raser, j'avais trouvé Jax là, dans la cuisine, et ayant déjà pioché dans les donuts. « Et si j'avais acheté ces donuts pour quelqu'un d'autre, hm ? » Comment ça ? Mais oui, je sais bien qu'on est qu'à deux à vivre sous ce toi, je suis pas stupide. J'avais bien précisé Et si ... Tu m'écoutes un peu, quand je parle ? Soit, c'était bien pour lui que je les avais acheté, donc. Et pour moi aussi, fallait pas croire, d'ailleurs je n'avais pas attendu pour me servir à mon tour ; Avoir les doigts collants alors que je sortais de la douche, je n'attendais que ça. « T'es rentré y'a longtemps ? » Je ne savais pas si il travaillait ce jour-là ... En fait je vais t'avouer que j'avais parfois un peu de mal à me souvenir du premier coup de quel jour nous étions, à force de bosser à tort et à travers. Samedi, mercredi, jour, nuit, y'avait un moment que j'avais arrêté de raisonner comme une personne normale. Et par normale je voulais dire ennuyeuse, désolée de te le dire, ennuyeuse et avec des horaires de bureau tout ce qu'il y avait de plus ennuyeux, donc. « Laisse-moi deviner, tu avais décidé de te sociabiliser, et un manuscrit merveilleux-c'est-ouf t'as une nouvelle fois détourné du droit chemin ? » Mais oui, tu te doutes bien que je le faisais juste un peu marcher, c'était pas non plus un moine bénédictin le Jax. Il n'avait pas besoin de moi pour se sociabiliser ... normalement.

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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyMar 21 Jan - 17:03




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Repos. J’apprécie ce mot autant que je le déteste. Pour la bonne et simple raison que je suis un manique de travaille, un perfectionniste, un fou du bureau. J’imagine que si mon patron ne m’avait pas forcé à prendre cette journée de repos, je ne l’aurais pas prise… Non parce que je sais pertinemment qu’à mon retour au bureau, je vais être encore plus pointilleux et exigeant que d’ordinaire. Tout ce que je n’aurais pas fait pendant cette journée libre, sera à faire le lendemain… Et j’ai horreur de ça. Horreur d’être en retard sur mon boulot. Je laisse échapper un soupire. Mais j’avoue que ça fait bien longtemps que je n’avais pas eu le droit à une grasse matinée en semaine et c’est étonnement bon. Quelle plaisir de se réveiller par soi-même et non à cause de ce stupide réveil qui hurle dans nos oreilles jusqu’à ce qu’on daigne bouger un minimum pour le stopper. Il est quoi ? Facilement plus de 10 heures quant je prends enfin la peine de quitter ma chambre. Vu le calme qui règne dans la maison, je constate que soit Sandro n’est pas là, soit il dort, sinon… Je l’aurais déjà entendu. Sans vraiment me pauser plus de question, parce que de bon matin, bien qu’il m’arrive de m’inquiéter pour mon coloc, j’ai autre chose en tête que lui. Et j’imagine que ça serait mal perçu de me dire que je pense à Sandro sous la douche… Trop bizarre. Aha. Séchage expresse, je suis enfin prêt. Mais prêt à faire quoi ? Tu vois, c’est ça le problème… Je suis tellement préoccupée par mon boulot, qui est aussi l’une de mes passions que quant on me donne une journée de libre, je sais même pas quoi faire. Dans la cuisine, alors que je me sers un verre de jus d’orange, un miaulement me rappelle qu’il faut que je nourrisse les boules de poils, et les poissons par la même occasion. L’espace d’un instant, je me dis que peut-être, je devrais adopter encore d’autres animaux histoire de remplir ma vie quant je sui en repos et quant Sandro n’est pas là… Mais soyons franc, c’est pas une boule de poils en plus qu’il me faut, c’est une nana. Mais j’ai jamais eu beaucoup de cul dans ce domaine… A chaque fois, je me fais baiser. Je ne comprends pas. J’ai déjà eu le droit à des excuses « c’est pas toi c’est moi… », « tu me surprends pas assez… » ; « c’est vraiment louche d’appeler son chat Dark Vador… » , même si je vois pas en quoi c’est louche… Mais le pire ça a sans doute été quant je suis rentré du boulot un peu plus tôt une fois, parce que j’avais vraiment plus rien à faire -tout de même ne soyons pas fou-, et que je suis passé chez ma copine du moment… Vraiment très agréable de la trouver entre les jambes d’un autre. Salope. Je sais pas si c’est moi qui suis un copain pourri, ou si je tombe que sur des meufs en carton… En tout cas, y a quelque chose qui va pas, et qui fait qu’à 27 ans, je suis célibataire, alors que j’aimerai bien me caser, vivre en couple, fonder ma famille et adopter une tonne de gamins (et de chat). Bon, tu m’diras vivre avec Sandro, c’est un peut comme si tu vis en couple, si ce n’est que le soir que quant il rentre du boulot je baise pas avec lui et en plus il est nettement plus poilu que les conquêtes que j’ai pu avoir... Mais c’est qu’un détail. Il est pas loin des 11 heures quant je décide de sortir faire un tour, et ce qui était censé être une simple balade dans les rues de San Diego, se transforme immédiatement en un footing, c’est plus fort que moi. Si j’avais su, j’aurais pas pris de douche en me levant… Mais bon, c’est pas vraiment une punition de devoir en prendre une deuxième parce que j’adore ça. Je suis ce genre de bonhomme qui pourrait passer sa vie sous une douche, pire qu’une meuf parfois, si ce n’est que je n’utilise pas dix-huit shampoings senteur fraises des bois et vanille… Un peu plus de douze heures quant je sors de ma seconde douche de la journée. Je mange rapidement un truc dans le frigo, je ne suis pas très doué en cuisine à vrai dire, du coup, je me limite bien souvent à des œufs ou des pattes, et encore il arrive que ça loupe. Après se court repas, je me dis que je devrais.. Lire ou bien relire un manuscrit ? Souligner quelques trucs ? Appeler le bureau pour voir si tout va bien ? Mais à l’intérieur de moi, ça se bat… Et c’est finalement le bonhomme qui me dit que je suis en repos et que je devrais laisser tomber le boulot un moment qui met KO l’autre. Résigné à faire autre chose qu’un truc en rapport avec la littérature, ou bien l’édition, j’en viens à me dire qu’il faut peut-être faire des courses ? Acheter du papier toilettes ? Parce qu’au rythme ou en va, ce soir, celui qui ira aux chiottes sera coincé… Et connaissant Sandro et son humeur je ne suis pas sur qu’il accepte de me dépanner dans l’immédiat si c’est moi. Mentalement, je note : PQ. Et ouais pas besoin d’une liste de course, j’ai une mémoire PAR-FAI-TE ! J’y ajoute un paquet de patte, du dentifrice, des tampons (pour quant Sandro saigne du nez), de la bouffe pour les chats et les poissons, des biscuits, de la bière et pas mal d’autres trucs.
Je ne m’absente pas très longtemps… Et quand je reviens, je remarque immédiatement deux choses : le bruit de l’eau qui coule provenant de la salle de bain, ainsi que le sachet de donuts dans la cuisine. J’te l’avais bien dit que vivre avec Sandro c’est comme vivre avec une femme bienveillante mais poilu. Je dépose les courses, m’empare aussitôt d’un donut, et mord dedans. Puis le tenant dans ma bouche, je range les quelques courses que j’ai faite. J’ai tout rangé, et je m’attaque à un second donut quant Sandro arrive. « Et si j'avais acheté ces donuts pour quelqu'un d'autre, hm ? » J’hausse les épaules, la bouche pleine. De toute façon, si il tenait vraiment à les offrir à quelqu’un d’autres, fallait pas les laisser en évidences sur le plan de travail. Le regardant se servir à son tour et avalant ce que j’ai en bouche, je n’ais pas le temps de répondre à sa seconde question qu’il enchaine déjà. « Laisse-moi deviner, tu avais décidé de te sociabiliser, et un manuscrit merveilleux-c'est-ouf t'as une nouvelle fois détourné du droit chemin ? » Je souris, face à son attitude. C’est ça fout toi de ma gueule Sandy ! J’affiche une mine faussement ému. « J’ai pas pu résisté… Mais ce manuscrit était trop… parfait ! » On en rigole, n’empêche que parfois… Il a pas tord. Je le sais, mai c’est comme ça. Bon je suis pas non plus accro au point de pas avoir de vie sociale, j’ai des amis… Quelques-uns… Mais c’est pas le néant total ! Je prends une autre bouchée du donut. « Je suis en repos…J’en ai profité pour faire des courses… » J’imagine que si Sandro avait été à ma place, il m’aurait sorti un truc genre : j’en ai profité pour faire si, ça, boire un coup, draguer machin, aller là-bas… J’imagine.
 
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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyMar 21 Jan - 22:10

jax & sandro
one of these mornings won't be very long

Je ne vais pas te cacher que je rechignais beaucoup moins à rentrer chez moi, depuis que chez moi c'était aussi chez Jax ... En fait ouais, je crois que vivre seul c'est tout simplement pas un truc fait pour moi, jamais. Et à choisir je préfère te dire que je suis vachement mieux à vivre avec un pote qu'avec une gonzesse, simplement question de tranquillité ... Jamais de querelles d'amoureux, déjà. C'était sans doute déjà arrivé que je me prenne le chou avec Jax, j'veux dire je sais que je peux être chiant parfois et lui aussi on va pas se mentir, mais on ne s'est encore jamais jeté de vaisselle à la gueule, si tu veux. Et puis un gars c'est moins maniaque, ça ne râle pas si le ménage est fait un ou deux jours en retard ... Du moment qu'il est fait, j'ai envie de te dire que c'est le principal, quoi. Et surtout un pote c'est bien moins prise de tête qu'une gonzesse, c'est un fait établi, c'est scientifiquement prouvé. Bref, tout ça pour te dire qu'il faudrait vraiment un cataclysme pour que me reprenne l'envie de vivre seul ... J'avais vécu seul deux ans dans ma vie, mes deux premières années à San Diego, et je trouvais ça suffisant. Surtout que Jax faisait les courses, j'en avais encore la preuve là, devant mes yeux. Bon bien sûr au début j'avais cru le voir revenir du boulot, un manuscrit à moitié lu sous le bras et son air de Baudelaire en manque de lecture - ose me dire que j'exagère, c'est son état naturel - et je n'avais pas manqué de le lui faire remarquer, parce que tu me connais c'est tout à fait mon genre. « J’ai pas pu résister … Mais ce manuscrit était trop … parfait ! » Ça va, j'avais bien compris qu'il se fichait de moi pour me rendre la monnaie de ma pièce, mais laisse moi te dire que parfois il me disait ça très sérieusement. En fait je ne serais même pas étonné qu'un jour il m'annonce son mariage avec un bouquin ... Alors que tu seras sans doute d'accord avec moi, je préfèrerai qu'il me ramène une jolie écrivain, hm. « Je suis en repos … J’en ai profité pour faire des courses … » J'avais bien vu, et je ne m'en plaignais pas puisque s'il avait fait les courses cela signifiait que je n'aurais pas à les faire ... Et puisque cela faisait partie de ces activités qui constituaient une corvée je ne te raconte pas l'épine qu'il m'enlevait du pied. Enfin bon, s'il avait fallut les faire je les aurait faites les courses, tu sais bien, mais par obligation bien plus que par envie qu'on soit clairs ... Et surtout pas un jour de congé, mon dieu. Mais là j'étais face à Jax, aussi plus rien ne m'étonnait comme je ne tardais pas à le lui faire remarquer « Évidemment. Y'a bien que toi pour faire les courses un jour de congé ... ça faisait combien de temps que t'avais pas pris un jour de congé d'ailleurs, dix ans au moins, non ? » Et bien sûr j'exagérais à peine, tu me connais. Mais bon tu dois bien avouer que ça fait un moment qu'on ne l'a pas vu en congé, le garçon ... C'est plutôt le genre à penser que sa boite s'arrête de tourner dès qu'il prend une heure de pause. Mais bon, je suppose qu'on ne peut pas lui reprocher d'être passionné par son métier, et puis il m'arrive de dormir à la caserne personnellement alors je suis mal placé, je te l'accorde. M'accoudant au comptoir, mon donut à moitié mangé toujours dans la main, j'avais enchainé « A ce tarif-là j'espère au moins que la caissière était bien foutue. Et ne me dis pas que tu n'as pas fait attention, ça risquerait d'aggraver ton cas. » Finalement j'avais ouvert le frigo, repoussant le pack de bières sur le côté pour attraper une canette de coca. C'était bien un des rares trucs que je n'achetai pas moi-même, la bière ; Étant donné que Jax était le seul de nous deux à en boire autant que ce soit lui qui choisisse ce qu'il voulait. Ou alors il avait intérêt à me rappeler la marque qu'il voulait avant que j'y aille, sinon je prenais le premier truc qui passait à portée de mon caddie et tant pis si c'était dégueulasse. N'empêche que j'attendais toujours, est-ce qu'elle était mignonne la caissière, oui ou non ? Je n'osais pas croire qu'il n'ait pas regardé ... Il était trop jeune et trop beau gosse pour ne pas prendre en considération ce genre de détail. Et ne viens pas me dire que ce que je viens de dire est bizarre, ça va je sais reconnaître un beau mec quand j'en croise un, même si c'est pas ma came.

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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyJeu 23 Jan - 19:31




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En fait, ce qu’il y a de bien dans le fait de vivre avec Sandro, c’est qu’il est le seul avec qui j’ai vécu, si on ne compte pas ma famille. Quant je vivais à Vancouver, je vivais sous le toit familliale, il y avait de l’ambiance, mais y avait aussi les parents… En fait, j’avais le choix quant j’ai eu mon diplôme, j’aurais très bien pu rester à Vancouver, mais ça impliqué de rester encore près de ma famille. Alors ma décision était prise avant même de savoir si j’avais d’autres offres d’emploi : j’allai partir de cette ville. J’ai eu le choix entre plusieurs villes, New-York, Boston… Et c’est San Diego que j’ai choisi. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être parce que c’est suffisamment loin de ma ville d’origine, mais en même temps assez proche… C’est en aveugle, en touriste que je suis venu à San Diego, j’avais dans l’idée de me trouver un petit appartement sympa, de vivre seul, de faire ma vie… Mais avouons, que même pour un type comme moi, passionné par son boulot, la solitude, c’est nul. Au début, j’appréhendais de vivre avec Sandro… Parce que nous sommes si différents. Et finalement, je crois que c’est l’une des meilleures décisions que j’ai jamais prise. Mon quotidien est plus mouvementé avec lui, et ça me rappelle un peu quant je vivais à la maison avec mes frères et sœurs… Si ce n’est que là on est deux. Mais c’est tout aussi bien. « Évidemment. Y'a bien que toi pour faire les courses un jour de congé ... ça faisait combien de temps que t'avais pas pris un jour de congé d'ailleurs, dix ans au moins, non ? » D’accord, il vient de toucher la cible dans le mille. Je crois que ce mec me connait mieux que n’importe qui. Depuis combien de temps j’ai pas pris de repos… Je ne me souviens pas. J’en ai pas besoin. J’ai pas besoin de repos, ça m’ennuie. J’aime pas me reposer. Je suis… Trop ambitieux, trop passionné, trop sérieux pour ça. Je ne loupe jamais mes rendez-vous, je fais mon boulot toujours à temps, même parfois en avance. Le repos, les jours de congés, c’est vraiment inutile… Et puis je me dis quant ne prenant jamais de congés, ça va s’accumuler, et un jour quant j’aurais décidé de me prendre des supers vacances, si ce jour arrive, je pourrais me faire plaisir. « Tu sais bien que je suis mieux au boulot que n’ importe où ailleurs… » C’est faux. Y a un autre endroit que j’adore encore plus que le boulot. Mais franchement ça se passe de commentaire… Je pourrais passer ma vie dans une douche, une baignoire, une piscine ou bien un jacuzzi. Je suis ce genre de bonhomme qui passe des heures et des heures dans l’eau… J’ai déjà songé à faire installer un truc du genre au boulot, mais je pense pas que ça serait toléré, et j’imagine qu’on me prendrait pour un fou ou quelque chose du genre. « A ce tarif-là j'espère au moins que la caissière était bien foutue. Et ne me dis pas que tu n'as pas fait attention, ça risquerait d'aggraver ton cas. » La caissière ? Bon j’avoue, j’ai regardé, mais moi j’ai jamais de chance avec les caissières, factrices et toutes les autres du genre. Dans les films, dans les livres, on voit toujours la super jolie fille, adorable, terriblement canon, avec un prénom qui te donne envie de lui arracher sa chemise… Mais c’est dans les films/ Pas en vraie. Moi, en général, je tombe toujours sur la vieille proche de la retraite, dont les nichons –énormes- retombent sur le bord de la caisse tellement ils pendent. Sans compter la transpiration sous les aisselles ou les quelques poils à la moustache. Je souris malgré tout à cette vision. « Martha, 58 ans, probablement proche des 100kg, elle avait une des paires de nichons… Mais je suis sympa je te la laisse ! Et puis, si tu cherches quelqu’un qui a de l’expérience, je suis sur qu’avec elle ça sera parfait, t’as tiré le gros lot. » J’aimerais bien tomber un jour sur Léa, Clara, Laura – peu importe – entre 20 et 30, absolument magnifique… Mais non. Je ne peux pourtant pas m’empêcher de penser à Marissa. J’en ai pas parlé à Sandro, parce qu’il n’y a strictement rien entre moi et cette fille. Et je suis sur que je ne l’intéresse pas… Mais, vraiment… J’ai bien l’intention de la revoir.
 
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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptySam 25 Jan - 19:53

jax & sandro
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Je ne savais pas au fond, c'était peut-être un truc d'ainé d'être aussi ... frileux ? Non, pas frileux. Disons plutôt, sage. Je veux dire, tu seras d'accord avec moi pour dire qu'on se rendait quand même vite compte que Jax était plutôt du genre casanier, limite à se méfier de l'imprévu. Mais je me disais que peut-être c'était un truc de grand-frère, une habitude qui se prenait à force de devoir veiller sur une ribambelle de frères et soeurs, et justement je considérais que deux frères et deux sœurs c'était ce qu'on appelait une ribambelle ... Surtout pour moi, l'enfant unique. Du coup j'essayais parfois de me souvenir de ce fait quand je m'apprêtais à lui reprocher une nouvelle fois de trop se poser de questions plutôt que de profiter de son temps libre pour faire quelque chose de fou ... Ou au moins quelque chose qui sortait un peu de l'ordinaire, soyons plus abordables. Mais bon, y'avait aussi des fois où je l'oubliais un peu, et toi évidemment tu ne faisais aucun effort pour me le rappeler. Du coup, je supposais que pour le coup je devrais probablement m'estimer déjà heureux qu'il se souvienne de la définition d'un jour de congé, et se décide à en prendre un ... Mais bon, c'était un peu triste qu'il n'ait pas mieux à faire que les courses pour s'occuper, quoi. « Tu sais bien que je suis mieux au boulot que n’importe où ailleurs … » Ça oui, j'avais bien compris, et d'ailleurs je pouvais le comprendre aussi, quoi qu'il en pense. Mais ça n'empêchait pas qu'il était bien trop sérieux pour que cela reste raisonnable ... Je vais te dire un truc, en vérité je crois qu'à force de jouer les grands frères il avait fini par oublier qu'il n'avait que vingt-sept ans - bientôt vingt-huit, ne me le rappelle pas - et qu'il ne relevait pas d'une quelconque obligation de rester raisonnable en toute circonstance. « Tout ce que je dis, c'est que ton boulot te tiendra pas éternellement chaud la nuit ... Penses-y. » Mais bon, je savais bien de toute façon que lui et moi n'avions pas la même manière d'envisager les choses ... et peut-être pas non plus les mêmes besoins, au fond. Peut-être que c'était juste le fait que lui avait vécu tellement entouré que c'était d'avoir l'occasion d'être tranquille qui était un luxe, tandis que de mon côté j'avais toujours du me démener pour ne pas laisser la solitude s'insinuer dans mon existence. C'était stupide mais parfois je me demandais s'il ne regrettait pas un peu de m'avoir laissé emménager avec lui ... Il devait me trouver usant, tu ne penses pas ? Mais il savait déjà à qui il avait affaire avant de me demander au fond, je n'avais jamais été bien différent de celui que j'étais aujourd'hui ... Ou peut-être il y a bien longtemps, tu sais de quoi je parle. En attendant je continuais de plaisanter, parce que j'avais bon espoir de le voir décrocher un peu du boulot, au moins pour cette fois, au moins un tout petit peu. Avec une jolie caissière ? De toute évidence non, à en juger par la description qu'il commença à m'en faire « Martha, 58 ans, probablement proche des 100kg, elle avait une des paires de nichons … Mais je suis sympa je te la laisse ! Et puis, si tu cherches quelqu’un qui a de l’expérience, je suis sur qu’avec elle ça sera parfait, t’as tiré le gros lot. » Rictus dégoûté tandis que je mâchouillais ce qui restait de mon donut avant d'ouvrir ma canette de soda. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais je crois que Jax avait décidément un peu la poisse aussi, ce qui n'aidait pas à sa situation je te l'accorde. Mais bon, je ne comptais pas non plus me sacrifier pour donner raison à son humour douteux, comme tu t'en doutes ... J'avais encore le goût de la peau de Thaïs sur les lèvres, pour tout d'avouer, et pas vraiment envie de le remplacer par une bonne femme qui aurait l'âge d'être ma mère, et le même physique que ma voisine de droite qui me faisait tant flipper quand enfant il s'agissait d'aller sonner aux portes le soir d'Halloween. « Tant de générosité, ça me va droit au cœur. » que j'avais alors répondu en posant une main sur mon palpitant d'un air faussement soulagé, avant de reprendre d'un ton résolu « Mais non, merci. » Oui, fallait pas non plus pousser mémé dans les orties, si tu me permets cette expression vieille comme le papyrus et le jus de raisin. Mais bon, en tout cas c'était pas parce que mon idée de jolie caissière tombait à l'eau que j'attendais de Jax qu'il s'en serve comme d'une excuse pour me répéter toujours le même refrain, à savoir qu'il n'avait pas le temps, trop de boulot, une chance de manchot avec les nanas, etc. ... Cela l'arrangerait bien trop, comme tu t'en doutes. « Mais bon, si tu as pris le temps de vérifier, j'en conclus que tout espoir n'est pas perdu. Ce qui m'amène donc à penser que tu as bien du tomber sur une créature un peu plus ... hm, chatoyante ? Allons-y pour chatoyante, hm ... Bref, ailleurs qu'à la caisse ? » Ma canette à la main j'avais fini par me poser contre le mur derrière moi, posant un regard entre amusement et suspicion sur celui qui devait déjà regretter de ne pas être parvenu à regagner le loft entre deux de mes périodes d'absence. « Et n'essaye pas de me mentir. C'est contraire au code d'honneur du colocataire et à celui du pote, donc ... » Donc j'attendais de lui l'honnêteté la plus totale, cela va sans dire. Même si cela devait signifier qu'il n'était pas prêt de se débarrasser de moi, maintenant que j'avais de quoi occuper le début de mon jour de congé.

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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyDim 26 Jan - 16:46




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« Tout ce que je dis, c'est que ton boulot te tiendra pas éternellement chaud la nuit ... Penses-y. » A méditer. Je crois. Je laisse échapper un soupire. Je suis d’accord avec lui et en même temps je ne le suis pas. Mai on va pas ‘étaler sur ce terrain là, parce qu’on sait parfaitement qu’on est tout les deux différent, qu’on a pas les mêmes envies, les mêmes besoins. Mais il n’a pas tord. Mon boulot me contente sur un certain point. J’aime ce que je fais, je ne changerais pour rien au monde. Et jusqu’à présent ça me suffisait, je crois. Mais j’arrive à un point, à un âge ou j’ai envie de plus que d’un boulot sympa et une bonne paye pour être heureux. Ca ne change en rien le fait que j’aime ce que je fais, c’est juste que comme toujours, je suis exigeant et j’ne veux encore plus. En fait je crois que je suis un peu capricieux comme bonhomme… Jamais satisfait, ou presque. Et toujours à la recherche d’autre chose. Alors que je viens de m’offrir une moto.. Pas plus tard qu’hier, j’ai pensé qu’un jour je me verrais bien avec mon propre bateau… Et si un jour je m’offre ce bateau, je voudrais sans doute autre chose. Un hélicoptère peut-être ? Non en fait c’est pas des caprices… C’est de l’ambition. Voilà ce que s’est. Ou alors simplement que je suis un grand gamin au fond… Je crois que ça expliquerait de nombreuses choses. Mais je ne préfère pas y penser. Je crois qu’ne réalité si je suis comme ça, c’est parce que j’ai été élevé comme ça. Des parents aimant et croyant qui m’ont appris que les choses ne viendraient que si je m’en donnais les moyens. Des parents qui étaient fiers de voir leur aîné faire des études poussées… Je voulais plaire. Et je ne regrette pas. Et en même temps, je voulais être un exemple parfait pour toute la tribu qui a suivi. Je crois que c’est ça. Et j’en suis pleinement satisfait. Vraiment. Je laisse échapper un léger soupire et finit mon donnut, enchainant sur la caissière du supermarché qui n’est pas trop dans mes critères. J’ai pas vraiment de critères à vrai dire… Blonde, brune, rousse… Je m’en fiche un peu, par contre il y a une chose précise que je n’aime pas, c’est ces filles qui ne se prennent pas pour n’importe qui et qui pensent essentiels de sortir couverte d’une tonne de maquillage. Je trouve ça tellement superficiel, horrible. Je déteste. Je souris à la réponse de Sandro tout en sachant que c’est parfaitement ironique. Et puis avec ça je suis quasiment sur de me débarrasser de ce sujet de conversation et de parler d’autre chose. C’est pas trop ma cam de parler de ça. En général, j’esquive, je répète les mêmes excuses ou bien je prends ça avec humour… « Mais bon, si tu as pris le temps de vérifier, j'en conclus que tout espoir n'est pas perdu. Ce qui m'amène donc à penser que tu as bien du tomber sur une créature un peu plus ... hm, chatoyante ? Allons-y pour chatoyante, hm ... Bref, ailleurs qu'à la caisse ? » Et bien finalement non. Je me suis plantée en beauté. Il me connait pas cœur ou bien.. ? Comme s’il avait réussi à lire dans mes pensées. Comme si il se doutait de quelque chose. Peut-être que ça se voit sur ma gueule ? Peut-être que j’arrive pas à dissimuler ce genre de truc. Ou alors peut-être qu’il dit simplement ça comme ça, peut-être qu’il ignore qu’il voit juste. Je me dirige vers le frigo à mon tour, et en sort une canette de bière. Je peux toujours mentir, détourner le sujet. Lui dire qu’il n’y a personne. En plus c’est pas vraiment un mensonge. Il n’y a personne. Je n’ai simplement pas revu cette fille depuis… Et je suis certain de ne pas lui plaire. Donc ouais, ça ne serait pas un mensonge. « Et n'essaye pas de me mentir. C'est contraire au code d'honneur du colocataire et à celui du pote, donc ... » Je lève les yeux au ciel. Depuis quant y a un code d’honneur du colocataire ? Ou alors j’étais pas au courant. Mais si je ne le dis pas à Sandro, je ne le dirais à personne. Hormis ma sœur jumelle Teddie, je crois qu’il est le seul à me connaitre quasiment par cœur. Je laisse échapper un nouveau soupire, me rendant compte que je suis contraint à m’étaler et que je ne peux pas détourner le sujet. De toute façon connaissant Sandro, si je ne réponds pas maintenant, il va sans doute me harceler jusqu’à ce que je crache le morceau. Je bois une gorgée de ma bière et m’appuie contre la table de la cuisine. « C’est pas grand-chose hein… Mais j’ai effectivement rencontré quelqu’un. » Qu’est-ce que tu veux que je te raconte de plus Sandro ? Elle s’appelle Marissa, elle est d’origine brésilienne et elle est incroyablement belle. Sans doute la plus belle femme que j’ai jamais vu. Il m’a suffit de la voir une seule fois pour tomber sous le charme. Elle exactement le genre de femme que ej recherche, un brin timide, naturelle… Mais elle est aussi plus jeune que moi et un vieux pourri comme moi ne doit sans doute pas l’intéresser. Je ne l’ai pas revu et je vais sans doute devoir l’oublier. Voilà, c’est tout ce qu’il y a à dire. Je crois. « En fait, c’est une jeune auteur avec qui je travaille… Elle est… Disons… Vraiment très charmante. Mais c’est tout… Je crois pas que je l’intéresse. Et puis elle est beaucoup plus jeune... Je suis même pas sur qu'elle ait fait attention à moi.» On dirait un gamin intimidé par la première nana qu'il voit. On dirait un gamin qui ose pas présenter sa première petite amie à ses parents. Pitoyable.
 
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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyLun 27 Jan - 23:58

jax & sandro
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Je vais te dire, j'étais presque déçu que mes horaires ne soient pas différents un jour où Jax se trouvait être en congé. Fallait que je me couche tôt, je recommençais à cinq heures demain, sinon tu peux être certain que je l'aurais trainé dehors ce soir pour le sortir un peu de ses bouquins ... Je crois que cela ne lui aurait pas fait de mal, la preuve il était tellement peu habitué des congés qu'il donnait l'impression de ne pas savoir quoi faire de sa journée, et presque de lutter pour ne pas céder à l'envie d'aller faire un tour à son boulot pour voir si le monde continuait d'y tourner. Et ne va pas t'imaginer que je trouvais ça facile et que je le faisais moi-même les doigts dans le nez, le fait de séparer le boulot du reste. Mais je n'avais pas envie de me réveiller un jour et de réaliser que je n'avais rien d'autre que mon boulot dans ma vie ... C'était déjà plus ou moins ce que je reprochais à mon paternel, de ne vivre que pour son boulot, pour te dire. J'adorais mon père, sincèrement, mais si un jour j'avais des enfants j'espérais bien que jamais ils ne m'en veuillent comme moi je pouvais en vouloir au mien de toujours avoir fait passer son boulot avant le reste, et de s'être entêté à rester un Marines avant d'être un père. Fort heureusement nous n'en étions pas encore là, ni Jax ni moi, mais toujours est-il que sortir un peu ne lui ferait pas de mal à mon pote ... Sortir ou bien se trouver quelqu'un. Et par quelqu'un j'entendais une nana, tu as bien compris. Je doutais fortement que quand on avait une gueule comme la sienne on n'ai jamais la moindre opportunité de ce côté-là. « C’est pas grand-chose hein … Mais j’ai effectivement rencontré quelqu’un. » Ah, voilà, qu'est-ce je disais. D'ailleurs, l'air aussi amusé que satisfait sur mon visage témoignait de ce que je pensais de sa réponse ... Mais si il pensait qu'il pouvait me balancer ce genre de sous-entendu sans me donner plus d'explication, c'était comme monter un bonbon à un gamin mais refuser de le lui donner, c'était pratiquement ... cruel. Parfaitement, j'exagérais à peine, huhu. « Et ... ? » avais-je donc fini par insister pour qu'il développe un peu. Oui je l'avouais, j'étais curieux, mais après tout vu le nombre de fille souvent sans importance que Jax avait vu défiler depuis qu'il me connaissait j'estimais avoir le droit de me montrer curieux quand il était question de lui ... « En fait, c’est une jeune auteur avec qui je travaille … Elle est … Disons … Vraiment très charmante. Mais c’est tout … Je crois pas que je l’intéresse. Et puis elle est beaucoup plus jeune ... Je suis même pas sur qu'elle ait fait attention à moi. » C'était bien plus grave que ce que je croyais en fin de compte, ce n'était pas juste un peu d'intérêt, c'était un vrai béguin. En même temps je ne sais pas pourquoi j'étais tellement étonné, c'était comme ça que fonctionnait Jax, il s'entichait ... Et pas toujours des meilleures, soit dit en passant. Il avait le don pour tomber sur ces filles à la morale plus que limite concernant les relations exclusives, hm. En tout cas, là, si j'avais pas été son pote je ne me serais sans doute pas gêné pour lui faire remarquer qu'il avait l'air d'une collégienne rougissant pour la première fois devant un camarade de classe « Et ... c'est tout ? Tu prévoies de ne rien faire, donc ? » De toute évidence oui. C'était presque triste à faire peur, je ne savais pas comment Jax faisait pour réfléchir autant et agir si peu, pour ce genre de situations qui exigeaient parfois d'arrêter justement un peu de se poser des questions. Un de ces jours il se provoquerait un ulcère. Reposant ma canette à moitiée bue sur le comptoir, j'avais croisé les bras, le dos toujours appuyé contre le mur et l'air gentiment réprobateur. « Tu ne crois pas que tu l'intéresse. Donc tu n'es pas certain ... » C'est là qu'une autre partie de sa phrase avait terminé de monter jusqu'à mon cerveau encore à moitié dans le potage « ... Attends, jeune comment ? Jeune illégale ou juste un peu jeune, hm ... ? » Parce que oui, tu te doutes bien que ça changeait tout. Autant je n'avais pas l'intention de me gêner à le pousser vers une nana qui aurait au moins l'âge de boire de l'alcool légalement (ou presque, on n'était pas une année près, hm), autant il ne faudrait pas compter sur moi pour l'encourager à fréquenter une lycéenne qui croyait encore au prince charmant. Parce que c'était illégal, déjà, et parce qu'à mon avis la dernière chose dont Jax avait besoin c'était d'une fille qui recherchait l'homme idéal ... Non, il avait besoin d'une nana qui avait déjà dépassé ce stade et savait que l'homme idéal n'existait pas. Que ce soit pour quelques nuits, ou pour plus que ça. « Quoi qu'il en soit, si elle est juste un peu jeune ... je vois pas où est le problème, en fait, t'es pas un vieillard à moins que tu m’aie menti sur ton âge mais je crois qu'on a dépassé ce stade, hm, et la dernière chose dont tu as besoin c'est d'une nana aussi sérieuse que toi. » Ahah. Non mais, le pire c'est que même si je disais ça en plaisantant j'étais plus ou moins sérieux, si tu veux ... Alors est-ce qu'il allait vraiment falloir que je le pousse à inviter cette fille, ou bien est-ce qu'il allait me faire plaisir et se prendre par la main en le faisant tout seul. Et je t'interdis de ricaner en comparant cela à Isîs et moi ... cela n'avait absolument rien à voir.

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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyMar 28 Jan - 11:23




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S’il savait comme je me suis senti complètement con et à la fois complètement démuni le jour où je l’ai rencontré. Je ne m’attendais pas à ça, pas à elle. D’habitude, j’imagine comment peut-être la personne par rapport à sa façon d’écrire et souvent, je n’ai même pas besoin d’imaginer parce que je connais nom, prénom et j’ai même parfois la photo. Avec elle, je n’avais rien. Rien. Et vu la façon dont ses phrases étaient si joliment tournés, vu la qualité de ses écrits, je m’étais imaginé une personne d’un âge mure, ayant déjà beaucoup d’année à son compte et d’expérience en la matière. Quant ma secrétaire m’a appelle pour me dire que mon rendez-vous était arrivé et que j’allais enfin rencontrer cet auteur, j’ai cru à une blague, j’ai cru qu’elle s’était trompé de bureau. Si Sandro m’avait vu à cet instant précis, il se serait probablement foutu de ma gueule. Je l’ai salué, je lui ai parlé, mais au fond de moi, je sentais clairement que j’étais pas comme d’habitude. Je sentais ce putain d’effet qu’elle me procurait rien qu’en croisant mon regard. Bizarre. Je lui ai pausé pas mal de question… Des questions dont je me foutais clairement des réponses, juste pour qu’elle reste un peu plus longtemps. Tout en sachant parfaitement que j’étais sans doute entrain de perdre mon temps. Débile. « Et ... c'est tout ? Tu prévoies de ne rien faire, donc ? » Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Il n’y a rien à faire. Peut-être que je devrais trouver une excuse bidon pour la revoir. Peut-être que je devrais lui envoyer un email en prétextant qu’il faut qu’on parle du chapitre 5 de son roman, ou peut-être que je devrais lui dire que j’ai besoin d’informations complémentaires peut-être que… Non. Je laisse échapper un soupire, passe ma main dans mes cheveux courts, secouant la tête en signe de négation. Non, il n’y a rien à faire. « Tu ne crois pas que tu l'intéresse. Donc tu n'es pas certain ... » Il marque un point, c’est vrai que je n’ai pas la moindre idée de ce qu’elle peut penser de moi. Je n’ai aucune certitude de ce que j’affirme, c’est juste que… ça parait tellement logique. Pourquoi est-ce qu’une fille aussi jeune, jolie et intelligente qu’elle voudrait d’un mec comme moi ? « ... Attends, jeune comment ? Jeune illégale ou juste un peu jeune, hm ... ? » C’est un peu comme si je me sentais pâlir sur le coup. En réalité, c’est surtout ça qui me fait peur… Son âge. Marissa est majeur. Même si elle n’a officiellement pas le droit de boire de l’alcool. En y réfléchissant, elle n’est pas si jeune que ça… Mais moi, je vais sur mes 28 ans, et elle, elle en a seulement 20, ça parait énorme. Le problème… Ce que personne ne semble comprendre c’est que même si je suis un homme, même si il m’arrive de penser uniquement avec mon entrejambe, j’ai 27 ans, et ce dont je rêve ce n’est pas d’une bombasse différente dans mon lit chaque soir, c’est de pouvoir fonder une famille. Alors je me dis qu’à 20 ans elle ne doit certainement pas avoir les mêmes envies que moi… Je me dis que ça ne sert à rien de m’engager dans un truc comme ça, si c’est pour être sur d’avance que ça ne se finira pas bien. « Quoi qu'il en soit, si elle est juste un peu jeune ... je vois pas où est le problème, en fait, t'es pas un vieillard à moins que tu m’aie menti sur ton âge mais je crois qu'on a dépassé ce stade, hm, et la dernière chose dont tu as besoin c'est d'une nana aussi sérieuse que toi. » Je souris à cette réplique. Pas encore un vieillard. Non je n’en suis pas encore à ce stade là. Pas de cheveux gris, ni de ride. Rien qui pend de trop. Je suis peut-être pas un vieillard, mais j’ai quand même l’impression de m’enticher d’une… D’une gamine ? Une gamine qui a tout de même le corps d’une femme. Magnifique femme. « Je sais bien… Mais j’ai pas besoin de quelqu’un qui me prend pour un jouet et existe uniquement quant elle a besoin de moi. » Le fait est que ça me fait penser que mis-à-part le peu que je connaissance de Marissa, je ne connais rien d’elle. Est-elle du genre à se taper un mec différent par jour ? Elle n’en a pas l’air en tout cas. Est-ce qu’elle préfère passer ses soirées à faire la fête ou bien à regarder un film tranquillement ? Je n’aurais rien contre le fait que se soit quelqu’un qui aime sortir, moi-même j’apprécie ce genre de soirée… Mais de temps en temps uniquement. Il n’y a rien de mieux qu’un bon vieux classique sous la couette. Mais ce genre de soirée, ça doit ans doute paraitre super ringard pour une femme aussi jeune ? Elle doit surement rêver décolleter et paillettes, danse et musique… Je bois une gorgée de ma bière et passe une nouvelle fois la main dans ma chevelure courte. « De toute façon à 20 ans elle doit surement pas avoir la même vision des choses que moi, c’est peine perdu… Laisse tomber. Si on parlait d’autre chose.» Ouais, j’aime pas parlé de ça. J’aime pas parlé de moi. « De toi par exemple. »
 
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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyMer 29 Jan - 2:02

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Je ne sais pas si tu me croiras si je te le dis, mais pourtant c'était plus ou moins vrai ... Il ne s'en était fallu de peu pour que je sois comme Jax pour ce qui était des femmes, en fin de compte. Enfin, je supposais ... J'aimais à croire que si elle n'avait pas du faire ses études loin, trop loin, elle et moi serions toujours ensemble aujourd'hui. Tu trouves ça affreusement stupide, je parie ? Peut-être que ce ne serait pas le cas, c'est vrai, peut-être que les années passant nos sentiments auraient fini par s'effilocher, ça semblait arriver tellement souvent maintenant ... Et puis est-ce que je n'étais pas le premier à dire qu'une vie bien tranquille, avec une femme, un labrador et deux ou trois gosses ce n'était pas fait pour moi ? La vérité c'est que c'était un gros mensonge, c'était une vie à laquelle je pourrais probablement me faire si l'occasion m'en était donnée. J'étais juste assez réaliste pour savoir que c'était ce genre de vie qui ne voudrait probablement jamais de moi ... Alors j'avais appris à me contenter de ce que je savais être à ma portée. Les filles pas trop difficiles, et les relations sans avenir, parce qu'au fond il n'y avait rien de plus simple que de se contenter du présent. Mais je pouvais aussi comprendre que Jax ne soit pas du genre à aimer "perdre son temps" de cette façon ... A sa décharge, j'avais peut-être moins souffert que lui pour ce qui était des femmes. C'était même certain, en fait. « Je sais bien … Mais j’ai pas besoin de quelqu’un qui me prend pour un jouet et existe uniquement quand elle a besoin de moi. » J'avais penché légèrement la tête sur le côté, d'un air compatissant. C'était tout de même un peu triste, d'être blasé par la gente féminine à son âge ... Mais qu'on vienne encore me dire qu'il n'y avait que les hommes pour se comporter comme des salauds, ah. C'était bon y'a un siècle, ce genre de clichés. « Toutes les nanas ne sont pas comme ça, et tu le sais ... » m'étais-donc contenté de le houspiller gentiment. Parce que oui, j'étais certain qu'il le savait. En fait si tu veux tout savoir je crois qu'il se cachait derrière cette excuse parce que c'était plus facile que de prendre le risque de s'attacher à nouveau à quelqu'un, avec aucune garantie de comment cela évoluerait ensuite, en bien ou en mal ... Mais il allait bien falloir qu'il saute cet obstacle un jour, il ne pouvait pas rester coincé éternellement au même endroit. Il aimait les challenges le Jax pourtant, non ? Pour ce qui était des excuses bidons il avait en tout cas de la ressource, puisqu'il m'en avait immédiatement servie une seconde « De toute façon à 20 ans elle doit surement pas avoir la même vision des choses que moi, c’est peine perdue … Laisse tomber. Si on parlait d’autre chose. » Bah voyons, pour ce qui était de noyer le poisson Jax était véritablement un professionnel. Et quelle meilleure façon de changer de sujet que de renvoyer l'ascenseur, je vous le demande « De toi par exemple. » Bah voyons. Faut dire que ce n'était pas très malin de ma part de ne pas avoir vu venir le coup avant, surtout que tu te doutes bien que je n'avais aucune envie que le sujet dérive vers moi. Pas que j'ai des tonnes de choses à cacher, les rares choses dont je n'avais jamais parlé à Jax étaient si bien cachées qu'il en ignorait probablement jusqu'à leur existence ... Un jour peut-être, tu sais bien. « Moi ? T'es vraiment sûr ? » Technique pitoyable pour tenter de gagner quelques secondes, le temps de trouver une connerie acceptable à lui donner en guise de réponse. « Je suis pas certain que tu veuille avoir des détails sur ce que j'ai fait cette nuit, enfin ce matin. » Ouais parce que techniquement, cette nuit j'avais travaillé. Et ce matin, avec Thaïs, donc ... Bref, je ne vais pas te faire un dessin. Si j'étais vraiment d'humeur partageuse je filerai le numéro de Jax à Thaïs, je crois, parce que y'avait aucun doute sur le fait qu'elle réussirait à le détendre, elle ... Mais non, j'étais surtout d'humeur à la garder pour moi, pour l'instant. Jusqu'à quand, ça je ne peux pas vraiment te dire ... Je ne pensais jamais à demain, tu te rappelles ? « Qu'est-ce que tu veux que je te dise ... j'ai une profonde aversion pour le compliqué. Toi en revanche, c'est à croire que tu ne vis que pour ça ... » Et voilà comment j'en profitais pour faire revenir le sujet vers lui, c'était bas je le reconnais. Mais qu'est-ce qu'il voulait que je lui dise à mon sujet ? Je n'allais tout de même pas lui avouer que c'était précisément pour éviter de se retrouver dans sa situation que j'évitais tout ce qui pouvait de près ou de loin ressembler à autre chose qu'un intérêt purement physique pour toute représentante du sexe opposé. Ça n'arrivait pas excessivement souvent non plus, je te rassure ... Mais là ouais, je crois que c'était plus ou moins le cas, et c'était une sacré épine dans mon pied excuse-moi de te le dire. Parce que la dernière chose dont j'avais besoin actuellement (tout le temps, en fait) c'était d'une relation qui exigerait que je me pose des questions ... Bweh. « Tu sais quoi, je te propose un deal. » Je ne savais pas ce qui m'avait pris, d'un seul coup, mais je savais d'ores et déjà qu'il s'agissait d'un extrêmement mauvaise idée. Alors je ne sais pas ce qui m'avait pris de continuer sur ma lancée « Si tu invites cette fille à boire un verre ... de grenadine, donc, puisqu'elle n'a pas l'âge pour quelque chose de plus fort, ahah ... Oui bon, hm, si tu l'invites, donc ... Je fais de même avec cette fille qui m'intrigue depuis des semaines, voilà. » C'était un bon deal ça, non ? Peut-être même qui si il réalisait sa part du marché j'envisagerais de lui dire de qui je parlais. Ou pas, en même temps on en était pas encore là ... Surtout que c'était seulement maintenant que je réalisais que je venais de me mettre un peu dans la merde moi aussi, si je devais respecter ma part du deal. A ce rythme là il n'y aurait bientôt plus seulement Jax, qui aurait l'air d'une collégienne. Ce que j'étais prêt à faire pour aider un pote bon dieu, c'était pas croyable.

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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyMer 29 Jan - 10:30




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Toutes les nanas ne sont pas comme ça non, c’est vrai. Mais jusqu’à présent j’ai jamais vraiment eu de chance sur le point. Je les ai toutes vus se barrer dans les bras d’un autre, ou me reprocher des trucs dont j’ignorais l’existence. Peut-être que je me cherche des excuses, peut-être que c’est ça… Mais au fond, les excuses sont un minimum fondées. J’ai envie d’être tranquille de me pauser. J’ai envie de construire une vie de famille, mais comment est-ce que je peux faire ça tant que je n’ai pas la personne qui correspond pour m’aider ? Comment est-ce que je peux faire ça, si quant je pense tomber sur la bonne je le retrouve entrain de lécher l’entrejambe d’un autre tout juste un mois après le début de notre relation ? C’est peut-être pour ça que je suis célibataire maintenant, peut-être pour ça que je rêve d’une relation parfaite toute en faisant tout pour que ça n’arrive jamais par peur d’une désillusion. Je suis pas du genre à me projeter d’habitude, pas du genre à rêver… J’aime pas ça. Justement à cause de la déception. Et ça c’est l’une des rares et seules choses que je m’autorise à rêver : une compagne, une famille. Peut-être que c’est trop prétentieux, peut-être que je ne devrais pas y croire. Peut-être que je devrais abandonner cette idée, sauter tout ce qui me bouge et me caser avec une bondasse recouverte de maquillage qui n’hésitera pas à me tromper avec le premier mec qui passe, et comme ça je ferais la même chose. Peut-être ouais. Ou peut-être bien que je devrais attendre encore. Peut-être bien que je devrais me fier à cette sensation que j’ai éprouvé en voyant Marissa entrer dans mon bureau. Peut-être bien que je devrais être patient… Mais ça ne me ressemble pas. Je ne suis pas patient. Pas moi. Je veux que tout soit fait, tout de suite, et à la perfection ! Pourquoi attendre ? Pourquoi perdre du temps ? Sans doute par peur de perdre bien plus que le temps, mais tout ce qui va avec. Décidément les relations amoureuses, les femmes, ça n’a pas le même fonctionnement qu’un roman, que le boulot. C’est tellement plus simple de passer des heures assis derrière un bureau à parler, écrire, lire et relire. Tellement plus simple. Je pense trop. J’aime pas penser de trop. Du moins, pas sur ce sujet. Penser de trop sur le futur bouquin en vogue ça ne me dérange pas. Penser de trop à quelque chose d’aussi compliqué qu’une femme, c’est… fatiguant, usant. Encore plus quant ça me concerne. « Moi ? T'es vraiment sûr ? » Ouais je suis sur Sandro, essaye pas d’esquiver. Je préfère de loin parler de toi, plutôt que moi. Etrangement, c’est plus simple de parler de tes conquêtes de tes relations que des miennes. Vraiment plus simple. Je bois une gorgée de ma bière déjà bien entamée. Et je me dis que ça sera la seule de la journée, parce que pour un homme, je tiens incroyablement mal l’alcool. Quelques verres et je suis plus joyeux que n’importe qui. « Je suis pas certain que tu veuille avoir des détails sur ce que j'ai fait cette nuit, enfin ce matin. » Je souris. Visiblement la nuit, ou plutôt la matinée de ce cher Sandro à été bine mouvementée. C’est qu’il prend son rôle de pompier très à cœur et qu’il n’éteint pas que des feux de cheminées le petit… Enfin si justement, mais il s’agit pas forcément de la cheminée typique à laquelle on pense. Je souris buvant une seconde gorgée. Je lui lance un regard l’incitant à me raconter tout de même. « Et… ? » J’ai pas besoin de détails énormissime, je m’en passerais bien d’ailleurs. Je suis pas du genre à me demander dans quelle position il l’a baisé, je veux même pas le savoir d’ailleurs. Je veux juste quelques détails… Du genre, elle était comment ? « Qu'est-ce que tu veux que je te dise ... j'ai une profonde aversion pour le compliqué. Toi en revanche, c'est à croire que tu ne vis que pour ça ... » Quoi alors c’est tout ? Il se fout de ma gueule ? Et c’est quoi se retournement de situation ? Je sais même pas à quoi elle ressemble qu’il veut déjà qu’on reparle de moi. Comme si ma vie était intéressante, comme si le fait que j’ai passé ma soirée à mater un film et ma matinée à faire les courses soit grandement plus intéressant que le fait qu’il ait sauvé des vies et baiser. Je le crois pas. Je suis sur le point d’ouvrir la bouche, de lui dire à quel point je suis insatisfait de la manière dont il a expédié le truc et que je veux en savoir plus, mais il prend les devants. « Tu sais quoi, je te propose un deal. » Quoi ? Un deal ? C’est quoi sont truc encore ? Il ne va quand même pas me lancer un de ses défis débile du genre tu dois baiser une meuf par lettre de l’alphabet en un mois ? Ou un truc du genre… « Si tu invites cette fille à boire un verre ... de grenadine, donc, puisqu'elle n'a pas l'âge pour quelque chose de plus fort, ahah ... Oui bon, hm, si tu l'invites, donc ... Je fais de même avec cette fille qui m'intrigue depuis des semaines, voilà. » C’est encore pire que je ne le pensais. Finalement, je crois que baiser tout l’alphabet aurait été plus simple que de devoir inviter cette fille boire un verre. Comment est-ce qu’il veut que je fasse pas ? Je sais même pas quel prétexte pourri trouver pour la revoir. Et hors de question de lui avouer que je veux la revoir juste pour la revoir, ça serait m’enfoncer directement dans le truc, montrer que j’ai de l’intérêt et risquer d’en ressortir blesser encore une fois. Comment est-ce que je v… Attends quoi ? La fin de sa phrase vient de percuter dans ma tête trop remplie. De qui il parle ? Je ne suis pas au courant ? Sandro qui est intrigué par une fille ? Et depuis des semaines en plus. Putain. Je le crois pas. Je ne cache pas mon sourire, le noyant finalement dans une dernière gorgée de bière. « Raconte-moi tout ! » Pyjama partie entre collégienne, bonjour ! En plus de ressembler à de gamin voyant pour la première fois une nana de leur vie, voilà que je me comporte comme une gamine à la recherche du moindre détail, du moindre ragot. « J’arrive pas à la croire… C’est qui cette fille qui à la don de t’intriguer? » J’en oublie totalement notre deal, et j’espère que lui aussi.
 
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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyJeu 30 Jan - 1:22

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Tu sais quoi ? Je crois que le véritable souci de Jax avec les femmes jusqu'à présent, c'était simplement qu'il avait une chance de pendu ... Je ne voyais pas d'autre explication, parce que pour vivre avec lui je pouvais te confirmer qu'il était loin d'être difficile à vivre au quotidien, comme garçon. C'était pas le genre de type dont on craignait de vivre avec lui, à mon avis ... On pouvait craindre éventuellement qu'il ne fasse passer son boulot avant le reste. Et craindre qu'il ne mette le feu à la cuisine en tendant de préparer à manger, éventuellement ... Mais c'était à peu près tout ce qu'on pouvait craindre en vivant avec lui, je n'avais pas à me plaindre. Ou alors c'était simplement que lui et moi avions les même défauts, rendant impossible le fait de les voir de manière objective ... Tiens, comme sa façon d'esquiver un sujet en tentant de renverser la conversation vers l'autre, ça ne te rappelai pas quelqu'un, ça ? Oui, je plaide coupable, et sans hésitation aucune. Mais je dois bien t'avouer que ça me faisait tout de suite beaucoup moins marrer de ne plus être celui qui posait les questions mais celui qui se retrouvait à devoir donner une réponse. Et il apprenait vite en plus, de toute évidence ... « Et … ? » C'était presque honteux, la façon dont il se réappropriait une technique que j'avais utilisé pas plus tard que quelques minutes auparavant, tu ne trouves pas ? Et puis ... et, quoi ? Qu'il ose me dire qu'il ne faisait pas mine de s'intéresser à ma vie sentimentale - quoique sentimentale était un bien grand mot, tu en conviendras - uniquement pour noyer le poisson, en priant pour que je lâche l'affaire à son sujet. Il savait très bien que je n'avais rien à en dire, parce qu'il y avait des lustres que je n'avais pas fréquenté qui que ce soit au sens le plus strict du terme. Parce que Thaïs n'était pas une fréquentation, disons plutôt une gentille passage. C'était cet attrait de fraîcheur et de nouveauté dont on finissait par se lasser, et je savais que je m'en lasserais aussi vite qu'elle se lasserait de moi elle aussi. C'était presque un accord tacite entre elle et moi. Entre toutes les filles que je rencontrais et moi. « Et … quoi ? Si tu espères que je la partage avec toi tu peux toujours courir ... Chacun son anti-stress. » Je plaisantais, bien entendu. Enfin, dans le sens où je n'en étais pas non plus à considérer cette fille comme un objet, quoi. Mais je ne vais pas te cacher qu'elle était bien plus efficace que n'importe quel cachet pour te déstresser et t'aider à te détendre. C'était limite pas humain, je vais te dire. « Et puis, tu lui ferais peur à réfléchir autant ... elle est pas très causante, bref, pas du tout ton style. Mais mignonne, je te le concède. » Mais ce n'était pas vraiment pour faire la conversation que je la voyais, généralement. Quoi qu'il en soit, adressant à Jax un léger clin d’œil destiné à mieux faire passer l'expression sur mon visage, qui lui signifiait qu'il n'aurait rien de plus de ma part à ce sujet. Et sur tout autre sujet qui s'y rapportait aurais-je dû dire, aussi je ne m'expliquais pas ce qui venait de me prendre avec ma proposition ... Ce deal était une de ces idées saugrenues qui me passaient parfois par la tête et que je me sentais obligé d'énoncer à voix haute, quand bien même je savais que l'idée finirait par me retomber dessus moi aussi. Plus sur la mienne que sur celle de Jax à vrai dire ... Lui ne risquait qu'un non pur et simple, que le forcerait juste à chercher ailleurs, tandis que si je pouvais me remettre sans aucun mal d'un non (et ça ne serait certainement pas le premier, il ne fallait pas croire qu'il ne m'arrivait jamais de me prendre des refus purs et simples dans la figure ... mais la plupart du temps ils ne provoquaient rien de plus qu'un haussement d'épaule, comme si on ne pouvait pas gagner à chaque fois), je n'étais pas certain de pouvoir affronter le fait d'être objet de déception. Et déception il y aurait, si Isîs imaginait plus qu'un rigolo souriant ... un gars fiable et sérieux, par exemple. Parce que je ne me sentais plus capable d'être ce genre de type. Vis-à-vis d'une femme en tout cas. « Raconte-moi tout ! » Pitié, tout mais pas ça. « J’arrive pas à le croire … C’est qui cette fille qui à la don de t’intriguer ? » Roulant légèrement des yeux, j'avais jeté ma canette de soda vide dans la poubelle - le tri sélectif ? Quel tri sélectif ? - avant de me diriger vers le canapé du salon, où je m'étais laissé tomber sans aucune grâce. Relevant les yeux vers Jax d'un air légèrement narquois, je l'avais fait mariner quelques secondes supplémentaires, comme si j'attendais quelque chose ... Et finalement, j'avais répondu d'un air faussement sérieux « Bon, je te mets du vernis pendant que tu me tresses les cheveux, ou tu préfères le contraire ? » Hilarant, je sais, c'est mon second prénom. Alejandro Hilarant Salinas. Ou pas. Mais si tu veux la vérité, je crois que sa question me rendait nerveux, et que c'était la manière la plus simple que j'avais trouvé de réagir pour cacher cette nervosité. Ceci dit, je devais bien avouer que Jax ne semblait cette fois-ci pas prêt à céder ... Alors je l'avoue, j'avais fini par céder. Et lâchant un léger soupir résigné j'avais fini par avouer en marmonnant à moitié « Elle travaille avec moi. En quelque sorte. » Disons que c'était une manière d'envisager les choses, dans un certain sens. Ce qui aurait pu être une raison amplement suffisante à me dissuader de quoi que ce soit à son égard si elle travaillait effectivement à la caserne ... Mélanger travail et vie privée faisait rarement bon ménage, c'était trop compliqué à gérer. « Ça sera probablement un verre et rien de plus de toute façon, c'est une fille sérieuse ... c'est pas un gugus dans mon genre qu'il lui faut. » Et je ne disais ça sans aucune amertume, c'était simplement ce que je considérais être les faits. Je ne cherchait pas quelqu'un avec qui vivre une histoire, je recherchais quelqu'un avec qui passer du bon temps, c'était ce que j'avais toujours fait. Je cherchais une distraction, en fait ... et c'était ce que j'étais également, une distraction. Je n'étais pas comme Jax, et jusqu'à maintenant c'était quelque chose qui m'avait toujours convenu. « Mais si je l'invite, tu fais pareil, on est d'accord ? Sinon c'est moi qui me démerde pour l'inviter de ta part, et tu connais ma délicatesse et mon tact légendaire ... tu veux vraiment prendre ce risque ? » Et j'avais souri, d'un air tellement innocent qu'on m'aurait filé le bon dieu sans confession ... si j'avais été meilleur comédien. En fait je me foutais juste gentiment de sa gueule, mais c'était pour la bonne cause ... et qu'il ne s'imagine pas que je n'étais pas capable de mettre ma menace à exécution, s'il n'invitait pas cette fille, foi de Sandro que je remuais ciel et terre pour lui arranger un rancard auquel il ne pourrait pas échapper ... Il me remercierait, un jour.

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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyJeu 30 Jan - 11:53




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Non je suis pas désespéré au point de vouloir piquer les plans cul de mon coloc. Du moi, je crois.  Ou alors faut vraiment qu’elle soit canon et que la tentation soit grande. Je crois que ça serait vraiment bizarre de coucher avec une meuf tout en me disant que Sandro est déjà passé dessus. Vraiment bizarre. Quoi que si ça se trouve… On l’a déjà fait. Si ça se trouve, on a déjà couché avec la même femme sans le savoir. « Et puis, tu lui ferais peur à réfléchir autant ... elle est pas très causante, bref, pas du tout ton style. Mais mignonne, je te le concède. » Pas du tout mon style… Hhhm. Je sais même pas moi-même ce qu’est mon style. Enfin si je sais, mais c’est tout de même assez vaste. Je sais juste que j’aime les femmes calmes, discrètes, simples. Après qu’elle soit ronde, grande, mince, petite, brune, rousse ou blonde… Franchement… C’est pas vraiment ce qui compte. Même si j’avoue avoir un faible pour les jolies brunes. Si je rencontre la femme de ma vie et qu’elle est blonde, je vais pas lui demander de faire une teinture, hein. Toute façon au point ou j’en suis-je crois pas trop que la rencontrerai un jour, donc comme ça, le problème ne se pause même pas ! Peut-être bien que c’est pas une femme qu’il me faut. Je me suis déjà pausé la question… Peut-être que je suis gay. Non. Mais comme c’est pas la première fois que je me fais draguer par des bonhommes, c’est à se demander… Mais non. Je maintiens, j’aime trop les femmes et leurs corps pour me tourner vers les hommes. Je le regarde s‘assoir sur notre canapé alors que j’attends avec beaucoup trop d’impatience plus de détails sur cette nana qui semble lui plaire. Je m’approche du canapé, m’appuyant contre. « Bon, je te mets du vernis pendant que tu me tresses les cheveux, ou tu préfères le contraire ? » Je laisse échapper un rictus à cette remarque. Il peut toujours se foutre de ma gueule, il est pas mieux parfois. Même si j’avoue que cette phrase résume assez mon comportement du moment. Ce mec aurait du faire comique. Il a raté sa vocation.. Ou pas. « Tu veux peut-être que je sorte les magazine et le pot du Nutella aussi ? » Il peut bien me raconter toutes les conneries qu’il veut, se moquer de moi, je ne céderais pas, c’est donnant-donnant. Je lui ai un peu parlé de Marissa, à lui de me parler de cette mystérieuse femme.  Et visiblement il a compris puis-ce qu’il se met à me parler d’elle. Une collègue, en quelque sorte. Je sais pas trop ce qu’il entend par s‘en quelque sorte’ mais c’est pas grave. « Ça sera probablement un verre et rien de plus de toute façon, c'est une fille sérieuse ... c'est pas un gugus dans mon genre qu'il lui faut. » J’ai l’impression de m’entendre parler. Il veut me faire la morale, il m’a fait la morale sur le fait que je ne savais pas ce qu’elle pensait de moi, et lui il réagit comme moi. Il part défaitiste d’avance… Il se dit déjà d’avance qu’il n’est pas celui qu’il lui faut. Peut-être qu’il a tord. Sandro est un mec bien, plutôt pas mal foutu, sympa, marrant… Je pense qu’il plairait à n’importe qu’elle femme s’il était capable de se pauser. « Mais si je l'invite, tu fais pareil, on est d'accord ? Sinon c'est moi qui me démerde pour l'inviter de ta part, et tu connais ma délicatesse et mon tact légendaire ... tu veux vraiment prendre ce risque ? » Je lève les yeux au ciel et voilà, c’est reparti. On retourne sur le sujet de début. Sur moi. Mais je connais Sandro, je sais qu’il serait tout à fait capable de se démerder à trouver de qui il s’agit et à l’inviter pour moi. Et j’ai pas vraiment envie qu’il le fasse. Si je dois la revoir, je veux que ça vienne de moi, et pas parce que mon coloc m’a forcé la main. Encore moins si c’est lui qui écrit le message. Parce qu’on n’a vraiment pas la même manière de voir les choses et d’écrire les choses… Il risque de la faire fuir si c’est lui qui écrit et… Bizarrement, je crois que ça me ferait de la peine.. De le voir fuir. « Je l’invite. Tu l’invite. Et on se fait soirée pyjama le lendemain pour tout se raconter ? » je demande avec un brin d’humour. Je rigole, mais je sais que c’est exactement ce qu’on va faire, parce que c’est un peu ce qu’on est entrain de faire là. Je fais quelques pas et je m’assois en face de lui sur le fauteuil libre. « Tu sais… Peut-être que tu te trompe. Peut-être que t’es le mec qu’il lui faut. Tu le sais juste pas. T’as jamais pensé que… Qu’elle pourrait être la bonne ? Que tout pourrait te pauser ? Rester avec elle… ? »
 
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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyVen 31 Jan - 0:26

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C'était fou comme deux bonhommes aussi différents réussissaient pourtant à accumuler tant de points communs, et pourtant force était de constater que Jax et moi en avions à la pelle. C'était de toute façon préférable, tu imagines si nous n'avions rien eu en commun, la catastrophe qu'aurait pu devenir le simple fait de vivre ensemble ? J'étais à peu près certain que l'incapacité à cohabiter et à savoir passer outre les mauvaises manies de l'autre était l'une des causes principales de divorces actuellement ... Mais peut-être que les gens étaient plus exigeants qu'avant, aussi. Ceci dit j'avais toujours eu le plus grand mal à cohabiter avec mon paternel, et ce même s'il n'était là que rarement ... J'avais toujours été tiraillé entre cette envie de le voir rentrer lorsqu'il n'était pas là, et l'envie qu'il cesse d'être sur mon dos lorsqu'il était au pays. Des trucs parfois tous cons dans ses manies m'exaspéraient au plus haut point, et le caractère de cochon de tout ado qui se respectait m'empêchait de le voir à l'époque il ressentait sans doute la même chose me concernant. Alors c'était quand même un coup de chance que Jax et moi n'en soyons pas venus à trouver insupportable les petits défauts quotidiens de l'autre ... J'avais même l'impression que nous commencions à déteindre l'un sur l'autre. La preuve, il semblait prendre goût à cet humour foireux qui était d'ordinaire le mien, et je me mettais à fantasmer dans mon coin sur une gonzesse comme un collégien à son premier béguin. « Tu veux peut-être que je sorte les magazine et le pot du Nutella aussi ? » Bon, d'accord, il est vrai que je l'avais un peu cherché, mais loin de m'agacer le fait qu'il rentre dans mon jeu m'avait arraché un ricanement amusé, tandis que passant machinalement une main sur mon menton mal rasé je me faisais doucement mais sûrement au fait que je n'allais pas pouvoir éviter sa question cette fois-ci. Et au fond je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même, je n'avais qu'à mieux tenir ma langue. Je m'étais donc décidé à répondre, à demi-mot, et sans cacher le fait que je ne voyais dans cette initiative rien d'autre que le fait de mener à bien un défi que j'avais moi-même lancé. Parce qu'Isîs me semblait être ce genre de fille à qui on offrait bien plus qu'un verre et quelques mots doux, ce genre de fille qui n'était aucunement intéressé par des parties de jambes en l'air sans avenir ni véritable but ... Autrement dit elle n'était pas faite pour ce que j'étais en mesure de lui offrir. « Je l’invite. Tu l’invites. Et on se fait soirée pyjama le lendemain pour tout se raconter ? » J'avais souri, l'air passablement satisfait d'avoir réussi à le faire céder ... parce que c'était un peu pour arriver à mes fins que j'avais lancé l'idée aussi, je n'étais pas non plus entièrement stupide, vois-tu. « Deal. » Lui présentant mon poing pour qu'il tape dedans, ce qui dans notre langage signifiait que le marché était conclu et avait - presque - autant de valeur que si nous avions signé chacun un contrat avec notre sang. Ne rigole pas, tu ne sais pas quelles autres idées saugrenues le Sandro de six ou sept ans avait pu avoir dans ses jeunes années pour jouer au dur avec ses petits voisins. Soupirant, je m'étais laissé retomber dans le fond du canapé quand Jax avait cru bon de rajouter « Tu sais … Peut-être que tu te trompe. Peut-être que t’es le mec qu’il lui faut. Tu le sais juste pas. T’as jamais pensé que … Qu’elle pourrait être la bonne ? Que tout pourrait te pauser ? Rester avec elle … ? » Relevant la tête vers lui j'étais un instant silencieux, avant de finalement secouer la tête à la négative, comme si ce qu'il me disait n'avait pas le moindre sens. Et cela n'en avait aucun, à vrai dire, parce que c'était aussi proche de la vérité que j'étais proche de remporter le prix Nobel de chimie. « Tu sais combien de types à la caserne ont une vie de couple stable ? » avais-je demandé tout en sachant très bien qu'il ne pourrait qu'hausser les épaules en me répondant que non. Et c'est vrai j'avais autre chose à foutre que de lui compter les déboires amoureux de toute la caserne, du coup j'avais enchaîné directement « Pas beaucoup. Presque pas, en fait. » Et moi ça ne m'avait jamais inquiété, je veux dire, dans le sens où je fuyais volontairement la notion de couple ce n'était pas un truc qui me travaillait tu vois ... Faut dire que je n'avais jamais rencontré une seule nana qui me fasse hésiter sur ce que je choisirais en priorité entre elle et mon boulot. Trouve ça horrible si tu veux, mais c'était la vérité. Et puis merde, tu te souviens un peu de la débâcle avec cette fille quand j'étais arrivé en ville ? « Allez, tu peux pas nier que pour ce qui est des relations j'ai un boulot à la con, y'a des semaines où c'est à peine si on se croise, et pourtant on vit sous le même toit. » La palme revenait quand même à Helstead, un des gars de mon unité, fiancé à une infirmière. Avec leurs horaires respectifs et en vivant sous le même toit, il y avait des périodes de plusieurs jours où la seule manière dont ils communiquaient se résumaient à des mots doux griffonnés sur des post-it qu'ils collaient sur le frigo ou sur le miroir de la salle bain. Et c'était attendrissant, c'est vrai, mais ça ne semblait fonctionner que parce qu'ils avaient l'un et l'autre assez de patience et de volonté pour passer au dessus de ça ... et c'était rare, ces qualités. Je ne pensais pas être déjà tombé sur une nana qui les possédaient, et je n'étais même pas certain de les posséder moi-même. « Y'en a pas beaucoup, des nanas qui accepteraient d'avoir un mec qui est là à temps partiel. Celle que tu vises probablement pas non plus d'ailleurs, alors si tu veux pas qu'elle te reproche de préférer tes bouquins à ses petites culottes ... t'as intérêt à faire attention. » Oui bon, je grossissais un peu le trait pour le charrier, tu t'en doutes, mais l'idée était là. Certes, étant aussi boulimique de travail que lui j'étais un peu mal placé pour parler, mais après tout c'était lui qui cherchait à se poser, pas moi ... du moins je crois.

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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyVen 31 Jan - 12:38




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Mon poing vient à la rencontre de celui de Sandro et je souris quelque peu amusé par la situation. Si j’avais su qu’un jour j’aurais serait venu au poing de devoir faire un deal avec mon coloc au sujet de potentiel relation avec les filles…   En fait, plus rien ne m’étonne avec Sandro. Parce que t’aurais parait normal et naturel avec lui. Je me suis habitué à lui, à sa façon d’être, à ses blagues pas marrantes. Et pourtant au début s’était pas gagné. Au début, j’avais un peu peur de comment le truc allait se dérouler entre nous, parce que même si on a pas mal de point commun, en gros on est totalement différent. Souvent opposés, pas la même façon de faire de voir les choses… Mais finalement, je crois que la phrase dit vrai, les opposés s’attirent. Non pas que je sois attiré par Sandro, mais disons qu’on va plutôt bien ensembles. J’enchaine finalement sur un sujet qui peut-être pourrait fâcher. A savoir que pour une fois, c’est peut-être lui qui devrait ouvrir les yeux et envisager qu’il ‘est peut-être le mec qu’il faut à cette nana. Mais évidement, il est comme moi, il n’avouera pas. Même si je suis certain qu’une partie de lui crèverait d’envie de me donner raison. Il se sert de son boulot comme excuse. Il n’a pas entièrement tord, j’imagine que peau de femmes seraient prête à vivre avec un homme qui n’est pas souvent à la maison... Mais je suis certain qu’il y en a quelqu’unes qui seraient prête à signer et à dire oui ! « Allez, tu peux pas nier que pour ce qui est des relations j'ai un boulot à la con, y'a des semaines où c'est à peine si on se croise, et pourtant on vit sous le même toit. » C’est vrai, par fois on ne se voit pas beaucoup, il y a des semaines ou j’ai l’impression de vivre seul et c’est pas plus mal, même si j’avoue que j’apprécie rentrer et avoir de la présence. J’apprécie discuter de tout et de rien avec lui. Mon bon après comme je passe ma vie au bureau, c’est vrai que je ne le remarque pas forcement ce vide à la maison. Et j’ai envie de lui dire que si vraiment les sentiments là, si vraiment la meuf l’aime et bien elle fera avec. Mais c’est sans doute trop fleur bleu, et trop Jax pour lui. « Y'en a pas beaucoup, des nanas qui accepteraient d'avoir un mec qui est là à temps partiel. Celle que tu vises probablement pas non plus d'ailleurs, alors si tu veux pas qu'elle te reproche de préférer tes bouquins à ses petites culottes ... t'as intérêt à faire attention. » Je lève les yeux au ciel. J’aime pas qu’on parle de ça. J’aime pas cette façon de voir les choses. En fait c’est pas que j’aime pas le sexe ou la petite culotte de la fille que je convoite, non, c’est juste que… J’aime faire les choses bien. Je suis sans doute de la vieille école comme on dit. Je préfère faire les choses dans l’ordre, prendre mon temps, je dis pas que je vais attendre de l’épouser hein… Toute façon pour le vœux de chasteté c’est déjà loupé. Je dis juste que quant quelqu’un me plait vraiment, j’ai envie de lui montrer que je m’intéresse pas qu’à sa culotte. Mais peut-être que Sandro a raison, peut-être que je devrais prendre les choses en main et m’envoyer en l’air avec elle sans me pauser de question. Je l’ai déjà fait, mais s’était juste des plans culs. Là je me demande seulement si ça peut fonctionner. Baiser, et puis après apprendre à se connaitre. Je sais pas. « T’en sais rien. Peut-être que ça pourrait peut-être coller… Moi je vois pas ta gueule pendant des jours et je m’en porte très bien et c’est pas pour autant que je veux plus te voir. Ok, on est pas en couple, c’est pas pareil… Mais on vit ensemble. Et si la meuf en question a elle aussi un job qui lui prend énormément de temps, tu vas faire comment ? A ce rythme là tu te caseras jamais Sandro.. »  Et c’est moi qui dit ça ? Ironie. Parce que des deux, celui qui côtoie le plus la gente féminine, c’est sans aucun doute Sandro, mais celui qui cherche à se caser c’est pas lui, c’est moi. Je me demande ce que ça doit être d’être Sandro et de penser comme Sandro, sans doute très différent, et peut-être moins fatiguant. « Et moi non plus. » lâchais-je en un soupire. C’est peut-être ça le truc, on va finir par vieillir ensembles, deux célibataires toujours à débattre sur le même sujet. « Je suis prêt à faire des concessions si ça vaut vraiment le coup, je suis prêt à… passer moins de temps au boulot et à faire autres choses que de passer ma vie dans des papiers. Mais seulement si ça vaut le coup. Peut-être que… Peut-être que toi aussi tu devrais. »
 
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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptySam 1 Fév - 18:47

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Je ne valais peut-être pas mieux que Jax en fin de compte, c'était certainement ce que tu devais être en train de te dire. Et c'est vrai qu'extérieurement j'avais l'air aussi frileux que lui à l'idée d'un pari dont j'étais pourtant moi-même l'instigateur ... Ce n'était même pas que je devais apprendre à tourner ma langue cette fois dans ma bouche avant de parler, c'était plutôt que je devais redéfinir l'ordre de mes priorités. Parce que là, pour pousser mon coloc à faire quelque chose je m'étais retrouvé prêt à me mettre dans le même bateau. Mais bon, je crois qu'au cas où tu ne l'aurais pas compris de toi-même il fallait que je te précise quand même que ce n'était pas la peur de ne me faire jeter qui me rendait si hésitant. Je doutais de toute façon qu'Isîs soit du genre à me rembarrer sans y mettre un minimum les formes, et quoi qu'il en soit j'en aurais vu d'autre et la terre ne s'arrêterait pas de tourner pour autant. Et puis traite moi de vantard si cela t'amuse mais je n'étais pas non plus totalement aveugle, pas assez pour ne pas avoir remarqué que je ne la laissais pas indifférente non plus ... C'était bien la seule chose que je savais réciproque à l'heure actuelle, en fait. Mais si j'entreprenais de me lancer dans plus que ça, plus que ce à quoi j'étais habitué, et que cela finissait mal ... J'aurais aussi perdu ce que je commençais à considérer comme une amie. Je crois que c'était ce qui m'inquiétais, au final, parce qu'en temps normal je ne prenais pas le temps d'apprendre à connaître en profondeur les nanas que je fréquentais, et la vérité c'était que la plupart du temps je me foutais bien de les revoir ou non par la suite. Jax lui, semblait en tout cas d'humeur à croire aux contes de fées « T’en sais rien. Peut-être que ça pourrait peut-être coller … Moi je vois pas ta gueule pendant des jours et je m’en porte très bien et c’est pas pour autant que je veux plus te voir. Ok, on est pas en couple, c’est pas pareil … Mais on vit ensemble. Et si la meuf en question a elle aussi un job qui lui prend énormément de temps, tu vas faire comment ? A ce rythme là tu te caseras jamais Sandro … » J'avais arqué un sourcil d'un air légèrement suspicieux, comme pour lui faire remarquer que je n'étais pas le seul dans cette situation, et certainement pas celui des deux que cela préoccupait le plus. Message reçu cinq sur cinq. « Et moi non plus. » Assurément. Mais je restais persuadé que dans son cas il s'agissait simplement de le pousser un peu au début pour qu'il y prenne goût et parvienne à se démerder ensuite ... Il avait la volonté, contrairement à moi. J'en étais encore à me demander si j'avais vraiment envie de me prendre la tête, après tout tu connais ma tendance profonde à fuir le compliqué, particulièrement dans les relations humaines. Je n'étais pas comme Jax, qui lui semblait sincèrement motivé à faire des efforts de ce côté-là, preuve que cette fille devait vraiment lui plaire « Je suis prêt à faire des concessions si ça vaut vraiment le coup, je suis prêt à … passer moins de temps au boulot et à faire autres choses que de passer ma vie dans des papiers. Mais seulement si ça vaut le coup. Peut-être que … Peut-être que toi aussi tu devrais. » Peut-être, oui ... Sans doute même, que je devrais faire des concessions si je voulais mieux répartir le temps que je consacrais à mon boulot, et celui que je consacrais à ma vie personnelle. Faut dire que je n'avais encore jamais vraiment réussi à dissocier les deux, tant j'avais la sensation avec le temps de me laisser totalement définir par mon métier ; Comme si j'étais un pompier avant d'être un être humain. Ce qui n'était pas forcément une bonne chose, je te le concède, parce que dire de quelqu'un qu'il vivait pour son boulot était rarement un compliment. Ça c'était la pensée générale, du moins, parce qu'au jour d'aujourd'hui la situation ne me dérangeait pas, je m'y complaisais même à l'outrance pour être totalement honnête. « Peut-être que je suis juste pas fait pour ça, tu sais ? » Parce que je ne m'en donnais pas les moyens, c'est vrai. Mais je me disais que si j'étais réellement fait pour ça je devrais en avoir envie, c'était un truc qui devrait me travailler, m'inquiéter ... Un peu comme Jax, quoi. Et pourtant cela ne me perturbait pas plus que ça. Ou peut-être un peu, dans ces rares moments où mélancolie et solitude venaient me rendre une visite de courtoisie, mais parce que ce n'était pas des sentiments avec lesquels j'étais très familier autant te dire que cela restait exceptionnel. « Y'a des types qui se casent jamais et qui le vivent très bien ... » Mon père en était l'exemple parfait, d'ailleurs. Faut dire qu'il n'était jamais là, dans le sens jamais là, et je pense que quand on était femme de militaire il fallait généralement une certaine force de caractère pour accepter l'absence de l'être aimé durant des mois entiers. Mais ce que je veux dire c'est qu'il n'avait jamais vraiment cherché à se caser, à mon avis il n'en avait aucune envie ... Quoi qu'il se soit passé je pense sincèrement et lui et ma mère ne seraient pas restés ensemble même si l'occasion s'était présentée. C'était juste pas son genre, à mon père ... Peut-être que je tenais ça de lui, en fait. « J'ai mon boulot, les gosses à l'association ... Et le jour où tu m'abandonneras pour aller vivre avec une nana, je pourrais toujours me prendre un chien. A moins que tu ne me laisse Razmoket et Razbitume. » Les deux chats, au cas où tu n'aurais pas compris à qui je faisais ici référence.

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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyDim 2 Fév - 20:58




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Peut-être que j’ai lu trop d’histoire de princesse qui appartenait à ma sœur étant petit ? C’est sans doute ça. « Peut-être que je suis juste pas fait pour ça, tu sais ? » Ouais peut-être aussi. Peut-être que tout ne finit pas toujours comme dans mes livres ou les films que je regarde. Peut-être que c’est vrai que la vie est différente de la fiction, que tout ne finit pas toujours comme on aimerait que a finisse. Ouais peut-être. « Y'a des types qui se casent jamais et qui le vivent très bien ... » Il a sans doute raison, mais il y a d’autres types comme moi qui ne le supporte pas. Je me vois pas du tout finir tout seul. Pour moi c’est tellement évident qu’un jour je vais rencontrer une femme qui me plaira, que j’ai déjà sans doute rencontré, et qu’on finira ensemble. C’est ce que je veux. Et j’imagine que je l’aurais. Je l’espère de tout cœur. Mais c’est qu’il y a des types qui ne veulent pas de ça. Et c’est vrai que Sandro en fait sans doute parti. J’hoche simplement la tête, comprenant que ça ne servirait à rien de m’étaler plus sur le sujet. Il est comme il est et je suis comme je suis. Quoi de plus logique ? Même si j’espère un jour convaincre que peut-être que lui aussi il est fait pour ça… Pour se caser. J’en suis même certain. « J'ai mon boulot, les gosses à l'association ... Et le jour où tu m'abandonneras pour aller vivre avec une nana, je pourrais toujours me prendre un chien. A moins que tu ne me laisse Razmoket et Razbitume. » Le jour ou je l’abandonnerai ? C’est vrai que j’imagine que si un jour ce jour vient… Si un jour j’ai vraiment envie de me caser avec une femme, de vivre avec cette femme, je suppose que je ne pourrais pas continuer à vivre avec Sandro. Et bizarrement, ça me chagrine un peu. J’ai à la fois hâte de rencontrer ma perle rare, mais en réalité j’ai pas la moindre envie de quitter ce loft, ou de vivre avec quelqu’un d’autre que Sandro. Pour le moment. Je crois que j’apprécie trop mon coloc et notre quotidien pour pouvoir envisager ma vie de famille avec quelqu’un d’autre que lui. Mais hors de question que je lui avoue qu’il me manquera si un jour ça arrive, on est déjà, non je suis déjà suffisamment fleur bleue comme ça. Je décide donc de maquillé tout ça par un brin d’humour qui m’est particulier. « Un chien ? Tu vas me remplacer par un chien ? C’est donc ce que je suis à tes yeux ? » Un ton faussement ému et tristounet s’empare de ma voix. Je baisse les yeux au moment même ou justement Razmoket ou Razbitume, j’en sais rien parce que moi je l’ai appelle jamais autrement que par leur nom vient se frotter à moi. Je m’empare de Jabba et le porte de façon à ce qu’il soit face à moi. « Il veut nous remplacer par un chien ? Tu te rends compte. Un chien ! » Je parle à mon chat. Oui. Le plaquant un peu plus contre mon torse, je caresse le haut de son crane. « Et si c’est toi qui te case le premier, j’imagine que je vais me trouver deux ou trois chats en plus et qu’on regardera les aristochats tous les soirs ensembles en mangeant de la glace. » annonçais-je un brin ironique me demandant tout de même s’il n’y a pas une part de vérité dans ce que je viens de dire.
 
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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyLun 3 Fév - 20:16

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C'était bizarre mais en fin de compte de le dire à voix haute me faisait réaliser que ouais, Jax et moi ne vivrions pas éternellement sous le même toit, dans ce loft. Qui avait bien meilleure geule que l'appartement que j'avais loué durant les deux premières années où j'avais vécu à San Diego d'ailleurs, permet-moi de te le dire. Je veux dire, bien sûr que je savais aussi bien que lui que nous ne passerions pas le reste de notre vie en collocation, mais nous avions fini par tellement trouver nos marques et nos habitudes que l'idée de devoir un jour passer à autre chose me faisait à cet instant précis un effet ... bizarre. Peut-être parce que ni lui ni moi n'étions prêts à autre chose pour le moment, et il était certain que me concernant je n'avais pas prévu de déménager dans un futur proche. D'autant plus que tu connais très bien mon aversion pour le fait de vivre seul ... Ce qui était assez paradoxal avec mon refus de m'engager dans une relation sérieuse, je te le concède. Mais que veux-tu, j'étais un garçon plein de contradictions. Je trouvais juste ça pesant, de rentrer chez soi et de ne trouver personne, pas un bruit, pas âme qui vive ... Je crois que cela me rappelait ma dernière année à Costa Mesa, quand la maison vidée de la seule présence rassurante que j'y ai toujours connu me semblait presque lugubre et que je passais tout mon temps au Mexican Cafe d'Huntington Beach, quitte à faire des heures supplémentaires. Et j'avais beau taquiner gentiment Jax à ce sujet je pourrais bien me prendre tous les animaux de compagnie du monde que je ne me sentirais probablement pas moins seul ... Ce n'était pas comparable. « Un chien ? Tu vas me remplacer par un chien ? C’est donc ce que je suis à tes yeux ? » Levant les yeux au ciel d'un air faussement blasé, le sourire que j'avais esquissé en même temps prouvait que je prenais sa réponse avec le même humour que celui avec lequel je lui avais répondu. Et histoire de continuer sur la même voie j'avais fait mine de réfléchir un court instant avant de répondre d'un ton pensif « Tu as raison, un chien ne fait pas la vaisselle, je risque de perdre au change ... » Bah oui, cette bonne blague. « Un lave-vaisselle me serait plus utile, du coup, hm. » J'aurais pu avoir l'air parfaitement sérieux, si mes yeux à eux-seuls ne semblaient pas si amusés par les bêtises que j'étais en train de raconter. Objectivement cependant il est vrai que faire la vaisselle était à mes yeux une véritable corvée ... Encore plus que passer la serpillère ou repasser le linge, c'est pour te dire. Je vais même te dire que le repassage était ce que je préférais, même si je te l'accorde c'est pas le truc le plus viril qui soit ... En théorie. Tu savais que tous les militaires repassaient aussi bien que des femmes de chambres, pour la simple et bonne raison que si leur uniforme n'était pas impeccablement repassé ils se faisaient taper sur les doigts ? Tu pourras toujours attendre le jour où je filerai mon uniforme de cérémonie au pressing, la seule personne autorisée à le repasser c'était moi ... Et par extension j'étais celui qui me chargeait du repassage et de la lessive de manière générale. En échange je laissais la vaisselle à Jax, c'était un deal honnête. Et en parlant de Jax, celui-ci avait attrapé Jabba - qui heureusement pour lui ne ressemblait pas à la limace extra-terrestre de George Lucas - pour répéter comme si ce pauvre animal en avait quoi que ce soit à foutre, lui « Il veut nous remplacer par un chien ? Tu te rends compte. Un chien ! » Parfois je me demandais si Jax avait conscience de se comporter avec ses deux chats comme il se comporterait avec des bébés ... Ça avait un côté mignon ceci dit, attendrissant je dirais même. La différence c'était que si les bébés avaient généralement l'air amorphe, les chats eux avaient surtout l'air fourbe. Mais l'idée que Jabba et Dark Vador conspirent dans l'ombre à notre perte à tous les deux n'avait de toute évidence jamais traversé l'esprit de leur propriétaire ... Pourtant, avec des noms pareils ils étaient prédestinés à la conspiration. « Mea Culpa, boule de poils. » avais-je tout de même adressé en regardant le chat, parce que bon malgré tout on finissait par s'y attacher à ces bestioles ... Mais ne répète pas que je t'ai dit ça, capisce ? « Et si c’est toi qui te case le premier, j’imagine que je vais me trouver deux ou trois chats en plus et qu’on regardera les aristochats tous les soirs ensembles en mangeant de la glace. » J'imaginais assez bien la scène, et je dois bien t'avouer que j'avais tout à coup une folle envie de rire. Bon, le capital séduction de Jax venait de descendre en flèche lui en revanche, mais tant qu'il n'y avait que moi pour être au courant je suppose qu'il pouvait toujours donner le change, et comme j'étais un pote en or je tiendrais ma langue ... Oui enfin, normalement, si une de ses sœurs venait me faire chanter par exemple, là je ne répondais plus de rien. « Tu veux que je t'achète un nécessaire à tricot aussi ? Tu pourras faire des bonnets et des écharpes à tes douze chats, comme l'autre là, dans Harry Potter. » Sauf que c'était pour des elfes, merci de me le rappeler. Et oui, tu n'as pas rêvé je venais bien de me servir d'un bouquins pour enfant comme d'une référence très sérieuse ... Mais c'était lui avait commencé, avec les Aristochats. Et puis, je ne lisais pas énormément, mais tu remarqueras donc que quand je lisais c'était de la très grande littérature.

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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyMar 4 Fév - 20:25




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« Tu as raison, un chien ne fait pas la vaisselle, je risque de perdre au change ... Un lave-vaisselle me serait plus utile, du coup, hm. » Je souris à cette remarque. Un lave-vaisselle plutôt qu’un chien. Hhhm. C’est vrai qu’il déteste ça. Faire la vaisselle… Moi, ça ne me dérange pas tant que ça, c’est plutôt le reste du ménage et la cuisine qui me font royalement chier. Passer l’aspirateur, c’est pas mal. Repasser, ça passe. Mais tout le reste, non merci. Pour ce qui est de cuisiner, au fond c’est pas le fait de cuisiner que je n’aime pas, c’est même plutôt sympa je trouve… C’est juste que peu importe ce que je fais, même en suivant scrupuleusement la recette, tu peux être sur que je vais me planter et que ça sera immangeable. Du coup, je me contente de ce qui a dans le frigo. Si Sandro a cuisiné ou qu’il y a des restes, c’est le bonheur pour moi. Sinon, un sandwich ou des œufs font l’affaire. Des boites de conserve, des trucs tout prêts qu’on a juste besoin de réchauffer. C’est pas aussi bon que la vraie cuisine, mais j’ai pas vraiment le choix. Je crois qu’en fait, si Sandro vient à partir le premier, c’est pas d’autres chats que je vais ramener ici, mais sans doute une femme de ménage et une cuisinière. Je caresse le chat avant de le laisser retomber sur ses pattes. « Tu veux que je t'achète un nécessaire à tricot aussi ? Tu pourras faire des bonnets et des écharpes à tes douze chats, comme l'autre là, dans Harry Potter. » Je me demande ce qui est le plus extraordinaire, le fait que Sandro cite un œuvre littéraire ou bien le fait que Sandro cite une œuvre littéraire pour ado ? Bon on ne va pas se le cacher, même si c’est pour ado, je les ai aussi lu les Harry Potter, mais même si c’est chouette dans le genre, ce n’est pas mon bouquin préféré. Peut-être que Sandro cite les films, pas les livres... Peut-être bien. « S’il-te-plait, à l’occasion quant tu passeras me voir je tricoterais une ou deux écharpes. Une préférence pour la couleur ? » Encore faudrait-il que je sache ou que j’apprenne à tricoter, mais j’imagine que ça ne doit pas être sorcier. « Tu pourras me faire une copie de Titanic aussi ? » demandais-je, prenant un air on ne peut plus sérieux. On est vraiment plus à sauver tous les deux. Mais, même si je ne l’avouerais pas, même jamais, je redoute ce moment autant que je le désire. Mine de rien, je l’aime bien Sandro. Je n’irai pas jusqu’à le prendre dans mes bras, en pleurant à chaudes larmes et le couvrant de bisous baveux, mais presque. Il est comme un frère… Un de plus. Mais peut-être bien le meilleur. Comme quoi, les liens du sang ne sont rien. Je m’assois sur le bord du canapé qu’il occupé déjà. « Bon on continue à papoter rose bonbon et paillettes ou on s’occupe autrement ? » comme si s’était nécessaire qu’on s’occupe ensembles. C’est juste que c’est tellement rare qu’on soit libre au même moment, que je me dis que ça serait peut-être sympa de faire un truc. J’ai juste pas le moindre idée de quoi.
 
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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyJeu 6 Fév - 2:53

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Plus sérieusement, je t'avoue que je n'avais pas spécialement hâte d'arriver au jour ou l'un ou l'autre déménagerait pour s'installer ailleurs, pour une raison ou pour une autre. Je savais que pour ma part il y avait fort peu de chance que je quitte un jour San Diego maintenant que j'y étais depuis si longtemps, je m'étais attaché à cette ville, aussi idiot cela puisse-t-il te sembler ... Et puis, tu n'es pas sans savoir que j'étais quelqu'un de casanier. Pour tout t'avouer que j'avais même jamais mis les pieds en dehors de la Californie, à part ce week-end à Las Vegas y'avait quatre ou cinq ans, pour l'enterrement de vie de garçon d'un pote ... Et bon, autant te dire que nous n'avions pas vraiment utilisé ces quarante-huit heures pour profiter du désert, faire un treck ou voir du pays, hm. Tout ça pour te dire que même le jour où nous venions à mettre fin à cette coloc' ce n'était pas pour autant que nous n'entendrions plus parler l'un de l'autre ... Sauf si Jax décidait de rentrer au Canada, mais très égoïstement je devais bien t'avouer que j'espérais qu'il n'en serait jamais rien. J'espérais bien pouvoir continuer à le gratifier de ma si charmante présence ... Oui bon, on peut bien rire un peu, non ? « S’il-te-plait, à l’occasion quant tu passeras me voir je tricoterais une ou deux écharpes. Une préférence pour la couleur ? Tu pourras me faire une copie de Titanic aussi ? » D'accord, d'accord, j'avais compris, assez rigolé. Quoi que je m'accordais encore quelques instants le droit de ricaner intérieurement en imaginant un Jax pleurant à chaudes larmes en regardant Leonardo Dicaprio se transformer en iceberg devant son poste de télévision. D'accord, j'étais peut-être un poil cynique je te le concède, mais enfin tu connais mon avis sur ce genre de clichés romantico-tragiques. Comme si ce satané bout de bois n'était pas assez grand pour deux, de toute façon. « Bon on continue à papoter rose bonbon et paillettes ou on s’occupe autrement ? » Certes, trêve de plaisanterie, parlons peu mais parlons bien. Nous n'allions tout de même pas prendre racine dans ce salon tout le reste de l'après-midi. Quoi que je t'avouerais qu'avec le peu de sommeil que j'avais eu - et je te parle AUSSI du fait que j'avais terminé mon service à cinq heures, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit - une sieste n'aurait pas été de trop avant de reprendre le boulot ce soir, mais enfin ce n'était pas tous les jours que Jax prenait un jour de congé. C'était carrément Byzance, quoi. « Tu veux dire que tu me donnes officiellement l'autorisation de te traîner dehors et de rajeunir un peu tes habitudes de trentenaire sage ? » J'avais arqué un sourcil, l'air amusé et le ton de ma voix qui en disait long. Tu ne pourras pas nier que je ne disais que la vérité, autant je reconnaissais réagir parfois encore comme un ado à peine débarrassé du lycée et de ses inconvénients, autant Jax agissait lui parfois comme quelqu'un qui aurait dix ans de plus que son âge ... Et qu'on se le dise, ce n'était pas dans dix ans qu'il faudrait se réveiller, il serait trop tard. Heureusement j'étais là pour qu'il n'ait pas ce genre de regrets stupides plus tard. « Ou alors je peux te mettre une raclée supplémentaire à Dead Island, mais à force j'ai peur que tu fasse une dépression ... Trop de défaites à la chaine, ça doit être mauvais pour la santé, non ? » Oui bon, je perdais aussi, de temps en temps ... Je jouais plus que lui aussi, ceci dit, mais tu n'imagines pas comme éclater du zombie pouvait avoir des vertus thérapeutiques lorsque j'étais de mauvaise humeur. Après une journée de boulot de merde, ou après avoir eu mon père au téléphone, par exemple.

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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyJeu 6 Fév - 18:05




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« Tu veux dire que tu me donnes officiellement l'autorisation de te traîner dehors et de rajeunir un peu tes habitudes de trentenaire sage ? » A cette phrase je réalise que j’aurais peut-être du fermer ma bouche et m’en tenir à notre discussion tout droit sorti d’une série télé pour adolescente. Sur le coup, il me prend un peu au dépourvu, je ne sais pas trop quoi répliqué. Je ais qu’il n’a pas tord, mais l’idée de suivre Sandro je ne ais ou dehors m’effraye un peu, parce que j’ignore ce qu’il pourrait me réserver. Et en même temps, je sais parfaitement que sortir en compagnie de mon colocataire et me changer les idées en faisant quelque chose qui n’a rien à voir avec mon boulot ne peut que me faire du bien. « Ou alors je peux te mettre une raclée supplémentaire à Dead Island, mais à force j'ai peur que tu fasses une dépression ... Trop de défaites à la chaine, ça doit être mauvais pour la santé, non ? » Je souris à cette réplique. « Un jour je vais t’exploser à ce jeu, tu vas rien comprendre ! » Je dis ça mi-amusé, mais avec conviction. Même si je sais parfaitement que ce jour est loin, très, très loin d’arriver. S’il arrive un jour, ce dont je doute fortement. Pour battre Sandro, faudrait probablement que je me prenne des jours de congés à répétition et que je joue tous les jours, histoire de m’améliorer. Mais comme c’est pas non plus le projet de ma vie, et que le battre ou non ne changera rien à ma vie, je vais pas ne plus dormir de la nuit rien que pour ça. « Comme tu veux.. » je finis par répondre. Parce que finalement je ne sais pas trop ce qui me convient le mieux. Rester ici et perdre une nouvelle fois, ou bien sortir en sa compagnie sans savoir ce qui m’attend. Il fait beau dehors, en même temps, il fait toujours beau… Peut-être qu’on devrait en profiter ? Ou peut-être bien qu’on devrait rester assis ici à joueur comme des malades tout en sachant parfaitement qu’elle sera l’issue de la partie. Et puis peut-être que Sandro est fatigué, il travaille beaucoup, et contrairement à mon boulot, le sien est incroyablement physique, alors je comprendrais tout à fait qu’il préfère rester assis ici. Après tout c’est pas son job de faire l’animateur pour moi et m’occuper quant je sais pas quoi faire... Même si j’apprécie. Sandro est plus ouvert que moi, plus adolescent et impulsif. Il est la légère touche de folie et de fraicheur qu’il me fallait pour bouleverser de temps à autre mon quotidien. Je crois bien qu’il est le seul à me réussir à me faire changer mes plans à la dernière minute pour quelque chose que je ne pensais pas faire un jour ou que je trouve inutile. Mais finalement, tout ce que j’appréhende, trouve être inutile, une perte de temps, ringard ou je ne sais quoi, devient toujours plutôt sympa avec Sandro. « Si t’as envie de sortir on peut… Sinon, on reste ici. »
 
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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptySam 8 Fév - 3:23

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Je ne pouvais pas dire que je voyais moins Jax qu'avant, parce que mes horaires avaient toujours plus ou moins été les mêmes, et qu'à moins de devenir chef de caserne ou de me recycler dans les bureaux du siège du fire department - chose que je n'envisagerai pas avant de me trouver sincèrement trop vieux pour exercer mon métier sur le terrain en toute sécurité pour moi et pour les autres - il en serait toujours ainsi. Non, je le voyais autant qu'avant, et même plus qu'avant que nous emménagions tous les deux ... Mais pour autant nous avions rarement l'occasion de nous côtoyer durant tout un après-midi. Et je t'arrête tout de suite, j'étais autant fautif que lui là-dessus, j'avais peut-être des horaires à la con mais lui prenait des jours de congés une fois toutes les années bissextiles. Alors que moi, avec mes horaires je peux t'assurer que je bénissais véritablement les jours de congés où je pouvais dormir et rattraper tout le sommeil en retard que j'accumulais le reste du temps. Essaye de dormir par tranches de deux heures, sur les lits de camp inconfortables au possible du dortoir de la caserne, tu verras où je veux en venir. Et puis, je donnais peut-être l'impression de sortir tout le temps sur mon temps libre, tel celui qui l'année de ses vingt-et-un ans profitait outrancièrement de tout ce qui ne lui était pas légalement permis jusque là, et certes ce n'était pas entièrement faux ... Mais y'avait aussi des moments où j'avais envie d'être tranquille, chez moi, et de passer toute la journée enroulé dans ma couette comme une tortilla, à regarder Black Hawk Down pour la centième fois ou à éclater du zombie. J'avais forcément un temps d'avance sur Jax à ce sujet-là, bien qu'il ne désespère visiblement pas de me rattraper un jour. « Un jour je vais t’exploser à ce jeu, tu vas rien comprendre ! » Un jour oui, la clef c'était d'y croire après tout, hm. Bon, ceci dit il faisait beau - comme souvent en Californie, je te l'accorde - et si en arrivant j'avais eu la ferme envie de me jeter sur mon lit pour y faire l'étoile de mer jusqu'au soir, après avoir pris une douche qui m'avait délassé un peu je me sentais disons un peu plus frais. Assez pour que rester enfermé ne soit pas ce qui me motivait le plus, je t'avoue. Et comme s'il m'avait entendu penser voilà Jax qui ajoutait « Comme tu veux. Si t’as envie de sortir on peut … Sinon, on reste ici. » Il ne pensait pas sincèrement que j'allais l'obliger à rester enfermé ici alors qu'il ne sortait presque jamais le nez de son bureau en temps normal ... C'était à se demander comment il parvenait à ne pas être blanc comme un cachet d'aspirine, à force de rester à l'intérieur, y'a un moment où il finirait par manquer d'UV et où son teint deviendrait pâlichon, pareil à un vieux chewing-gum trop mâché. Et tu es d'accord que ce n'était pas avec un teint pareil qu'il ferait bonne impression face à cette fille qui semblait lui tenir autant à cœur, hm. « Je te traînerais bien dans un endroit dont rien que le nom te ferais peur, mais comme j'ai pitié disons que j'ai plutôt envie de te traîner à la plage ... Tu sais que c'est quand même le comble que tu y mette jamais les pieds alors que y'en a une si près de ton boulot ? Je passerai toutes mes pauses déjeuner sur le sable, à ta place. » Et je ne te parle même pas du fait que j'avais plus ou moins fini par renoncer à l'idée de m'en faire un partenaire de surf, tellement fallait le supplier pour qu'il mette les pieds dans l'eau plus d'une fois tous les trente-six du mois. Mais soit, j'exagérais un peu, ce ne serait ni le premier ni le dernier habitant de la côte californienne à vivre près de la plage et à ne pas y passer tout son temps ... Disons que j'en profitais pour nous deux, généralement. « Ah et, je ne sais pas si tu as remarqué en revenant qu'un type avait garé sa moto sur ta place de parking, normal quoi. » En même temps est-ce que je pouvais me douter que Jax s'était subitement trouvé l'envie de s'acheter un deux roues ? Fallait suivre ses lubies diverses et variées parfois, je ne te cache pas que j'avais un peu de mal à suivre ...

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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyDim 9 Fév - 16:47




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Je réfléchis. Je me demande si finalement je ne ferais pas mieux de téléphoner au bureau pour dire que finalement j’ai décidé de quand même venir travailler. C’est peut-être une bonne idée non ? Sans doute une très bonne idée. Et au moins, je n’aurais pas à affronter ce que Sandro a prévu pour moi, bien que j’ignore encore de quoi il s’agisse. En fait je l’admire ce mec a un boulot de malade, il doit dormir genre deux heures par nuit et malgré ça, j’ai l’impression qu’il est toujours en forme, plein d’énergie, il trouve toujours le moyen de me faire rire et même le temps de vouloir me faire sortir de notre loft. Alors que finalement, ça devrait presque être l’inverse. C’est lui qui devrait rester à l’intérieur et se reposer et moi qui devrait le supplier de sortir. « Je te traînerais bien dans un endroit dont rien que le nom te ferais peur, mais comme j'ai pitié disons que j'ai plutôt envie de te traîner à la plage ... Tu sais que c'est quand même le comble que tu y mette jamais les pieds alors que y'en a une si près de ton boulot ? Je passerai toutes mes pauses déjeuner sur le sable, à ta place. » La plage. J’acquiesce d’un mouvement de tête, lui indiquant que finalement son choix, ne me parait pas si terrible que ça bien que… Je déteste le sable. Autant j’aime l’eau, autant je déteste le sable. C’est pour ça que j’y vais rarement. Je trouve ça vraiment très… irritant, chiant. Bref j’aime pas le sable, quant à l’eau… disons que je préfère largement en profiter au bord d’une piscine, ou bien dans ma baignoire ou sous la douche qu’à la plage. Je sais que c’est bête, et que peu de personne ne comprenne pas ma vision des choses. Mais c’est comme ça. J’aime la plage, mais sans pour autant en abuser, je trouve qu’une à deux fois par mois (et encore) c’est largement suffisamment. Et j’imagine que si j’y allais à chaque pause déjeuné je finirais par m’en lasser. Et puis imagine il y a coup de vent un peu trop fort, tu bouffe du sable avec, c’est pas forcément ce qu’il de plus agréable. Et pour ce qui est du surf… Disons que ce n’est pas mon truc, j’en ai fait une ou deux fois mais sans plus. Je suis loin d’être doué dans le domaine, alors disons que j’en fais une fois dans l’année pour faire plaisir. C’est tout. « Ah et, je ne sais pas si tu as remarqué en revenant qu'un type avait garé sa moto sur ta place de parking, normal quoi. » Je m’apprête à répliquer en râlant, parce que ce n’est pas la première fois que ça arrive et puis j’analyse mieux la phrase, me rendant compte qu’il parle de moto. Et je ravale ses injures qui étaient prêtes à s’échapper de ma bouche. Non on ne m’a pas encore piqué ma place de parking, j’ai juste fait ce qu’on pourrait qualifier de folie et je n’en ai pas parlé à Sandro. Je me suis acheté une moto, en plus de ma voiture, je me suis acheté une moto. C’est un peu un rêve de gamin que j’avais enfoui, et que j’ai exaucé sur un coup de tête. J’adresse un sourire à Sandro me demandant tout de même comment il va réagir en découvrant l’achat que j’ai fait. Je plonge ma main dans la poche de mon jean et en sort un trousseau de clef : celle de la maison, de la boite aux lettres, du bureau, de la voiture… De la moto ! « Disons que même si tout le monde trouve mon métier extrêmement chiant, ça paye plutôt bien ! » annonçais-je en lui balançant les clefs. Ouais je gagne plutôt pas mal d’argent, et en plus je ne fais pas souvent de dépenses, donc forcément quant j’ai envie de m’acheter une moto, j’ai parfaitement les moyens. « Peut-être qu’on pourrait faire un tour en moto avant d’y aller ? »
 
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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyMar 11 Fév - 4:01

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Je savais que Jax n'était pas un fana de la plage, même si je ne comprenais pas trop comment une telle chose était possible. Mais je me disais que c'était peut-être une question d'environnement, lui avait vécu au Canada tandis que je n'avais jamais vécu en dehors de la Californie. Même si nous n'avions pas de plage à Costa Mesa il me suffisait de prendre mon vélo et de rouler jusqu'à Huntington Beach pour pouvoir profiter des joies de la mer et du surf ; Sans parler de la pléiade de surfeurs chevronnés qui se bousculaient sur cette plage à longueur d'année, et plus particulièrement pendant l'US Open of surfing chaque été. Le surf, la plage, c'était pratiquement dans mon code génétique, alors que dans celui de Jax devait surtout couler le goût pour la viande de caribou et le hockey sur glace (tant de clichés, tu me connais j'étais obligé d'en utiliser au moins un ou deux). Enfin bref, du coup je le traînais rarement à la plage, et encore moins pour surfer, parce que je n'étais pas non plus là pour être le gros relou de service ... Mais là pour le coup je me disais que prendre un peu l'air pour autre chose qu'aller faire des courses ne pourrait pas lui faire de mal. Fallait pas non plus charrier, tu avoueras qu'il avait la tête de quelqu'un qui restait un peu trop à l'intérieur, non ? D'ailleurs il venait plus ou moins d'accepter, je prenais son signe de tête positif comme une acceptation officielle et face à tant de bonne volonté j'envisageais presque de lui offrir un cornet de glace une fois là-bas, s'il était sage. Ahah. Et puisque sans raison aucune cela me revenait tout juste en tête j'en avais profité pour lui dire qu'un abruti avait garé sa moto sur sa place de parking, parce que c'est vrai qu'où il y a de la gêne il n'y a pas de plaisir. « Disons que même si tout le monde trouve mon métier extrêmement chiant, ça paye plutôt bien ! » Quel était le rapport entre ce que je venais de dire et sa réponse, je te le demande bien. Du moins c'était ce que je m'étais demandé jusqu'à ce que Jax ne se mette à fouiller frénétiquement dans ses poches pour en sortir tout un tas de trucs - comment il pouvait garder autant de trucs dans ses poches d'ailleurs ? Rien que mon téléphone dans la poche de mon jean m'emmerdait parfois - et finalement m'agiter une de ses clefs sous le nez avec l'air du type ultra fier de lui ... Non. Non, sérieux ? Le gars s'était acheté une moto. Moi j'étais revenu en ayant acheté des donuts, et lui était revenu en ayant acheté une moto. « Peut-être qu’on pourrait faire un tour en moto avant d’y aller ? » Il était fou, ce type était fou. Et tu te doutes bien que venant de moi c'était à peu près tout sauf une insulte ou un reproche. Non, c'était même tout le contraire. Tant et si bien qu'un sourire aussi satisfait que rempli de curiosité sur le visage j'avais légèrement secoué la tête avant de répondre « Tu sais quoi ? Je pense que y'a peut-être encore moyen de faire quelque chose de toi, finalement. » Hautement rassuré le garçon, c'était certain. Et puis le finalement était plus une boutade qu'autre chose en définitive, parce que je n'en avais jamais vraiment douté, qu'on pouvait faire "quelque chose" de Jax. C'était un peu comme avec un moteur diesel, il fallait le pousser un peu au démarrage mais ensuite on ne l'arrêtait plus, ahah. Quoi qu'il en soit, j'avais tout de même pris le temps de récupérer mon blouson, balancé aux pieds de mon lit quand j'étais rentré tout à l'heure, et vérifiant que mon téléphone avait bien assez de batterie pour parer à l'éventualité d'être appelé par la caserne. Mais franchement j'en doutais, je venais déjà de me taper une nuit de boulot de presque dix heures, alors ils pouvaient bien me foutre la paix jusqu'à dix-neuf heures ce soir encore. Jax ressemblait à un gosse impatient d'essayer son cadeau de Noël, je suis sûr que je devais ressembler à ça le Noël de mes neuf ans, quand j'avais reçu ma première planche de surf. Tu parles que je m'en souvenais, c'était un des rares Noël que mon père avait passé à la maison, et il avait même fait l'effort de venir surfer avec moi. Je ne sais pas pourquoi mon père parasitait autant mes pensées en ce moment, mais je te prie de me croire que ça commençait à m'emmerder d'ailleurs. « Bon, tu vas la faire démarrer ou bien tu vas rester encore à l'admirer jusqu'à ce qu'on prenne racine tous les deux ? » Il n'avait tout de même pas pris ses clefs juste pour faire joli j'espère, j'attendais qu'il monte dessus moi, ne serait-ce que pour pouvoir avoir la certitude définitive qu'il s'agissait bien de SA moto et qu'il se se foutait pas simplement de ma gueule. Fort peu probable, mais tu me connais j'étais du genre à ne croire que ce que je voyais après tout.

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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyMer 12 Fév - 10:10




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La tête de Sandro. Son sourire, ça me donne envie de sourire aussi. En fait j’ai beau connaitre Sandro et vivre avec lui, je n’avais pas la moindre idée de comment il allait réagir en découvrant ma dernière folie. Mais là, je suis plutôt content, fier qu’il le prenne comme ça. En même temps, j’imagine que si il s’était permis de me faire une crise en me disant que je gâche mon argent ou que je fais n’importe quoi, ça aurait été la même chose. Je l’aurais gardé la moto, j’aurais juste était déçu de sa réaction. « Tu sais quoi ? Je pense que y'a peut-être encore moyen de faire quelque chose de toi, finalement. » Me voilà amplement rassuré. Moi qui avait des doutes… Je souris pendant qu’il va chercher ses affaires, déjà toute excitée à l’idée de rouler ma moto. Un rêve de gamin qui se concrétise tellement beau ce rêve qu’une fois devant l’engin je suis incapable de faire autre chose de la contempler et de me dire que c’est la mienne. La mienne. Tu sais quoi ? D’un seul coup je me sens un peu stupide, mais j’ai peur de l’utiliser. Peur d’abimer un si beau truc. Je sais, c’est débile. C’est pas les sensations fortes et le fait de roule avec qui me font peur, non c’est le fait qu’il soit possible que je puisse abimer une si jolie dame. Tout compte fait peut-être que j’aurais mieux fait de m’acheter une miniature. Je l’aurais payé moins chère et au moins la possibilité de monter dessus ne m’aurait pas effleuré l’esprit. « Bon, tu vas la faire démarrer ou bien tu vas rester encore à l'admirer jusqu'à ce qu'on prenne racine tous les deux ? » Hhhm comment te dire sans que tu te foutes de ma gueule ? Peut-être même qu’il serait préférable de passer outre cette peur stupide d’amochement de bécane et ne rien dire du tout. Ma main se pause dessus. « Te fous pas de ma gueule mais… » Il va se foutre de ma gueule à coup sur. « … J’ai pas envie de l’abimer. » Je lâche ça en un sourire, presque amusé par ma vision des choses. Cette moto, c’et un peu comme un nouveau bébé à cajoler, et dont je dois prendre soin… Mais l’avoir acheter, pour la laisser là et ne rien faire, c’est totalement illogique. Et au fond, je suis sur qu’elle ne demande qu’à rugir de plaisir. Après tout, c’est son but premier. Je jette un regard en biais à Sandro et me décide finalement à grimper dessus. Putain. Je ne roule même pas, je fais du sur place et pourtant la sensation est déjà trop cool. « On va y aller doucement. » je murmure, ma main découvrant l’avant de la moto, allant du levier d’embrayage à celui du frein. Avant de m’arrêter sur la poignée des gaz. Je dois sans doute avoir l’air d’un gamin émerveillé devant son nouveau jouet. Je lève les yeux vers Sandro « Tu monte ? »
 
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MessageSujet: Re: (jax) one of these mornings won't be very long.   (jax) one of these mornings won't be very long. EmptyDim 16 Fév - 4:01

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C'était un peu ça, le truc marrant avec Jax. Quatre-vingt dix pour cent du temps il était du genre raisonnable, presque trop raisonnable à mon goût je te dirais même, et puis à de rares occasions il avait comme un sursaut de folie qui lui donnait envie de faire un truc totalement hors cadre par rapport à d'habitude. Et il se retrouvait à acheter un moto, par exemple ... Tu sais quoi, je ne savais même pas qu'il avait un permis deux roues, en fait. Mais cela devait être le cas puisqu'une fois arrivé en bas, et à la façon dont il fixait cette moto, je n'avais plus aucun doute sur le fait que c'était la sienne ... A ce stade-là je me demandais juste simplement si il comptait la conduire ou bien simplement continuer à l'admirer comme il était en train de le faire. « Te fous pas de ma gueule mais … J’ai pas envie de l’abimer. » J'avais laissé échapper un début d'éclat de rire, mais puisqu'il m'avait si gentiment demandé de ne pas me foutre de lui j'avais fait en sorte de me contenir un peu. Non mais je pouvais comprendre en fait, tu aurais du me voir la première fois que j'avais sortit ma Chevy du garage. La remettre à neuf avait représenté bon nombre de mes après-midis, de mes week-ends et de mes jours de vacances entre mes quinze et mes vingt ans, alors je te laisse imaginer mon état le jour où j'avais pris le volant avec la première fois ... D'autant plus qu'aussi loin que je me souvienne mon père m'avait toujours assuré que cette vieille épave ne roulerait jamais plus. Mais à mon avis il l'avait juste enterrée en même temps que son propriétaire, pas sûr que mon grand-père aurait apprécié. « D'un autre côté, je doute que tu aies envie de lui laisser prendre la poussière éternellement sur cette place de parking. » Je te raconte pas l'achat compulsif et inutile, sinon. Mais bon, il avait tout de même fini par se décider et il n'avait pas l'air mécontent qui plus est, logique tu me diras ... Il y allait progressivement comme on le ferait avec un cheval que l'on montait pour la première fois et dont on craindrait un peu les réactions. Je t'avoue que le tableau m'amusait beaucoup, je ne vais pas te mentir « On va y aller doucement. » Fais donc ça oui, mais enfin du coup je me demandais quand même comment la moto était arrivée jusque sur le parking s'il n'avait pas encore osé l'essayer. C'était tout lui, ça, si ça se trouve il l'avait carrément faite livrer plutôt que d'aller la chercher lui-même ... Le choc ultime entre le Jax trop prévoyant et le Jax décidé à faire une folie. « Tu montes ? » Est-ce que je ... what ? Non. Enfin, je veux dire, il s'était acheté une moto, ça avait l'air de lui faire franchement plaisir et c'était cool pour lui ... Mais moi ? La moto, c'était pas trop mon truc. Je crois. Euphémisme. Sauf qu'il avait cette façon de me regarder, il avait l'air tellement motivé, tu pouvais être certain que si je lui disais ça il allait me rire au nez. « Je sais pas je ... et puis, t'as pas oublié un truc ? » Tu sais ce que je faisais de mieux quand j'avais l'impression d'être en terrain glissant ? Je faisais dériver la conversation. Et là je vais t'avouer que j'avais une occasion en or de le faire ... Une occasion en or d'échanger les rôles, surtout, parce que pour une fois j'allais être le rabat-joie des deux, celui qui réfléchissait avait d'agir. Le monde à l'envers, quoi, je te l'accorde. « Je te parle du casque, gros malin. Me dis pas que tu as acheté une moto de cette taille mais oublié d'acheter un casque. » Voir même deux, si il espérait faire monter sa future dulcinée à l'arrière. Inutile de te dire que je n'étais pas en train de parler de moi, très drôle. Ne me regarde pas comme ça, j'étais pompier je te rappelle, la sécurité routière on pourrait facilement qualifier ça de déformation professionnelle. Et puis, il aurait déjà du mal à me faire monter là-dessus avec un casque, alors sans, ahah.

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