millennial kids
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
159.99 € 199.99 €
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Retour en stock du coffret Pokémon Zénith Suprême – ...
Voir le deal

Partagez
 

 (mathys) stop and stare, i think i'm moving but i go nowhere.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Invité
avatar


(mathys) stop and stare, i think i'm moving but i go nowhere. Empty
MessageSujet: (mathys) stop and stare, i think i'm moving but i go nowhere.   (mathys) stop and stare, i think i'm moving but i go nowhere. EmptyDim 9 Mar - 23:56

mathys & sandro
stop ans stare, i think i'm moving but i go nowhere

✼ ✼ ✼


Je n'aimais pas vraiment cette plage. Pas pour surfer du moins. Alors pourquoi est-ce que j'étais précisément venu surfer ici aujourd'hui tu vas me dire, personne ne m'y avait forcé ... J'avais simplement pris au plus près. Je ne vais pas te dire que j'avais passé une journée de boulot horrible (une journée de boulot horrible c'était perdre plusieurs victimes dans la même journée, c'était voir un de ses collègues terminer sa vacation aux urgences, bref tu m'as compris), mais je n'avais pas passé une bonne journée non plus. Nous avions été accueilli par une bonne femme hystérique au moment d'éteindre un feu de cuisine, sans gravité heureusement, et nous avions surtout bien cru ne pas tous ressortir en un seul morceau d'un accident de la route qui ressemblait plus à règlement de compte qu'à un véritable accident, à en juger par l'attroupement de zonards qui n'avait pas tardé à nous entourer ... Très sincèrement je ne sais pas si nous aurions pu évacuer la victime jusqu'à l'ambulance sans encombre si la police n'avait pas elle aussi été présente. Bref, intervention sous tension, couplée à un peu de fatigue et à mon humeur de chien ... J'avais passé une journée de merde, à défaut d'une journée horrible. Et après ce type de journée la seule chose qui me calmait un peu les nerfs et me détendait, c'était le surf. Je ne pourrais pas te dire si c'était une spécificité des natifs californiens, si c'était d'avoir un tel besoin de me dépenser, ou totalement autre chose, mais j'avais cette sensation quand j'étais sur une planche de surf que je ne retrouvais nul part ailleurs ... Cette impression d'être dans ma bulle, que plus rien d'autre ne comptait que la vague et moi, avec la planche comme lien entre les deux. Sur ma planche je n'avais pas la place ni le temps de penser au reste, à mes soucis, à mes frustrations ou à tout ce genre de pensées hautement parasites ... Et ce jour-là j'en avais affreusement besoin, de ne penser à rien, ni à ma journée de boulot, ni à Isîs. Surtout pas à Isîs. Elle devait probablement me prendre pour le dernier des connards maintenant, et elle aurait sans doute un peu raison. Je n'avais même pas de justification, je me cachais derrière des excuses qui n'en étaient pas et c'était aussi pour cette raison purement égoïste que j'avais besoin de ne plus penser. Ou à rien d'autre qu'à la vague que j'essayais d'attraper depuis ma planche, l'adrénaline n'étant jamais aussi forte qu'à ce centième de seconde où tu ne savais pas si ça allait passer, ou casser. Mais ça passait, forcément, parce que sur cette plage les vagues n'étaient que des vaguelettes et que seuls les surfeurs débutants s'y faisaient encore peur ... Mais elle était plus près de la caserne que ma plage habituelle, et c'était tout ce qui avait compté sur le moment. Je faisais trainer le moment de revenir sur la terre ferme au maximum, mais il était arrivé un moment où, épuisé par ma journée de boulot et par mes cabrioles dans la grande bleue, j'avais bien du rejoindre la plage, ma planche sous le bras. J'avais tout juste relevé les yeux sur le rivage après avoir planté ma planche dans le sable que j'avais reconnu une silhouette qui, après quelques secondes, se révéla ne pas m'être inconnue. « Eh doc' ! » Il se reconnaitrait sans doute, j'avais l'habitude de l'appeler comme ça. Rapport à son métier, au cas où tu n'aurais pas encore compris. Dans un premier temps je n'avais pas trop su si j'étais content ou pas de le voir, principalement parce que je n'avais pas envie de penser à quoi que ce soit en rapport de près ou de loin avec l'association ... Inutile de te dire pourquoi, je pense que tu avais compris tout seul. Mais hey, ce n'était pas sa faute après tout, à Mathys, aussi ce sentiment avait-il été rapidement remplacé par le fait que j'étais simplement content de le croiser, et dans un autre cadre que celui où nous nous voyions habituellement. « Qu'est-ce que tu viens faire dans le coin ? Je croyais que les médecins avaient encore moins de temps libre que les pompiers pourtant ... » Je le taquinais, tu t'en doutes. Ceci dit ce que je disais n'était pas totalement dénué de sens ; A toutes celles qui m'avaient fait payer de diverses manières le fait d'être trop peu présent, ou de trop penser à mon boulot, on voyait bien qu'elles n'étaient jamais sorties avec un médecin.

gifs © loislanes & unknown & musique by onerepublic (stop and stare)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar


(mathys) stop and stare, i think i'm moving but i go nowhere. Empty
MessageSujet: Re: (mathys) stop and stare, i think i'm moving but i go nowhere.   (mathys) stop and stare, i think i'm moving but i go nowhere. EmptyLun 10 Mar - 2:20

stop and stare, i think i'm moving but i go nowhere.
Être médecin ce n'est pas facile tous les jours et aujourd'hui ne faisait pas exception, il y avait eu un accident, des enfants était dans la voiture, normalement il ne travail pas au urgence, mais même les médecins peuvent être malade parfois. Donc il avait accepté de le remplacer, même si se retrouver au urgence ne lui plaisait pas trop, il surtout pas quand il voyait des enfants arriver sur une civière, on pourrait penser que l'armée l'aurait endurcit, mais certains dis que si on fini par ne plus réagir c'est à ce moment qu'on devrait se poser des questions. Il avait le coeur brisé à chaque fois qu'il y avait un enfant. Il se retrouva dans une salle d'opération, les gants recouverts du sang de l'enfant il faisait tout pour arriver à sauver cet enfant, il sortit en sueur, mais satisfait après trois heures dans la salle d'opération. Il se changea, il n'était pas pour aller voir le père, le seul membre de la famille qui n'était pas dans la voiture au moment de l'accident, avec des vêtements recouverts du sang de son enfant. Il fut soulagé d'apprendre que sa famille était sauvé, serrant le médecin dans ses bras, on peut dire qu'à ce moment n'importe qui serait satisfait, fier, heureux d'avoir accomplis ce qu'il venait de faire. Le reste de la journée fut plus tranquille, des cas moins "lourds" pas d'opération, mais il a quand même du annoncé à une famille que le cancer de la mère était revenus, c'est pas évident, il doit se montrer fort, mais quand il sort de l'hôpital en cet fin d'après-midi il a besoin de se changer les idées. Il passe chez lui rapidement pour se changer, enfiler une paire de short/maillot et un t-shirt, puis il met une laisse à son chiot et part pour la plage qui n'est pas trop loin de chez lui.

Arrivé à la plage il peut enfin se détendre, il retire la laisse à son chiot pour qu'il puisse se dégourdir les pattes, comme il obéit plutôt bien malgré son jeune âge, il se permet de le laisser libre de ses mouvements. Il regardait son chiot courir, un main dans les poches et l'autre tient la laisse quand il entend une voix familière qui le fait sourire. Il n'était pas le seul à l'appeler comme ça, mais bon, pour travailler souvent avec lui, il reconnait sa voix. Ce n'est pas un médecin, détrompé vous, il travaille à une association pour jeune délinquant, travail c'est plutôt du bénévolat comme il n'est pas payer. Il se retourne vers celui-ci, il ne fut pas vraiment surpris de le voir avec une planche à surf. Ne lui demandez pas pourquoi, il s'imaginait bien ce bel homme faire du surf, quoi bel homme c'est vrai et c'est pas seulement parce qu'il est aussi attiré par les hommes qu'il dit ça, mais parce que n'importe qui vous le dirais enfin sauf peut-être un aveugle. Sandro est bel homme. « Hey, Sandro! » Il s'approche de celui-ci en s'assurant que son chiot le suive. « Je fais comme toi, je viens me détendre après une longue journée... il faut bien en avoir des temps libres si tu veux pas qu'on se trompe de patient quand on entre dans la salle d'opération. » Il eu un sourire en coin, ça ne serait pas très bon pour le patient qui vient se faire opéré pour une jambe cassé se fasse retirer un rein, bon c'est un peu extrême, mais vous comprenez ce que je veux dire! C'était agréable de le voir dans un autre milieu que leur lieu de bénévolat commun, c'était plus détendu, plus calme - enfin si on tient pas conte des enfants qui cours partout -. Il se retrouva à côté de celui-ci et dit : « Belle planche... tu en fais depuis longtemps? » Il avait bien envie d'apprendre à le connaitre un peu plus et d'une autre façon.

(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
 

(mathys) stop and stare, i think i'm moving but i go nowhere.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» and lies they only stop me from feeling free {ft FLAVIE}
» how to save a life. | mathys & leo
» Y'en a qui change alors que d'autres pas... [SIAN&MATHYS]
» Astrae# Don't stop the music ♪ ♫ ♩
» clyde + do you ever stop laughing?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE MILLENNIAL KIDS :: RP-