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| Sujet: (delilah) + live fast, die young, bad girls do it well Sam 18 Jan - 14:24 | |
| HALEY DELILAH HEATHCLIFF NOM : Heathcliff. Oui oui, comme le boulet dans "Dracula". PRENOM(S): Haley, Delilah. Les deux prénoms de ses grands-mères. SURNOM(S): Lili. ÂGE: 23 ans NE(E) LE: 14 Février 1990 A: Bristol, ANGLETERRE NATIONALITE: Britannique TWITTER: purplexcloud MAIL: heytheredelilah@gmail.com
| ORIENTATION SEXUELLE: Hétérosexuelle. ETAT CIVIL: Célibataire. ETUDES: Etudes de dessin. PROFESSION: Serveuse à The Onix Room. | genevieve padalecki & connected people | CARACTERE têtue, sociable, susceptible, extravertie, franche, un peu égoïste, patiente, attentive, câline, jalouse, passionnée. J'AIME les bonbons, la vie, bouger sans cesse, dessiner, faire la fête, le sexe. J'AIME PAS les légumes, l'hypocrisie, la méchanceté gratuite, les préjugés, la pluie, les insectes.
TA PREMIERE CUITE 16 ans, fête d'anniversaire de ma meilleure amie de l'époque. TA PREMIERE CIGARETTE 17 ans. TON PREMIER JOINT 19 ans. TON PREMIER BAISER 15 ans. TA PREMIERE FOIS 15 ans aussi. L'ENDROIT LE PLUS COOL OU TU L'AS FAIT Une cabine d'essayage, même si ça a mal tourné quand un des vigiles s'en est rendu compte. AS-TU DEJA PRIS DES DROGUES "DURES" Non. TU SURFES ? Non, mais j'aimerai bien apprendre.
LE HEROS DE TON ENFANCE Xena la guerrière. PERSONNAGE HISTORIQUE QUE TU MEPRISES LE PLUS? Richelieu. LE FILM QUI T'A LE PLUS TOUCHE Titanic (eh oui, le gros cliché, mais c'est la vérité). TON PLUS GROS DEFAUT La jalousie. LA QUALITE QUE TU PREFERES CHEZ UN HOMME Son assurance. LA QUALITE QUE TU PREFERES CHEZ UNE FEMME Sa douceur. LE PRESIDENT DE TES RÊVES Georges Clooney. TON POKEMON PREFERE Carapuce. UN MOT POUR RESUMER LE MONDE DANS LEQUEL TU VIS Fou ? Ouais, fou. CROIS-TU EN LA POLITIQUE? Pas vraiment. ET A L'ECOLOGIE? Oui. LIS-TU BEAUCOUP? Oui. L'ARGENT POUR TOI C'EST... Un moyen de réussir, mais pas une finalité. ET LA REUSSITE? C'est mon but. SI TU AVAIS PU VIVRE A UNE AUTRE EPOQUE, CE SERAIT LAQUELLE ? Sûrement au temps de Cléopâtre & César. Les femmes étaient plutôt vues comme des divinités, pas vrai ? |
DREAM OF CALIFORNICATIONPetite fille, il paraît que je ne parlais pas beaucoup - j'étais plutôt du genre à dessiner tout ce qui me passait par la tête. Les instants où ma bouche s'ouvrait, c'était pour parler de mes dessins, les montrer aux autres ou même les comparer. Pas que j'étais méchante, bien au contraire , mais j'étais tout ce qu'il y a de plus réservé, gardant pour mes proches mes plus beaux sourires. Ma petite bulle elle, prenait possession de mes mots. D'ailleurs, ce silence que j'arborais presque en permanence déstabilisait grand nombre de personnes. Sauf une: un petit garçon de ma classe. Il s'appelait Léo et nous nous entendions plutôt bien; il faut dire que lui n'avait pas besoin de longs monologues pour me faire dire quelques mots; il m'observait dessiner, en silence, et la plupart du temps, je lui offrais mes dessins les plus réussis. Je ne savais pas grand chose sur lui, mais je l'aimais bien. Après tout, quand on est enfant, on a pas besoin de beaucoup d'arguments pour s'attacher à quelqu'un. Rapidement, je réalisai que dessiner toute seule n'était plus amusant, maintenant que quelqu'un voulait partageait mon univers. Alors, un beau jour, alors qu'il s'était installé en face de moi durant la récréation, je me suis levée et lui ai tendu feutre et feuille vierge. Le maître d'école se rendit compte de l'harmonie et de la complicité entre nous; nous n'avions même pas besoin d'échanger un mot pour se comprendre. Quand nos parents en furent informés, ils virent cette relation d'un bon œil; en même temps, qui ne le ferait pas ? Cette amitié naissante était peut être vue par eux comme une forme de soulagement sur le passé ? Nous voir ensemble allégeait-il leur conscience ? Cela rendait-il un peu plus clair leurs mensonges ?! Je l'ignore encore, mais l'adulte que je suis à présent a bien compris à quel point les enfants peuvent être menés en bateau. La preuve: le Père Noël, la petite souris, le père Fouettard, et toutes ces autres foutaises destinées à nous ranger sur le pseudo bon chemin... « - Alors ma chérie, comment s'est passé ton jour d'école aujourd'hui ? » M'avait questionné grand-mère alors que je venais d'effectuer ma première rentrée dans le primaire. Évidemment, puisque l'école se trouvait seulement à quelques rues de la maternelle, j'avais de nombreuses fois insisté auprès de mes parents pour être à celle de Léo. Il devenait le frère que j'avais toujours voulu; puisque maman ne répondait pas un mot quand je demandais si j'allais avoir un petit frère ou une petite sœur, autant dire que ça me convenait parfaitement. « - Super, Mamie ! Dis, Léo il pourra venir goûter aussi desfois ? Puisque c'est un peu comme mon frère, c'est comme ton petit-fils à toi aussi non ? Oh allez, dis ouiiii. » Je ne compris pas le regard lourd qu'elle adressa à ma mère; tout ce dont je me souviens, c'est de ma mère qui avait d'un seul coup perdu tous ses moyens et m'avait balbutié de finir mes cookies. Sans le savoir, j'avais mis pile le doigt là où il ne fallait pas. Le soir-même, mes parents se disputaient à ce sujet. « - Quand est-ce que tu comptes enfin le lui dire, mh ? On peut savoir ? » « - Sûrement pas dès maintenant! Ce n'est qu'une enfant, tu penses à son équilibre, aux repères qu'elle s'est déjà fixés ?! La majorité, oui oui la majorité conviendra parfaitem-... » « - Tu plaisantes ? Tu veux dire que nous avons encore 12 ans à la préserver dans le mensonge ? C'est ce que tu veux pour ta fille, Annie ? » « - Bon, TRÈS BIEN! Très bien, nous lui dirons avant...Mais s'il te plaît, laisse-moi encore un peu de temps, Mark. Au moins sa pré-adolescence. S'il te plait... » Mais, mes 'parents' n'eurent jamais l'occasion de passer aux aveux. Un an après cette discussion, une dispute éclata entre eux et les parents de Léo. En réalité, mes sentiments fraternels envers Léo étaient on ne peut plus vrai. Nous étions frères et sœurs. J'avais seulement été adoptée par ceux que j'appelais "parents". Mais celle que j'appelais encore "maman", avait refusé une énième fois de m'avouer la réalité. Elle n'avait pas cédé devant la pression de mes parents biologiques. Mon père adoptif lui, s'était résigné devant l'attitude de sa femme. Je vivrais dans l'ignorance encore de longues années. Pour protéger ce secret, ils coupèrent les ponts avec les parents de Léo et m'interdirent de le revoir. Ce n'était pas par gaieté de cœur qu'ils le faisaient, mais par nécessaire. Par sécurité. Sauf que moi, je ne comprenais rien de tout ça. Comment est-ce que j'aurai pu ? Je savais seulement que l'on me séparait de mon meilleur ami. La même année, j'arrêtais de dessiner: si personne ne prêtait autant d'attention à mes dessins que lui le faisait, à quoi est-ce que ça pouvait bien me servir ? Je grandis comme tous les autres enfants, mais avec la certitude que quelque chose me manquait. Au fond de moi, je savais que c'était Léo. Pourtant, je le croisais tous les jours dans les couloirs du lycée; nous ne nous parlions pas. On a jamais tenu une très longue conversation ensemble, mais pour la première fois, j'aurais aimé que ça soit le cas. Mais je devais me contenter de voir qu'il allait apparemment bien, de ses regards et de ses sourires à la va-vite; me dire qu'il ne m'avait pas oublié me réconfortait. Peu à peu, je réussis à me faire une petite place au sein du lycée : je réussis même à intégrer les rangs des cheeleaders! Mais je vous arrête tout de suite: je n'étais pas du tout le cliché ambulant que l'on attribue à ces filles-là. Calme et toujours aussi posée, je m'étais seulement présentée à l'audition par curiosité; j'étais ouverte à tout et j'aimais la danse alors, tenter l'aventure m'a paru être une chose intéressante. La popularité, très peu pour moi. Je voulais seulement me distraire - me distraire des études, même si j'étais une bonne élève, mais surtout me distraire de chez moi. Je n'étais pas une ado difficile mais pourtant l'ambiance n'atteignait pas des sommets à la maison. Mon père était distant, et ma mère se montrait tellement lunatique. C'est simple, je ne savais jamais à quel moment je pouvais lui parler ou non. L'expression 'prendre des pincettes' prenait tout son sens avec elle, et pourtant je ne leur ramenai pas de problèmes. Mais ce que j'ignorais, c'est que dans mon dos, mon père lui mettait la pression pour qu'ils me révèlent enfin le 'mystère' qui accompagnait ma naissance. Manquant à sa parole (une fois n'est pas coutume), Annie s'était encore résolue à ne rien dire pour le moment. Et pourtant, j'avais 17 ans. Plus mes études avançaient, plus l'incertitude prenait place: université, ou pas université ? Je ne voulais pas quitter ma ville, parce que je ne voulais pas tourner aussi vite la page sur quelque chose où tellement de choses me semblaient sous-silence. Un manque, un vide me serrait les entrailles sans que j'en comprenne la cause. Mais fidèle à ma nature, j'encaissais et ne disais rien. Les mois approchaient, l'issue du lycée aussi: je voulais suivre des études centrées sur la littérature de jeunesse, et malheureusement, rien de ce proposait ma ville ne s'y rapprochait. Il fallait partir. Aussi difficile que ce fut, j'entrepris alors les démarches nécessaires pour mon inscription à l'université de Cambridge. Ils demandaient un acte de naissance. Aussi étrange que cela puisse paraître, je ne l'avais jamais tenu entre mes mains. Mes parents s'étaient toujours arrangés seuls avec la paperasse administrative me concernant. Toutefois, cette fois, puisque j'étais bien décidée de me prendre en main. Je répondis à la directrice que je me rendrais à la mairie le plus vite possible pour fournir la copie qu'ils demandaient. Une fois mon précieux en main, j'aurai pu ne m’apercevoir de rien; mais sans que je le contrôle, mes yeux balayaient les mots, puis les lettres. Et c'est là que mon cœur ne fit qu'un bond. Devant les intitulés "Mr & Mme Preston" figuraient la mention "parents adoptifs". Non...C'était impossible! « - Mademoiselle ? Tout va bien ? Mademoiselle ? Vous êtes blanche comme un linge! » Je lui répondis un 'ça va' sec, alors que mes jambes, aussi molles que des spaghettis trop cuits, apprenaient à jouer des castagnettes. Je me sentais trahie, salie...Mais je ne pris pas longtemps pour rentrer chez moi. Claquant la porte derrière moi, je ne fis pas attention aux voisins qui s'étaient tournés vers moi. « - HEY! YA QUELQU'UN DANS CETTE BARAQUE ?! JE PEUX SAVOIR DEPUIS COMBIEN DE TEMPS VOUS ME MENEZ EN BATEAU ? COMBIEN DE TEMPS VOUS COMPTIEZ LE FAIRE ENCORE ? C'EST QUOI CE BORDEL ?! OH, RÉPONDEZ! » M’époumonais-je. Ma mère descendit, affolée, alors que mon père avait l'air de quelqu'un dont le poids d'une vie lui tombait subitement sur les épaules. « - Ma chérie enfin, calme-toi, souffle un grand coup et dis-moi ce qui se passe... » « - Oh voyez vous ça, TA chérie, vraiment ? » Je serrais les dents avant de leur lancer la copie de l'acte de naissance. Un long silence suivit ma nouvelle réplique et ils baissèrent tous les deux les yeux, fautifs et culpabilisant. « - Vous savez quoi ? J'attendais l'élément clé qui allait me faire partir d'ici. Je crois que je l'ai trouvé. » Lâchais-je sèchement avant de m'engouffrer dans l'escalier. Aucune de leur protestation ne me fit changer d'avis, et je n'attendis même pas la fin de l'été pour déménager et commencer ma propre vie. De mes 18 à mes 21 ans, je suis pourtant bel et bien restée dans mon pays. Je vivais dans un hôtel, à l'extérieur de la ville. J'ai appris à me débrouiller toute seule, j'enchainais les petits boulots. Je voulais avoir assez d'argent pour partir vivre le grand rêve américain. Ça a été plus que compliqué, mais je réussissais, petit à petit, à me faire un petit capital. Le plus dur, c'était aussi d'éviter mes parents adoptifs. Furieuse, j'étais peut-être partie sur un coup de tête, mais cela ne m'avait pas empêché de vouloir en découvrir un peu plus sur mes origines. C'est en faisant des recherches sur mes parents biologiques que mon cœur subit une deuxième secousse: je n'en croyais pas mes yeux. Devant moi, noir sur blanc, s'imposaient comme mes parents biologiques, ceux de mon meilleur ami d'enfance. Alors, il était là ce fil invisible que j'avais toujours senti ? Je ne comptais plus mes appels en inconnu. J'aurai voulu leur demander des explications, leur cracher tout ce que je pensais - mais dès que ça décrochait, que j'entendais leur voix, je demeura silencieuse avant de raccrocher. Ils ne m'avaient pas totalement abandonnée...Ils s'étaient éloignés pour une raison ou une autre. Mais ils avaient toujours été là. Ceci dit, je leur en voulais quand même. C'était normal, non ? Je me souviens de la fois où j'avais pris le téléphone en me jurant que c'était la dernière. Une voix plus jeune que toutes les autres m'avait répondue, celle de Léo. « - Je...Pardon, c'est une erreur. Je me suis trompée de numéro. » Avais-je dit en déformant un peu ma voix. J'avais raccroché sans lui laisser le temps de répondre, effrayée. Mais il ne m'avait pas rappelée. Plus le temps passait, plus je je ne voulais pas ressembler à mes parents adoptifs. Je ne voulais pas me laisser envahir par le secret pour en devenir la victime, et être lâche. Pourrais-je d'ailleurs leur pardonner un jour ? Après tout, j'étais une Heathcliff. J'avais toujours été une Heathcliff. Entre temps, j'avais réussi à reprendre enfin contact avec Léo. Lui aussi avait beaucoup eu de mal à me croire, et avait d'abord pensé à une blague de mauvais goût. Mais au final, nos parents ont pris les choses en main et nous ont tout raconté. Nous étions de faux jumeaux. Mes parents biologiques ne pouvaient se permettre, financièrement, d'élever deux enfants à la fois. Mais ils n'avaient pu se résoudre à m'abandonner complètement. Alors, ils m'avaient confié à leurs amis les plus proches. Même si j'étais sortie profondément blessée de cet aveu, nos relations s'amélioraient petit à petit. Mes relations avec mes parents adoptifs étaient plutôt...Cordiales. J'essayais de ne plus leur en vouloir de m'avoir caché ça pendant si longtemps. J'essayais de réapprendre à connaître Léo. D'ailleurs, il était le premier à apprendre la demande en mariage de mon petit-ami de l'époque. « - Attends...ça veut dire que vous êtes....fiancés maintenant, c'est ça ?! Et c'est mon beauf'! » Son enthousiasme, sa joie de vivre, me faisait vraiment du bien. J'en avais besoin après les quelques années chaotiques que j'avais vécues. Un mois après, c'était le grand jour. C'était un Samedi. Il faisait beau, chaud. Tout le monde souriait. C'était le grand moment. Moi, je me tenais devant un miroir, dans ma robe de mariée. J'attendais que la cérémonie commence enfin pour entrer, pour entendre les "ohhh", les "aaah" sur mon passage. Mais quelque chose clochait. Je ne me sentais pas prête. Comme si ce n'était pas moi. J'avais l'impression d'observer une étrangère. Thomas n’était pas l’homme que je voulais épouser. On frappait à la porte. On me demandait si tout allait bien, si j'allais bientôt sortir. Paniquant, j'ai ouvert la fenêtre de derrière et je me suis enfouie. Je ne me souviens pas très bien de ce qui s'est passé. Je me souviens juste avoir couru, couru, couru loin, très loin. Je me souviens de ça comme si j'avais observé la scène de l'extérieur. Comme si ce n'était pas moi, la nana qui avait planté son petit-ami le jour de son mariage. J'avais tout juste assez d'argent pour partir. Alors, je suis partie. Partie pour San Diego, où j'ai repris mes études et commencé une nouvelle vie, pour oublier celle que je fus autrefois. Je n'ai pas donné d'explications; j'ai seulement gardé contact avec Léo. Même s'il ne comprend toujours pas mon geste, il ne m'en veut pas. J'espère qu'il pourra venir me voir un de ces jours. HORS JEUPseudo Castielle. Âge 21 ans. Prénom Mélanie. Où as-tu connu le forum? Par Bazzart. Ton personnage est un personage inventé. C'est qui ton pokémon préféré? Carapuce Une suggestion ou un commentaire à nous communiquer ? Non (a). Le mot de la fin? Hâte de rp parmi vous. |
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