Un nouveau soupire. Il y avait de ces jours, où tout n'allait pas, sans que l'un sache vraiment ce qui ne va pas. Je n'avais envi de rien d'autres que de dormir, cependant je devais aller au travail et je n'avais pas le choix. Je n'avais aucunement envi que l'on me renvoie. Je dois avouer que ce boulot me plaisait bien. Mais cette nuit que j'avais passé en compagnie d'une jolie demoiselle était de trop. Je n'avais pas réussi à dormir après cela. Mais cela n'empêchait aucunement le fait que je devais aller travailler. C'était comme ça. Au départ, j'avais appelé un de mes collègues, avant de me rendre à l'évidence. Et puis j'avais pris quelques vêtements que j'avais enfilé à la hâte. Il m'avait fallu beaucoup de courage pour quitter mon appartement, mais je l'avais trouvé. Et me voilà chez Hodad's entrain de préparer des burgers pour les clients de la plage qui mourraient tous et toutes de faim. C'était pénible, je devais bien l'avouer cependant je n'avais pas le choix. J'affichais un sourire totalement faux et méprisant alors que je n'avais qu'une seule et unique idée, celle de m'allonger sur le comptoirs et de m'y endormir. Mais ce serait bien trop beau pour être vrai. Et il eut la période plus difficile vers midi et demi jusqu'à deux heure. C'était comme ça à tous les jours, durant ce moment, nous avions pas mal de difficulté à fournir alors qu'après il n'y avait presqu'aucun client. Comme quoi d'une minute à l'autre tout pouvait être contradictoire. Il n'y avait presque plus personne alors que ma collègue reçu un appel. Elle avait l'air dans tous ses états après celui-ci. Je ne pus m'empêcher de lui dire : « Allez vas-y, file. Ton père sera content de te voir. » Elle ne m'avait pas répondu cependant le regard qu'elle me lançait était bien clair, elle me remerciait. Elle m'en avait déjà parlé, son père était malade, et il avait des chances de mourir. Je comprenais parfaitement qu'elle souhaitait passer du temps avec lui, et c'est pour cela que je l'avais encouragé à filer. Et puis avec le nombre de client que j'avais, j'y arriverais parfaitement seul. Je regardai les deux personnes qui formaient une file, je ne pris pas vraiment la peine de remarquer qui était la plus éloignée. Peut-être aurais dû. Alors que son tour vint, je la reconnu tout de suite. Aria.

Oh oui, elle l'avait très bien dit, c'était une blague, pas si super que ça. Et merde, je me sentais tellement con... C'était tout simplement pas possible. Cette fille, je l'avais vraiment aimé, et pourtant ça ne m'avait pas empêché d'avoir été con avec elle et de l'avoir trompé. Je me sentais mal, vraiment mal pour cela. Et puis ça réaction me fit bien comprendre qu'elle avait pas nécessairement envi de me voir. En même temps, je pouvais comprendre. Elle alla alors à la caisse juste à côté d'où je me trouvais. Je levai les yeux au ciel alors qu'elle demandait s'il y avait pas quelqu'un d'autre pour la servir. Je me mis alors devant elle en soupirant avant de dire : « J'suis le seul qui bosse aux caisse Aria. » Je pris une grande inspiration, pour me calmer un peu avant de reprendre la parole. « J'ai besoin de te dire que je suis désolé ? Parce que c'est le cas, sérieusement. » J'avais fait une erreur, j'en avais bien conscience. Maintenant, je devais assumé.