CARACTERE Raisonnable, impassible, austère, solitaire, persévérant, réservé, dégourdi, vieux loup, mordant, hospitalier, soucieux, perspicace, franc, engagé, intriguant, singulier, agile, baroudeur.

J'AIME Voyager, la nourriture d’Asie du sud-est, le bortsch, les pingouins et les chauve-souris, l’odeur de l’acétone, se lever tôt et avoir une journée bien organisée, les armes de toutes sortes, les avions de guerre et les tanks, repasser en regardant la télévision le samedi après-midi, déterrer des objets anciens et des os, imiter les dinosaures, escalader tout et n’importe quoi, jouer avec le feu, le motocross, les mœurs des anciens temps, explorer et repousser ses limites, les dinosaures et les aliens, les nouveautés scientifiques, le développement des virus, les films d’angoisse et les expositions de sciences naturelles, les émissions radiophoniques sur l’Histoire.

J'AIME PAS Ne pas avoir le temps de se faire à manger ou devoir manger en marchant, qu’on le décoiffe, les boîtes de nuit et les fêtes faites pour se mettre la tête à l’envers, les contacts physiques venant d’étrangers ou de personnes qu’il connaît que depuis peu, la confiture de fraise, les gâteaux aux abricots, qu’on l’infantilise, ceux qui attendent le bec ouvert que le ciel leur jette des vers, les bonnets avec des choses écrits dessus, faire la vaisselle, devoir aller acheter des chaussures, qu’on parle sur le dos de ses parents ou de personnes qu’il apprécient devant lui, qu’on se moque des personnes juste parce qu’ils ne sont pas gâtés par la nature.

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SA PREMIERE CUITE Sa première cuite fut à ses neuf ans, à un baptême. Il faisait extrêmement chaud et Lenior, comme de nombreux autres enfants, avait été laissé sans supervision : son père était bien trop occupé à amuser l’assemblée d’adultes qui autour de lui s’était formé. Lenior, qui avait soif mais qui n’avait pas envie de déranger son paternel, prit le premier verre qui lui tomba sous la main. Et c’est ainsi que le jeune enfant finit complètement saoul avant quatre heures de l’après-midi, après avoir fini le fond de plusieurs coupes de champagnes. Cela fit beaucoup rire son père.

SA PREMIERE CIGARETTE Lenior n’a jamais fumé la moindre cigarette : il perdit, à ses huit ans, ses deux grands-parents maternels à deux mois d’écart, l’un d’un cancer de la gorge et l’autre d’un cancer des poumons. Tous deux étaient d’importants fumeurs, ce qui expliquait leur état. Cela marqua grandement Lenior, qui se souvient encore de leurs toux et leurs complaintes. De plus, fumer est mal vu aux Etats-Unis, les fumeurs sont majoritairement vus comme des gens ne pouvant pas se maîtriser.

SON PREMIER JOINT Jamais le jeune homme n’a touché à cela. Principalement parce que cela est coupé avec du tabac, qui lui-même est mélangé à des tas de saloperies qui ont déjà causé la mort de nombreux membres de sa famille. Lenior sait que la sa génétique est prône aux cancers, alors mieux vaut limiter les risques d’en attraper un. La sécurité sociale aux Etats-Unis, elle n’est pas top.

SON PREMIER BAISER Son premier baiser, le blond ne s’en souvient plus : il date de la maternelle et, d’après les dires de son père, il l’aurait donné à une jeune fille en échange de quelques pogs. Romantique, dès son plus jeune âge ! Quant à son véritable premier baiser, il l’eut à ses quinze ans. Mais l’amour qu’il avait pour sa compagne du moment n’était pas réciproque… ce fut le jeu de la bouteille qui l’aida à obtenir les lèvres de la belle, mais jamais plus cela se reproduisit.

SA PREMIERE FOIS Ce fut une catastrophe. A ses dix-sept ans, après une fête bien arrosée, Lenior se retrouva dans la buanderie d’une maison qu’il ne connaissait pas avec une fille qu’il ne connaissait pas. De plus, elle n’était pas à son goût physiquement (pour être poli) et devait avoir quelques années de moins que lui. Mais les hormones le travaillaient et l’alcool aidant, Lenior eut une relation sexuelle non-protégée avec l’adolescente. Il ne put attendre plus de deux jours avant de demander à son père qu’il l’accompagne faire un test de dépistage pour les maladies sexuellement transmissibles. Cela aussi fit bien rire son géniteur. Quant à la demoiselle qui s’était saisie de sa virginité, il la recroisa mais jamais ne lui reparla. Tous deux avaient bien honte…

L'ENDROIT LE PLUS COOL OU IL L'A FAIT La buanderie où a été fait son dépucelage est certainement l’endroit le plus cool où Lenior l’ait jamais fait. Il n’a pas eu beaucoup de partenaires sexuels jusque-là, aussi… Mais peut-être qu’il l’a fait dans la jungle, avec une autochtone suffisamment âgée pour être sa mère. Son cerveau a bien du mal à savoir : avait-ce été une vision induite par un breuvage  hallucinatoire (quand on est paléontologue, on s’amuse beaucoup), ou une vérité restée floue du fait du nombre élevé de toxines dans son sang ce soir-là ?

AS-T-IL DEJA PRIT DES DROGUES "DURES" Oui, paradoxalement. Si Lenior refuse de fumer du fait d’un blocage psychologique, le reste ne lui fait pas peur, tout du moins s’il sait ce qu’on lui donne et les risques que cela entraîne. De plus, de nombreuses fois le jeune blond s’est laissé aller aux pratiques des gens du pays qu’il visitait. L’opium, les décoctions de plantes, les toxines animales… sa curiosité l’a de nombreuses fois entraîné sur des chemins étranges, parfois colorés et parfois effrayants.

IL SURFE ? Evidemment, il a quasiment passé toute sa vie à San Diego ! Et vu qu’il a toujours voulu être un adolescent normal et parfois espéré devenir populaire, Lenior a bien sûr appris à surfer. Son niveau est toutefois moyen, ce n’est pas finalement un sport qui lui plaît beaucoup. Il est bien meilleur au biathlon de tank, mais est surtout connu pour être une terreur au motocross, ainsi qu’aux joutes médiévales.

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LE HEROS DE TON ENFANCE Mon père. Cela peut sembler cliché, oui. Mais j’ai toujours admiré mon paternel. Il a toujours pris soin de notre famille, malgré notre situation. Imaginez-vous attendre sept ans l’autorisation de votre pays pour aller vous installer aux Etats-Unis et y rejoindre votre épouse et, ensuite, devoir subvenir aux besoins de votre famille avec votre simple métier d’électricien. Ma mère n’a jamais travaillé, du fait de son handicap – elle est autiste. Et il arrivait que mon père doive d’urgence rentrer à la maison, pour prendre soin de moi quand elle n’y arrivait pas. Puis il a toujours été ouvert, compréhensif. S’il y a bien une personne que j’écoute, c’est lui.

PERSONNAGE HISTORIQUE QUE TU MEPRISES LE PLUS? Je ne suis pas du genre à haïr une personne, même si je déplore les actions de certains. Et je ne saurais incriminer qui que ce soit en particulier, il y a tellement eut d’individus horribles dans l’Histoire ! L’homo sapiens existe depuis 200 000 ans, un temps largement suffisant pour qu’existent dans ses rangs de nombreuses terreurs. C’est comme si vous me demandez de choisir quelle tomate de l’étal d’un marchand est la plus rouge…

LE FILM QUI T'A LE PLUS TOUCHE Jurassic Park ! C’est ce film qui m’a donné envie de devenir paléontologue, comme à de nombreux autres enfants. Sauf que moi, l’envie ne m’a jamais quitté et je me suis battu pour atteindre mon but. De nombreuses personnes ont tenté de me faire aller vers un autre métier, sous prétexte que c’était un milieu fermé dans lequel je ne percerai jamais. Mais j’ai préféré écouter mes rêves plutôt que les autres, et cela a payé. Même si au final, je m’éloigne de plus en plus du métier de paléontologue.

TON PLUS GROS DEFAUT Je ne fais pas vraiment attention à ce qui se passe autour de moi. Je considère que les affaires des autres ne sont pas de mon ressort, que je n’ai pas à mettre mon nez dans la vie privée des autres. On me reproche assez souvent de ne pas voir quand quelqu’un va mal, ou de ne pas aider ceux que je devrais. Mais c’est un point de la culture américaine avec lequel je ne m’accorde pas, être un bon samaritain n’est pas un de mes buts. Je veux juste être tranquille.

LA QUALITE QUE TU PREFERES CHEZ UN HOMME L’humilité. Je trouve ceux de mon âge arrogants, égocentriques et irresponsables. Sur prétexte que personne ne fait attention à eux, ils tentent toujours d’accaparer l’attention des autres. Et, majoritairement, en accomplissant des actes sots. Je déteste cela. Quant aux hommes des générations supérieures, je les trouve condescendants. Ils ont eu la chance, de pouvoir, rapidement, acheter une maison et subvenir aux besoins de leur famille… ce que ceux d’après ne peuvent pas faire, du fait de l’économie. J’aimerais qu’ils cessent de traiter les jeunes comme des incapables et qu’ils comprennent que nous vivons comme notre temps nous le dicte.

LA QUALITE QUE TU PREFERES CHEZ UNE FEMME L’indépendance. Franchement, les adolescentes de seize ans qui ne pensent déjà qu’à se marier et à être entretenues par leur mari, cela me hérisse le poil. Tout comme celles qui doivent toujours tout demander à leurs parents. Ou à leurs amis, leur patron. J’apprécie les femmes capables de décider pour elle-même, d’agir vite. La passivité, le romantisme mièvre que trop décrivent comme naturels chez une femme ne sont pas des choses que j’apprécie chez elle. C’est peut-être pour cela que je m’entiche toujours de demoiselles qui savent si bien me mener par le bout du nez… avant de me jeter hors de leur vie, comme un jouet trop usé !

LE PRESIDENT DE TES RÊVES Bruce Oreck, l’actuel ambassadeur américain en Finlande. Il sait ce qu’il fait et possède de nombreux centres d’intérêts, qui ne se bornent pas à l’économie ou la politique. Il a même fait des études d’arts en plus d’études de Droit, tiens. De plus, c’est quelqu’un de franc, respectueux, plaisant et innovant. J’apprécie sa simplicité et son dévouement à sa tâche, il semble aussi être la personne parfaite pour diriger un pays efficacement tout en satisfaisant ceux qui doivent l’être.

TON POKEMON PREFERE Je n’ai jamais vraiment joué à Pokémon, vous savez. Mais j’apprécie Drattak. Draby, sa forme première, est difficile à trouver et attraper, mais aussi à faire évoluer ! Ses statistiques sont tristes à voir. Mais il suffit de persévérer et on se retrouve avec un chouette Pokémon de type dragon qui, même quand il a des IV pourris, fait mal.

UN MOT POUR RESUMER LE MONDE DANS LEQUEL TU VIS Un mot seulement ? Le monde est si vaste, cela est extrêmement réducteur ! Enfin. Je choisirai le mot conquête. C’est via ses explorations que l’Homme a découvert son monde et l’a construit, et c’est encore ainsi qu’il le fait. On sonde les fonds marins, on s’interroge sur les étoiles… et on y va. On conquiert notre espace, notre monde. Et j’adore cela.

CROIS-TU EN LA POLITIQUE? Il faut bien… Les décisions des gouvernants sont rarement satisfaisantes, certes, mais le peuple aussi a sa part de tort : pourquoi ne se révolte-t-il pas ? N’en a-t-il pas assez d’être piétiné ? Cette étrange inertie des masses, si présente dans les pays du Nord ! Finalement, les gens ont beau se plaindre, ils semblent posséder assez de confort pour ne pas avoir à marcher contre leur gouvernement. Et, il faut bien qu’un ordre soit posé, que des régulations existent. La politique, c’est la vie de la cité. C’est la diriger, mais aussi l’ordonner. Et je préfère largement devoir subir des politiques absurdes que vivre dans le chaos.

ET A L'ECOLOGIE? Oui, et je pense que les énergies écologiques seront ce qui nous aidera à sortir de la crise. Les nouveautés en la matière sont capables de créer des emplois et la demande est déjà là. De plus en plus de monde demande à avoir des voitures, des outils respectueux de l’environnement. Le recyclage s’est popularisé, les citoyens sont de plus en plus sensibles à ce qu’on met dans leur assiette. Je fais moi-même très attention à respecter mon environnement et j’aimerais que tous en fassent autant. Mais le lobby du pétrole ralentit bien le développement de l’écologie aux Etats-Unis… et oui, je travaille pour lui !

LIS-TU BEAUCOUP? Oui ! Mais essentiellement pour mon travail. Je dois maintenir mes connaissances à jour et prendre connaissance de toutes les découvertes scientifiques touchant de près ou de loin à ma tâche. Je lis sinon beaucoup de modes d’emplois ou d’étiquettes de composition. Oui, je suis le genre de personne qui mange ses céréales en lisant le dos de la boîte.

L'ARGENT POUR TOI C'EST... Un outil qui a quelque peu échappé à l’Homme. Pour beaucoup, si on vit, on doit nécessairement faire de l’argent. Ils voient ceux qui n’en amassent pas comme des bons à riens… l’argent est à présent quelque chose de sacré, c’est un culte immense auquel j’appartiens, d’ailleurs. J’ai besoin d’avoir une certaine sécurité matérielle pour vivre pleinement mon existence, je ne peux pas me contenter, comme d’autres, d’aides de l’Etat ou de ma famille.

ET LA REUSSITE? La réussite, c’est réussir à vivre comme on le souhaite ! Et j’y suis presque arrivé. J’ai trouvé un emploi qui me permet de voyager, de découvrir mon monde. Maintenant, il faut que j’amasse suffisamment d’argent pour pouvoir habiter seul, dans une maison éloignée des centres des villes. Emprunter ? Non ! Je dois encore rembourser le prix de mes études, c’est déjà suffisamment difficile comme cela pour ne pas rajouter un autre prêt par-dessus.

SI TU AVAIS PU VIVRE A UNE AUTRE EPOQUE, CE SERAIT LAQUELLE ? Le futur. Pour quelqu’un dont le métier est de fouiller le passé, c’est un comble ! Mais je suis curieux de voir ce qui va se passer, dans cent, deux-cent ans. Ou mille ans. Comment l’homme aura évolué, quelles seront son physique, ses mœurs… pourquoi aller dans le passé ? Et j’ai suffisamment étudié l’Histoire de notre civilisation pour ne pas vouloir mettre les pieds en arrière. Je veux juste aller de l’avant.