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 C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. | Sacha & Leo

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C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. | Sacha & Leo Empty
MessageSujet: C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. | Sacha & Leo   C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. | Sacha & Leo EmptyLun 10 Fév - 11:03

Je m’assois sur ce banc, je m’assois et je regarde autour de moi. J’ai rien d’autre à faire. Ou plutôt si, j’ai un million d’autres choses que je devrais faire, que je dois faire, mais je lutte pour ne pas répondre à ses attentes. Je devrais appeler mon meilleur ami. Je devrais parler à mon ex. Je devrais me montrer plus sympa avec ma colocataire. Je devrais aller dans un bar et me bourrer la gueule. Je devrais suivre plus sérieusement ma thérapie. Je devrais aller voir mes sœurs. Je devrais éviter de me bourrer la gueule. Je devrais arrêter de repenser au passé. Je devrais… Je devrais faire plein de choses, positives, comme négatives. Mais je reste assis ici, et c’est pas plus mal. Parce qu’au moins, je suis sur de ne pas faire quelque chose que je pourrais finir par regretter. Finalement, c’est pas si mal, la solitude. C’est pas si mal d’être assis dans ce parc à observer cette putain de nature… C’est pas si mal ouais. Même si un rien peut me faire un mal pas possible. L’herbe par exemple. Toute cette verdure… tu sais à quoi ça me fait penser ? A un terrain de foot. Le même vert… Et c’est horrible. Ou alors ce banc, là un peu plus loin… C’est le banc, ou May et moi ont adoré s’assoir étant plus jeune. S’était notre banc. Je détourne automatiquement les yeux sachant très bien que si un jour, j’ai la chance de m’assoir une nouvelle fois dessus en sa compagnie, ça serait de la folie. Je ferme les yeux, me cale bien en arrière, le dos contre le dossier du banc, et je fais confiance à ce qui m’entoure rien que par mon audition et mon odorat. J’essaye de penser à quelque chose d’heureux. J’imagine ce que ma vie pourrait être si je ne m’étais pas effondré sur le terrain l’année de mes 22 ans. Peut-être que je serais l’un de plus grand joueur de football du monde, en liste pour la Ballon d’Or. J’aurais surement quitté le Bayern pour une autre équipe, et j’aurais un compte en banque énorme. A 33 ans, j’aurais déjà pris ma retraite, et je serais vraiment tranquille. Mais est-ce que j’aurais été heureux ? Je ne sais pas. Je m’imagine ensuite ma vie si… Si je n’étais jamais parti de San Diego. Tout serait différent. J’aurais fait des études ici, dans je ne sais quoi. Peut-être que je serais devenu pompier, ou bien flic. Un métier du genre. Je n’aurais pas quitté May, et peut-être qu’on serait marié. Ou alors peut-être qu’on se serait séparé d’un commun accord. Pas comme je l’ai lâché il y a quinze ans... Et j’aurais surement pas de regret. Peut-être que… Je ne sais pas. Je pourrai refaire le monde avec mes peut-être. Mais il faut surtout se rendre à l’évidence, j’ai beau imaginer tout ce que je veux, rien de tout ça n’est vrai. La vérité est bien plus affolante est triste. La vérité, c’est que je suis devenu un véritable déchet qui en veut au monde entier. La vérité c’est que j’ai merdé. Avec tout le monde. J’ouvre subitement les paupières, et automatiquement, mon regard rencontre la paire d’yeux qui me regarde. Je les reconnais. Je sais exactement à qui ils appartiennent. Parce que même avec le temps, je ne les ai pas oubliés… « Salut Sacha. » C’est tout ce que j’arrive à articuler. Je pourrais dire un million de chose, du genre : tu m’as manqué, je t’aime… Mais ça ressemblerait à un mensonge même si c’est sincère.
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MessageSujet: Re: C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. | Sacha & Leo   C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. | Sacha & Leo EmptyLun 10 Fév - 19:37


LEO & SASHA

Marcher, encore et toujours sans penser à rien. Il faut juste que j'arrive à mettre un pied devant l'autre pour faire le tour de la ville et me changer en même temps les idées. Rester enfermer chez moi sans rien faire à part tourner en rond, il n'en ai pas question et de tout façon même mon psychiatre me le déconseille. Il faut que je m'occupe le plus possible l'esprit pour ne pas retomber dans la drogue et donc refaire une cure. Rester enfermer dans un tel établissement durant ces derniers mois m'avait servi de leçon et j'étais prête à tout faire pour ne pas y retourner, même si cela veut dire marcher quelque soit le temps. Les mains dans les poches de ma veste et les écouteurs de mon portable dans les oreilles, je marchai totalement au hasard dans ces rues que je connaissais plus que par cœur et où j'aurais pu marcher les yeux fermés. Vu qu'il ne faisait pas réellement vilain, je décidai d'aller terminer ma petite promenade dans le parc, seul endroit où je ne m'étais pas encore rendu depuis mon retour en ville. Il faut dire que cet endroit ne me rappelle pas que des bons souvenirs et la peur d'y rencontrer mon ancien dealer monta lentement dans ma poitrine. Pendant que ma respiration accélérait, je franchissais la grille et avança à petit pas dans l'allée pleine de graviers et qui étonnement était déserte. Malheureusement ou heureusement pour moi, il ne fallut pas longtemps pour que mon regard tombe sur une personne que je connais plus que bien. Je ne savais pas vraiment si je devais sauter de joie en reconnaissant mon frère aîné, qui se trouvait tranquillement assis sur l'un des bancs. Mes pas me conduire droit devant lui et sans même enlever mes écouteurs, je me plantais dans son champ de vision, ne sachant pas du tout quoi dire. Quand je vis ses lèvres bouger, je pris enfin la peine de les retirer et de les enfoncer dans ma poche. Qu'est-ce que tu fais ici ? Mon ton était plutôt froid et neutre et personne ne pourrait me contredire. Depuis que Leo était parti faire ses études en Europe, il n'avait quasiment plus donné de nouvelles et son départ m'avait détruite et il devait très certainement le savoir.
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MessageSujet: Re: C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. | Sacha & Leo   C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. | Sacha & Leo EmptyMar 11 Fév - 10:41

« Qu'est-ce que tu fais ici ? » Toujours la même question. Et toujours le même ton de reproche. Toutes les personnes que j’ai connu avant, et que je retrouve depuis que je suis revenu on la même réaction. Je crois que personne ne ma réellement montré qu’il était heureux de me voir de retour. Personne. Et je crois que c’est normal, je crois que je le mérite. Même si j’espérais tout autre chose. En fait depuis que je suis de retour, la seule bouffée de joie et de positif auxquelles j’ai le droit me viennent de personne que je ne connaissais pas avant… Des personnes qui ne savent rien de ma vie et qui ne m’en veulent pas pour ce que j’ai fais. Je pense notamment à ma colocataire, ou bien à cette petite rouquine, qui toutes les deux, me témoignent leur affection avec beaucoup trop d’ardeur. J’ai grincé des dents la première que ma colocataire m’a gentiment baptisé coloc d’amour, ou bien coloc de mon cœur, je grince toujours, mais je m’y habitue. Je me dis toujours que je ne mérite pas ce titre, parce qu’il doit certainement y avoir nettement mieux que moi comme colocataire, mais finalement, même si ça m’agace, ça m’apporte ce don j’ai un minimum besoin pour recommencer une nouvelle vie. Mais ce n’est pas gagné, parce que finalement, un coloc de mon cœur venant d’Hécate, se n’est rien face aux reproches de May, au regard de Sacha ou bien au froid glacial qu’il y a entre Gabriel et moi. Rien. Je peux certes comptais sur d’autres anciens, d’autres que j’ai connu avant… Mais ce n’est rien. Vraiment rien, parce que les principaux, ce que j’aime vraiment… Je les ai perdu le jour ou j’ai pris ce billet d’avion pour l’Europe et que je n’ai pas fais l’effort de donner plus de nouvelles. Au début, je voulais garder contact avec tout le monde, je voulais poursuivre ma relation amoureuse avec May, je voulais que Gabriel reste le meilleur de mes amis et reste au courant de toute ma vie, je voulais que Sacha reste ma petite sœur adorée… Mais c’est dur. Tellement dur d’être attaché à des personnes qui sont à l’autre bout du monde. Et j’ai du choisir. Choisir entre poursuivre ma vie et mon rêve en Europe ou bien rentrer sagement à la maison. Alors, j’ai choisi de poursuivre mon rêve tout en priant pour qu’un jour ils comprennent et me pardonnent. J’avais pas le temps, et après… Quant tout a dérapé, j’avais pas l’envie. A quoi ça aurait servi de passer un coup de fil à ma petite sœur ou à mon ex ? Je l’aurais de toute façon pas dit ce qui m’arrivait, j’aurais menti, et c’est encore pire, non ? C’est ce que je fais avec Gabriel, et le résultat est encore pire aujourd’hui… Mon meilleur ami et le seul que j’ai vais régulièrement au cours de ses quinze dernières années. Et les dix dernières, je me suis débrouillés comme un chef pour ne pas qu’il découvre ce que j’étais devenu : un déchet ambulant. J’ai réussi. Mais maintenant, qu’il sait… Je ravale maladroitement ma salive, je ne compte plus les gens que j’ai perdu ou que je risque de perdre. Et ça me fait mal au cœur. Je regrette d’avoir agit ainsi, mais je ne regrette pas d’être parti... Enfin, je crois. Je ne suis pas sur. Je suis sur de rien du tout. « Je suis rentré. » Je suis rentré parce que la vie que je menais été devenue impossible. Je suis rentré parce que j’ai dépensé toutes les sommes d’argent exorbitantes que j’ai gagné dans les voyages, l’alcool, les capotes et la drogue. Je suis rentré parce que je suis au fond du trou et que j’ai besoin de recommencer une nouvelle vie avec l’aide de ma famille et de mes amis, mais j’ai trop de fierté pour l’avouer. Je suis rentré parce que j’avais pas le choix. Je suis rentré parce que j’espérais que tout redeviendrait comme avant. Je suis rentré… Mais on se passera des détails. « Tu peux me frapper si tu veux. » Je lui en donne l’autorisation, parce que je crois qu’elle doit en mourir d’envie, comme tous les autres. Et moi aussi, je me rends compte que j’en ai besoin. C’est bizarre. Mais j’ai besoin qu’on me frappe. Comme si j’espérais que le coup, peu un porte la brutalité, allait me tirer d’un mauvais rêve.
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MessageSujet: Re: C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. | Sacha & Leo   C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. | Sacha & Leo Empty

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