DREAM OF CALIFORNICATION
When I Was a Little Angel. ► Je suis née en ce beau jour d’été, le 10 juillet 1993. A New York, appelée plus communément la grosse pomme ou encore la ville lumière. Cette ville qui ne dort jamais. Il faisait beau ce jour-là. Le ciel bleu azur était gouverné par cette boule de feu, le soleil. Minuscule petite créature, j’avais déjà une place importante dans cette ville grâce à mes géniteurs, à la minute où je poussais ce cri attendu par tous les parents de ce monde.
Mon père, chirurgien esthétique très réputé, a côtoyé les plus grandes stars, devenu par la suite quelqu’un de puissant et influent, il a su se faire une place dans cette société. Souriant, loyal et surtout intelligent, c’est le parfait homme dont toutes les femmes rêvent, gentleman, galant et très charmant, il a su faire tourner plus d’une tête, excepté une seule femme : Mlle Lawson. Une bourgeoise roulant sur l’or, femme élégante et gracieuse, une avocate qui a décidé de devenir styliste. Très influente dans le domaine de la mode, elle est considérée comme une personnalité innovante dans ce domaine. La jeune femme n’a jamais arrêté de s’afficher toujours à la pointe des tendances, affrontant les basses températures avec style. On ne sait comment Monsieur Lawford a fait pour séduire la jeune femme, mais il a réussi à capturer son cœur. Juliet Lawson s’est encore plus épanouie dans les bras de son bien aimé, devenu après 1 ans de vie commune, son fiancé. Ils ont formé par la suite l’un des couples les plus glamours des U.S.A. Et voilà que, après un an de leur mariage, j’apparu. La petite merveille, la princesse de la famille. Ma naissance était tant attendu, non pas que par mes parents mais aussi par les habitants. Je fus la petite étoile qui venait illuminé de plus belle, la vie de mes parents.
Je fis nommée Pearl Summer, surnommée par les médias : « La petite merveille ». Je ne connaissais absolument rien de ce monde, j’étais souvent le centre d’attention, ou plutôt, toujours. Je trouvais ceci fort gênant mais n’arrivais à dire quoi que ce soit puisque je devais renvoyer l’image de la petite fille modèle, sage comme une image, souriante et mignonne. C’était fort fatiguant de sourire, je l’admets. Mes parents ont veillé à ce que je sois parfaite, aucune faiblesse, aucune imperfection, je devais être unique, différente de toutes ses petites filles, mais mon caractère ne leur a point facilité la tâche. J’étais loin d’être ce genre de fille, je ne voulais jamais l’être, je ne voudrais jamais le devenir. Trop de perfection tue la perfection. J’avais mes défauts, une liste interminable, mes qualités ? On pourrait facilement les compter. Ça faisait de moi quelqu’un d’unique, de différente, certes, mais c’était raté pour la fille parfaite tirée par quatre épingles. M’amuser était la seule chose à quoi je pensais et, je ne peux nier le fait que je me suis bien amusée durant mon enfance, mes parents ont tout fait pour m’offrir tout ce dont je désirais, j’avais tout ce que je voulais, j’aurais toujours ce que je voudrais.
Sous ma petite tête d’ange se cachait une petite diablesse, loin d’être sage, loin de ressembler à ma mère et encore moins à mon père. J’étais tout l’opposé de ce qu’attendaient les médias de moi, mais étant bonne comédienne, je jouais parfaitement ce rôle de la jeune fille modèle devant les caméras. Mais mes parents ont toujours été fiers de moi, j’étais toujours cette « petite merveille » malgré ce caractère venu de nulle part.
I really Miss you Daddy, come back... Please ► Je suis très proche de mon père, ma mère est souvent absente, il prend merveilleusement bien soin de moi. Je suis grande, mais il n’arrête de me voir comme sa petite fille. Un vrai papa poule, mon papa poule à moi. A mes 16 ans, il avait plus ou moins changé, il cherchait à plus me protéger, il avait peur de tout et de rien. Je ne comprenais ce qui se passait mais je savais pertinemment que quelque chose clochait. Un jour, c’était l’anniversaire de ma meilleure amie, je ne pouvais le rater, j’avais demandé à ma mère l’autorisation de m’y rendre, elle ne s’y est point opposé et voici le tour de mon père… Je croyais que ça serait aussi facile qu’avec ma mère, mais loin de là, il avait plus ou moins paniqué à l’idée de penser que j’allais sortir seule et revenir tard la nuit ou peut-être même dormir chez elle. Je ne comprenais plus rien, devenait-il fou ? Je n’avais aucune idée. Finalement, il m’avait laissé m’y rendre. J’avais déjà ma propre voiture, mais comme je n’avais toujours pas mon permis c’était ma meilleure amie qui était venue me prendre. On fit étrangement arrêté, au beau milieu de je ne sais où, d’étranges hommes vêtu de noirs... Oups. Ils ouvrirent la portière du siège passager, là où j’étais assise –Bien évidemment–.  Me prenant violemment par le bras et m’entrainant hors de la voiture de ma meilleure amie, je ne comprenais trop ce qui se passait et me contentais d’essayer de rassurer Hayley en lui faisant croire que c’était une bande pote assez étrange. Ils me firent entrer dans leur voiture aux vitres fumées et, c’est là, loin du regard de ma meilleure amie, que je pus enfin exploser. « Bande de salopards…» Ils ne m’ont que jeté ce regard noir, dur et tellement froid pour me faire taire. Je n’avais jamais autant tremblé, je n’avais jamais autant essayé de retenir mes larmes, je n’avais jamais ressenti mon cœur battre autant.  J’étais tout simplement au bord de ma vie. L’un d’eux appela quelqu’un… Oh mon dieu : Mon père. Je ne ressentais plus mes mains, mes bras, mes pieds, mes jambes, je ne ressentais plus rien du tout. Complétement paralysée. Il tendit le téléphone vers moi pour que je dise quelque chose, mais je n’ouvris pas la bouche, mes lèvres ne bougèrent point. L’inconnu n’arrêtait de me crier dessus pour que je dise ne serait-ce qu’une lettre, mais c’était peine perdue. Têtue comme j’étais, je ne l’écoutais pas et n’avait prononcé aucun mot. « Pearl ? Ma chérie ? Tu es là ? Tu vas bien ? » J’explosais en larme, je n’en pouvais plus. « Papa… Je suis désolée. » Je continuais de pleurer, je ne pouvais plus m’arrêter. « Ne panique pas mon amour, tout va bien se passer… » L’inconnu repris le téléphone et continuait tranquillement sa conversation avec mon père. Espèce de monstre va !
J’étais fatiguée, assise dans cette voiture, la tête contre la vitre, le regard vide, les joues trempées de larmes, je n’avais qu’une seule envie, c’est de me barrer et bien loin de cette ville. Deux inconnus sortent de la voiture, seul celui qui était au volant était resté avec moi, bien sûr, ils avaient tellement peur que je m’échappe puisque j’étais le meilleur moyen de pression pour avoir cette somme d’argent de mon père.  J’entendis la voix de mon père, je ne sais comment j’ai fait mais j’avais couru hors de cette voiture pour le rejoindre, il était là. Je ne l’avais jamais autant serré contre moi, je ne m’étais jamais autant blottit contre lui. Mais mon instant de bonheur n’allait durer bien longtemps puisque, après avoir entendu un bruit de tir, je ressentais le corps de mon père s’alourdir, j’avais l’impression qu’il allait tomber. « Mon amour… Je t’aime… Ne reste plus ici... Emmène ta mère loin… Je vous aime. Je l’avais lâché pour le regarder, essayer de comprendre ce qui se passait qu’il avait déjà les yeux fermé et tomba effectivement par terre, j’avais la main droite en sang. Non… C’est impossible, je m’effondrais sur mon père et le secouais, je priais pour qu’il se remette à respirer, je me mis à pleurer, les autres connards se sont barrés quand la police s’est ramenée, je ne voyais rien d’autre que le corps de mon père allongé sur le bitume. Ils appelèrent les urgences et essayait de me calmer… Difficile maintenant que mon père est plus ou moins mort à cause de moi… Dans mes bras.
Goodbye my lover, Goodbye my friend, You have been the one, You have been the one for Me ► J’ai été voir une psychologue, ma mère était devenue dépressive, triste vie. On avait déménagé, à San diego, là où ma mère avait commencé à voir une psychologue, elle devint de moins en moins dépressive, mais certainement moins épanouie qu’à l’époque où elle vivait une vie parfaite avec son homme. Je suis devenue moins traumatisée, j’avais même plus ou moins oubliée l’horrible scène. Tant mieux. Plus de paparazzis, plus d’interviews, plus de photos par ci et par là. Je n’avais plus à mettre des lunettes de soleil quand je sors, baisser la tête et espérer qu’on ne me reconnaisse pas. J’étais bien, ici. Il faisait beau à longueur de journée. Les plages étaient tellement parfaites que je m’étais mise à surfer. Un skate park pas très loin de notre chez nous, pour le plus grand plaisir de mes yeux. J’avais décidé d’opter pour des études d’arts, d’arts visuels. Ma mère était toujours autant fier de moi malgré toutes mes conneries et mes délires de gamin de 4 ans. Mais jamais, ô grand jamais je n’oublierais mon père.

HORS JEU
Pseudo Catoumiki Âge 15 ans. Où as-tu connu le forum? Bazzart. Ton personnage est un personnage inventé C'est qui ton pokémon préféré? Pikachu & Héricendre Une suggestion ou un commentaire à nous communiquer ? Nupe, le fofo a l'air tellement parfait. Le mot de la fin? Je vous n'aime déjà