Je suis mort un peu plus chaque jour depuis que je t’ai vu... J’ai le cœur qui va éclater. | Marissa & Jax

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je suis mort un peu plus chaque jour depuis que je t’ai vu... j'ai le coeur qui va éclater.

« A : Marissa Alves
De : Jackson Keegan
Sujet : Parlons boulot…

Mlle Alves,
J’ai, quelques précisions, et quelques questions concernant votre contrat au sein de la maison d’édition, ainsi que votre livre. Et comme j’aime faire les choses convenablement, peut-être pourrions-nous convenir d’un rendez-vous ? Cette après-midi au Starbuck’s ? 16h ?

Cordialement,
Jackson Keegan, éditeur. »

Je parcours l’écran de mon ordinateur, relisant mes lignes, avant de jeter un regard nerveux autour de moi. Je suis peut-être seul dans mon bureau, mais j’ai cette bête inquiétude que quelqu’un se pointe sans faire de bruit et lise au-dessus de mon épaule… En soi ce n’est pas si grave que ça… Puis-ce qu’il s’agit d’un email purement professionnel. En apparence. J’ai nullement besoin de détails, précisions ou je ne sais quoi concernant le livre ou le contrat, c’est juste un prétexte. Le seul que j’ai trouvé pour la revoir à vrai dire. Soulagé, d’être bel et bien seul, me sentant quelque peu coupable comme un gamin entrain de faire un truc en cachette, je relis encore ces quelques lignes. Trop… court ? Trop… froid ? Trop… professionnel ? Trop… bizarre ? Trop… Tout ! Mais pas assez à la fois. J’aimerais bien que les choses soient bien faite, mais là, j’ai l’impression que la façon dont j’ai écris ses lignes ne collent absolument pas avec ma véritable attention. Logique… Puis-ce que je ais que n’importe qui peut surveiller mes mails professionnels et que je fais passer ça pour un truc professionnel. Mais quand même... Je sais pas quoi faire. J’hésite à cliquer sur envoyer. J’hésite à tout effacer. Mes doigts dansent nerveusement sur le bord de mon bureau. Le téléphone sonne et la voix de la secrétaire m’annonce que mon rendez-vous de 9h vient d’arriver. Je laisse échapper un soupire. « Faites-le patienter.» Ouais, c’est pas tous les jours que j’écris un faux mail de rendez-vous professionnel qui cache en réalité le désire de vouloir me rapprocher de cette femme. Le truc c’est que.. Quant je suis tombé sur Marisa, je ne m’attendais pas du tout, mais alors vraiment pas tout à elle. Sa façon d’écrire, son anonymat, ça a laissé courir mon imagination, je m’attendais à tout et n’importe quoi à vrai dire… Et j’ai vue cette magnifique jeune femme. Et… Je ne saurais pas le décrire, mais je crois qu’il s’est passé un truc, je crois qu’elle me plait bien. C’est totalement fou de se dire qu’on est attiré par quelqu’un en l’ayant vu si peu, je sais… Mais pourtant, c’est ce que je ressens. Je crois. Je relis encore, encore, encore cet email me demandant toujours si je dois l’envoyer ou pas. Je pense que si Sandro, mon meilleur ami et colocataire avait été là, il aurait cliqué de suite, mieux, il aurait sans doute trouvé d’autres mots pour faire comprendre la chose, quelque chose de moins froid. Parce que c’est ça le problème, j’ai l’impression que mon mail est froid, sans émotion. Peut-être que si je rajoutais un smiley… Non, non. Je pense un moment à Sandro, hors de question que je lui demande son avis. D’ailleurs je ne lui parlerais pas de Marissa tant que je ne serais pas sur… Sur de quoi ? Ça, ça reste à voir. Le téléphone sonne à nouveau. « Mr, votre rendez-vous s’impatiente et votre sœur est sur la ligne deux. » Nouveau soupire. « Très bien merci. Faite-le venir… Oh est Martha… Annulez tous mes rendez-vous à partir de 15h.» Jax Keegan qui annule ses rendez-vous, c’est une grande première. Vraiment. Nouveau soupire, le téléphone à l’oreille, je prends l’appel de ma sœur, tout en faisant signe à l’homme entrant dans mon bureau de prendre place. Un coup d’œil vers l’écran… Et sans réfléchir, je clique sur envoyer.

Il est 15h45 et je suis devant le Starbuck’s, entrain de prier pour ne croiser personne que je connaisse. Entrain de me demander si elle sera là ou pas. Je n’ai pas eu une minute à moi, et j’avouer que j’e n’ai pas eu le temps de regarder mes mails. Ou alors peut-être que j’ai fais exprès de ne pas les regarder… Peut-être que j’avais peur de me prendre un refus ? Je sais pas trop. Toujours est-il que j’ai volontairement annulé tous mes rendez-vous, pour se rendez-vous avec elle. Juste pour elle. Pas pour son contrat, ou son livre. Pour elle. Pour la voir. Pour la connaitre. Même si en fait… Je me dis qu’un bonhomme comme moi ne doit surement pas l’intéresser. Si ça se trouve elle est déjà en couple. Merde. J’y avais pas pensé. C’est vrai c’est pas marqué sur son front ça, je peux pas le deviner… Merde. Merde. Merde. Si ça se trouve, ce rendez-vous va servir à rien si ce n’est à accumuler un retard énorme dans mon boulot. Si ça se trouve, je vais en ressortir déçu. Si ça se trouve… J’essaye de chasser toutes ses pensées négatives de ma cervelle pour penser à ce qui va passer. Après tout... Pas besoin de réfléchir et de me tracasser autant puis-ce qu’il s’agit juste d’un rendez-vous professionnel’.

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Je suis mort un peu plus chaque jour depuis que je t'ai vu...J'ai le coeur qui va éclater.

"Allez les dormeurs, réveillez vous, il est déja sept heures et malgré le manque de soleil dehors,nous esperons vous apportez un peu de chaleur dans votre coeur avec la magnifique chanson des Beatles, Let it be"
J'ouvris les yeux et soupira. Je n'étais pas de ceux qui aimaient se lever tot. Pour moi, il n'y avait rien de mieux qu'une bonne petite grasse matinée bien au chaud dans mon lit mais non, il fallait que j'aille en cours. J'adore les cours, j'ai toujours aimé ça en fait, avoir la sensation qu'a chaque minute je deviens de plus en plus intelligente que peut être je pourrais apprendre des choses aux gens plus tard et que tout ça va certainement m'être utile un jour. C'est donc avec peu d'entrain que je souleva ma couverture et que je me leva tout en chantant, faux certes mais avec une motivation à toute épreuve la chanson des Beatles qui passait à la radio. Je crois que la musique est aec l'écriture ma manière de me calmer et de me retrouver. Je dis pas que toutes les musiques ont cet effet sur moi mais y en a certaines qui rien qu'avec leurs accords arrivent à me faire fondre en larmes. Les Beatles ont ce don, la maniere de faire passer les sentiments encore maintenant rien qu'avec les nuances de leur voix. Tout en baillant, je fis mon petit train train quotidien en passant par la salle de bain, la cuisine et enfin pour arriver devant mon ordinateur un bout de temps après. Je commence souvent par lire le journal sur le net ainsi que les derniers potins et puis je finis par aller voir mes messages sur ma boite email et là, je le vois, ce message. Le message en lui même ne m'interesse pas au premier abord car ce qui a réussi à faire un raté à mon coeur est surtout le nom du destinataire. Jackson Keegan. Battement de coeur, mains moites et papillons dans le ventre. En le voyant, il m'est arrivé toutes ces émotions que je pensais que métaphorique. Je les avaient si souvent écrites dans mes textes mais jamais je pensais moi même en faire les frais. Etre amoureuse, pour moi ce n'était qu'un mot, un mythe, inventé pour les plus reveurs et les plus naifs dont moi. Franchement, je pensais finir seule dans une vieille maison avec 43 chats mais qui sait peut être que j'ai aussi ma chance dans ce monde de trouver une personne avec qui finir ma petite vie si tranquille. Oui bon, je peux toujours rêver même si c'est sans espoir. Il est déjà adulte, beaucoup plus mature qu'elle, il sait déja tout de la vie et qui sait, peut être qu'il a déja quelqu'un dans sa vie. Une femme de son age tout aussi intelligente que belle et qui le rendrait heureux. Après tout, pourquoi voudrait il de moi hein ? Je ne suis qu'une de ses très nombreuse cliente, tout ce qui l'interesse chez moi c'est monn écrit. Notre relation est strictement professionnelle et vaut peut être mieux que cela reste ainsi. Je ne suis qu'une folle, pour une fois que quelqu'un s'interesse à un de mes écrits, je devrais être super heureuse. Il va surement éditer mon livre et je me ferais connaitre dans le monde entier mais je me surprends à en vouloir plus. Je me surprends à le vouloir lui. Retrouvant mon éternelle bonne humeur, je lui envoie un message pour lui confirmer le rendez vous en essayant de ne pas faire paraitre trop ma bonne humeur dans ce message. Faut que je reste professionnelle et totalement indifferente à ses magnifiques yeux bleus et à ce sourire qui me fait craquer.

Je suis donc partie me preparer pour aller à mon cours. Je mourrais d'envie d'en parler avec Sunny, Zoé et Flavie. Je ne leur avait pas encore parler du fait que je commençais à avoir des sentiments pour un garçon. J'imaginais déja plusieurs scénarios possibles. L'une me dirait surement "Non mais Marissa, il a 27 ans, tu n'as absolument aucune chance, laisse tomber et essaye de trouver un gars de ton age, je peux t'aider si tu veux mis pour ça faut que tu te déstresse un peu, si tu veux, je veux bien te trouver un joint, ça va te détendre... Quoi ? Oui je sais Mari que t'aime pas les joints mais c'est pour la bonne cause" Une autre dirait "Non mais Mari mais c'est super ! Enfin tu vas te faire dévergonder petite coquine, je suis sure qu'il a un magnifique corps, c'est pour ça qu'il te plait hein ? Je savais qu'il y avait une petite tigresse en dessout de cette fille sage. Bon je pense qu'on va aller chez le gyneco comme ça il pourra te donner toutes les information nécessaires pour les moyens de contraceptions et tout. Faut pas que tu tombes enceinte à vingt ans quoi que se serait marrant rien que pour voir la tête de ton frère" et enfin la dernière dirait "Non mais haaan c'est trop trop mignon, je vous vois déja main dans la main et vous feriez un couple trop super comme Jack et Rose dans Titanic, non attends trop triste. Heu Chuck et Blair, rooh non trop compliqué. Non mais c'est dur de trouver un couple typique parfait, c'est trop nul non mais attend ouais vous serez comme le prince Eric et la petite sirène dans le dessin animé, ils vécurent heureux et urent beaucoup d'enfants. Preums pour être la demoiselle d'honneur et la marraine de ton premier bébé" J'avais beau adorer mes meilleures amies, j'avais néanmoins peur de leur réaction. Elles sont si différentes l'une de l'autre qu'elles vont d'office avoir un avis opposés sur le sujet alors je préfère ne pas leur en parler maintenant. Après tout, il ne se passe absolument rien entre Jackson Keegan et moi...

Pendant toute la journée, je n'ai pensé qu'a ça, à ce que j'allais pouvoir faire quand je serais devant lui. Qu'allais je bien pouvoir dire, allait il critiquer mon livre et finalement ne plus vouloir l'éditer ce qui veut dire que je n'aurais plus aucun contact avec lui. Non, il ne faut pas que je pense à ça, c'est peut être idiot mais je n'ai pas envie de le perdre. C'est le premier homme pour qui je ressens ça et je veux en apprendre plus sur lui, chaque minute avec lui est un pur bonheur et si il faut que ce ne soit que pour parler de mon livre et bien soit, ce ne sera pas un problème car je pourrais le voir, lui serrer la main, l'entendre parler et ça passera en un éclair car je serais tellement perdue dans ses paroles que le temps passera trop vite. La sonnerie qui annonça la fin de la journée rententit comme une délivrance et je partis en trombe chez moi pour me maquiller légerement et mettre quelque chose de plus présentable. J'allais être en retard, je le sentais et il allait surement être énervé de ce manque de professionnalisme et je le décevrai, ce que je ne veux absolument pas bien entendu. Heureusement, grace à mon vélo, je pus partir rapidement et à 15h55 j'arrivai devant le café, cinq minutes en avance et là je le vis devant le Starbuck's entrain de m'attendre. Mon coeur fit un bon et j'esperais ne pas rougir comme une tomate devant lui. Je descendis de mon vélo et réarrangea mes cheveux avant de me diriger vers lui. "Bonjour monsieur Keegan, j'ai bien reçu votre mail, vous vouliez parler de mon livre ?"

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Elle va venir ? Elle ne va pas venir ? J’ai jamais été aussi stressé depuis… Non en fait, j’ai jamais était aussi stressé tout court. Les mains dans les poches je joue nerveusement avec tous ce qui me passe sous la main : clef, paquet de mouchoir, briquet (ouais j’ai un briquet même si je ne fume pas, sait-on jamais), mon portefeuille, un bonbon… Vraiment tout. Elle va pas venir. Je le sens. Si ça se trouve, elle a compris que s’était pas pour parler de son livre que j’ai convenu de ce rendez-vous et elle n’est pas intéressé et du coup elle m’a foutu un râteau monumental. Je me sens… Débile. Déçu. Mais en même temps je devais m’y attendre. Je le savais. Depuis le début ; Si mon coloc ne m’avait pas poussé à l’inviter, je ne l’aurais pas fait parce que je savais d’avance que ça serait pas possible entre nous. Et maintenant quant je vais le retrouver demain qu’il va me raconter son rendez-vous avec sa charmante inconnue à lui, moi j’aurais rien à lui raconté mis-à-part que j’ai attendu comme un débile devant le Starbuck’s… Peut-être que j’aurais du choisir un autre lieu ? Peut-être que j’aurais du convenir du rendez-vous plus tôt ? Peut-être que… Je lève la tête voyons quelqu’un arriver à ma hauteur dans l’espoir qu’il s’agisse d’elle, mais je me rends vite compte que cette brune surmaquillée n’a rien à voir avec Marissa. A vrai dire, je lève la tête au moindre bruit et à la moindre personne passant dans le coin et je suis déçu à chaque fois. Putain de merde. Je le savais. Je le savais. Je le savais. Je me perds dans la contemplation de la vitrine du Starbuck’s en me demandant à quoi ça sert que j’attende encore ; Je jette un rapide coup d’œil à ma montre, d’accord, je suis en avance et il lui reste encore du temps pour venir mais quand même… Je suis sur et certain d’avoir raison. « Bonjour monsieur Keegan, j'ai bien reçu votre mail, vous vouliez parler de mon livre ? » Je me tourne automatiquement et mon visage s’illumine aussitôt. Peut-être un peu trop pour ce qui est censé être uniquement un rendez-vous professionnel. Je lui tends ma main comme je le ferais avec n’importe quel collaborateur sauf qu’en vérité, je rêve de bien plus. Et je ne devrais pas. C’est se faire souffrir pour rien. De la torture. « Bonjour Mlle Alves je suis content que vous ayez accepté de me voir.» C’est quoi cette phrase ? En même temps j’allais pas lui claquer un ‘Trop chouette j’étais tellement excité à l’idée de pouvoir te voir’. Même si en vérité c’est exactement ce que je ressens. Et maintenant ? J’ai beau être éditeur, avoir fait des études poussées… J’ai pas la moindre idée de quoi dire. Parce que le truc c’est que c’est pas sur son livre que je savoir des choses, mais sur elle. Je me racle légèrement la gorge, totalement content d’être en sa compagnie mais encore plus stressé qu’avant. L’avantage, c’est que je ne laisse jamais rien paraître. « Peut-être que nous devrions entrer ? » j’indique d’un signe de tête la porte du café de la célèbre marque et sans attendre une quelconque approbation, parce que finalement, je suis déterminé à ne pas lui laisser le choix et à lui imposer au moins ce rendez-vous avec moi, même si il s’avère être un échec, je m’approche de la porte et l’ouvre lui faisant signe de passer en première.

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Je suis mort un peu plus chaque jour depuis que je t'ai vu...J'ai le coeur qui va éclater.

Il était là tout près de moi. Comment pouvait il être si parfait? Ses magnifiques yeux clairs, sa bouche si fine et ses cheveux si blonds, tout en Jax me faisait fondre. Son sourire me faisait craquer et je dus me rappeler plusieurs fois que je n'étais pas là pour baver devant lui mais que ce n'était qu'un rendez vous professionel. Je luttais pour ne pas rougir. Il pourrait se poser des questions si je rougissais. Je n'avais aucune raison de rougir.
"Bonjour Mlle Alves je suis content que vous ayez accepté de me voir."
Comme si je n'allais pas accepter de le voir. Il est si charmant. Si il savait la tete que j'ai fais et ce que j'ai ressenti quand j'ai vu son message ce matin, il m'aurait pris sans aucun doute pour une folle. Je le comprendrais honnetement. Moi même je ne comprends pas mon comportement. J'ai honte de moi quand je pense à toutes ces choses qui me passe par ma tête quand je pense à lui. Je sais que je ne devrais pas mais justement ça me pousse à y songer plus. Est ce que je me fais du mal en pensant à ça? Surement. Car au fond de moi meme si je sais qu'il est impossible que je puisse lui plaire, il y a une petite lueur qui me pousse à esperer que c'est possible et que j'ai peut être ma chance avec lui. Je ne voulais pas passer pour une idiote devant lui, fallait que je dise quelque chose. N'importe quoi. Rompre ce silence et pousser un peu la conversation. Je ferais tout pour pouvoir entendre sa voix. Il m'invita à rentrer et sans me laisser le tant de parler il ouvrit la porte et me laissa passer. Je me dirigeai vers une table et je m'y assis. Une serveuse vint nous voir et je commandai un café latté avant de reporter toute mon attention sur Jax. Fallait commencer à parler de mon livre maintenant "Quelque chose ne va pas avec mon écrit? Quelque chose ne vous plait pas?"
Je parlais un peu trop vite à mon gout légerement intimidée par ce bel homme en face de moi.

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Je tiens la porte ouverte, la laissant passer devant moi. Et même étant loin du plus parfait des connards qui ne pense qu’au cul et qu’à se taper tout ce qui bouge, je ne peux, instinctivement, m’empêcher de la regarder. Ses cheveux, la courbe de ses épaules, son dos… Ses fesses. Je souris malgré moi, satisfait de ce que je vois, mais en même temps un peu honteux de profiter ainsi de la situation. Tachant de ne rien laisser paraitre, je m’assois fasse à elle à la table qu’elle choisi et alors qu’elle commande un café latté lorsque la serveuse vient à notre table, je choisis pour ma part un thé à la menthe. Je ne bois pas de café ou te ce qui s’en rapproche, en revanche, je suis un grand fan de thé et d’infusions. Je tente d’encrer dans ma petite tête que Marissa elle, elle est plutôt café latté. Il faut que je le retienne, au cas où… Si un jour, j’ai l’occasion de revenir dans un café avec elle. « Quelque chose ne va pas avec mon écrit? Quelque chose ne vous plait pas? » Euh… Quoi ? Je la dévisage un moment comme si elle venait de parler une autre langue et que je n’avais strictement rien compris à sa demande. Et peu à peu, ça me reviens à l’esprit, peu à peu je me souviens de la supposée raison de notre rendez-vous. J’avais oublié. Merde, je ne sais même pas quoi dire maintenant. Inventer un truc au sujet de ses écrits ? Mais quoi ? Aucune excuse supposée valable ne me vient à l’esprit. C’est la panique. « Euh… » Réfléchis Jax. Réfléchis ! « Je… » Oui, oui tu vas trouver quelque chose. Dans ma tête, c’est la panique totale, pire que le comportement des gens le premier jour des soldes. Je cherche, je fouille, sans jamais trouver quelque chose qui me convient. Et je ne peux pas inventer un truc, ou lui dire que quelque chose ne va pas alors que tout va bien... Je lui ai déjà signé tous les papiers. Et même j’étais tellement préoccupé à l’idée d’avoir ce rendez-vous que je n’ai rien pris concernant le travail avec moi. Du coup je ne peux même pas feinter en sortant une feuille qui n’a rien à voir en lui demander de signer et en priant pour qu’elle ne s’attarde pas sur ce qu’il y a marqué dessus. Je réfléchis. Je réfléchis. Je réfléchis. Et je pense au salon du livre qui se déroule à New-York dans deux semaines ou je dois me rendre. Et puis… Je pense à ce gala de charité auxquels je suis invité samedi prochain. Je pensais ne pas y aller ou bien donner les deux entrées à quelqu’un, comme mon colocataire, Sandro. Les soirées comme ça, c’est son style, pas le mien. Je me redresse, le dos droit, passe ma main dans mes cheveux et me racle légèrement la gorge, tentant de reprendre la situation en main. « A vrai dire, il y a un gala de charité auquel je suis invité, et on m’a donné deux places et comme je suis seul.. Je me suis dis que peut-être… vous pourriez m’accompagner ? Je n’aime pas trop ce genre de soirée, mais en charmante compagnie ça sera toujours mieux et… » Je me rends compte de ce que je viens de dire. « Ça nous permettra de faire la promotion de votre livre. » Je lui adresse un petit sourire alors que la serveuse nous ramène nos boissons. Je laisse infuser la menthe, remuant un peu avec ma cuillère. « Mais je comprendrais tout à fait que vous ayez quelque chose de plus important à faire… Des amis à voir, un repas de famille ou une sortie en amoureux... » Ok, je suis absolument pas discret. Mais au moins si elle me répond, je serais fixer pour savoir ou elle en est côté cœur et si il y a un minimum de chance que je puisse tenter le coup. Peut-être que j’aurais du demander ça avant de l’inviter à venir à ce gala. Je me sens totalement nul, vraiment. Le truc c’est que j’ai pas l’habitude, ou plus l’habitude de draguer ou d’approcher une femme de cette manière. J’ai jamais eu besoin de faire beaucoup d’effort à vrai dire… Avec elle c’est différent, parce que j’ignore si je lui plais, j’ignore tout d’elle à vrai dire. Et puis, elle a l’air si douce, si fragile… Que j’ignore comment agir. J’ignore même si ça me mènera à quelque chose de faire tout ça, j’en doute. A coup sur, je ne l’intéresse pas et elle va refuser mon invitation. Dans ce cas, je les offrirais à Sandro ou bien à ma sœur, et je passerais ma soirée avec mes chats à regarder Star Wars III pour la centième fois au moins.

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Je suis mort un peu plus chaque jour depuis que je t'ai vu...J'ai le coeur qui va éclater.

Mes mains tremblaient. C'était vraiment la honte. Comment pouvais je être autant intimidée par un homme ? J'avais l'impression de retourner quelques années en arrière et de me retrouver à nouveau sur les bancs de l'école et avec cette sensation de gene quand le prof te pose une question et que tu ne sais pas répondre. Ce regard pénétrant qui lit en toi comme dans un livre ouvert et ce besoin de vouloir se faire toute petite pour disparaitre sous terre. J'avais cette impression là maintenant. Pourtant Jax était charmant et il ne ressemblait en rien à mon prof mais j'avais comme une culpabilitée en moi. Je me surpris à le désirer, à vouloir l'embrasser. Je devais être surement folle, je n'avais jamais ressenti ça pour quelqu'un avant et maintenant que je le ressens, je le ressens pour un homme inssésissable. A son age, il devait être en couple. Il y avait surement une femme qui l'attendait chez lui et qui l'acceuillera avec un grand sourire. Il la regarderait avec un regard tendre et amoureux et ils parleraient d'avenir ensemble. Même si je ne le connais pas plus que ça, je jalouse cette fille. Cette femme qui a le droit à ses caresses, à ses baisers et à ses mots tendres. Je suis beaucoup trop jeune pour lui c'est sur. Il me prend surement pour une gamine, une enfant qui joue encore aux barbies et rêve encore du prince charmant en regardant tout les Disney. Il a pas tout à fait tord enfin non il aurait tord sur le sujet des barbies, je suis pas cinglée j'ai arrêté d'y jouer quand j'avais douze ans surement mais regarder des Disney me fascine toujours. Ca me permet de m'évader et pendant une heure trente j'oublie tout mes soucis et je rentre dans ce monde ou il y a un "Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" Ca fait rêver n'est ce pas ? Ce serait tellement bien si ça nous arrivait dans le monde réel. On rencontrerait tous l'amour du premier coup, nous serions tous heureux et la vie serait parfaite ...

Je sortis de mes pensées quand la serveuse vint déposer les boissons sur la table. Jax avait pris un thé à la menthe. Personnelement, je ne supporte pas ça, rien que l'odeur me fait déjà vomir mais bon chacun ses gouts et qui sait si j'ai un minimum de chance, c'est moi qui lui préparerait ses thés à la menthe, un jour. Je portai le breuvage à mes lèvres tout en attendant que Jax me réponde. Pourquoi m'aurait il envoyé un email si ce n'était pas pour ça ? Quelque chose devait clocher. Il n'aimait pas la syntaxe, les tournures de phrase, j'ai mis trop de dialogues, pas assez ? Pas assez de phrases qui pourraient devenir cultes plus tard ? Tellement de défaut concernant mon livre me passa dans la tête, ça devait être ça, j'avais surement mis trop peu de dialogues dans mon texte à moins que ce ne soit les personnages ? Pff je pourrais jamais faire le travail de Jax pourtant ça touche aussi à l'écriture mais je n'ai pas un aspect critique super dévellopé. Si j'étais à sa place,j'éditerais un livre même si il est mauvais juste pour faire plaisir à l'écrivain et on se retrouverait rapidement dans une pagaille monstrueuse. Alors que je me tourmentais, j'entendis parlé de gala de charité. Attend ! Il est en train de m'inviter là je ne me trompe pas, c'est pour ça qu'il m'a appelé. J'ai commencé à rougir de plus en plus. Passer toute une soirée avec lui, comment pourrais je refuser une telle opportunitée de le voir.
J'esquissa un léger sourire quand il me dit que se serait un excellent moyen de faire connaitre mon livre. Toujours aussi professionel... Je dus me controler pour ne pas que mon coeur explose et que j'accepte son invitation comme une véritable furie désespérée. Pour lui ce n'était que du travail. Non mais revenons en arrière, il a dis qu'il était seul, j'ai bien entendu ? J'en déduis donc qu'il n'a pas de petite amie. Une lueur d'espoir jait en moi. Mon niveau de chance avec Jax passa de 0% à 25 % en un coup. Il me demanda ensuite si j'étais libre et si je n'avais pas une sortie entre amis, une soirée en famille ou un diner en amoureux. Pour la soirée entre amis, je pourrais toujours annuler si besoin est et mes copines comprendront, elles se feront même une joie de me donner des conseils. Pour ce qui est de la famille, je n'ai rien prévu non plus ni avec Raquel, Shayane ou même Davi et puis comme mes amies si besoin est je leur dirais que je ne poirrais pas venir. Oui bon, vaut mieux pas dire la cause de mon absence à Davi, il pourrait peter une durite en quelques secondes. Par contre, je pourrais peut être me confier à Shayane et Raquel à propos de mes sentiments. Elles savent ce que c'est d'avoir une attirance pour un garçon elles. Et pour ce qui est du rendez vous amoureux, je pense qu'on peut direct le rayer de la liste en sachant que je n'ai jamais eu de petits copains et donc que les rendez vous amoureux me sont complétement inconnus. "Un gala de charitée ? Ho oui bien sur pourquoi pas. Je suis libre à n'importe quelle date, je n'ai rien prévu pour l'instant avec mes amies ni ma famille et pour ce qui est des rendez vous amoureux, vu que je suis célibataire, la question se regle tout de suite" Je lui fis un sourire que j'esperais amical et essaya d'inciter une question tout en restant le plus naturel possible "Et vous n'avez pas une petite amie pour vous accompagnez ?" Nul, tout simplement. J'ai paniqué et j'ai réussi qu'a sortir cette stupide phrase. Je me suis sentie idiote dés que je me suis entendue prononcer cette phrase. Ca faisait trop direct à mon gout. Ho et puis zut, au moins je serais et même si il a dit qu'il était seul pour son gala je préfère en avoir le coeur net et l'entendre dire qu'il est célibataire.

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je suis mort un peu plus chaque jour depuis que je t’ai vu... j'ai le coeur qui va éclater.

Je bois une gorgée de mon thé encore brûlant et manque d’hurler au contact de liquide beaucoup trop chaud avec ma langue. J’avale maladroitement et prie pour qu’elle n’ait rien remarqué. Je n’aurais pas du l’inviter, je vais sans doute me manger le plus gros de tous les râteaux au monde. Si elle voit ça comme un rendez-vous bien sur, parce que j’ai bien précisé qu’il s’agissait de faire la promotion de son livre et à vrai dire… A ce moment précis je m’en fiche un peu de son livre. Promo ou pas, du moment qu’elle veuille bien rester en ma compagnie, ça me va. Et puis si jamais elle m’envoie balader et bien… Je ne serais pas étonné. Mais sans doute déçu. J’ai horreur d’espérer ou de nourrir des espoirs, parce que j’ai toujours peur d’être déçu et pourtant c’est exactement ce que je fais alors que je ne suis certain de rien. Si je suis déçu, ça sera uniquement de ma faute. Et peut-être un peu aussi celle de mon coloc qui m’a fortement poussé à contacter Marissa pour l’inviter.
Un sourire, beaucoup trop immense, gagne alors mes lèvres quant j’entends sa réponse positive. Et ma joie est encore plus présente quant elle m’explique qu’elle est célibataire. Elle est célibataire. Ca veut dire que techniquement, logiquement, j’ai tout de même un minimum de chance de pouvoir la conquérir. Le chemin est libre et je ne serais gêné par aucun autre prétendant, c’est déjà ça de gagné ! Je remarque ses joues légèrement teintées de rouge et ça me fait une nouvelle fois sourire alors qu’elle enchaine avec une question pour le moins direct. Je touille mon thé et baisse légèrement la tête. Non je n’ai pas de petite amie. A vrai dire j’ai jamais vraiment eu de chance de ce côté-là, enfin c’est ce que je pense. Mon colocataire lui, il a une autre vision d’y chose, selon lui, si je ne passais pas mes soirées devant la télé à regarder des films de super-héros ou de science-fiction, ou bien la tête dans les bouquins et la paperasse, mes nuits seraient comblées par de charmantes demoiselles. Moi je ne vois pas la chose comme ça. On ne va pas se mentir, j’aime le sexe… Mais mieux encore j’aime le sexe avec quelqu’un que j’aime. Je ne suis pas du genre à coucher avec une parfaite inconnu rencontré dix minutes plus tôt. En fait, j’aime être en couple, j’aime être avec quelqu’un… Les petites attentions, les câlins, la douceur. C’est ça qui me plait aussi. Et à chaque fois que j’ai accepté d’aller jusque là avec une femme, j’ai finalement été déçu. Quant je suis arrivé à San Diego, j’ai rencontré une fille plus jeune qui est devenu rapidement ma meilleure amie, on était tellement proche, qu’on a fini par passer le cap et prétendre être un couple, sauf que ça ne collait pas, on était de bons amis, pas de bons amants. Résultat ? Aujourd’hui, on s’adresse plus la parole. Après j’ai fais confiance à une autre jeune femme, et au bout d’un mois de relation, je suis passé chez elle à l’improviste après le boulot et je les retrouvais avec une autre bonhomme. C’est à croire qu’à chaque fois que je commence à m’attacher à quelqu’un et que je tente de lui faire confiance, on me colle un papier dans le dos avec marqué : allez-y prenez moi un con ! Jusqu’à présent je ne crois pas être tombé amoureux, ou alors peut-être que je l’ai été sans m’en rendre compte, mais auquel cas, je ne le suis plus. A l’heure actuel, je suis sur et certain de ce que j’avance : je n’aime personne. En revanche… Je crois bien que si elle m’en donne l’occasion, je serais capable de tout faire pour l’aimer elle. Je sais que c’est fou, même peut-être stupide. Mais c’est comme ça, ça ne se calcule pas ce genre de chose. Je lève les yeux et lui adresse un sourire. « Si j’avais une petite amie Mlle Alves, je ne pense pas qu’elle accepterait de me savoir en rendez-vous avec une autre, ou alors je le ferais sans le lui dire… Mais ce n’est pas le cas et ce n’est pas mon genre. » J’ai l’impression de m’être grillé en ayant prononcé cette phrase, parce que j’ai juste mentionné un rendez-vous et non un truc professionnel. Je me mords légèrement la lèvre inférieure. Après tout, c’est peut-être pas plus mal, comme ça, si elle a capté le truc, elle comprendra peut-être mes réelles intentions. « Vous me réservez donc votre soirée de samedi prochain ? » je lui demande un sourire aux lèvres, pour savoir si la date du gala ne lui pause aucun problème.

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I COULD BE YOUR KRYPTONITE.

Je suis mort un peu plus chaque jour depuis que je t'ai vu...J'ai le coeur qui va éclater.

Il fallait que j'arrête de rougir. Bon sang, faut vraiment que j'apprene à controler mes émotions mais bon aussi c'est ma première fois. Je n'ai jamais ressenti quelque chose pour un homme avant ça, enfin, il aurait d'abord fallu que je m'interesse à un homme pour penser avoir des sentiments pour l'un d'entre eux. Je n'ai jamais trouvé de l'interet en la chance. Peut être que si j'avais été entourée de beaucoup de garçons, j'aurais été plus curieuse de découvrir ce monde là mais avec un seul frère qui pique une crise dés que je parle de garçons et mes soeurs à qui je n'ose pas parler de sexe, je suis loin d'être une experte autant pour ce qui est du couple que du sexe. Dès fois, j'ai l'impression d'être une attardée. Mes deux soeurs dont je suis le plus proche, Shayane et Raquel l'ont déja fait. Elles ont eu des petits amis, des relations sexuelles, on bu, déjà gouté à la drogue. Bref, elles ont vécu beaucoup de choses alors que moi la seule chose que j'ai faite de ma vie c'est écrire, prier et rester dans mon coin en essayant d'être la plus invisible possible. Je ne m'en plains pas, loin de là car bon, si je n'avais pas mon gout de l'écriture, je n'aurais jamais écrit des nouvelles et donc je ne l'aurais jamais connu, lui, Jax. J'ai vraiment l'impression de tout faire de travers. C'est un homme lui, il a déjà tout vécu, il est bien meilleur que moi dans tout les domaines et des questions que je me pose depuis des années, lui connait les réponses depuis bien longtemps...

Mon coeur fit un raté quand il laissa entendre que ce que nous étions entrain de vivre à ce moment précis était un rendez vous et que si il avait une copine, elle ne serait certainement pas d'accord. Il avait dit rendez vous ! Pas rendez vous professionel, j'ai bien entendu hein ? Non, je dois me faire des idées, il a du se tromper ou alors dans son esprit, le sens de leur relation est tellement évidente qu'il ne s'est pas pris la peine de préciser. Ca se peut mais alors pourquoi avoir dit que sa copine ne serait pas d'accord ? Je me sens perdue et dans mon esprit tout s'embrouilla. Comment réagir, imaginez que je tente ma chance et que je lui demande si pour lui aussi ce n'est pas qu'un rendez vous professionel et qu'il me remballe direct. Je serais horriblement genée, mon coeur serait brisé et en plus il y aurai un énorme malaise entre nous ce que je ne veux absolument pas. Baissant la tête n'osant pas le regarder, je répondis avec un peu trop de fébrilitée dans ma voix "Oui mais bon ce n'est qu'un rendez vous professionel". Pris pas un élan très bref de courage, je relevai la tête "N'est ce pas ?" J'esperais vraiment qu'il me dise que pour lui c'était pareil que pour moi qu'il avait lui aussi des sentiments pour moi et qu'il esperait plus de notre relation mais je ne veux pas trop y penser. Il n'y a que dans les films que des déclarations comme ça arrive. "Je viendrais à ce gala avec grand plaisir"

love.disaster

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je suis mort un peu plus chaque jour depuis que je t’ai vu... j'ai le coeur qui va éclater.

Je baisse mon regard vers ma tasse thé, puis sur les personnes qui nous entourent, aux autres tables. Je regarde à peu près partout, sauf dans sa direction. Parce que je me sens totalement débile d’espérer de sa part plus que du professionnalisme. J’ai fais un énorme effort en formulant les choses comme ça, en lui faisant clairement comprendre que je n’ai pas de copine et que c’est un rendez-vous… Et j’ai peur de m’être mis en danger. Peut-être qu’elle va m’envoyer balader et que par la même occasion je vais perdre un contrat ? Je bois une nouvelle gorgée de mon thé et ose affronter son si joli regard. Là est tout le problème, alors que je devrais me comporter avec elle comme je el fais avec n’importe quel autre client, n’importe quelle autre personne, je n’y arrive pas. Elle a se truc, et il y a cette attraction entre nous… Seulement, j’ai bien peur d’être le seul à ressentir tout ça. Je ne devrais pas la regarder en me disant qu’elle est terriblement canon, je ne devrais pas le remarquer, et ça ne devrait pas me toucher. Et pourtant… Et puis je suis à la fois avide de tout déballer, mais effrayé de me manger un râteau. Excité de pouvoir la connaitre, et anxieux à l’idée de lui faire confiance. C’est toujours la même chose… Si c’est la bonne, si elle prétend m’apprécier aussi… Est-ce que je pourrais lui vouer une confiance aveugle ? Est-ce qu’il n’ira pas me tromper avec le premier venu ? Trop souvent, on s’est foutu de ma gueule pour que je sois encore apte à être confiant et à croire sincèrement en l’honnêteté et la fidélité d’une personne. Il y aura, je crois, toujours cette peur de se faire avoir.

Enfin je m’égare de toute façon. J’en suis pas encore au stade de savoir si je dois douter de sa fidélité ou non. Je suis même trop loin de là. Mais, c’est peut-être ça aussi mon problème, j’espère trop et je me projette trop, mais uniquement quant j’ai l’impression que ça va coller, que ça peut el faire. Je suis pas non plus du genre à fantasmer sur chaque meuf que je croise en espérant qu’elle devienne ma meuf et la mère de mes gosses. Non. Je suis absolument pas comme ça… Et c’est pour ça que j’ai énormément de mal avec Marissa. Parce que je crois bien que c’est la première fois que je ressens ce que je ressens pour une personne qui finalement m’est quasiment inconnu. C’est la première que j’ai autant envie de connaitre quelqu’un et d’être assez côté. La première fois que je prends l’initiative d’annuler une demi-journée de boulot – boulot qui me tient à cœur – pour quelqu’un. « Oui mais bon ce n'est qu'un rendez vous professionnel » Evidemment. Evidemment. C’est de ma faute en même temps, je n’aurais pas du prétexter ce rendez-vous soi-disant professionnel pour la voir. J’aurais dû jouer carte sur table des le début. Je suis nul. « N'est ce pas ? » Serais-ce une pointe de doute ? Comme si elle cherchait à confirmer ses dires, comme si elle n’y croyait pas trop non plus. Ou peut-être même, que comme moi, elle espère autre chose. Les mots se perdent dans la bouche, parce j’ai peur d’avouer que depuis le début, c’est à elle que je m’intéresse, rien d’autre. « Je viendrais à ce gala avec grand plaisir » Finalement, c’est un sourire qui se dessine sur mes lèvres. « Je suis vraiment content que vous acceptiez. » Je bois une nouvelle gorgée de thé et décide de rassembler tout mon courage, ne la quittant plus des yeux. « Vous me plaisez Mlle Alves et pas seulement pour vos écrits. » J’arrive pas à croire que je viens de dire ça, et à vrai dire la je sui entrain de compter les secondes pour savoir combien de temps la baffe va mettre à sortir pour me fracasser la joue. « Pour être tout à fait honnête, ce gala n’a rien de professionnel… Prenez ça pour une simple… rendez-vous. »

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» je ne suis pas sûr d'avoir un cœur mais je suis certain d'avoir un corps qui bat.
» Skip ► je suis à terre depuis que j'ai commencé à ramper.
» Mathys ➙ je suis tombé, je me suis relevé, j'étais, je suis devenu,je suis maintenant celui que je dois être
» ⵢ je suis triste. ça m'a changé. cela a fait de moi une personne plus dure, une méchante personne. et je suis seule.
» Viens chercher bonheur sur ma fiche de lien → Marissa

Je suis mort un peu plus chaque jour depuis que je t’ai vu... J’ai le cœur qui va éclater. | Marissa & Jax

Je suis mort un peu plus chaque jour depuis que je t’ai vu... J’ai le cœur qui va éclater. | Marissa & Jax

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