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| dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous | |
| Sara Ellis
Messages : 130 Date d'inscription : 04/02/2014 Pseudo : tadshoot Avatar : bryden jenkins Âge : dix huit ans Points : 359
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| Sujet: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Lun 24 Fév - 18:41 | |
| Tu t’sens paumé. Perdu dans l’immensité du monde. Perdu dans cette noirceur constante. T’as peur. Tellement peur. T’es plus qu’un gamin terrorisé. T’as peur ne de plus pouvoir vivre. Mais t’as peur de vivre aussi. Alors t’es juste là. Planté. Et t’as l’air con à ne plus avancer.
T’es allongé. Les yeux grands ouverts. Tu ne sais plus l’heure qu’il est. T’as l’impression que ça fait une éternité que tu es là. A laisser divaguer tes pensées. Le sommeil ne veut plus te gagner. Et quand tu fermes les yeux, ça ne change plus rien. Alors tu les laisses ouverts. Comme si tu voulais capter la moindre parcelle de couleur. La moindre once de lumière. Mais ils veulent plus rien voir tes putains yeux. Juste le noir. Un noir envahissant. Un soupire s’échappe de tes lèvres tandis que tu appuies sur ton réveil qui annonce l’heure d’une voix féminine désagréable. « Quatre heures, quarante huit » Alors tu laisses échapper un « putain ! » avant de te lever malgré l’heure. De toute façon. Tu dors plus. T’y arrives plus. Tu fais des cauchemars dès que tu t’endors. Tu rêves de lui. D’Ulysse. Tu revis le moment encore et encore. Tu revis la douleur. Sans cesse. Puis tu rêves de l’autre aussi. Qu’a pas bougé. Qui a juste regardé. Alors tu veux plus dormir. C’est trop douloureux. Insupportable.
Tu avances jusqu’à ta penderie. Un moment que tu détestes particulièrement. Choisir tes vêtements. On t’aide normalement. Parce que tu n’as pas encore retenu tout. Bientôt, ils mettront des étiquettes sur les cintres. Pour que tu puisses lire. Mais ça prend du temps. Alors tu te retrouves devant ton armoire. Comme un con. Tu passes les mains sur les tissus. Mais t’as beau reconnaitre la matière, tu peux pas reconnaître les couleurs. Tu sers le poing. « ptain ! » Ca t’énerve. Ca. Tout ça. Ne pas être capable de choisir seul tes fringues. Ne pas être capable de t’endormir sans te réveiller en hurlant ou pleurant comme un gamin. Tout. Tout t’énerve. Cette putain d’injustice. Tu finis par attraper ce qui te semble cohérent. Un boxer. Un jean. Puis un tee-shirt. Tu sais pas ce qu’il y a dessus. Peu importe. Tu les enfiles avant de récupérer ton portable, tes clés, un paquet de clopes et un manteau.
T’aimes ça. Entendre la nuit. Allongé dans l’herbe. T’entends des bruits, puis t’imagines des histoires. T’imagines les images. Un peu comme ces photos que tu rêvais de prendre finalement. Les photos sont mentales. C’est tout. Plus loin, t’entends marcher. Et ça s’approche. Toi, tu te redresses pour sortir une clope et la porter à ta bouche. Tu t’assoies, portant tes genoux contre ton torse. Puis t’allumes la cigarette. Tu regardes vers la personne qui s’avance sans la voir vraiment. Ca t’amuse de deviner la raison pour laquelle elle est là.
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Mar 25 Fév - 14:34 | |
| La terre appelle Dmitri, et moi j'me fous. Fous de tout, de rien, fou des autres et des alentours. J'me fous de cette musique trop forte, de cet alcoolémie frisant le n'importe quoi, de cette "pastille" qui a disparue sur ma langue, déposée par une main manucurée. J'me fous de cette main, de la personne à qui elle appartient. J'me fou e la soirée à laquelle on s'est incrusté. Ulysse a disparut. Il m'semble avoir vu l'autre barbie, pour pas dire sa barbie. J'en sais rien. Il est deux heures du matin, enfin c'est s'que je crois lire sur mon téléphone avant de l'embarquer. Pas mon téléphone, non la pétasse qui passe sa soirée à me chauffer. "J'habite pas loin", ça m'a suffit à bien accepter de me barrer, et puis, faut bien s'occuper ?! J'en sais rien, j'me sens comme toujours... déconnecté. J'sais pas si c'est elle ou moi qui soutient l'autre. Peut-être un équilibre précaire entre nos deux corps défoncé. Non, elle est a peine bourrée. Trois quatre verres et je devrais presque la portée. Elle rêve pour que je le fasse, alors j'ai consommé. Consommé comme d'habitude, un peu plus un peu qui pourrait venir mesurer mon attitude ? Personne. Et je suis cette inconnue qui semble ravis de sa conquête. Laisses moi te dire ma chérie que si je me chopais moi-même j'en serais nullement ravis. Connard. Et on quitte cette soirée habituelle, sachant que Lys s'en remettra, de cet abandon. On se remet de tous, comme des cons.
Cinq heures. C'est se qu'indique cette pendule qui à chaque seconde me donne envie de l'exploser. Le tic tac incessant devenant chiant, cette fille allongée, à peine baisée, déjà claquée. Bien, t'es vachement bien tombé. Comme toujours il faut l'avouer. Et ma tête ne fait que penser, c'est ça le risque, défoncé, sans distraction, ma tête semble bien propice à toute explications. Lui. Surtout. Lui, comme toujours. J'allume une clope dans sa chambre trop propre, elle me dit de pas fumer ici, je l'écoute pas. Tu crois vraiment que je vais m'éterniser dans ton lit ? Rêves pas, j'suis pas un p*tain d'faiseur de miracle. Endors toi pour retrouver ton prince charmant ou tout autre envie. L'alcool est pas retombé, pas totalement, si y'en a encore la conséquence y'en a plus la joie, je soupire en enfilant mon caleçon, galérant à faire passer mes jambes dans mon jean, le pull passe plus aisément. Mieux, vachement ?! Non toujours ces remords qui à deux grammes te mordent à chaque fois. P*tain. Fais chier. Bon ba bonne nuit. Je lance en me levant récupérant ma veste je me casse sans attendre, le pas mal assuré, aucune ligne droite à trouver de toute manière. Et je sors de sa maison sans me souvenir y avoir pénétré. Cinq heure quinze du matin, dehors il fait froid mais ça va, dehors il fait noir se qui m'arrête pas.
Je marche mal assuré, je galère à allumer une nouvelle clope, je grogne, je parle à moitié seul comme un ivrogne de cinquante ans. Je vois mon reflet dans une fenêtre. P*tain les yeux autant cerné, j'vais finir par y ressembler à ma mère la catin. Mâchoire contracté, j'déteste penser. Avant y'en avait un qu'avait trouver la solution pour m'arrêter quelques minutes. Je tourne vers le parc, plus de vitre ou me regarder, plus de trottoir à fouler. Solitude verdoyante. Je marche se qui occupe à peu près mon cerveau, d'un pas nonchalant, l'envie de rentrer m'pieuter. Seul c'est mieux que d'faire semblant, non ? J'fais pas semblant... c'est juste que... j'sais pas. J'avance et voila. Y'a un craquement de briquet qui m'fais me redresser, voir que j'fonce droit dans quelqu'un au sol. Ok... La légère lumière de la flamme plus loin m'fais avancer. De toute manière j'risque quoi ? Rien d'important ça je le sais. J'avance sans me presser, allant à la rencontre de ce mystér...
Stop. Marche arrière. Y'a pas de bouton pour revenir et effacer un peu de seconde, un peu de pas et s'en aller sans m'approcher ?! Gros courant d'air, moi y'a plus rien dans mes poumons. Plus rien dans ma tête et mon estomac qui se retourne. P*tain. J'suis censé faire quoi ? Et puis y'a finalement cette pensée abjecte qu'il ne me voit pas. Qui si moi je peux reconnaître dans la pénombre du parc si silhouette que je connais que trop bien, pour l'avoir tant fréquenté, lui il n'y capte rien et ne se doute de rien. Je finis par me bouger, esquivant un pas en arrière. Lâche, oh ça fait bien longtemps que dans ma tête ce mot je l'ai tatoué.
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| | | Sara Ellis
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Mar 25 Fév - 19:26 | |
| Tu souris un peu, écoutant attentivement. T’imagines un homme. Parce qu’il n’a pas de talon. Il rentre de soirée. Sa copine l’attend à la maison. Ou ses parents. Tu sais pas trop. Il marche pas bien droit parce qu’il est encore bourré. Puis tu lui imagines une vie. Il est brun. Les yeux clairs. Il est beau. Il fait des études d’art à l’université. Ses parents voulaient le forcer à faire du droit, alors il s’est barré. Il aime bien se détendre quand il va en soirée. Il a tendance à boire un peu trop d’ailleurs. Un petit soupire s’échappe de tes lèvres. Tu t’amuses vraiment de rien depuis que tu vois plus. C’en devient pitoyable. La fumée s’échappe doucement de tes lèvres pour s’élever vers le ciel. Il s’approche encore le garçon. Il est plus très loin. T’as l’impression qu’il vient vers toi. Puis brusquement, il s’arrête. Alors tu fronces les sourcils. T’as l’impression qu’il te regarde. Et que c’est pour ça qu’il s’est arrêté aussi brusquement. Alors tu te redresses un peu. « … C’est qui ? » On la sent, l’angoisse, dans ta voix. Parce que t’es démunie sans tes yeux. Tu ne sais pas qui te fait face, et c’est affreux. Ca pourrait être n’importe qui. Tu te sens tellement con. D’être sorti comme ça. Tout seul. A 5 heures du matin. Tu écrases rapidement ta cigarette avant de reposer ta question en te redressant. « … Répondez bordel ! »
Y’a que le silence qui te répond. Le silence, et sa respiration. Tu l’entends putain. Pas très loin. Tu sers le poing. Désormais debout. « J’vous entend putain ! » Tu mets tes poings devant toi. Comme si tu voulais te battre. Et tu fronces encore un peu plus les sourcils. « J’sais m’battre, j’vous préviens ! » Ok. Mensonge. Mais il le sait pas, l’autre. Il peut pas deviner que te battre à jamais été ton truc. Encore moins depuis que tu ne vois plus rien.
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Mar 25 Fév - 19:44 | |
| J'aurais pas du passer par le parc. Mauvaise idée. Déjà parce que marcher dans un parc en pleine nuit c'est stupide, débile, surtout tout seul. Mais ça c'est pas vraiment le genre de truc qui m'effraie, j'suis plutôt du genre à pas m'en soucier. Mais sérieusement c'était quoi de devoir supporter ma gueule de quelques reflets, assumer de voir ma sale gueule ? Comparé à me retrouver maintenant face à Victor, je me dis que c'était rien. Du quotidien, j'vois ma gueule tous les matin dans l'miroir. Alors que ça... ça j'veux pas y faire face. Je m'arrête, près à faire demi tour, à me casser sans une parole. De toute manière j'ai rien à lui dire. J'ai plus rien à lui dire. Les dès ont été jeté, et tout est tracé, l'ignorer, plus rien partager. De toute manière y'a pas à revenir dessus, j'ai appris qu'on peut pas réécrire le passé. Alors non, j'fais rien.
Mais il m'entend, ce connard il se redresse un peu et je m'arrête pour de bon au son de sa voix. … C’est qui ? Incapable de répondre, de toute manière, je me doute qu'il ne veut pas vraiment le savoir. L'ignorance, j'suis sur qu'il préférera ça si je répond. Ça voix est gorgée d'angoisse, et avant je m'en serrais amusé, ça m'aurait fait tripé. Avant. Avant beaucoup de chose. Je reste stoïque. … Répondez bordel ! Il s'énerve déjà, patience, n'a jamais été sa vertu. Je le vois se relever et se tourner approximativement vers moi. P*tain, mais qu'est-se qu'il t'a fait ?! L'horreur de la réalité me tombe dessus alors que je perds absolument pas pied, j'ai appris à faire front et à digérer facilement, à rester stable et fixe peu importe les choses. J’vous entend putain ! P*tain mais fermes là, tu peux pas te contenter de rester assis, de rester loin, de rester ce putain de souvenir loin de moi ? J'suis sur qu'au fond il voudrait pareil de toute manière, alors j'dis rien. Et quand il lève ses poings j'arrive pas à ne pas m'en amuser, j'hausse un sourcils en portant ma clope à mes lèvres, avec nonchalance. Alors qu'à l'intérieur ça bouillonne de colère, contre personne. J’sais m’battre, j’vous préviens ! Alors là s'en est une bien belle de connerie, je lève les sourcils en le dévisageant. De toute manière il a finir par se pisser dessus, ou faire un arrêt cardiaque. J'suis déjà assez responsable de ses problèmes de santé, non ? Je le dévisage ma colère contre moi refaisant comme toujours surface contre autrui. Contre lui. En un coup j'te met à terre. Ma voix sort dans la nuit, froide, implacable, avec acidité. J'me doute qu'il finira par la reconnaître, il est pas con. La sienne, elle reste incrustée dans ma tête. Depuis des semaines. Je le fixe le silence retombant, un temps. Mais faut pas s'leurrer, j'sais pas contenir, j'sais pas m'taire, encore moins compatir. Et j'me hais. Baisses tes points, tu t'es prit pour Dardevil en plus pédé ?! J'expire la fumé, je le fixe, alors qu'il en est incapable, par ma faute et celle de Lys. Connard.
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| | | Sara Ellis
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Mar 25 Fév - 23:11 | |
| Le silence est pesant. Horriblement pesant. Entendre simplement sa respiration te terrifie. T’essaies de faire ton mec. D’avoir l’air sur de toi. Mais ta voix te trahi. Elle tremble un peu. Elle tremble beaucoup. Et finalement, elle résonne sa voix. Dans ta tête. Dans ton cœur. « En un coup j'te met à terre. » Il n’a pas bougé. Pourtant, c’est comme si tu te le prenais ce coup. Dans l’ventre. Un coup violent. Destructeur. Un putain de coup de poignard qui te taillade le cœur. Tu peux plus respirer. T’as envie de vomir. T’es là. Sans voix. Juste là. Comme un con. T’as même pas bouger tes poings. T’as toutes les sensations qui te submergent. Toutes les images qui reviennent. Toute la douleur. Y’a ton cœur qui se à battre vite. Fort. Tu la sens la panique. Qui monte. Qui monte. « Baisses tes points, tu t'es prit pour Dardevil en plus pédé ?! » Elle est froide sa voix. Tellement froide. Sans ouvrir la bouche, tu baisses les poings. T’es juste planté là. A pas savoir comment réagir. Pédé. T’as la gorge sèche. Puis finalement, tu sais pas d’où elle sort. Ta petite phrase. Elle sort des profondeurs. Avec une petite voix un peu brisée. Un peu fragile. Elle sort sans même être passée par la case cerveau. Juste comme ça. « … bah va y … met moi à terre. » Y’a même un p’tit rire nerveux qui s’échappe de tes lèvres. « t’aimes ça toi de toute façon… » T’as envie de chialer et de rire en même temps. T’es tellement pitoyable. A trembler autant. T’as l’impression que tes jambes te maintiennent même plus debout. T’as envie de t’effondrer. Et t’as l’impression de t’effondrer. De perdre pied. Tu pensais pas qu’entendre sa voix te ferait ça. Te donnerait l’impression de crever une seconde fois.
Tu sais pas quoi dire. Tu sais pas quoi lui dire. Parce que sa simple présence te détruit le cœur. Tu savais bien que tu le reverrais. Pourtant, c’est comme si tu n’y avais jamais pensé. Tu voudrais lui hurler pourquoi. Pourquoi est-ce qu’il a rien fait ? Tu voudrais savoir s’il l’avait prévu. Si tout ça était prévu. L’ultime humiliation. L’ultime punition. Tu te l’ais demandé tant de fois s’il l’avait prévu tous les deux. Envoyer Dmitri pour te détruire mentalement puis Ulysse pour te détruire physiquement. Pourtant, rien ne sort. Rien. |
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Mar 25 Fév - 23:45 | |
| Moi j'ai encore mes yeux. Ils fonctionnent bien par rapport aux tiens. Et j'vois évidement à quel point tu blanchis, à quel point tu pâlis au son de ma voix. Pas besoin d'être un génie pour avoir prédit cette réaction. Pour avoir de multiple fois prévu cette altercation. Et pourtant on est là, face à face, il me voit pas, et je le fixe sans pouvoir m'en détacher. Avant d'esquiver de tourner le regard, ne pas affronter le sien... brisé. Parce qu'il y a plus rien qui passe par ses yeux à son cerveau, moi j'lis facilement de la surprise et de la stupeur dans ses yeux, lui il voit plus rien dans les miens. Plus la peine de faire bonne façade ? Trop habitué. Jamais se laisser aller, c'est devenu une sacré réalité. Alors je reste planté là le voyant incapable de réagir sur le coup. Bordel. J'vois tout défiler dans ses yeux, malgré l'obscurité. Ce mec est beaucoup trop facile à décrypter. Je me déteste. Pas par moment. Non, constamment.
Il abaisse ses poings au bout d'un temps, et je me mors la lèvre, lui jetant un bref coup d'oeil. En faite, il a pas changé. Sérieusement, il est comme avant, si je le savais pas je saurais pas qu'il est... cassé. Non pas comme un jouet abimé, j'dis pas ça. J'pense pas ça, et d'ailleurs ça m'fait gerber. Chaque coup de rein en soirées, chaque lèvres de différentes trainé, y'a rien qu'arrive à m'faire arrêter de penser. Encore heureux que ça a pas commencer à m'faire débander. Y'aurait rien de pire que ce genre de rumeur et que Lys en entende parler, pour que ça finisse par m'faire tuer. … bah va y … met moi à terre. Je tourne le regard désorienté ? Stupéfait, bien joué pour inverser les rôles. J'le fixe face à sa voix tremblante, brisée. P*tain il a même réussis à faire ça. J'ai toujours su qu'il tait fort, qu'on était doué pour faire mal avec Lys, depuis très jeune. Mais jamais j'aurais pensé, jamais imaginé que ça pourrait s'en retourner. Je rie légèrement, jaune, rire crispé. Rire qui annonce rien de bon à l'arrivé. Je fixe le parc pour me calmer, enfin faire comme si de rien était. t’aimes ça toi de toute façon… J'vais l'tuer.
J'fais un pas vers lui avec violence. J'me fige. Mes doigts se refermant alors que mes poings se ferment avec dureté, près à frapper. Incapable d'être levé. Mâchoire prête à exploser, je lui en foutrais en pleine gueule. Un pas en arrière. Connard. Connard. Connard. J'frappes pas les infirmes t'as d'là chance tu combines ça à ta nature de tafiolle t'es sur le banc des handicapé maintenant. Pire qu'une fille... Je crache avec nonchalance, avec dédain. Je lève un regard vers le ciel me forçant à ne pas vomir tant j'me dégoute. Il est là, face à moi. Y'a des semaines que je l'ai pas vu, y'a des semaines que sa voix hante mes nuits, que mon prénom entre ses lèvres me fait gerber depuis la dernière fois qu'il l'a prononcé. Mais non incapable de quoi que ce soit. Incapable de laisser tomber, trop bien éduqué, trop remonté. J'sais bien qu'il l'a dit avec une voix tremblante, sans certitude, qu'il flippe... Et j'sais pas se qui est le plus dangereux. Que je pourrais réellement le frapper ? Où qu'il y ait un truc qui m'en empêche contre ma volonté ?! Bordel. Je me râcle la gorge, j'essaye d'être.... plus cool ? Non juste, j'veux une réponse. T'as revu Lys depuis.... Dans un sens je me dis que si ça avait été le cas j'en aurais entendu parlé, ça se serait su mais... j'veux savoir. Prévoir comment gérer, trop flippé qui puisse la ramener, parler, qu'il brise cette connerie que j'ai sortit à mon ami d'enfance pour m'sauver. Parce que lui... lui j'l'ai pas sauver. Sauve ta peau, j'suis doué pour ça. J'finis pas ma phrase "depuis qu'il t'a frappé, que je l'ai laissé faire, que t'es aveugle". Incapable à prononcé. tu lui as reparl...
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| | | Sara Ellis
Messages : 130 Date d'inscription : 04/02/2014 Pseudo : tadshoot Avatar : bryden jenkins Âge : dix huit ans Points : 359
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Mer 26 Fév - 0:32 | |
| Tu l’entends sa colère. Tu l’entends. Faire un pas vers toi. Enervé. Comme pour te frapper vraiment. D’ailleurs, tu te recroquevilles un peu. Parce que tu sais qu’il pourrait le faire peut être. Parce que tu sais que ce mec est un connard fini. Qu’il pourrait très bien terminé ce que son meilleur ami n’a pas fini. Mais il s’arrête finalement. Pas loin de toi. Quelques dizaines de centimètres. Il s’arrête pour cracher ses phrases dégueulasses. « J'frappes pas les infirmes t'as d'là chance tu combines ça à ta nature de tafiolle t'es sur le banc des handicapé maintenant. Pire qu'une fille... » Y’a les mots qui dansent dans ta tête. Ses mots. Infirme. Tafiolle. Handicapé. Cette fois ci, c’est la colère qui monte. Handicapé. T’as envie de le frapper. De démolir sa putain de gueule de petit con. De petit con satisfait. T’as envie de chialer aussi. Pour tout le mal qu’il te fait. Tu l’détestes. Ca bouillonne en toi. Tu le hais. D’avoir fait de toi ce que tu es. Putain d’handicapé. Handicapé de la vie. Handicapé des sentiments. Handicapé de tout. « T'as revu Lys depuis.... » Revu. Revu. Putain de connard. T’as juste envie de lui arracher les yeux. « tu lui as reparl... » C’est trop pour toi. T’exploses. Complètement. Tu te jettes sur lui avec force, le faisant tomber sur le sol lourdement. Et tu tombes sur lui sous l’effet de la vitesse. Et tu le frappes. Tu déverses toute ta haine. Toute ta colère. « J’TE DETESTE ! J’TE HAIS PUTAIN ! » Tes poings viennent heurter ton corps. N’importe ou. Tu vois rien de toute façon. Tu frappes tout ce que tu peux frapper. Pour lui faire mal. Lui faire aussi mal que lui. Les larmes coulent sur tes joues sans que tu ne puisses les contenir « JTE DETESTE ! T’ES QU’UN CONNARD ! CONNARD ! CONNARD ! » T’as mal aux mains. T’as mal au cœur. Tu pleures comme un gamin, sanglotant comme si ta vie en dépendait. Tu l’détestes. D’avoir provoquer en toi tout ça. De t’avoir fait croire que tu valais quelque chose. Que peut être, tu comptais un peu. Tu l’détestes d’avoir provoqué ce feu en toi. Ce besoin de le voir. De le sentir. Tu l’détestes de n’avoir rien fait. De t’avoir regardé. Juste regardé. Tu l’détestes de te traiter comme ça. Comme si t’étais rien. De la merde. Juste de la merde. Tu l’détestes putain. |
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Mer 26 Fév - 0:54 | |
| La rage j'en ai plein dans l'ventre, tout le temps, d'puis que j'suis né, depuis qu'on l'a tué mon géniteur. Toujours énervé, à fleur de peau, chien enragé, voila comment me caractériser. Et il n'y échappe pas, il n'y a jamais échapper. Déversé entre quelques coups de reins, même si parfois... j'oubliais. J'oubliais que la vie pouvait être merdique, que j'étais en train de l'baiser lui, un mec, que tout étai n'importe quoi. J'oubliais, parfois il me tirait même un sourire ce connard. Parfois j'avais juste envie de le buter. Comme la fois où il m'a embrassé, j'voulais son c*l juste ça, que ça, et il s'est permit. Je l'aurais tué... mais j'ai pas pu, et ça a recommencé. A chaque fois, je l'aurais frappé pour me donner cette envie de son corps et au lieu de ça, il était là, à disposition, laissant mes sautes d'humeur lui couler dessus. Jusqu'à Lys, jusqu'à ce soir là, jusqu'à chez moi. Ne pas fermer à clef, mais quel putain de crétin...
J'pense à ça et j'finis par lui demander... pour Lys, pour savoir pour... Pas le temps. Pas le temps de réagir, de m'équilibrer, de répliquer. Je m'sens partir en arrière, mon dos frappant brutalement la sol, puis ma tête. Bordel, j'vois limite des étoiles alors que le black out est dissipé par ses cris... et ses poings. Putain. J’TE DETESTE ! J’TE HAIS PUTAIN ! Sa rage me clou sur place, sa haine et sa colère m'empêchant de répliquer alors que les premiers coups sont douloureux, mais que j'ai connus des combat amicaux plus douloureux. Je me protège pas tellement, un peu sous l'choc un peu je sais pas quoi. Et parce que bordel ça fait du bien d'avoir une douleur physique, un truc qui m'atteint autant que se que je ressens depuis des semaines. Il pourrait avoir plus de force quand même histoire de me faire subir la même chose que Lys, mais non, Lys c'est moi en plus taré, alors ça existe pas de rendre la même chose... Sa voix déraille, et entre ses poings j'vois la lune briller sur son visage. JTE DETESTE ! T’ES QU’UN CONNARD ! CONNARD ! CONNARD ! Ses larmes et ses insultes me font pas réagir, alors qu'à l'intérieur j'ai mon estomac qui se retourne encore une fois, que j'peux rien faire à part écouter cette p*tain de vérité. Et il est là impuissant, à chialer sans me blesser, aveugle. Par ma faute. Il s'arrête pas, il continue, encore et encore. Et pendant un temps je le laisse faire, je le mérite, de voir sa réaction en pleine gueule, d'assumer ça, d'me donner envie de vomir pour mes actes.
Je lève les mains essayant d'attraper ses bras, je me reprend deux trois coups avant d'être plus brutal et choper ses poignets sans difficulté, l'immobiliser sans une demande de tellement de force. Arrêtes ça. Implacable, froid, lointain. C'est le seul moyen pour que ma voix déraille pas, parce que non il n'y voit plus rien mais il est pas con. Et qu'il est hors de question qu'il y "voit" quoi que e soit dans mon timbre de voix. Hors question. Je l'entends sangloter, il tremble et ça se sent putain, ses poignets à peine résistant à mes mains qui les encerclent. Je reste à le tenir comme ça un temps court. Tu savais très bien qui j'étais avant quoi que ce soit, sois pas surprit. Débile ! Connard. Crevard. Pas étonnant que tu peux pas te supporter, pas te regarder, regardes toi Dim' c'est toi et personne d'autre qui l'a détruit. J'te signal qu'il aurait pu te tuer. Oh bravo Dmitri, alors la chapeau !!! Genre ça excuse tout le reste ? Que j'ai pas lever le petit doigt pour arrêter Lys, le fait que je l'ai arrêté juste avant la mort de Victor est excusable. Je le fixe grognant légèrement à la fin de ma phrase, putain j'ferais mieux de me taire. Je bouge même pas, il est là au dessus de moi et j'suis incapable de le virer. Mais quel conard, ferait ça sérieusement ? Qui ?!!
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| | | Sara Ellis
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Mer 26 Fév - 1:21 | |
| Tu pleures comme un enfant. Et tu l’frappes. Encore et encore. Y’a même plus vraiment de force dans tes coups. Juste la douleur. Et alors, il attrape tes poignets. Il les sert. Et toi tu te débats un peu. Mais tu sais très bien que c’est inutile. Qu’il sera toujours plus fort que toi. « Arrêtes ça. » Alors tu t’laisses aller. Tu sanglotes. Tu laisses les larmes couler de tes yeux vides. Tu laisses les spasmes te secouer. Tu le détestes de te faire si mal. D’être si froid. Même là. Même lorsque tes larmes s’échouent sur son teeshirt et sur sa peau. Alors ta voix s’élève de nouveau. Toute cassée. Comme ton âme. « … j’te déteste dim … » Tu trembles de tout ton corps. T’es qu’une épave. Echouée. Perdue. Et lui n’est qu’un corps. Un corps sans cœur. Sans rien. « Tu savais très bien qui j'étais avant quoi que ce soit, sois pas surpris. » Non. Non tu savais pas. Tu croyais qu’il était plus que ça. Plus que le petit con qu’il voulait bien montrer. Tu l’croyais vraiment. T’as cessé de te battre. Tes poignets sont toujours entourés de ses mains. Ils sont là. Contre son torse. Près de ce cœur qui ne semble pas marcher. Les sanglots s’affaiblissent légèrement. Petit à petit. « J'te signal qu'il aurait pu te tuer. » Il ne semble pas comprendre. Il ne semble pas réaliser. Que t’aurais préféré crever plutôt que ça. De vivre sans voir. Sans espoir. De vivre sans rêves. Sans rien. Un petit rire nerveux s’échappe de tes lèvres entre les larmes. « … j’aurais préféré crever… » De nouveau, tu secoues tes mains. Mais cette fois ci, tes poignets se libèrent. Alors tu viens essuyer ton visage. Ou du moins essayer. « ça f’rait moins mal » Tellement moins mal. Le calme est presque revenu. Presque. Tu te retrouves à califourchon sur lui. Dans un état pitoyable. Le visage dévasté par les larmes. Les cheveux en batailles. Lui, tu l’vois pas, mais il n’est finalement pas beaucoup mieux. Ou juste un peu. |
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Mer 26 Fév - 11:16 | |
| Le silence revient. Enfin, brisé de sanglot, de ses larmes et de sa respiration. Je reste là allongé, sans rien faire, incapable de bouger alors que pourtant il est pas impossible à soulever. Il est même trop facile à virer du dessus, mais pourtant je le fais pas. Je tiens ses mains qui se sont calmé, qui ne font plus que trembler. Bordel. … j’te déteste dim … T'es pas le seul à le faire. Et crois moi je me déteste sans doute encore plus. Mais j'dis rien... Je reste là, silencieux, immobile. Connard. Je fixe ses yeux qui ne me fixent même pas, coup au coeur. A la lumière de la lune ils sont si normaux, si ... ils sont comme avant, comme si rien c'était passé. Son visage garde aucune trace des actes des actes passés. Mais pourtant c'est présent, y'a bien ses yeux qui fixe le vide et le néant, qui fixe un point au dessus de ma tête sans se figer.
… j’aurais préféré crever… Ses paroles me frappent beaucoup mieux que ses points, j'en lâche ses poignets quand il les bouge, je reste là incapable de respirer. De répliquer. Incapable de réagir face à sa vérité. Il rit d'une manière qui me fait l'effet d'un grincement de dent. Ses mains se portant à son visage je suis incapable de parler. Handicapé des sentiments, vu la grandeur de la chose, j'devrais avoir bien plus d'une place sur un parking réservé. Je suis là à le dévisager, il est là à l'ignorer. Il vaut mieux mais... quand même. ça f’rait moins mal. Je sers les dents. J'sais que tout est ma faute, que ça n'serait jamais arrivé si j'étais resté éloigné, de lui, de son corps, de son cul, de ces habitudes qui sont presque nées. Je sais que c'est ma faute, mais j'arrive pas à refreiner la colère qui nait quand il dit ça. La rage que j'aurais pas vraiment calculé. Il est là au dessus à m'balancer qu'il aurait préféré crever, et j'suis incapable de le comprendre malgré toutes ces merdes. Sans prévenir ma main chope sa gorge alors que d'un mouvement de bassin je le fou à terre je prend le dessus en serrant mes doigts sur sa peau, pas assez fort pour vraiment lui faire mal c'est ça le pire. T'aurais préféré crevé ? Tu veux peut-être que j'finisse le travail alors ! Je crache avec colère en fixant ses pupilles qui s'activent, qui réagisse à la violence par une réaction censé et normal. Incapable de l'frapper, de lui faire du mal, je serre les dents, resserre ma prise avant de le lâcher. Connard. Comment j'peux continuer à lui faire ça ?!
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| | | Sara Ellis
Messages : 130 Date d'inscription : 04/02/2014 Pseudo : tadshoot Avatar : bryden jenkins Âge : dix huit ans Points : 359
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Jeu 27 Fév - 9:49 | |
| T’es fatigué. De tout ça. Tu voudrais ne l’avoir jamais connu. Ni lui. Ni Ulysse. T’aurais pas eu mal comme ça. De ces humiliations. Puis de cet attachement. Et c’est l’attachement qui est probablement le plus douloureux.
Puis t’aurais préféré être comme les autres. Ne pas aimer différemment. Ca aurait été tellement plus simple d’aimer les filles. D’aimer leurs courbes et leurs jolies cheveux. Ca aurait été tellement plus simple de détester la sauvagerie des coups de reins de Dmitri. Un cri de surprise s’échappe de tes lèvres lorsque Dmitri te balance violemment par terre, serrant les doigts sur la peau de ton cou. De nouveau, tu sens la peur empoisonner ton sang. Ton cœur bat vite, et le sang pulse. Là, sous ses doigts. Tu gémis en te débâtant, attrapant sa main pour la griffer. Tu réagis sous le coup de la peur. T’as beau dire que t’aurais préféré crever, ça te terrifie quand même. Et sentir ses doigts là. Près à t’arracher les petites parcelles de vie que tu gardes encore. « T'aurais préféré crever ? Tu veux peut-être que j'finisse le travail alors ! » Tu pleures pas cette fois. Tu te contentes d’essayer de le repousser. De respirer pour continuer à vivre. Et finalement, c’est lui qui retirer ses mains. Tu peux de nouveau respirer. Vraiment. Tu portes les mains à ton cou, tremblant fortement. « Ptain… » T’es un malade Dim. T’es un malade … « …l…lache moi. » Tu tentes de l’pousser. C’est lui qui sur toi cette fois. Tu sens le poids de son corps comme tu as pu le sentir de nombreuses fois. « …me touche pas… » Tu gigotes un peu pour t’échapper de sa domination. Tu sens son corps. Comme avant. Et ça t’fait frissonner. Il a toujours ce pouvoir sur toi. Ce pouvoir effrayant. Celui d’éveiller des sentiments que t’aurais préféré laisser endormis. |
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Jeu 27 Fév - 18:22 | |
| A peine mes doigts se sont-ils refermé sur sa gorge que je vois la panique se glisser sur son visage. Beaucoup plus visible que ce soir là, pire. Il voit rien. Et je suis là au dessus de lui à continuer de serrer, comme si je me fichais de sa vie, de sa peur, de tout. De lui. Connard. Il panique. Ses ongles rentrant dans ma peau, déchirant quelques épaisseurs de peau, sans que ça ne me fasse beaucoup changer. Ça pique, la garce ! Je reste ainsi, si peu, mais assez pour lui faire perdre le si peu de calme qu'il avait retrouvé. Je ne vaux pas mieux que Lys, même bien moins, lui il aime pas ça avoir baisé avec ce mec... A vomir. Connard. Je finis alors par le lâche, sans bouger, mes doigts s'enlèvent de sa gorge après avoir désserré ma poigne. Il tousse à moitié, respire comme il peut. Je serre les dents à en crever, je serre les dents parce que je peux pas me frapper, pas m'faire souffrir, parce que baiser des connes, me battre pour un rien, boire et consommer, ça n'enlève rien, ça n'atténue rien. Rien. Absolument rien. Rien du tout. Ptain…
Tu entends ? Rien !!! Et ta culpabilité, et ton passé, tes actes bafoués, tes erreurs, tes fois avec lui, vos baisers, tes coups de reins, ses gémissements, tes ongles le marquant, tes doigts trop serré lui laissant des marques sans qu'il s'en soit plains. De ton manque connard. C'est ça le pire! T'es une telle merde que la culpabilité, tes actes, ta lâcheté... rien ne semble venir à bout de ça. De ce corps sous toi...
Je serre les dents, refrénant cette voix venimeuse, acide, ma propre voix, la vraie voix, la voix de la vérité. On appelle ça conscience connard. …l…lâches moi. J'en suis bien incapable. Et mes genoux se serrent un peu sur ses hanches pour l'immobiliser au sol sous moi, une simple pression l'immobilise, mon poids sur son corps servant à le fixer au sol. Le lâcher ? Je devais, je sais. Mais non. Incapable. Impossible. Et il est là à bouger, ses yeux même pas poser sur ma gueule, même pas fuyant, non immobile. Parce qu'ils ne voient rien. Plus rien. …me touches pas… Je rie. Jaune. Je rie parce que être vrai est impossible. Je le coince toujours au sol, me laissant tomber en avant, mes mains combat avec lourdeur sur le sol de chaque côtés de son visage alors que je me tiens au dessus par la force de mes avant bras, mes genoux coinçant toujours son bassin. Ah ouai, t'aimes pourtant ça qu'on te touche pédé.. Je crache alors que je m'en giflerais, mais que ça sort avec un naturel tenant de la pure habitude. Je me penche en avant, venant contre son visage avec une provocation et une colère qui me dégoute moi même. A se que je me souviens, tu prenais même ton pied comme ça. Je lâche à mi-voix contre son oreille. Pire qu'un prédateur face à sa proie, un chasseur emplit d'envie de tuer. J'me fais gerber.
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| | | Sara Ellis
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Ven 28 Fév - 9:53 | |
| Tu la sens la pression de son corps. Tu la sens s’accentuer sous ta demande de te lâcher. La peur n’a pas disparu. Elle est là. Invisible mais si perceptible. Tu ne sais plus de quoi il est capable. Tu sais plus rien de lui. Il rit. Et toi tu frissonnes. Ca va mal se finir. Ca va encore mal se finir. Ses mains se posent près de ta tête. Et si tu ne vois pas la proximité de son visage, tu le sens. De par son souffle alcoolisé qui s’échoue sur tes lèvres. Alors tu détournes un peu la tête en grimaçant. « Ah ouai, t'aimes pourtant ça qu'on te touche pédé.. » Tu gigotes sous son corps. Pour essayer de te libérer. Pédé. Ce que tu peux le haïr ce mot. Quand il sort de sa bouche comme une insulte. « me touche pas ... » Tu te répètes juste. Comme pour lui dire que ça te fait rien. Que tu les ignores ses insultes. Tu t’en fous de ses mots. De ses provocations. Il se rapproche encore. Encore plus près. Tu le sens. Là. A quelques centimètre à peine. Tu le sens son souffle sur ta peau. « A se que je me souviens, tu prenais même ton pied comme ça. » Entre les tremblements, un frisson te parcourt. Aux souvenirs qu’il évoque. Tu prenais ton pied. Ouais. Tu prenais ton pied. Sous ses doigts. Sous le corps. Mais c’était avant. « …va t’faire foutre… » C’est comme ça que ça avait commencé la première fois. « …puis toi aussi, t’aimais ça … t’es aussi pédé qu’moi… » Elle sort comme ça cette phrase. Putain de phrase. Tu la regrettes à l’instant même ou elle s’échappe de tes lèvres. Parce qu’il est là. Au dessus de toi. Et tu sais pas ce qu’il peut faire. Jusqu’où il peut aller. T’aurais jamais du dire ça. |
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Ven 28 Fév - 14:33 | |
| Je reste au dessus de lui, la logique voudrait que je le laisse. Que je m'en aille. Mais qu'est-se que... ou est-que je... je sais plus. Trop troublé. Trop alcoolisé, oui voila c'est la faute de mes sens troublés. Rien à voir avec ce manque inavoué. me touche pas ... Je l'écoute pas, je n'écoute pas ses paroles qui semble pourtant véridiques. Y'a de quoi le comprendre, et ne pas s'énerver ? Le fait de l'avoir à moitié tué par mon inactivité, y'a de quoi le comprendre et se laisser repousser. Non. Parce qu'il me repousse pas, on me repousse pas, et que je cherche pas , je cherche rien. Je veux rien de ce pédé. Rien du tout.
Je me penche vers lui, avec une colère sèche, pouvant pas m'en empêcher, le torturer, le provoquer, rester dans ce rôle que je sais tant manier, si bien contrôler. …va t’faire foutre… Moi s'que j'sens c'est un frisson le parcourir, sérieusement il croit vraiment pouvoir me mentir ? Il pense vraiment qu'ivre j'peux pas le deviner ? Où alors j'me fais des idées ? Cerveau pas clair, tête embrouillée. C'est à cause de lui que tous mes problèmes sont nés, à cause de lui que je peux encore moins me supporter, pas m'regarder. Mais je l'ai sentit frissonné, c'était pas imaginé quand même ?! …puis toi aussi, t’aimais ça … t’es aussi pédé qu’moi… Je reste abrutit. Sa phrase dont le ton et le reste me laisse deviner que c'est mal partit... met du temps à monter. Du temps à se que je comprenne. Avant de me raidir mes doigts se crispant dans l'herbe de chaque côté de sa tête. Le tuer ? Oh là tout de suite maintenant j'en serais bien plus capable qu'il y a cinq minutes. "Pédé". Il vient de me le balancer, comme ça, à la gueule. Suicidaire. Connard. Mon ventre se tord, alors que dans ma tête y'a la honte de l'avoir baisé, y'a la colère et la rage qui l'emporte pour dissimuler. Je me redresse, mes genoux se resserrant avec violence sur ses hanches, pas que pour le maintenir, plus maintenant, pour le faire souffrir alors que mon poing se perd avec force dans son ventre. J'ai pas bien entendu ! Je lance avec colère ma main reprenant sa place sur son cou alors que je chopant à la gorge je le fait se relever un peu, me foutant de l’inconfort, de la douleur qu'il a, ou du reste. Mon autre poing revient frapper son ventre avec brutalité. Quoi t'as pu réellement gober le fait que ton cul me plaisait ? Pédé et stupide en plus ?!!! Je crache avec une haine réelle, de lui, de moi, de ça. JE pourrais le tuer, mais c'est lui, et c'est ça, ça qui me tue.
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| | | Sara Ellis
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Sam 1 Mar - 0:34 | |
| T’es con putain. T’es trop con. De le provoquer comme ça. Tu le sais pourtant, que c’est le dernier truc à faire. Mais t’es qu’une putain de tête de mule. Et maintenant, il est là. Il sert ses jambes jusqu’à t’arracher un gémissement de douleur. Puis c’est un coup de poing qui vient violemment frapper son ventre. Tu gueules ta souffrance. Et tu te contractes. Comme pour te protéger. Et t’essaies de le repousser aussi. Tu tousses. Tu craches. Tu crèves. Connard. « J'ai pas bien entendu ! » Tu le pousses avec tes mains. T’essaies de le virer. « ARRETE ! » Mais voilà qu’il attrape de nouveau ta gorge. Alors tu tentes de retirer ses mains. De le griffer. Encore. Tu t’débats. Comme un véritable petit sauvage. Avec sa main autour de ta gorge, tu peines à respirer. Et voilà qu’un autre coup de poing s’enfonce dans ton ventre. T’as mal putain. Tellement mal ! Sa main se détache de ton cou, mais la douleur est toujours là. Toujours.
« Quoi t'as pu réellement gober le fait que ton cul me plaisait ? Pédé et stupide en plus ?!!! » Tu la prends en pleine gueule la phrase. Tu le savais en vérité. Qu’il s’était foutu de ta gueule pendant tout ce temps. Tu l’avais un peu deviné. Mais l’entendre dire est bien pire. Bien plus douloureux. Alors tu t’mets à gueuler toi aussi. « C’EST BON J’AI COMPRIS ! » Tu t’débats. Encore. « Lâche moi maintenant ! J’ai compris ! J’suis qu’un putain de pédé et vous aviez tout prévu ! » Tu sers le poing tandis que les larmes brillent encore dans tes yeux vides. Ils avaient tous prévu. Tout. Putain de connards. T’arrives pas à croire ce qu’ils ont pu mettre en œuvre pour te réduire à néant. Simplement pour ta différence. Ta petite différence. « Tu crois pas que t’en a fais assez ?! Que tu m’as assez brisé ?! Tu veux quoi d’plus putain ?!! » Il est fort. Pourtant, t’essaies toujours de te libérer. De partir. Pour ne plus subir cette douleur physique et morale. |
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Lun 3 Mar - 0:14 | |
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Il m'a cherché. C'est lui qui a provoqué. Il le sait, il sait que j'suis pas du genre à laisser tomber. Pas du genre à ignorer. Où si peux, où jamais. J'sais plus trop quand il faut s'arrêter et laisser couler. Jamais si vous voulez mon opinion. Jamais. Et là non plus, parce que c'est tellement honteux, c'est tellement gerbant ce passé et tout le reste. Parce que Lys et moi on a trop l'habitude de jouer au dur, d'être les enflures. Et l'entendre dire ça, lui, lui celui que Lys rabaisse sans même y penser. Non j'peux pas. J'veux pas. Parce que non ça m'touchera pas, non j'veux pas ça se passera pas comme ça. Point. Final. ARRETES ! Ahaha, surement pas je viens de commencer. Tu l sens la douleur à l'estomac ? Tant mieux car ça va pas passer. Connard. J'me fais gerber.Connard, comment à se point ne pas pouvoir se contrôler ? Enfant bizarre, enfant décalé, mal élevé, pas finit d'éduquer. M'en fou, crevard.
Je continue encore et encore, pour pas m'entendre penser, pour pas que mon cerveau n'explose de tant d'incapacité. Incapable de se calmer, de se poser, d'accepter. Non. Jamais. C’EST BON J’AI COMPRIS ! Il se débat comme un môme, sans incidence sur mes gestes à moi. Lâches moi maintenant ! J’ai compris ! J’suis qu’un putain de pédé et vous aviez tout prévu ! La phrase arrive en plein dans la gueule, bruyante, sifflante, méchante. Soufflé, je le lâche sur le coup. Ça et les larmes qui perlent à ses yeux, p*tain j'me donne envie de crever. Tu crois pas que t’en a fais assez ?! Que tu m’as assez brisé ?! Tu veux quoi d’plus putain ?!! Moi je reste sidéré. Je le fixe un moment. " Vous aviez tout prévu" me donne la nausée, ses pensées, ses mots balancés... On... on avait.. Quoi ?!!! Je demande stupéfait ma colère faisant trembler ma voix alors que je le reprend cette fois-ci par le tee-shirt alors que je le tire collant presque son visage au mien même s'il peut rien voir, peu importe. Tu crois qu'on avait que ça à faire ?!!! Que je serais aller risquer de perdre Lys en prévoyant qu'il débarque dans ma piaule ce jour là ?!!! T'es assez con pour croire que... Je me perd dans mes mots autant que dans mon souffle. Je termine pas ma phrase trop en colère, trop sidéré, trop énervé trop... envie d'me buter. JE le fixe avec une haine impossible, je sais même plus si c'est contre lui ou contre moi, contre Lys ou contre ce monde qui ne va pas droit. Je le fixe un moment avant de faire s'que je devrais pas. Gardant mes doigts qui tordent son tee-shirt je plaque mes lèvres sur les siennes.
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| | | Sara Ellis
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Lun 3 Mar - 1:20 | |
| Tu voudrais revenir en arrière. Prévenir ton ancien toi. Lui dire de t’éloigner. De ne pas laisser Dmitri te toucher. Le corps. Le cœur. Le cœur surtout. Que tout ça n’a été qu’une mise en scène. Qu’un moyen pour te détruire. « On... on avait.. Quoi ?!! » Il a l’air choqué. Mais il semble tellement bon acteur que tu ne sais plus. Tu sais plus rien. Le vrai. Le faux. Tout se mélange pour ne laisser que la peine et la douleur. Il attrape ton tee-shirt. Et il te tire. Tu ressembles à une poupée qu’il pourrait faire bouger à sa guise. Tu laisses échapper un gémissement de douleur. Pour toutes les blessures qu’il a faite. Qu’il a provoqué. « Tu crois qu'on avait que ça à faire ?!!! Que je serais aller risquer de perdre Lys en prévoyant qu'il débarque dans ma piaule ce jour là ?!!! T'es assez con pour croire que... » Il est là. Tout près de toi. Tu sens son souffle contre tes lèvres. L’odeur de l’alcool. Tu lâches un petit rire nerveux. Encore. Toujours. « ... que tout était organisé ?! que je devais m’attacher à toi pour que vous vous contentiez pas de me tabasser physiquement ?! que je comprenne que … qu’y’avait rien !! »
Y’a ce silence qui s’installe. Pas longtemps. Vraiment pas longtemps. Puis ça. Ses lèvres. C’est comme à chaque fois. C’est des putains de moments d’incompréhension. Pourquoi ? POURQUOI ?! Tu restes figé pendant un instant. Infoutu de réagir. Ses lèvres. Ses putains de lèvres de menteur. Puis tu te réveilles. Finalement. Tu te réveilles pour le repousser. « POURQUOI TU FAIS CA ?! » Tu l’frappes. A chaque endroit que tu peux atteindre. Et les sanglots remontent. Bordel. « Putain ! POURQUOI ?!! ARRETE DE JOUER ! …A…arrete de jouer avec moi ..! » Tu le frappe partout. Et ta voix. Ta voix, pleine de colère et de douleur. Elle se brise un peu ta voix. Sur ta dernière phrase. Elle se brise contre lui.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Lun 3 Mar - 1:40 | |
| ... que tout était organisé ?! que je devais m’attacher à toi pour que vous vous contentiez pas de me tabasser physiquement ?! que je comprenne que … qu’y’avait rien !! Ses paroles je ne les entend pas, je ne les écoute pas. Elles ne parviennent à mes oreilles que lorsque je suis contre ses lèvres. Et d'ailleurs il a bien de la chance que ses lèvres ont toujours ce côté... qui m'empêche de dérailler, parce que sinon je l'aurais frappé. Réellement. Douloureusement. Mais non, la je peux pas. Je peux plus, parce que les secondes passent alors que je sais évidement qu'il va riposté, répliqué, qu'il va pas laisser passer. Je sais que je devrais pas. Jouer au pédé, non merci. Mais j'y peux rien. Pas su contrôler. Connard. De toute manière depuis l'début avec lui je me suis carrément paumé. J'aurais jamais du laisser Lys lui parler, sans approcher, c'était signer ma perte.
Et voila, ça arrive. Pas comme une gifle, je l'avais prédit, c'est différent. C'était aussi bien trop tentant. POURQUOI TU FAIS CA ?! Premier coup. Le plus dur alors que je sens ma lèvre percuter une de mes dents et se cisailler légèrement. Aïe, il a viser juste et après les coups qui arrive deviennent plus flou, moins fort, moins ciblé, et ça me fait pas vraiment mal hormis mentalement. Putain ! POURQUOI ?!! ARRETE DE JOUER ! …A…arrete de jouer avec moi ..! Je déglutis difficilement, ah ba bravo ça se veux fort, ça se veut magnifique à tout dominer et y'a l'estomac qui se retourne à peine enclenché. Je le lâche d'un seul coup, je libre son corps de ma pression, je me relève avec une agilité et une rapidité spectaculaire pour un état d'ébriété. Tais toi. Ma voix grogne au dessus de lui, puis j'me tais incapable de parler et de penser. Un pas en arrière, puis deux. Et je m'arrête et le silence devient opressant, fuir ? Pas mon genre même si j'aimerais. Je le fixe toujours assis dans l'herbe les vêtements froissé, le visage un peu abimé les cheveux froissé, un peu le même air que quand je le chauffais. J'ai l'impression que les années sont passé. Connard, tu l'as quasiment tué.
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| | | Sara Ellis
Messages : 130 Date d'inscription : 04/02/2014 Pseudo : tadshoot Avatar : bryden jenkins Âge : dix huit ans Points : 359
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Lun 3 Mar - 2:24 | |
| Il se recule. Il te libère. Brusquement. Et alors, tu sens toute la fraicheur de la nuit parcourir ton corps endolori. Ca te fait frissonner. « Tais toi. » Tu relèves les yeux vers lui en te redressant. Et t’essuie tes yeux. Encore. T’as probablement l’air pitoyable. Tu te sens pitoyable. Tu dégluties comme un con. Putain. Tes yeux sont dirigés vers l’endroit ou il se trouve. Tu voudrais pouvoir le regarder. Voir l’expression de son visage. Pour comprendre. Pourquoi semble t-il si révolté que tu penses que tout était organisé ? Et puis, tu aimerais le voir. Voir son corps que tu as tant parcouru. Voir ses lèvres que tu as tant embrassées. Ces lèvres qui étaient contre les tiennes il y a quelques secondes à peine. Tu sens ton cœur rater un battement à cette pensée. Pourquoi t’embrasser ? Et pourquoi cela semble tant te secouer ? Tu détestes Dmitri pour tout ce qu’il provoque en toi. Cette addiction destructive. Cette stupide attirance.
Il ne parle plus. Pourtant, tu sais qu’il est toujours là. A quelques pas. Tu entends sa respiration. Tu sens son odeur. Tu le sais qu’il est là. Probablement à te regarder. Après un temps d’hésitation, tu finis par lui demander. Cette question qui te hante. « … c’était prévu… ? » Tu ne sais pas vraiment comment organiser ta pensée. Tout est tellement compliqué. « … C’est pour ça que t’as pas bougé ? Vous aviez tout organisés … ? » T’as tellement besoin de savoir. Savoir si tout ça était faux. Si tout n’était que stratégie. T’as besoin de savoir si tout ce qui s’est passé était feins. Si tout n’était qu’une partie d’un plan perfide.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Lun 3 Mar - 3:10 | |
| Le silence revient. Acide. Placide. ... moi s'que je sens c'est que dans ma gorge ça devient vite aride. Plus de quoi parler, plus savoir comme respirer. J'ai perdu tout ce mode d'emplois d'puis que Lys à passer ma porte pour le tabasser. J'peux pas en vouloir à Lys. Jamais. C'est sa faute s'il est enragé ? Si sa jeunesse pareil à la mienne l'a pas épargné ? J'suis seul à l'arrêté, le seul à choper son épaule et lui imposer d'se calmer. Et quoi ? Utiliser ça pour le sauver ? Pour sauver Vic ? De quoi ? J'me serais tué moi même en me détachant d'Ulysse. Je peux survivre sans son corps, difficilement, survivre sans lui. J'peux pas respirer son mon double de jeunesse égaré. Impossible.
Victor se relève en silence alors que le silence a reprit ses droits. Moi je reste là, sans savoir quoi faire, j'fais pas un seul pas. Je reste là, je reste coi. Impassible. Impossible ? Lui il se lève tremblant, il se lève et mon regard le détail sans un bruit, sans un mot. … c’était prévu… ? C'est lui qui brise le silence. Et ses mots me font serré la mâchoire, détourné le regard la colère revenant. Je répond rien, je serre les poings. Ne pas s'énerver, ne pas le frapper pour sa connerie. Pour ma connerie ? Pour nos conneries qu'on fait depuis qu'on est né, moi, Lys, et notre sacré habitude à se foutre dans le merdier. … C’est pour ça que t’as pas bougé ? Vous aviez tout organisés … ? Il me gave. Non ! C'est sortit tout seul, froid, glacial même, énervé, comme une colère froide qui menace juste d'éclater à chaque instant. Je serre les dents, je regrette de m'être laissé emporté. Puis non. Ou si peu. Je sais plus. J'en sais rien se qui doit se passer... Perdu. Je grogne enfonce mes mains dans mes poches, fait un pas en arrière par manque d'équilibre, je me restabilise. Ulysse savait rien ! On a rien organisé du tout. Sérieux que j'te culbute pour qu'il se défoule sur ta gueule ?! Tu vas chercher tes conneries où, on est pas taré à c'point. Ouais par contre assez taré pour ma part pour ne pas bouger et l'épargner, j'ai la gorge sèche. Je fixe le sol et avec horreur je remercie qu'il puisse pas me voir faire ça. J'pouvais pas intervenir, c'est tout. Mais Lys était au courant de rien! JE réplique avec une détachement froid.
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| | | Sara Ellis
Messages : 130 Date d'inscription : 04/02/2014 Pseudo : tadshoot Avatar : bryden jenkins Âge : dix huit ans Points : 359
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Lun 3 Mar - 3:40 | |
| Tu sais bien que tu devrais pas poser toutes ces questions. Qu’elles sont bien futiles par rapport à ce qu’ils t’ont fait. Mais elles t’obsèdent. Comme Dmitri peut d’obséder. Ce sentiment un peu malsain. Un peu dégueulasse. « Non ! » Il sort du cœur son non. Tu l’sens qu’il est pas contrôlé. Qu’il devait pas vraiment sortir. Tu l’entends. Et ce non, il réchauffe un peu ton cœur glacé. Non, ce n’était pas prévu. Ce n’était pas organisé. Tu l’entends grogner un peu. « Ulysse savait rien ! On a rien organisé du tout. Sérieux que j'te culbute pour qu'il se défoule sur ta gueule ?! Tu vas chercher tes conneries où, on est pas taré à c'point. » Tu sais pas quoi dire. Tu retiens ton rire jaune. On est pas taré à c’point. Tu te demandes sincèrement s’il réalise. Vraiment. « … Il m’a frappé jusqu’au coma. » Tu laisses un petit silence avant d’ajouter « … Et tu as juste … regardé » T’as envie qu’il comprenne la portée de ses mots. Pas taré. Une grimace de douleur s’affiche sur ton visage tandis que tu te relèves difficilement, t’arrachant un petit gémissement de douleur. « J'pouvais pas intervenir, c'est tout. Mais Lys était au courant de rien! » T’as des millions de questions à lui poser. Mais tu peux pas. Des questions comme pourquoi ? Pourquoi coucher avec toi ? Tu titubes légèrement. La douleur. La fatigue. Tu en as marre. T’es lâche Dmitri.
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous Lun 3 Mar - 18:48 | |
| … Il m’a frappé jusqu’au coma. Je serre les dents quand il prononce cela. Tu crois que je le sais pas idiot ? Que j'y étais pas ?! Je dis rien, face au silence qui suit les mots de Victore, je reste là, sans bouger. Sans parler. Sans rien savoir, sur quoi rajouter. Y'a rien à rajouter, il explique juste les faits. Les faits que je n'ai pas évité. … Et tu as juste … regardé. Je ferme un instant les yeux répugné de ces mots qui ne sont que l’explication de la vérité. Des faits réels, impossible à détourner. Non j'étais bel et bien là. Les images dans mon sommeil me le rappellent bel et bien. Toujours présent, toujours là, impassible devant Ulysse qui a eut besoin d'aucune force pour le virer au sol, pour le garder au sol à coup de pied, à coup de poing. J'étais là en boxer trop rapidement enfilé, l'estomac noué, l'envie de gerber au bord des lèvres, envie de frapper Ulysse, de lui dire de le laisser, d'arrêter ce carnage. Impossible, cloué sur place. Jusqu'à... j'en sais rien jusqu'à quoi, je sais même pas se qui m'a décoincé. Ou encore si ça m'a décoincé, je me revois sans émotion, poser une main ferme sur l'épaule de Lys, lui dire qu'il allait le tuer, de s'arrêter, d'une voix blanche d'émotion, comme si ça m'importait pas. Il s'est tiré mon amis, et moi aussi en appeler une ambulance avant de le rejoindre, laissant Victor en sang et inconscient dans ma chambre qui me fait maintenant horreur.
Il se relève mais je fais pas attention, sa dernière phrase me réduisant au silence, je fixe le parc. Avant de bouger, je le dépasse, me dégoutant d'oser le retoucher alors que je le tourne. La sotie c'est par là. Voix dénudée d'émotion je m'éloigne et je me tire sans un mot après lui avoir dit ça. Me doutant qu'avec ces coups il saurit plus où est le nord. J'en sais rien. C'est ça le pire, Victor il m'a apprit par je ne sais quelle manière à penser, en bien, à pas le laisser tomber. Je rie intérieur avec froideur, normal, je l'ai laissé tombé au seul moment où il en aurait eut besoin. Je vacille, je quitte le parc. Verrouille mes pensées, mon estomac et oblige mon coeur à se calmer.
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| Sujet: Re: dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous | |
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| | | | dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fous | |
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