Clyde est incorrigible. Il comatait dans son appartement, n'ayant trouvé aucune fête où il avait envie de se rendre ce soir. Il mattait la télé, se marrait devant des conneries de dessins-animés. Un vrai gosse. N'empêche qu'il aime pas être seul le petit Clyde alors il fouillait son répertoire à la recherche de quelqu'un d'assez barge pour venir le rejoindre. De préférence une fille, quelqu'un qu'il pourrait facilement amener dans son lit. Faut dire qu'il y a pas grand chose qu'il l'intéresse de plus chez la gente féminine. Il s'en faisait rarement des amies, c'est pas comme si c'était un grand défenseur de la cause féminine. Clyde était même un peu misogyne sur les bords, préférant largement la compagnie beaucoup moins complexe des mâles de sa trempe. Il cherche juste à s'amuser, pas à chanter la sérénade à une fille devant sa fenêtre. Pourtant il y avait bien une exception à la règle, Clyde avait une amie. Bon, une amie... Certes, ils couchent ensemble mais ils se connaissent depuis tout gosse! Clyde a assisté à ses galères, ses moments de joie... On peut dire qu'il est là pour elle. A sa façon. Et elle le lui rendait bien... A sa façon aussi! C'était décidé, c'était elle que Clyde voulait voir. Il lui envoya un sms sans détour, quelque chose qui a le mérite d'être clair : 'hey ma belle. tu viens chez moi? j'ai comme envie de faire des folies de mon corps!' Ça l'avait fait marrer en plus. Il attendait une réponse et ne fut guère étonné d'apprendre qu'elle était positive. Tant mieux. Il passa faire un tour dans la salle de bain histoire de ressembler à quelque chose, c'est pas un gros dégueulasse non plus. On sonne chez lui, il ouvre la porte. Alex. Il sourit. « Salut toi! » dit-il en l'invitant à entrer.

Une soirée pourrie, une soiréee à s'emmerder à réviser. Le concours de l'internat arrivait à grand pas et elle voulait continuer d'être major de promo pour avoir le choix de son service. Ce soir, elle se sentait seule, tendue. Elle en avait marre. Marre de voir une certaine personne à la limite de crever, marre de sentir des truc en elle qui ne devrait pas être là. Elle voulait oublier, se voiler la face quand la vérité nous fait peur. Fuir, comme un lâche devant l'ennemie. Une opportunité de changer, une opportunité d'aimer, une opportunité de vivre et de ne plus sentir ce vide, le voilà l'ennemie.
La tête dans ses copie, elle sens son Iphone qui vibre, un message explicite. Elle sourit et répond : « ça tombe bien, j'avais besoin de me défouler. ». Elle le connaît, c'est pas n'importe qui. Son pote d'enfance, elle se sentait privilégier, lui qui traitait souvent les fille comme des moins que rien, elle savait qu'elle avait un tout autre rang et ça lui plaisait. Ils couchait de temps à autre ensemble. Elle rangea ses affaires, et alla se prendre une douche pour être parfaite.
Elle était belle, elle le savait. Elle avait de jolie courbe, elle le savait aussi. Elle aimait en jouer, plaire, se sentir désirer, combler un instant ce putain de vide.
Elle sort, marcher lui à toujours fait du bien, un manteau léger pour les nuits un peu plus fraîche que les journées, in entendait que le bruit de ses talons à cette heure tardive ou le monde se voit plongé dans le silence des rêves doux et des cauchemars entêtant.
Arrivé devant sa porte elle sonne. Il ouvre. Elle sourit. Elle entre, il est charmant, comme toujours, sa bel gueule d'ange cache ses vices. It's a sin. Une fois entrée, elle se retourne vers lui, sourire enjôleur et plein de mystère, elle ne dit mot, jouant de ses regard hypnotique et de ses sourires énigmatique. Elle décrit un parcourt sinueux et au détour d'un couloir menant à une chambre, elle ouvre enfin son manteau, de dos, il ne vois rien, lentement, elle le laisse tombé sur ses épaule dénudée. Charme envoûtant de l'ange qui s'est laissé choir. Manteau à terre, elle se retourne, vêtue d'un simple corset mettant au défit l’habilité des mains. Elle avait tout les attrait d'une femme fatale à qui rien ne résiste. Rien ? Chut, la ferme cerveau. Elle ne voulait rien entendre. Rien, elle ne voulait pas savoir. Elle voulait oublier.

« Salut toi.... » dit-elle dans une regard de braise.

Splendide cette Alex. Clyde l'avait connu alors qu'elle suçait encore son pouce mais il était finalement bien content qu'elle ait grandi. Elle était belle. Trop belle pour qu'il ne s'aventure pas à la charmer, à en faire cette amie privilégiée. Il la détaille du regard, la suit sagement alors qu'elle se dirige vers sa chambre, un endroit qu'elle connaissait bien. Toutes les autres, Clyde doit les accompagner. Alex, elle, n'avait qu'à faire comme chez elle. Ça avait son charme. Tout comme avoir de l'estime pour Alex avait son charme... Quand elle finit dans les bras de Clyde, ça a presque du sens. C'est peut-être purement charnel mais l'affection est là, bien présente, et ça a le don de rassurer Clyde. Il en cache des choses derrière sa gueule d'enfant modèle et ses attitudes de mauvais garçon. Clyde se plait à penser qu'Alex le voit comme il est, l'accepte malgré toutes ses déviances. Il ne lui offrira jamais plus que son lit et pourtant, elle ne s'en formalise pas. Mieux, elle en profite. Arrivés dans la chambre de Clyde, Alex reste dos à lui et entreprend d'enlever son manteau. Les yeux du jeune homme brille, le petit manège d'Alex l'intrigue et le charme en même temps. Il est ravi quand elle finit par laisser le manteau atterrir par terre et qu'elle se tourne enfin vers lui. Quasiment nue. Clyde balade son regard partout sur son corps, ne sait plus où donner de la tête. Il avait envie de se jeter sur elle, de n'en faire qu'une bouchée mais il se retint. Alex faisait preuve d'une sensualité à laquelle Clyde n'avait pas vraiment l'habitude, pourtant, il savait tout de même qu'il ne devait pas aller trop vite. S'il précipitait les choses, il risquerait de tout gâcher. Alors, il lui lance un sourire enjôleur, fais le tour de la jeune femme pour mieux la contempler avant de se mettre pile devant elle. Il y a encore quelques centimètres entre eux, assez en tout cas pour que Clyde enlève son haut avec aise. Il est encore loin d'être à égalité avec Alex mais peu importe pour le moment. Il passe une main sur la joue de la jeune femme, penche son joli petit minois vers le côté pour venir embrasser son cou. Doucement mais sûrement, il remonte jusqu'à son oreille, y glisse quelques mots : « t'es ravissante » Sa manière bien à lui de spécifier qu'il apprécie l'effort. Il continue ses baisers, dévie jusqu'à son épaule. Merde, il aurait carrément pu la dévorer! Ses mains se glissent sur les hanches d'Alex, la ramènent vers Clyde. Il se serre contre elle, profite de sa chaleur humaine avant de relever la tête pour venir prendre délicatement ses lèvres dans un baiser passionné.  

Ce soir, elle avait besoin de sortir la connasse en elle, ouais ce rôle qu'elle a prit, l'allumeuse, la fille à qui rien ne résiste, ça lui faisait du bien. Elle connaissait Clyde depuis toujours, il savait qui elle était vraiment tout comme elle savait qui il était. Ils avaient beau jouer des rôles, ça ne faisait pas illusion, et c'était ça qui était bon. Savoir qu'elle était, depuis de ses jeux et de ses masque, en vérité avec lui. Il connaissait ses peurs, il savait pourquoi elle avait besoin de ça.
Elle aimait la façon dont il la regardait, elle savait qu'il la trouvait irrésistible, la beauté du diable, la fragilité de l'ange. Il tournait autour d'elle à l'image d'une prédateur prêt à sauter sur sa proie, mais les jeux du pouvoir était si subtil, qu'il était impossible de savoir qui était le dominant et le dominé. Il était beau, elle l'avait connue à tout les âge et diantre... qu'il était séduisant... Il enlevait son haut... Alex le regardait. Il était vraiment beau, elle le voulait. Elle sentait à nouveau se vide, elle devait le combler, juste un instant, juste un peu, se noyait dans l'ivresse des sens pour oublier. Oublier ses blessure, oublier ce qu'elle a perdu, ce qu'elle a sacrifié, ce qu'elle a surmonter... oublier que son cœur mort à tendance à se réveiller en présence d'une certaine personne, juste... oublier... et le corps du jeune homme y arrivait parfaitement. Il savait y faire. Il caressait sa joue, ça lui plaisait, elle gardait ses yeux dans les siens, les dardant de ses prunelles de braises glaciales.
Des lèvres sur sa nuque, ça la faisait frissonner, pas Hadès que ça lui faisait du bien, elle passa une main sans ses cheveux, fermant à demi ses yeux, elle en avait besoin. Elle avait quitté la coc pour une autre drogue. En était-ce une ? Non... elle n'y était pas accroc, mais ça la remplissait quand le vide était trop étourdissant.
Quand il la complimenta, elle sourit, elle savait qu'il appréciait ses efforts, sa pimentait, sa surprenait. Elle gardait le silence, elle savait parfaitement ce qu'elle allait dire. Ses lèvres sur son épaules... elle sentait toute les pressions de son corps, elle aimait sentir son appétit vorace, ça la grisait, ça lui donnait des idées. Leur corps l'un contre l'autre, douce chaleur excitante, accentuant le jeux de leur langues qui s'entremêle. Elle reprit le dessus dans le baisait, un bras autour de son cou, sa main de libre s'occupait de son pantalon superflue. Elle fit dévier ses lèvres le long de sa mâchoire, remontant vers le lobe de son oreille et descendant vers la nuque qu'elle se plaisait à mordillait avec avidité, le poussant lentement mais sûrement contre le mur. Elle fit choir se pantalon au sol, là où était sa place.
Elle releva sa tête, sourit et par une habile manipulation inversa les rôle, elle contre le mur, lui contre elle. Elle le regarda de ses yeux brillant, le souffle saccadé qui faisait soulever sa poitrine corseté.

« Je ne veux pas de ton lit. » dit-elle entre de souffle.

Oui, innover, contre le mur serait parfait, elle ne voulait pas d'un truc normale, elle voulait se défouler.

Clyde voulait voir Alex frissonner, la faire gémir peut-être toute la nuit. C'est la seule avec qui il est satisfait de saisir un soupir de plaisir ou un sourire... Pour ce qui est des autres, il s'en fout. Il les baise comme si elles n'étaient pas là. Qui sont-elles de toutes façons? Toutes ces Sarah, ces Vanessa et on en passe... Des brunes, des blondes, rien d'autre. Or, il y avait vraiment un partage entre ces deux-là. Ils étaient amis, Alex était la pote de Clyde! Incroyable mais vrai, il avait trouvé une fille qui le supportait et qui acceptait ses déviances sexuelles tout en gardant une relation purement amicale. Si c'est pas le pied ça! Clyde espère qu'elle sera toujours là, prête à répondre à ses attentes. Pourtant, il sait bien que tôt ou tard, quelqu'un parviendra à faire fondre le coeur de glace de la jeune femme. Forcément. Elle avait été déçue par l'amour, certes, mais Clyde avait l'intime conviction que quelque part elle y croyait encore. Ce ne sera pas lui qui lui révélera tout ça, il a beaucoup trop peur qu'elle arrête de venir le voir pour les beaux yeux d'un autre mâle. Ce n'est pas de la jalousie, non. La jalousie, c'est une émotion inutile, Clyde n'est jamais jaloux. Juste de l'appréhension. Il veut pas perdre ça, c'est trop beau pour que ça tombe aux oubliettes. Mais, pour le moment, ses pensées se dirigent ailleurs. Il embrasse langoureusement Alex et cette dernière y répond avec ferveur. Elle le débarrasse ensuite de son pantalon, le plaque contre le mur alors que ses lèvres se promènent du côté de l'oreille de Clyde. Ça, ça le rendait vraiment dingue. Alex inverse les rôles, elle se retrouve contre le mur. Clyde a du mal à cacher son excitation. Encore moins quand elle lui dit droit dans les yeux qu'elle voulait que ça se passe ici, contre ce mur. Sourire un brin pervers, Clyde hoche doucement la tête en se plaquant contre Alex. Il enleva ensuite le dernier vêtement qu'il portait avant d'attraper Alex par les cuisses et de la soulever. Ça alla ensuite très vite. Un coup de rein et ils ne faisaient plus qu'un. Les mouvements de Clyde étaient presque bestiaux, sauvages. Il faisait ça avec ses tripes, tout un art.

Elle s'était toujours sentie privilégié avec Clyde. Elle savait comment il se comportait avec les autres fille, mais il ne faisait pas pareil avec elle. Ils se connaissait depuis trop longtemps, ils étaient amis et malgré tout, c'était un lien. Les mecs, elle les prends, elle les jette, elle se barre sans un bruit comme si ils n'étaient que des jouets. Avec Clyde. C'était pas pareil. Elle l'aimait bien, c'était son pote, le plus ancien. Elle n'aurait pourtant jamais pensé que ça dériverait vers ça, mais dans le fond, ça coulait de source, la puberté est passé par là et leur à fin du bien à tout les deux. Elle aimait les beaux garçon, normale. Il répondait toujours présent, partant pour des coup de folie, ça lui convenait, un contrat tacite.
Ce soir, comme beaucoup de soir, elle était venue. Ça avait tendance à s'accentuer quand Axel était dans son horizon de vie. Évacuer, se voiler la face pour avancer. Elle voulait Clyde, elle voulait lui faire du bien tout comme il lui en faisait, qu'il comble pendant un instant le vide en elle, qu'il stop pour quelque seconde le vertige.
Elle l'avait plaqué contre le mur, le lit, c'était trop intime pour ce soir, non, elle voulait juste se défouler, oublier ses sentiments. Il y avait des années de ça quelle les avaient cloisonné, mal traité, détruit, éradiquer, et ce n'était pas une bel gueule ténébreuse à souhait au allure de poète maudit qui allait réduire à néant ses effort.
Clyde... gueule d'ange. Elle aimait être attentionné envers lui, sans doute parce qu'ils avaient un vrai lien depuis plus de quinze ans. Son pantalon à terre, elle laisser ses lèvres s'attarder vers ses oreille et le creux de son cou, sachant parfaitement qui aimait ça. Inversant les rôles, elle voulait que ça se passe ici, que ce soit bestial, animal. Peut-être que plus tard ils remettrait une couche, qu'importe, elle voulait déverser le trop plein d'énergie, d’adrénaline et faire taire son cerveau hyperactif.
Quand elle lui dit son idée, elle vit que cela lui plus, tant mieux, elle aimait cette éclat dans les yeux, sentir la chaleur de son corps. Elle était complètement électrisée alors qu'il passait ses mains sous ses cuisse pour la soulever. Elle adorait ça. Elle enroula ses jambe autour de sa taille allant morde à nouveau son cou. Ils mettait toujours leur tripe dans leur partis de jambe en l'air, des artiste de la baise, à bout de souffle, elle y mettait du siens. Ses sens en éveille, Axel quittait pendant quelque instant enfin son esprit. Fort, puissant, rapide et intense, ce mur aura des chose à raconter.