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Lorsqu'elle s'arrête, je fais de même quelques mètres plus loin, la regardant reprendre sa respiration tout en faisant de même. Je souris, la regarde, la trouve jolie. Cette robe lui va à ravir, elle est juste magnifique. Je la laisse s'approcher, l'attrapant par les hanches lorsqu'elle trébuche et se rattrape à ma chemise. Un frisson, lorsqu'elle me caresse la nuque. Je déteste être aussi sensible. Ses mots résonnèrent dans ma tête, l'espace de quelques secondes. Elle s'éloigne, j'attrape la montre au vol, la serrant dans ma main en la regardant s'éloigner encore plus, commençant à courir. Je me mord la lèvre, hésitant quelques secondes avant de me lancer à sa poursuite. L'attraper, je le prenais comme une invitation. Une invitation unique, qui m'étais réservé, et venant d'elle... Son rire, il m'a manqué, c'est tellement rare de l'entendre rire comme ça. Un rire léger, un rire innocent, un rire de joie, un rire que j'aime entendre. Je la rattrape rapidement, attrapant son bras en ralentissant doucement la cadence, réussissant à l'arrêter, la faisant tourner sur elle-même pour qu'elle se retrouve dans mes bras. J'ai un peu de mal à reprendre mon souffle, mais je ris, la regardant. Ma main tenant la montre prends la sienne alors que j'approche mes lèvres de son cou, respirant son odeur doucement avant de murmurer à son oreille.

« A ton tour... Suis-moi. »

Un cou de langue au niveau du lobe et je la lâche, m'éloignant d'elle avec un air sadique, affichant un sourire en coin. Je regarde autour de moi, me rendant compte que l'on se trouve devant le parc d'attraction. Je souris, me précipitant à l'intérieur en courant. C'était parfait. Vu l'heure, il était fermé, mais ça n'empêchais pas d'aller y faire un tour. Au contraire, même.

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Lui et seulement lui. Être si près de lui qu'elle pouvait sentir son odeur et toucher la peau de son cou... ses cheveux... Face à cet homme dont elle connaissait et ignorait tout, elle n'était plus la même. Devant lui, pour cette nuit, elle laissait tomber le mur qu'elle érigeait entre elle les autres. Elle était juste Alice. Elle voulait tellement être près de lui, se sentir connecter à lui que lorsqu'il posa ses mains sur ses hanches elle avait ressentie une légère chaleur, comme un courant qui passait, comme s'ils étaient connectés. Elle le voudrait.... tellement. Elle court et rit jusqu'à plus souffle, un rire vrai, un rire étincelant qui transperce la nuit. Ça faisait longtemps, si longtemps. Elle voulait qu'il la rattrape et elle savait qu'il le ferait comme si entre tout leur doute il y avait cette confiance. Une confiance si mince, si invisible mais si solide. Elle avait eut raison. Son corps frissonna dès qu'il lui prit le bras. Sa main sur sa peau, elle se sentait exister, il était le prolongement d'elle-même. Elle se tourne vers lui et lui sourit. Heureuse. Juste heureuse pour une fois. Pour une fois ils ne se gueulaient pas dessus, pour une fois ils ne se tuaient pas. Pour une fois ils se faisaient un peu de bien. Elle ne l'aurait pas supporter après la peur qu'elle eut de le perdre.
Là, entre ses bras, c'est comme si rien de mal ne pouvait lui arriver. Elle sentait son corps, sa présence, sa chaleur. Elle attrape sa montre, elle sens ses lèvre effleurer son cou et elle se mort la lèvre inférieur en sentant un frisson la parcourir. Comment pouvait-il l’électriser à ce point ? Un coup de langue, et elle se sentait tremblante. Le suivre... elle irait jusqu'en enfer pour lui s'il le fallait. Elle se damnerait pour le sauver, elle vendrait son âme pour ne jamais être séparer de lui. On pouvait dire beaucoup de chose sur Alex, que c'était une bitch, qu'elle était superficielle et qu'elle en avait rien à foutre des autres et du quand dira-t-on, très peu de personne savent la vérité. Si peut savent qu'elle femme intègre elle est, droit dans ses pompes, si peut savent qu'elle est franche et entière, et que son cœur, quand elle le donne, c'est pleinement. Aussi son corps ne lui appartenait plus mais était sien, par lui seul elle serrait tué ou sauvée.
Elle le suivait, le rattrape dans le parc d'attraction, fermé, aux allure fantomatique. Elle lui prend sa main sans crier gare, entremêlant ses doigts avec les siens, elle sourit, elle sourit comme si le monde leur appartenait.

« Viens, cap ou pas cap ? » dit-elle en lui faisant signe de ce diriger vers une attraction précise.

Il s'agissait du 'Boat Splash' qui, comme son nom l'indique, est constituer d'un bateau montant tout en haut d'un rail pour se laisser tomber dans une pseudo piscine. Elle monta sur la plate forme, toucha l'eau qui était encore chaude de la journée ensoleillée. Elle commence à enlever sa robe sans gêne pour finalement se retrouver en sous-vêtement, elle lui lance la montre et éclate de rire avant de sauter à l'eau.

« Grouilles-toi sinon tu vas perdre ! » dit-elle en lui souriant, aguicheuse et taquine.

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Je regarde autour de moi, observant les attractions fermées. C'est différent, l'endroit semblait lugubre, sans vie, ce n'était vraiment pas la même chose. Lorsqu'elle prend ma main pour entrelacer nos doigts, je ne fait que les serrer encore plus, comme si j'avais peur qu'elle ne s'échappe, qu'elle ne disparaisse. Je lui souris, portant mon regard sur l'attraction qu'elle a choisis, je la suis.

« Cap ! »

Je ne peux pas m'empêcher de la regarder lorsqu'elle fait tomber sa robe, me mordant la lèvre inférieure, retenant un frisson. Ce n'est pas la première fois que je la vois en petite tenue, mais ça me fait le même effet à chaque fois. J'admire ses courbes, laissant mes yeux se promener sur son corps, captant les siens avant qu'elle ne m'envoie la montre, plongeant ensuite directement dans l'eau. Je souris à ses paroles, enlevant ma veste tout en la rejoignant. Ce n'est qu'une fois sur le bord que j'enlève le reste de mes vêtements à la hâte, ne gardant que mon boxer. Je prends le temps de déposer la montre par dessus la pile de vêtements, ne voulant surtout pas qu'elle soit abimée. Puis, je plonge pour la rejoindre, remontant rapidement à la surface. Je lui souris, nage jusqu'à elle en la regardant d'un air taquin.

« Et maintenant ? »

Je me rapproche d'elle encore plus, mon sourire toujours peint sur mon visage, plongeant dans ses yeux.

« Cap ou pas cap de me résister ? »

Mon sourire s'élargit à ma connerie. Un piège ? Non, je voulais juste savoir, savoir si elle en serait capable. Un jeu, ce n'était qu'un jeu après tout. Un jeu dangereux, je le savais bien. Je le savais lorsque je lui avais proposer de rejouer, même si dans le fond, de toute évidence, les choses avaient changé, même si nous nous gardions bien de nous l'avouer. Ce « nous », si troublant et délicieux à la fois. Tout était tellement différent, là, maintenant. J'approchais mon visage du sien, comme si je voulais l'embrasser, la pousser vers ses derniers retranchements.

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Elle sentait son regard la caresser, et c'était comme si c'était ses mains sur son  corps. Elle ne voulait pas lui montrer qu'elle en frissonnerait presque, elle se jeta à l'eau. Elle voulait qu'il la rejoigne car justement... il aurait à se dénuder... Elle, perverse ? Bah voyons... si peu... tellement peu... C'est surtout qu'elle savait que le milieu aquatique était propice aux jeux... de toute sorte. La tête sous l'eau... elle avait une crainte légère... celle de se demander si elle n'allait pas sombrer... elle était forte, mais pas autant qu'on pouvait le croire quand cela concernait une certaine personne. Elle aurait aimé l'être... tellement...
Mais c'était peut-être ça l'amour. Savoir qu'on fonce droit dans le mur et appuyer quand même sur l’accélérateur. Savoir qu'on va avoir mal... mais qu'importe. Elle résistait pourtant de tout son cœur... de toute son âme... mais que faire quand elle est attirée par une autre ?  
La tête à la surface. Elle le regarde arriver sur le bord et se dévêtir. Il était beau... tellement beau... sa peau c'était la sienne et une autre en même temps... elle l'avait sentie quand elle lui avait prit la main et qu'il avait serré ses doigts...  En quelque mouvement il était près d'elle. Mon dieu... dans qu'elle merde elle venait de se foutre...
Et maintenant... Oui maintenant, elle déglutit un instant, le jeu devenait dangereux. Il la regardait, elle ne baissait pas son regard sauvage de rédemptrice. Une fois qu'il fut si près d'elle, il lui lança le défit et son regard perdit son assurance, sa superbe étymologique, son orgueil provocatrice. Lui résister... alors qu'il avançait son visage vers le sien comme pour l'embrasser. Horrible... terrible défit que le démon tentateur lui faisait... tel Lucifer chuchotant à l'oreille de l'archange.
Son cœur se débattait dans sa cage thoracique, luttant pour sa survit, ses pommettes s'embrasaient. Il n'y avait que lui pour lui faire cet effet, pour faire fondre son cœur de glace.
Les neiges éternelles sont sublimes, elles patientent et gagnent toujours le dernier souffle de vie... mais au cœur de cette force il y a de la faiblesse. Il suffit d'un brasier pour les tenir à distance... D'un regard de braise.
Elle le regarde avec une intensité pas si étrangère. Elle passe sa main dans le cou du jeune homme le caressant doucement... son autre main descend sur le coté gauche de son torse... elle sent l'endroit où, quelques heures plutôt elle l'avait transpercé d'une seringue d'adrénaline... elle se trouble... la main continuant son parcours, arrivant au bas ventre gauche et allant se poser sur sa hanche... elle rapproche son corps, réduisant à néant l'espace qu'il y avait entre eux... elle sens sa chaleur, son souffle se faisant plus profond.... elle approche son visage du sien et s'arrête.

« Cap... je ne voudrais pas que ton cœur s'arrête à nouveau.... » dit-elle doucement, son souffle percutant ses lèvres.

Elle sourit allant déposer un baisé tout au creux de son cou.

« cap ou pas cap de me suivre ? »

Elle prend plusieurs inspirations profondes avant de plonger et de rester au fond de l'eau clair. Elle yeux ouvert, c'était floue, aucun son, aucun bruit, pas même celui de ses pensée. Elle pouvait rester 2 min 30 ainsi... c'est court... mais si long quand on sait l'occuper. Elle l'attendait.... elle l'attendrait toujours.  

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Je l'avais mise au défi, au défit de me résister, en sachant très bien les conséquences. Je m'étais approché d'elle doucement, jusqu'à ce que nos corps ne soient séparés que de quelques centimètres. Mon sourire était accroché à mes lèvres alors que j'approchais dangereusement celles-ci des siennes. Je sentais mon cœur accélérer ses battements au fur et à mesure de mon approche, mais je l'ignorais. Ce n'était qu'un jeu, juste un jeu. Je vois son regard se troubler, ses joues devenir peu à peu rouges. Je souris intérieurement, fier de l'effet que je produit sur elle. Elle n'est pas indifférente. Elle passe sa main dans mon cou, comme pour me guider vers ses lèvres, faisant glisser son autre main sur mon torse, puis vers ma hanche, nous rapprochant encore. Je dépose à mes mains sur ses hanches à mon tour. Pendant un instant, je cru qu'elle céderait, qu'elle me laisserait l'embrasser, mais c'était mal la connaître. Lorsque je sentis son souffle chaud sur mes lèvres, lorsque nos lèvres étaient sur le point de se rencontrer, elle me répond, souriant avant de dévier son baiser et d'aller le poser dans mon coup. Je ferme les yeux, juste un instant, sentant mon cœur rater un battement. Je souris légèrement. Elle me lance son défi. Je m'éloigne légèrement d'elle, retirant mes mains.

« Cap »

Elle plonge alors. Je prends à mon tour quelques inspirations avant de l'imiter. Elle m'attends, quelques mètres plus bas. Je la rejoins sans mal, attrapant son bras, la retournant pour qu'elle me voit. Mes mains vont dans son cou, et sans hésitation, je l'embrasse en fermant les yeux. Un baiser pour lui donner de l'air. Quelques secondes, peut-être une minute avant que je n'ai plus d'air et que je la relâche, remontant rapidement à la surface. Une bouffée d'air, j'ai un peu de mal à respirer à nouveau correctement. Je ne me sent pas très bien, nageant vers le bord pour m'y accrocher. Je n'arrive pas réguler correctement mon souffle. J'entends les battements de mon cœur dans mes oreilles. Sensation détestable. Je ferme les yeux, prends appui sur le bord du bassin pour sortir de l'eau puis m'asseoir, laissant mes jambes dans l'eau.

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L'eau, symbole de vie et de mort. On ne peut vivre sans eau, tout comme on ne peut vivre sans air, et pourtant.... L'eau peut vous tuer. Les naufrages, les noyades... sans de vie cristallisées dans l'écume. Elle fut si proche de lui... tellement proche qu'elle l'avait touché et sentie ses mais sur ses hanche, elle était si prête de se donner, mais non. Elle offrait sa dernière résistance. Un baisé sur sa jugulaire, dans son cou... elle aurait presque pu sentir le battement de son cœur.... était-ce celui d'Axel ou le sien qui bâtait aussi fort ? Il est beau... il est sublime... et il attise en elle tant que chose qu'elle préférait oublier. Elle était une scientifique, répondre à des besoins naturels : oui. Succomber aux aléa d'une chose aussi irrationnelles que les élan du cœur : non. Un non clair, limpide.... vrai ? Non... il la chamboulait, et remettait en cause le bien fondé de sa pensée. Un cœur de glace... ne peut résister au assaut du feu... il font irrévocablement et ses larmes vont se jeter dans les fleuves et nourrir les rivières.
Ultime défit, elle l'invite à la rejoindre dans le monde du silence. Sous l'eau. Les bruit son assourdit, la vision troublée, elle l'attend. Il a dit qu'il était cap... le serait-il seulement un jour ? Cap de l'aimer, cap de la serrer si fort contre lui qu 'elle en suffoquerait, le serait-il ? Elle le voulait tellement, sentir qu'elle compte pour lui, sentir qu'il y a plus entre eux qu'on en pourrait le croire.
Elle sens sa main qui attrape son poignet et elle sourit, il la retourne et passe une main dans sa nuque, elle sourit... elle ne peut s'en empêcher.... et il l'embrasse. Son cœur s'affole. Elle a l’impression de se sentir vivante. Elle passe ses bras autour de son cou, répondant à son baisé. Combien de temps de passe-t-il alors qu'elle presse son corps contre le sien ? 5 secondes ? Plus ? Elle ne le sait pas... mais tout deux manquent d'air. La surface est leur salut... ou leur damnation. Elle suffoque, reprendre sa respiration est rude. Elle se met proche du rebord, à l'opposer de lui. Son cerveau tentant de comprendre ce qui venait de se passer.... Elle tremblait... elle avait peur... elle avait froid... ses lèvres devenant violette... Elle lance un regard vers lui... elle n'arrive même plus à bouger...
Elle tentant de respirer profondément... rester calme... quelque minutes passèrent quand elle se sentie enfin de nager à nouveau vers lui. Entre ses jambes, elle lève des yeux troublé vers lui, elle ne comprend pas, elle n'a pas envie de comprendre elle prend ses deux mains dans les siennes pendant un instant avant de déposer un baisé au creux de son poignet.

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J'arrive peu a peu a reprendre mon souffle. Elle fini par me rejoindre, se placant entre mes jambes. Elle prend mes mains dans les siennes, venant poser un baiser sur mon poignet. Je la regarde, enlève l'une de mes mains de son emprise pour venir la poser sur sa joue, la caressant avec tendresse. Je l'avais embrassée. Certes pour lui redonner de l'air, mais je mentirais si il n'y avait que cela. Je préférais ne pas y penser. Après tout, ca faisait partie du jeu. Je ne voulais pas me prendre la tête. Hors de question. Je lui embrassa tendrement le front, lui offrant ensuite un sourire. J'enleva ma main de sa joue, la deposant sur le sienne. Je regarda autour de moi a la recherche de ma veste. Je réussi a l'attraper du bout des doigts, la ramenant a moi pour ensuite fouiller dans mes poches. Je ne tarda pas a trouver ce que je cherchais. Ma conso. Je déposa grossièrement un peu de coc sur ma main que je m'empresse de prendre. Je balanca ma tête en arrière dans la seconde qui suivit,histoire de ne pas avoir de perte. Aussitôt,  je me sentit bien mieux. Putain de tox. Je range ensuite mon paquet, posant ma veste à côté de moi avant de me lever. Je regarde a nouveau Alex, lui offrant un sourire.

"Allez viens, sors de l'eau. À moi de choisir une attraction. "

Je me rhabille rapidement, regardant ensuite autour de moi en réfléchissant. Je ne mis pas longtemps à me décider. Ce serait le labyrinthe aux miroirs. Je l'attends, récupérant la montre que je garde dans ma main.

" Prête ? Cap ou pas cap de me retrouver ? "

Je lui lance la montre, comme elle me l'a fait plus tôt avant de me mettre à courir en direction de l'attraction, me marrant comme un gosse. Je m'engouffre à l'intérieur du labyrinthe sans la moindre hésitation.  

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Elle le regarde, l'observe, elle ne comprend pas ce qui viens de ce passer. Il l'avait embrassé, elle avait aimé. Mais son cerveau faisait barrière avec ses émotions, ces derniers venaient d'être exacerbé, ils luttent en cet instant pour leur droit, pour leur survit, elle qui avait gelée son cœur. Elle le voulait, elle voulait l'avoir, s'enivrer de lui, mais c'est son cœur qui parlait, pas sa raison. Elle avait bien assez souffert, elle avait aimé un type, un mafieux qui dealait entre autre. Il l'avait alit, brisé. Il l'avait trompé, violenté. Ça l'avait endurcit... durcit, glacé. Mais il n'y avait pa que ce connard, elle avait connu Axel dans le même laps de temps... ça faisait longtemps... dès qu'elle l'avait vu elle se demandait ce qu'elle foutait avec ce type, pourquoi elle n'était pas avec Axel à la place. Mais elle avait trop peu d'estime pour elle-même. Elle avait vu jusqu’où elle était tombée. Face à ce constat elle avait dit « plus jamais ça »... Il avait retiré un de ces mains pour caresser sa joue, elle avait eut un faible mouvement de recul, souvenir des gifles qu'elle avait reçut, mais le contacte cette fois-ci fut doux... il ne l'avait jamais frappé lui. Elle rougit, il vient de l'embrasser sur le front et il sourit. Il est beau... Elle l'aime. Elle voulait tant lui donner son cœur, mais elle le vit prendre la cocaïne. Et elle ferma ses yeux. Elle venait de le sauver et comme à chaque fois, il replonge. Il la ferait souffrir. Elle le sent. Elle vit déjà dans la peur incessante de le perdre, mais étrangement, elle ne pouvait pas s'éloigner de lui.
Elle sort de l'eau, se rhabille. Le labyrinthe au miroir. L'avait-il choisi parce qu'elle s’appelle Alice ? Elle réprime un frisson d'angoisse, elle avait toujours eut peur de cette attraction. Sans doute car elle voyait son reflet sans cesse... et qu'elle y voyait le mensonge qu'était Alex et la vérité qu'était Alice. Elle le suis, rattrapant la montre au vole, mais ne rit pas comme lui. Était-elle capable de se confronté à sa propre image ? Elle n'en savait rien. Et face à son angoisse c'est Alex qui parlait.

« Cap »

Et elle s'engouffre. Tachycardie, elle angoisse, mais c'est encore gérable. Elle devait se concentrer, analyser, écouter les bruits. Elle voit son propre reflet mais le renie en fermant les yeux tentant de marcher à l'aveuglette mais se prend un miroir de plein fouet dans la tronche et en tombe au sol. Elle sens des sueur froide couler sur son front, elle voit son reflet inquisiteur, elle se sent terrifier, comme dans ses cauchemar. Elle tremble. Elle doit se relever, ce qu'elle fait en se tenant à une de ces surfaces réfléchissantes. Elle voit Axel. Lui ou sont reflet ? Elle s'approche pour le toucher. C'est qu'un reflet. Elle le regarde, touche le visage froid et sans relief avec tendresse. Elle tremble. Elle s'éloigne. Elle ne sait pas où elle est, où il est. Elle avance. Tout se met à tourner. Elle panique. Le cœur bat trop fort. Elle a du mal à respirer. Elle a peur. Elle panique. Elle s'écroule sur le sol.

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Je m'étais engouffrer dans le labyrinthe sans hésiter, slalomant entre les miroirs, jusqu'à finalement m'arrêter une fois que je me sentais perdu. Je regarda autour de moi, histoire d'essayer de me repérer, mais c'était peine perdue de toutes évidences. Il n'y avait que mon reflet, absolument partout. Un sourire malsain s'inscrivit sur mon visage. Sensation détestable et agréable en même temps. Etre perdu au milieu d'un labyrinthe comme celui-ci. Ce voir, contempler son reflet, se prendre la vérité en pleine face. Cette vérité qu'on refuse de voir, parce qu'on à trop peur, parce qu'on est pas près, pas encore. Je m'approche d'un des nombreux miroirs qui m'entourent, prenant le temps de me regarder. J'ai maigri. La drogue me ronge de l'intérieur, et ça commence à ce voir. Faut que j'arrête, que j'arrête de prendre cette cam, avant qu'il soit trop tard. Mais je n'ai aucunes raisons de le faire. Et puis, j'préfère encore que ce soit cette saleté qui m'emporte. Je baisse les yeux. Des conneries tout ça. J'voulais juste pas arrêter. Parce que si j'arrête, j'me retrouve dans la réalité. Cette réalité que je m'efforce justement de fuir. Je ne veux pas affronter mes démons. Pas encore.

J'entends des bruits de pas, et je comprend immédiatement qu'ils appartiennent à Alex. J'écoute attentivement, essayant de savoir où est-ce qu'elle pourrait être. Je recommence à marcher, doucement, regardant autour de moi. Un bruit sourd ce fait retentir. Elle s'est sûrement pris un des miroirs. J'avance encore, puis m'arrête lorsque je me retrouve face à Alex. Non, ce n'est que son reflet. Elle bouge, passe d'un miroir et j'essaie alors de la suivre du regard. Elle n'est pas loin. Je me met à nouveau à courir, essayant de rester calme. C'est stressant, c'est désagréable, et je sens les battements de mon cœur s'accélérer peu à peu. Je serre les dents, il faut que je reste calme, que je me concentre.

Après plusieurs minutes interminables, je la retrouve enfin. Effondrée sur le sol. Inconsciente. Mon cœur rate un battement alors que je me précipite sur elle, la prenant dans mes bras.

« Alex ! Alex tu m'entends ? »

Je commence à paniquer, la secoue, pour qu'elle se réveille, qu'elle revienne. Je prends son poul, juste pour être sur. Ce n'était pas une bonne idée. Je n'aurais jamais dû l'emmener ici. Je ne sais pas quoi faire. Je regarde autour de moi, comme si quelqu'un allait apparaître comme par magie. Mais non, personne ne viens, il n'y a que nous. Je repose mon regard sur elle, lui prenant sa main à l'aide de la mienne.

« Alex, réveille toi je t'en prie ! »

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Le labyrinthe au miroir... le labyrinthe du pays des merveilles... un labyrinthe pour une Alice. Elle aimait les labyrinthe pour leur mystère, leur esthétique, leur coins sombres... mais elle les redoutait... elle avait peur de s'y perdre et que personne ne la retrouve, qu'on l'oublie et qu'elle disparaisse. Alice passa de l'autre coté du miroir... direction le pays des merveilles... mais pour Alex, notre Alice, elle faisait un retour au pays de la folie. Ses miroirs qui renvoient votre image, une vérité et un mensonge. Ce que l'on est et ce que l'on veut bien montrer... mais donner à un homme un masque et il vous dira la vérité. Elle savait. Elle savait ce qu'il y avait dans son cœur, elle connaissait ses peurs mais elle voulait les oublier car ça l'angoissait, elle paniquait à chaque fois... chaque fois qu'elle a peur de le perdre... Elle ne l'avait pas vu venir quand elle avait dix-sept ans... mais il était si vite rentrer dans son cœur et impossible de le faire partir.... Elle avait pourtant essayé d'attirer son regard, essayé de le tenter, de voir ce qu'il ressentait pour elle, mais il ne lui avait que si peu montrait qu’elle ne comprenait pas.
Comme cette nuit... pourquoi avoir gardé la montre ? Pourquoi lui dire qu'elle compte pour lui autant qu'elle compte pour elle ? Ça la perturbait... elle paniquait...
Elle panique.  
Elle a peur. Peur de ce qu'elle ressens, peur que ce ne soit pas réelle, peur qu'il ne ressentent rien pour elle. Elle a besoin de plus , de voir qu'il a confiance en elle, qu'il la veut, elle le veut lui...  sans savoir s'il la veut elle. Quand elle voit enfin son reflet, elle s'approche, mais ce n'est qu'un reflet, un masque. C'est lorsqu'il parle en son nom que l'homme est le moins lui-même, donnez lui un masque et il vous dira la vérité, comme le disait si bien Oscar Wilde. Qu'elle vérité y avait-il dans ce reflet ? Quelle vérité y avait-il dans cette barrière entre eux ? Elle tentait de comprendre de voir ce que ses mots cachaient, ce que ses yeux pouvait révéler. L’ennui étant qu'elle pense trop et oublie de ressentir. Pourquoi ? Parce que ça fait mal. Ça fait terriblement mal d'être déçus, aimer c'est bon pour les jeunes, ceux qui n'ont pas connue la peine, ceux qui croyait encore à la bleusaille et l'amour toujours. Elle avait dit stop. Elle ne voulait plus connaître ça, elle ne voulait plus s'attacher. Mais c'était trop tard. Bien trop tard. Il était là. Elle ne savait pas comment mais il était là, tout au creux de l'organe qui envoie le sens dans ses veines.
Ça l’oppresse, elle ne se sens pas bien. Elle panique et s'écroule au sol. Elle ne peut plus réagir, elle n'est plus là et pourtant, elle entant la voix d'Axel et sens qu'elle est contre lui dans ses bras, et elle s'y sens bien, si bien qu'elle n'arrive pas à revenir. Elle veut rester ainsi, se sentir contre lui en sécurité, l'entendre l’appeler car il n'y a qu'a travers sa voix et ses lèvre qu'elle se sens existé, qu'elle ne se sens pas vide car chacun de ses mots résonne en elle et lui fait de l'effet. Elle sent la chaleur de son corps, elle sent sa main sur la sienne, elle le sent, son odeur... elle se shooterait à son odeur. Elle se met à respirer intensément... cette odeur... Elle se rend compte... elle folle de lui et ça la tue. Faiblement elle rouvre au bout de plusieurs minute doucement ses yeux et le regarde. Elle adore ses yeux... elle l'adore lui. Elle a envie de l'embrasser... Elle tente de sourire, légèrement.
Elle relève sa tête pour la poser au creux se son cou, sentir sa chaleur, sentir son odeur et déposer un baisé tout simple tout au creux. Elle reste encore un instant comme ça... sans rien dire avant de lever sles yeux vers lui.

« Sort moi d'ici... » dit-elle d'une petite voix.

Elle avait horreur de cet endroit oppressant qui lui donnait le tournis. Elle se sentait faible... si faible pour lui demander ça... ça la tuait même de reconnaître qu'elle avait besoin de lui.

« J'arrivais pas à te trouver.... » lâcha-t-elle les larme au bord des yeux.

Et c'était lui qui l'avait trouver.... pas seulement physiquement, il l'avait trouver elle. Alice , la vrai elle qui fut enterré par l’indifférence des siens, leur incompréhensions, sa solitude.

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Elle met un temps fou à ce réveiller. Temps durant lequel je stresse comme un malade. Je culpabilise. Je pense à appeler les pompiers, les flics, la garde nationale meme ! Stupide, je sais oui. Mais heureusement, elle fini par ouvrir lentement les yeux. Un sentiment de soulagement m'envahit instantanément.

Je la laisse se blottir contre moi, soupirant longuement, je la serre fort contre moi. Je vais poser ma main dans ses cheveux, pour quelques secondes, peut etre une minute, le temps de notre étreinte. Je frissonne quand elle m'embrasse le cou. Nos regards se trouve. L'envie de l'embrasser me viens, mais j'me retiens, comme toujours. Je ne compte meme plus toutes les fois où je me suis retenu face à elle. La toucher, l'embrasser, la désirer. Je me l'interdisais. Depuis le premier jour. Le premier regard. Je la désirais. Et le désir c'était transformé, au fil du temps, au fil des années...

Tomber amoureux est le phénomène le plus mystérieux au monde dit-on. Ceux qui aiment au premier regard vivent la version la moins inexplicable du miracle : s'ils n'aimaient pas auparavant, c'est parce qu'ils ignoraient l'existence de l'autre. Le coup de foudre à retardement est le plus gigantesque défi à la raison. On fait semblant de maitriser la situation. Mais on maitrise rien. On essaye de négocier avec soit-meme, histoire de voir si on s'autorise cette absurdité. La plupart des gens s'autorise à aimer. Les autres, non. Ils luttent. Pour voir jusque où ils peuvent repousser le phénomène, de toutes leurs forces. Mais, tot ou tard, la carapace cède, se brise en mille morceaux, et là...

Sa voix me sort de mes pensées. Des larmes se présentent au bord de ses yeux. Je lui embrasse le front avec douceur. Tout était de ma faute. J'étais stupide. Je la regarde à nouveau dans les yeux, l'espace de quelques secondes. Puis, je place une main sous ses jambes, puis une autre dans son dos, la soulevant ensuite tel une princesse. La sortir d'ici. L'emmener dans un endroit sur. Dans un endroit où elle serait en sécurité. Je regarde autour de moi, ne met pas longtemps à me décidé sur la direction à prendre. Mes pas me guident vers la sortie, en mode automatique. C'est con. Trouver la sortie de ce labyrinthe alors qu'il y a quelque minutes à peine, je ne savais absolument pas où aller. L'instinct surement...

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Au sol elle s'était écroulée et dans ses bras elle était revenue à elle. Voir son visage était rassurant et elle s’étonnait à s'imaginer avoir quotidiennement cette vision au réveille, lui avec elle dans le même lit. Elle avait toujours tellement peur. La peur de le perdre. Sa criait dans son ventre, elle grondait au plus profond d'elle-même cette peur.
Il la serre fort, elle sent les muscles de ses bras l'entourer, ça la rassure immédiatement. Son odeur... ça lui suffit... son parfum auquel elle voudrait se shooter pendant des heures. Elle était folle de lui, littéralement... que ne ferait-elle ? Si elle ne l'aimait pas, mettrait-elle autant de force à le maintenir en vie ? A l'empêcher de disparaître de ce monde ? Elle voulait tellement le rendre heureux, lui faire voir qu'il y avait du bon en ce monde, qu'il y a du bon en lui. Elle embrasse son cou et le sens frissonné, ne serait-il donc pas si insensible qu'il le dit ? Elle ne sait pas... Elle ne comprend pas.
Comment comprendre ?
Elle lève ses yeux vers les siens. Elle a envie de l'embrasser mais n'ose pas.... elle a peur... tellement peur de faire une chose qu'il n'aimerait pas et qu'il la rejette. Elle ne veut pas vivre sans lui, non, c'était trop tard, il était entré dans sa vie et avait tout ravagé en elle.
On parle souvent de l'amour comme d'une chose inexplicable. La scientifique en elle savait. La biochimie de l'amour. La vasodilatation, le cœur qui, de 80 battements par minutes passe à 120, la sécrétion des endorphine. Ouais, l'amour était parfaitement explicable, raisonnable. C'est instinctif, animal. T'en est sûre Alice ? Non parce que c'est bien jolie les neurotransmetteur, mais en attendant il n'y a pas que ça, et tu le sais.
Elle le sait. Elle le sait dès qu'elle regarde Axel. L'amour n'est pas que scientifique. Il est dans les regard intense, les baisés volé, les gestes, les odeurs. Quand on aime... c'est si différent. Ca rend heureux, on a l'impression d'exister pour quelqu'un. Mais ça, c'est être amoureux. Être amoureux c'est un état passager... aimer... c'est un peu différent.
Aimer... c'est à la foi instinctif et raisonné, un effort de la volonté, On veut aimer une personne,la prendre comme elle est, qualité et défaut car on est pas chez le primeur, on ne prend pas que les plus beau fruit (les qualités) mais on compose aussi avec les défauts. Vous savez pourquoi c'est en parti un effort de la volonté ? Car quand il y a un problème...au lieux de jeter, on tente de réparer, de travailler sur soit. Mais c'est aussi déraisonné car ça ne se choisie pas. On ne décide pas de la personne qu'on va aimer, et des fois on ne sait même pas pourquoi on l'aime.
Alex sait pourquoi elle l'aime. Il est un toxico, toujours à deux doigts de crever, il peut être des fois d'une connerie sans égale, mais à coté... il est gentil, les fois ou elle rentre du taf et qu'elle a super mal au dos... il propose de venir la masser, si elle va mal, il est là. Parfois il est mal-abile, car il a ses souffrances et que ce n'est pas toujours facile de composer avec, mais le fond est qu'il prend soin d'elle à sa façon.
Il la soulève, et elle se sens comme une reine entre ses bras, c'est son plus beau trône, sa plus belle parure. Elle passe ses bras autour de son cou, reste si proche de lui, elle ne voulait pas être séparer de lui et entendre le cri déchirant de leur corps, de leurs âme qui s'appellent

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.