Que le jeu commence...

En ville. J'avais été assez vague lorsque j'avais demander ça à Alex. La vérité, c'est que je ne savais pas par quoi commencer. Je regardais les enseignes, m'arrêtant devant l'une d'elle. Un bar, parfait. Un petit verre, un petit rail. A peine étais-je sortis de l'hosto que j'en avait déjà envie. Ca me manquait déjà. Je nous conduis au bar, commandant deux cocktails avant de me tourner vers elle. Je la regarde, réfléchissant à ce que j'allais lui faire, ou plutôt, où est-ce j'allais l'emmener. Un endroit unique, différent, un endroit qui nous corresponde. Nos commandes arrivent. Je prends mon verre, me tournant vers elle, portant un toast, pour le plaisir. J'avale une gorgée, puis pose mon verre et sort mon Iphone, envoyant rapidement un sms avant de me concentré sur ma chère Alex.

« Donc... Tu m'appartiens pour la soirée, et la nuit. Tu n'as pas trop peur ? »

Je lui offre un sourire en coin. C'était la première nuit qu'elle m'accordait depuis que l'on se connaissait. Si les choses s'étaient passées autrement, on l'aurait sûrement fait avant.. Quoi qu'il en soit, je voulais qu'elle se rappelle longtemps de cette soirée.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.

Que le jeu commence...

La ville, de nuit. Rien de surnaturel. Axel... Ah oui... là on sort du commun. Jamais elle n'avait passé de nuit avec lui... jamais... enfin... pas comme ça. Des fois sur le canapé quand la fatigue était là tout comme là flemme de rentrer chez soi. Mais jamais de jeu. Elle le lui avait promis, elle était femme de promesse. Cette nuit elle était à lui, juste pour cette nuit... terrible jeu... fatal jeu... mortel jeu.Un bar, elle est un peu soulagé, elle entre avec lui, allant au au bar ou il commende pour elle. Elle le regarde, elle le trouve beau. Plus que beau même. Et merde... elle avait pourtant couché avec Clyde... elle devrait pas le regarder, que dis-je, le bouffer des yeux comme ça. Elle prend son verre, le regarde, le bois. C'était trop beau. En faite il la connaissait plus qu'elle ne le croyait... elle adorait les cocktail, les mélange de saveur. Il pose enfin les yeux sur elle. Elle qu'il la regarde.

« J'ai lai d'avoir peur ? » dit-elle en plongeant ses yeux pur dans les ténèbres de ceux du jeune homme

Bien sûr qu'elle avait peur, qu'elle appréhendait car elle ne savait pas à quelle sauce elle allait être dévoré, mais elle n'en montrait rien. Tête haute, le regard insolent et provoquant de diablerie, on voyait un étrange feu danser dans les yeux clair de la blonde qui finissait son verre d'une traite.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.

Que le jeu commence...

Cette question. La peur. Elle me dit qu'elle ne la pas. Elle ment, je la connais assez pour le savoir. Ca ne m'étonnes pas d'elle, je la voyait mal me dire le contraire. Non, ce n'était pas son genre. Même si je déteste ça, je ne relève pas, j'ai tellement l'habitude avec elle. Je la regarde dans les yeux quelques secondes, mon sourire toujours peint sur mes lèvres. Ce regard, je l'adore. Impossible de dire pourquoi, c'était comme ça, un point c'est tout. Je reçois un sms que je me dépêche de lire avant de relever les yeux, regardant autour de moi. Je ne met pas longtemps à trouver ce que je cherche.

« Je reviens. »

Je bondit aussitôt de mon siège, allant à la rencontre d'un mec. Mon dealer, bien sur. Je lui prend ma dose habituelle, discrètement, avant de revenir à ma place. Mon regard rencontre à nouveau le sien, presque automatiquement. Je fini mon verre à mon tour, en commandant deux de plus. J'hésite. J'ai quelque chose pour elle. Un cadeau, sans vraiment en être un. Un souvenir, un objet auquel je tiens, sans savoir pourquoi. J'ai attendu le bon moment, le moment parfait pour le lui donner, mais, maintenant...

« J'ai un truc pour toi. Ferme les yeux. »

Ma main plonge dans ma poche, ressortant presque aussitôt avec l'objet en question. Je le pose sur le bar, à côté de son verre. Une montre à gousset. Ancienne, rouillée, mais elle marche toujours. J'espérais juste qu'elle s'en souviendrais.

« Tu peux les ouvrir maintenant...»

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.

Que le jeu commence...

Il n'aimait pas le mensonge, elle le savait. Elle savait aussi qu'il avait l'habitude des siens. C'est plus simple, garder sa carapace que de la laisser s'effriter. Ne montrer aucune faiblesse. L'amour est un jeu dangereux. L'amour ? Il n'y a pas d'amour... juste une chose, une chose si petite est troublante... un simple grain de sable qui enraille le mécanisme du cœur gelé. Il a des yeux si sombre, elle pourrait s'y noyer dans ses ténèbres. Il se lève elle se retourne pour voir ce qu'il fait. Coc. Elle venait de le sauver pour qu'il replonge, ça la blasait, mais au moins, cette nuit elle était avec lui, ça jamais ça ne va pas, elle sera là... comme toujours. Elle est toujours là. Il revient, fini son verre et en commande deux autre, elle prend son nouveau verre quand il dit avoir quelque chose pour elle... Elle hausse un sourcils dubitatif et interrogateur.... surtout qu'il demande de fermer les yeux... son cœur palpite. Elle pose donc son verre et ferme les yeux jusqu'à ce qu'il lui dise de les ouvrir.
Elle le voit. Poser sur la table à coté de son verre. Son cœur manque un battement. Elle frôle l'objet de ses doigt long et fin, comme si c'était un objet sacré, et il l'était. Il l'était pour elle, pour eux. Elle ne l'avait pas revu depuis des années, elle le croyait perdu... et pendant quatre ans... il avait été en faite avec Axel.

« C'est toi qui l'avais ? » dit-elle en levant des yeux profondément troublé vers lui.

Elle avait les yeux brillant et se mordit la lèvre inférieur, là tout de suite, elle voulait l'embrasser. Pourquoi ? Elle ne le savait pas. Cette montre lui rappelait des choses, notamment la façon dont ils l'avaient trouvé, un passé. Elle n'avait jamais oublié cette montre. Elle ne l'avait jamais oublié lui, même si elle ne voulait pas l'avouer.
Elle prit la montre entre ses main, l'ouvrant pour regarder l'heure. Leur montre, leur trésors, comme si entre tout ces 'je' et ces 'tu' il y avait un 'nous'.

« Pourquoi tu l'as gardé ? » demanda-t-elle toujours aussi troublé.

Elle voulait juste l'embrasser, elle ne le pouvait pas... elle se mordait nerveusement ses lèvres avant de boire son verre.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.

Que le jeu commence...

Je souris en voyant sa réaction. Elle s'en souvenait, elle n'avait pas oublié. Elle me pose une question à laquelle je réponds avec un sourire. J'avais bien fait d'attendre, ça n'aurait peut être pas eu le même impact si je ne l'avais pas fait. Je bu une gorgée de mon verre, la regardant prendre la montre comme si il s'agissait d'un joyau, un trésor, quelque chose d'important. Je souris, réalisant qu'il est plus important pour elle que ce que j'avais imaginé. Et puis, elle me posa la question. Pour une fois, je n'allais pas lui mentir, pas la dessus.

« Parce qu'elle représente beaucoup, pour toi comme pour moi. Je voulais attendre le bon moment pour te la rendre. »

Je vidais mon verre d'une traite. Je n'avais pas l'habitude de dire ce genre de chose. Montrer ses faiblesses, l'espace d'une seconde, lui avouer que je tiens à elle. Elle a beau me faire chier, être parfois une vrai connasse, ça ne change rien. Je la regarde finalement.

« Serais-tu prête à jouer Alice ? Comme on le faisait avant ? »

Comme on le faisait avant. Mon sourire se fit taquin. Je voulais retrouver ça, juste l'espace d'une soirée. Je l'avais appelée Alice. J'adorais l'appeler par ce prénom, même si je ne l'utilisais pas souvent. Elle n'aimait pas qu'on l'appelle comme ça, mais je me le permettait.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.

Que le jeu commence...

Comment une chose si petite pouvait avoir tant d'importance et prendre tout son sens entre ses main ? Cette chose si petite, gardienne d'un secret antique. Le temps qui passe, les événements de la vie. Elle marque chaque seconde, chaque minute, tout comme chaque soupir marque un instant d'existence. Elle se rappelait de cette soirée à flâner, elle se rappelait de lui, plus jeune et elle, pas encore majeur. Cette montre à gousset, c'était lui, c'était elle. Un objet marqué part la vie mais dont le mécanisme était intacte, ils étaient tout les trois des survivants. Elle posa ses yeux sur Axel alors qu'il lui répondait. Elle se troubla encore d'avantage, son cœur s’emballa. Se pouvait-il.... Non... non elle ne pouvait y croire... et pourtant sans sonnait si vrai... tellement vrai qu'elle voulait y croire... tellement vrai qu'elle se voyait entrain de mêler sa langue à la sienne.... si vrai.. si réelle qu'on pourrait le toucher.... et qu'est-ce la réalité sinon une perception de nos sens trompeur ? Pouvait-il vraiment ressentir ce qu'elle ressentait en cet instant ?
Ses joue s'empourprèrent, il l'avait soufflé. Oui... Sans doute devait-il tenir à elle.... et sans pour autant considéré pleinement l'information en lui donnant tout son grade, le fait qu'il ait gardé cette montre pour la lui donner aujourd'hui était une preuve. Elle la serra forte entre ses doigts à défauts de pourvoir le serrer lui.

« Je ne savais pas... » laissa-t-elle échapper faiblement.

Oui... elle ne savait pas... On ne sait jamais à quel point on peut être aimé et haïs. Il l'avait appelait Alice... Ça la touchait autant que ça l'effrayait. Elle se faisait appeler Alex car Alex est une badasse sans aucune faiblesse, une fille qui prend et jette les mec, une fille qui avance et écrase tout sur son passage, une vrai connasse. Alice... la vrai elle... c'était une fille forte mais si gentille.... une fille encore un peu rêveuse, une fille qui espérait sortir de l'opprobre, une fille si lumineuse... Une fille si intègre.... qu'elle voulait aire pour ne plus jamais souffrir.


« Cap ou pas cap ? » dit-elle en souriant, le regard pétillant.

Avec lui, Alex et Alice était unit, juste ce soir... juste rêver un peu.... l'avoir pour lui ce soir, être juste elle pour ce soir. Juste ce jeu. Juste ce qu'ils avaient. Juste ce qu'ils étaient.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.

Que le jeu commence...

Je l'observe, analyse chaque geste, chaque réaction de son visage. Elle ne savait pas. Bien sur. Mes démonstration d'affections étaient rare à son égard. Ce n'est pas que je ne l'aimais pas, bien au contraire même. J'avais énormément d'affection pour elle, depuis toujours, mais, je ne lui avait jamais réellement montré. Par peur sans doute. Peur d'aller plus loin, de dévoiler mes sentiments. Ce n'était pas nouveau. Depuis Ike, je m'efforçais de ne rien laisser paraître. C'était mieux ainsi. N'est-ce pas ?

Je lui avait poser ma question. Mon ultime question si je puis dire. Etait-elle prête à replonger dans le passé, l'histoire d'une soirée ? De redevenir Alice ? Ma Alice. Elle me réponds, mon sourire se fait instantané, taquin, malicieux.

« Cap »

C'était reparti. Je souris largement, retrouvant la jeune femme que j'avais découvert le jour où nous avions trouvé cette montre. La vrai Alex. Un coup de folie. Je déposa quelques billets sur le bar, prenant sa main, l'emmenant avec moi dehors en courant, en riant comme un gamin de dix ans.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.

Que le jeu commence...

Quand on a rien, on a rien à perdre. Un peu d'air dans les poumons, un peu de sang dans le cœur palpitant. On a tous quelque chose à perdre, la question est de savoir la valeur qu'on lui apporte. Il était en face d'elle, cet homme tant aimé et haïs. L'amour est un jeu dangereux et chaque jour elle s'y brûlait d'avantage les ailes. C'est le jeu, une descente, on sombre et on se sauve à la fois, un éternel paradoxe mais comment cela pourrait être différent face à l'âme humaine ? Cette âme avide de passion dans son sens le plus antique, celle de la souffrance, cette notion inéluctablement lier à la mort et qui entraine en son sein tous ceux qui s'y abandonnent de toute leur force. C'est que nous voulons sauver cette passion, et que nous chérissons ce malheur, cependant que nos morales officielles et notre raison la condamne.
Ta gueule le cerveau. Mais comment oublier ? Comment oublier ce grain de sable dans les rouages si bien rodés d'un être sans cœur. C'est que hélas, elle en a un.
Ce sourire malicieux, elle voulait le prendre, le capturer à jamais entre ses lèvres, délicieux supplice dont elle se délecte avec force et courage, une lutte pour la suprématie de la raison.
Des billets sur une table, dans une main sa montre, dans l'autre sa main. Cette main. Une course effrénée pour la vie, pour un rire, pour un souvenir... un souvenir si réel, si vivace qu'il semble être le présent. Après la frayeur, le bonheur à l'état brut, natif. Elle rit, se marre comme pas possible, elle respire et le regarde, se shoot à son image et sa présence. Le regard flou de larmes de joie, elle s'arrête un instant, reprenant son souffle, un peu de distance entre eux, elle tire nerveusement sur sa robe comme une gamine qui s’apprête à faire une bêtise, elle mordille sa lèvre inférieur sans le quitter des yeux. Il est beau. Il est là. Et tout était dit.
Elle se rapproche, toute étourdie, manquant de trébucher elle s'accroche au haut d'Axel. Levant lentement ses yeux clair vers les sien de jais. Elle marque un arrêt. C'est trop beau... trop vrai et tellement irréel. Elle passe une main dans sa nuque, touchant avec douceur ses cheveux qui y retombaient.

« Attrape-moi. », allait-elle susurrer dans le creux de son oreille, son souffle chaud caressant son cou.

Un sourire malicieux sur les lèvres elle s'éloigna de lui, lui envoyant la montre comme ils avaient l'habitude de faire. Et elle court. Court droit devant en souriant, une course effrénée, de vive allure. Elle savait qu'il l'aurait, qu'il la rattraperait. Quoi qu'il disait, quoi qu'il pensait. Quoi qu'elle en pensait. Dans le fond. Ils le savent tout les deux.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.