Follow the white Rabbit

La nuit promettait d'être longue... Elle n'était qu'en quatrième année, mais majeur de promo tout de même, ce qui fait qu'on la sollicité plus que d'autre pour établir des prognostique. La Journée avait été longue, entre les cours, les TD et maintenant ça garde, elle n'avait pas eut le temps de poser ses fesses, même ses camarade de promo lui disait qu'il fallait qu'elle se ménage... Facile à dire pour eux ! Ils n'ont pas le professeur Owen sur le dos ! Elle était pire qu'un mec dans ces moment là, elle devait à tout prit montrer qu'elle était la meilleure, prouver que quoi qu'on lui dise, c'est elle qui aurait le poste aux urgence pour son internat.
Voyant qu'elle commençait à fatiguer sévère, un de la bande des joyeux lurons lui ordonna de prendre une pause, ce qu'elle fit en maugréant tout de même. Elle se fit un café bien serré et se rappela qu'une fois elle avait atterrit ici. Pas pour une insolation ou un nez cassé, non... Pour quelque rail de coc avec du whisky. Elle avait été mal. Si mal à cause d'un connard qui en plus ne la traitait même pas correctement. Elle avait eut la volonté de s'en sortir, et heureusement que son Bro' avait été là... Elle regarda sa montre, à peine trois minutes qu'elle été là... Elle allait devenir cinglé si elle n'était en action bientôt. Elle sorti son Iphone histoire d'envoyer quelque sms à sa meilleur amie. Il est trois heures du mat ? Et alors ? De toute façon vu l'état de tension son cerveau n'arrivait plus à réfléchir correctement, dur pour une hyperactive des cellules grises.
Elle se rendit compte qu'elle s'était endormit pendant une demie heure quand son collègue posa sa mains sur son épaule. Il paraissait qu'un abonné avec une carte de fidélité était là pour elle. Elle se fit un facepalm pendant que lloyd continuait de la charrier sur Axel. Bah elle s'en fichait elle n'avait rien à prouver.

« Fait gaffe encore une peu et tu passerais pour une jaloux de base » dit-elle en l'esquivant dans un sourire sarcastique pour retrouver son patient.

Il était encore inconscient. Directe son cerveau se réactiva et elle prit les chose en main. Elle prit sa tension artériel et demanda à ce qu'on le mette dans une chambre. Tachycardie, myosis aka pupille contracté. Merde c'était pas bon. Le rythme ralentissait trop maintenant, non non, elle allait pas le perdre diantre !  On la bip, ils avaient les résultats de la prise de sang du jeune homme. Elle court pour les chercher, le cœur battant et la pression à son comble, elle les observe. C'est pas possible... il va.... Elle court à nouveau, telle Flash , elle slalome entre les patients et autre personnels en blouse blanche. Arrêt cardiaque, ils ont sortie le défibrillateur. Il faut agir vite, elle se rue sur la pharmacie, calme, parfaitement calme dans les moments de crise. Elle revient, elle a l'impression d'être shooté, elle sait qu'elle prend la bonne décision. Le docteur Owen est là, lui disant qu'elle n'a rien à faire ici,  elle lui donne un coup d'épaule et plante la seringue d'adrénaline. Le cœur arrive à repartir, elle lance un regard à la fois fière et mauvais à son professeur référent. On installe Axel dans une chambre, Alex demande à rester avec lui. Il vaut mieux qu'il y est toujours une personne présente tant que l'action des stupéfiant n'a pas disparut, et elle préféré que c soit elle. Une fois installé dans une chambre, elle fouille dans sa veste et trouve la carte de fidélité qu'elle lui avait faite. Elle esquisse un sourire, et fait une croix sut la dernière case. Elle lui avait dis que s'il la remplissait, il pourrait lui demander ce qu'il voulait, la carte était complète. Elle la repose sur la table de chevet. Observe l’électrocardiogramme, ça revenait petit à petit à la normal, elle prit la perfusion et l’installa. Encore un peu et il serait mort cet imbécile.
Comme si ça lui faisait quelque chose qu'il crève. Non... rien du tout... la preuve en était pas le calme qui l'avait habité au moment le plus critique. Oui, parce que finalement ça c'était bien fini... Et s'il était mort ? T'en aurais toujours rien à foutre ? La ferme cerveau !
Elle caresse un instant ses cheveux alors qu'il dort et prend le fauteuil dans le coin pour le mettre à coté du lit, elle le veille un long moment tout en révisant pour ses exams et fini par s'endormir à une heure complètement indécente.

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Onze heures. Enfin ! La nuit allait pouvoir commencer. J'étais sur le point de sortir, prenant une dernière trace avant d'y aller. Pas la peine de prendre ma dose pour la soirée, je savais bien que je trouverais ce qu'il me faut une fois sur place. J'avais besoin de son, de m'éclater, et de baiser, aussi, accessoirement. Il ne me faut qu'une demi heure pour arriver dedans le club, et à peine deux minutes pour entrer. Aussitôt passer la porte, la musique me traverse, m'emporte totalement, et je me retrouve rapidement sur la piste, dansant comme si j'étais seul, totalement. Mais ça ne dure pas longtemps, bien vite, je sors de cet état et croise un regard. Une jeune fille, magnifique, à la plastique parfaite. Je lui souris doucement avant de me mettre à danser à ses côtés, posant mes mains sur ses hanches pour la guider, sachant parfaitement comment cette soirée va finir. Les heures passent alors à une vitesse folle. Les doses aussi. Une fois, deux fois, trois fois, la quatrième sera la bonne. Overdose. Le réveil est douloureux. Mes idées se remettent difficilement en place. L'hôpital... Encore. J'ai mal partout, j'ai l'impression de mourir intérieurement, horrible. Mon regard tombe sur Alex. J'peux pas m'empêcher de sourire. Elle dort. J'hésite entre lui caresser les cheveux ou lui foutre une baffe pour la réveillée. Le temps de réfléchir, je remarque la carte de fidélité. Elle était remplie, ce qui voulait dire que j'allais pouvoir lui demander de faire n'importe quoi. Rien que cette pensée me fit sourire. Finalement, pour la réveillée, je décida de la secouer un bon coup.

« Hey oh ! Debout c'est l'heure ! »

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La nuit avait été dure, les nerf à fleure de peau, elle s'était endormit. Elle avait vingt-et-un an, mais elle avait parfois l'impression d'en avoir plus... on a tendance à mûrir trop vite quand a eut un lot d'épreuve pas si courant que ça, et quand on voit souvent des horreurs. Encore un peu et cette nuit elle en aurait eut une autre. Dormir... elle n'en avait pas souvent l'occasion en ce moment. Elle n'avait pas non plus trop l'occasion de voir son grand frère... elle allait devoir y remédier car limite elle devenait un fantôme même pour sa coloc. Elle savait qu'elle allait se faire engueuler par Owen. Elle avait prit une initiative ce soir là... Une piqûre d'adrénaline n'était pas la solution courante, surtout vu le prix de la seringue, mais elle n'avait pas eut le choix, c'était soit ça... soit il y passer,et ça... elle ne l'aurait pas permis... elle ne l'aurait pas supporté. Elle préféré se faire engueulé que de l’avoir vu crever. Épuisée, elle s'était endormit, les fesses sur les fauteuil, la tête sur le lit. Elle s'en était pas rendu compte. Elle sentie qu'on la secouer en lui disant de se réveiller. Elle était un peu dans les choux mais ouvrit les yeux. Il était tirée d'affaire, elle laissa échapper un sourire ravit, se levant pour observer les constante, observer ses pupilles et ouvrit la chemise pour changer le pansement du au passage de la seringue.

« T'es pas passé loin cette fois... arrêt cardiaque. T'as eut de la chance que je pense à l'adrénaline... »

l'observe un instant. Elle avait eut chaud au fesse mais n'ira jamais le lui dire. Plutôt crever. Remarque la carte fidélité à bougé.

« Bon... aller... dis moi ce que tu veux de moi. » dit-elle en esquissant un sourire en coin malicieux. Elle une diablesse ? Bah voyons.....

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Elle ouvrit les yeux, souriant lorsqu'elle posa son regard sur moi. Je n'eu le temps de rien dire qu'elle commença à m'examiner, s'assurant que j'allais bien. Ou du moins que la drogue était partie en vacances, pour le moment. Je ne dis rien pendant ce temps, la regardant travailler. J'avais mal. Toujours cette impression d'être vide, à moitié là, à moitié ailleurs. Malgré ça, je faisais comme si de rien était, sachant parfaitement que ça finirait par passer, comme toutes les autres fois.

« Ouais, j'avoue, t'es douée. »

Je la regarde dans les yeux lorsqu'elle à fini, quelques secondes seulement. Elle a vu que j'avais la carte. Je réfléchis. Qu'est ce que je pouvais bien lui demander de faire ? Je pourrais la torturer, lui demander d'être à mon service pendant quelques jours. Ou bien je pourrais l'obligée à reprendre un rail. Nan, je suis pas connard à ce point. Quoi que...

« Hum... Tu es prête à me suivre ? A me faire confiance ? A faire tout ce que je te dirais de faire ? »

Un sourire pervers se dessine sur mon visage. L'espace d'une seconde, j'hésite.

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S'assurer que tout aller bien, c'était son travail, mais dans le cas présent elle connaissait le patient, un peut trop bien d'après son collègue jaloux. Idiot qu'il était... Elle avait bien assez donné. Elle avait aimé une fois, elle s'était perdue, ça l'avait bousillé, mais surtout, ça l'avait brisé, son cœur, en mille morceau. Les tromperies, les coups, c'était marqué au fer rouge. Elle voulait être un robot, ne plus avoir de sentiments, à la place, elle avait ce vide. Un vide étourdissant qui lui donnait le vertige.

« Je ne suis pas major de promo pour faire jolie » dit-elle dans un sourire mi-enjôleur, mi-satisfait.

Elle faisait un super bon travail, elle le savait et ce qui faisait la différence avec les autres, c'était sa capacité à prendre des risques, des dérapages contrôler. Bref, une sorte de docteur House... Oui... complètement vu son cynisme et son humour noir... Combien de personne savent voir au delà des apparence ? Combien la connaisse vraiment ? Si peu... Il lui demande si elle lui fait confiance. Elle hésite... Le peut-elle ? Elle n'en sait rien... Elle a peur. Peur de replonger dans le même enfer... et en même temps... Elle ne savait pas... Il était là... elle était là... et tout était dis comme une contrat secret dont aucun des deux partis ne connaissait les tenants et les aboutissants.

« Tu demandes et je fais... il n'est pas question de confiance. » Dit-elle plus sèchement qu'elle ne l'aurait cru... mais s'adoucit et reprit « Je te fais confiance Axel... mais ais-je raison ? Dis moi sans détour ce que tu veux de moi... »

Elle avait un peut peur mais n'en montrait rien sur son visage impassible ou seul l'inquiétude qu'elle avait eut pour la vie du jeune homme avait pu se lire. Elle semblait sereine après l'instant du chaos.

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C'est vrai, elle était douée. Elle fera un excellent médecin lorsqu'elle aurait fini ses études, c'était une certitude.Lorsque j'y pensais, elle s'en était quand même très bien sortie. Elle avait tellement changé...  Mon sourire se fait satisfait lorsqu'elle me réponds enfin. Elle avait confiance en moi. Erreur ou pas, seul la suite des événements pourra nous le dire. Je fixe mes yeux dans les siens quelques secondes, le temps de lui répondre.

« Passe la nuit avec moi »

Un nouveau sourire pervers se dessine sur mon visage. Avait-elle assez confiance en moi pour ça ? Une nuit entière à mes côtés ? Il n'était pas question de sexe, mais de choses bien plus intéressantes, du moins, à mon sens. Sans que je m'y attende, mes jambes commencèrent à me faire mal. Un vent glacial traverse mon corps. Sensation horriblement désagréable. Je ferme un peu les yeux, essayant de faire en sorte que cette sensation s'envole. Une minute, peu être plus, je ne sais pas. Finalement, lorsque je les rouvre, j'ai comme une sensation de vertige.  Je déteste ça.

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La cinquième année, c'était le concours de l'internat et elle comptait être bien placé. Si quand elle avait 17 ans elle se laissé bouffé par le professeur Owen... ce n'était plus le cas. L'agneau était devenue lion, la peau de porcelaine devenu Fer. De toute manière se sortir de la drogue ça forge le caractère et montrer qu'une volonté de fer peut tout... vraiment tout ? Rien n'est moins sûr. Yeux dans les yeux, elle voudrais s'empourprer mais n'en fait rien. Passer la nuit avec lui. Elle se trouble. Ça ne risque pas de mal finir ? Même s'il ne s'agit pas de coucher avec lui... non... si elle se laisser aller à lui, elle n'en sortirait pas indemne et sauver les apparence serait illusion... ou désillusion, allez savoir.

« Marché conclu. » Dit-elle en le regardant avec défit.

Il va mal. Alex Agit vite, comme toujours, Tom arrive pour la seconder, il lui faut des analgésiques. Elle fait vraiment tout pour le maintenir en vie et lui redonner la forme. Elle est épuiser mais qu'importe. Elle est censé avoir fini sa garde depuis 2h mais elle reste. Comme toujours elle reste. Assise dans le fauteuil à coté de lui, seule, elle se laisse aller un instant à caresser son visage, inquiète.

« Évite de crever avant ce soir... sinon t'aura remplit la carte pour rien... » dit-elle en souriant.

De l'humour pour noyer la gène, de l'humour pour faire oublier la vérité.

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Je souris à sa réponse. Parfait. J'avais encore un doute sur le fait qu'elle accepte, sachant très bien tout ce que ça pouvait engendrer. Elle ne peux plus revenir en arrière, et moi non plus, mais de toute façon, je n'en ai aucune envie.

La douleur s'installe, violemment, comme un millier de coup de poignards, j'ai envie de hurler de mal, que ça s'arrête, pitié, faite que ça s'arrête ! J'ai fermer les yeux, n'ayant aucune idée de ce qui se passe. J'entends Alex me parler. J'ai l'impression d'être dans une bulle. Je suis incapable de lui répondre. Il me faut ma dose. C'est ça, c'est la seule solution pour que ça s'arrête. J'ouvre les yeux, tombant sur Alex qui me regarde encore, comme si j'étais malade, comme si j'étais fou. Je ne supporte pas ce regard.

« Donne moi ma dose Alex »

Mon ton de voix est froid, cassant, il n'y a plus que ça qui m'intéresse. J'en ai besoin, pour que ça s'arrête, pour arrêter d'avoir mal, de souffrir physiquement et mentalement. Un regard sur ma perfusion, je l'arrache sans même m'en rendre compte. Suis-je devenu fou ? Je pense bien que oui.

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Elle se jetait dans l'entre du diable. Elle le savait, de son statue d'ange elle se laisse choir dans les flemme. L'appel. Une crainte. Un soupir. Peur, car cette zone de confort la rassurait, mais ce vide... ce vide... elle avait besoin de le remplir ou à défaut de le fuir... Axel, pendard qui n'a conscience de son combat intérieur, mais que sait-elle du sien ?
Il va si mal. Ça la déchire. Elle ne devrait pas. Elle reconnaît ses symptôme d'une crise de manque pour en avoir eut si souvent dans le passé. Elle le regardait, il n'avait aucune raison de s'en sortir, aucune raison de se battre. Elle sert les dents, elle sert les points, la mâchoire crispée est douloureuse mais elle accepte cette souffrance dont elle se délecte. Elle n'a pas de coc... mais à défaut... Tom l'arrête. Axel n'a pas le cancer pour de la marijuana. Elle s'en fout, qu'il la cafte si ça lui fait plaisir, ils n'iront plus coucher entre deux osculations. Il ferme sa bouche, elle va dans la pharmacie en prenant soit de planqué la pipe dans la poche de sa blouse. Elle demande à Tom de se tirer, elle peut gérer.

« Désolé très cher, je n'ai pas mieux sous la main. » dit-elle en allumant la pipe à marijuana.

Elle lui maintien la tête et l'aide à fumer. Il n'y a pas de pitié dans ses yeux. Non.. juste... juste elle se soucis de lui, il la préoccupée. Pour l'instant elle est là à chaque fois... mais si un jour ? Elle devra aviser... Tout en réfléchissant, elle lui caresse tendrement les cheveux sans s'en rendre compte, quand son cerveau est occuper, son corps laisse un court instant exprimer ce qu'elle refoule au plus profond d'elle. Elle s'arrête, il a l'air de se calmer. Elle se remet sur son fauteuil, quittant le lit du malade ou elle s'était mise pour le maintenir dans ses spasme.

« Comment tu te sens ? »

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La douleur est constante, elle s'enfonce en moi, ne veux plus me lâcher. Je serre les poings. Pourquoi elle m'a encore sauvé ? Pourquoi est-ce qu'elle insiste autant, déploi autant d'énergie pour me garder en vie ? Je ne sais pas. Je suis fatigué, à bout de force, je me sent chavirer. J'entends mon cœur battre dans mes oreilles. Alex est partie. Je sais qu'elle va revenir, elle revient toujours. Mais, c'est long, et pendant ce temps, la douleur est toujours là. Elle m'enveloppe, totalement. Elle est revenue avec ce que je lui ai demandé. Enfin, presque. Du cannabis, c'est toujours ça. Je la laisse faire, m'occupant simplement de tirer sur la pipe qu'elle me présente. Je ferme les yeux, la douleur s'estompe légèrement. J'apprécie les caresses qu'elle me procure, me gardant bien de le lui dire.
Quelques minutes, c'est le temps qu'il faut pour que je me sente enfin mieux.

« Superbement bien... »

Hironie. Je me sentais mal, mais un peu moins qu'avant. Je me tourne de manière à la voir. Elle devait en avoir marre. Ses derniers temps, je n'arrêtais pas. J'abusais, je faisais des mélanges, j'essayais de dépasser mes limites, de battre mon cœur. Stupide.

« Tu devrais aller te coucher. Tu fais encore plus peur que d'habitude. Et puis faut que tu sois prête pour ce soir »

Un faux sourire s'installe sur mon visage. Je ne savais même pas si je serais assez bien pour pour ce soir. Bah, un petit rail et ce serait reparti, comme si de rien était. Comme d'habitude.

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Elle aurait beau vouloir partir qu'elle ne le pourrait pas. Elle s'était dis pourtant plus d'une fois qu'elle devrait se tailler avant que ça craigne de trop... mais non... Elle ne le pouvait pas. C'était trop tard. Sans qu'elle le veuille, sans qu'elle le sache encore, elle s'était à attaché à lui plus que de raison.
Revenue avec le matos, elle l'avait prit contre elle pour le maintenir. Ça la bouffait de le voir se mettre dans ces états, de le voir toujours à deux doigts de mourir, ça lui bouffait les nerfs, elle en rêvait même les nuit... enfin.. elle cauchemardait plutôt. Elle savait qu'il était pas complètement au poil, mais au moins ça l'avait un peu calmé. S'était remise dans le fauteuil, elle avait posé sa tête sur sa main, elle devait avoir des cernes de trois kilomètres... D'ailleurs il le lui faisait remarqué, elle sourit à sa remarque.

« Tu m'as l'air stable... Je vais aller dans la salle de repos dormir un peu... » dit-elle en lui donnant un bipeur. « bip moi si ça ne va pas ok ? Et t'en fait pas... j'ai une tenue de rechange... dans tout les cas je reviens pour ta sortis à 18h »

Caresse un instant distraitement son visage. Elle vient de faire quoi là ? Quand elle s'en rend compte elle enlève nerveusement sa main. Elle sentait une boule au creux de son ventre... du stresse... pourquoi ? Pour ce soir ? C'est bon... il va rien lui arriver... elle lui plaît pas de toute façon hein ? Depuis le temps qu'ils se connaisse il n'a jamais rien tenté... pourquoi ça lui fou les boule ? Elle s'en fiche de lui... n'est-ce pas ? T'en est si sure ? Ta gueule le cerveau !

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« Ok... »

Que répondre d'autre ? Elle allait se coucher, et moi, j'étais obligé de rester ici, seul, à réfléchir sur moi même et a espéré que ce qu'elle m'avait donner allait m'aider à aller mieux. Elle me caressa le visage l'espace de quelques secondes avant de retirer sa main. Je ne réagis pas, je ne suis pas en état.

« A tout à l'heure »

Je me retourne, trouvant tout d'un coup un intérêt particulier à ce qu'il se passe par la fenêtre. Je l'entends partir. Je regarda le bipeur qu'elle m'avait donner. L'espace d'une seconde, je pensais à l'utiliser, juste pour la faire chier, mais j'abandonne vite cette idée. Il fallait qu'elle se repose, elle en avait cruellement besoin. Je ne me sentais pas vraiment mieux. Je n'avais plus mal, mais je me sentais toujours aussi vide. Je ne ressentait rien. Je regarda vaguement par la fenêtre quelques minutes, puis fini par m'endormir.

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Elle avait besoin de dormir, elle sentait des vertige l’assaillir tant elle était en manque de sommeille. Elle n'irait jamais le lui dire, non. Pourquoi faire ? Il en a rien à faire, en se droguant il ne pense qu'à lui, à son mal-être, pas au mal qu'il peut faire aux autres. Pas au mal qu'il le lui faire. Il ne pense pas à elle. Pourquoi ça lui fou autant le boule qu'il en ait rien à faire. Espèce de pintade ! Le cerveau... je ne t'ai pas sonné !
Elle s'allonge sur le lit d'appoint en laissant la lumière allumé, son bipeur à coté de son oreiller. Elle réfléchit un instant, elle devait vraiment être au bout du rouleau pour avoir mal au cœur même en étant allongée. Elle n'en pouvait plus... elle s'endormit. Ses rêves étaient agités, elle e voyait mourir dans ses bras. Non. Jamais.
Elle se réveilla vers les 17h,et en profita pour se prendre une douche dans les vestiaires, enfila une robe légère et sa veste, se coiffa, un peu d'anti-cerne, c'est bon, elle n'avait plus l'air d'un cadavre sur pâte. Elle prit son sac et alla retrouver Axel dans sa chambre, passant pas l’accueil pour s'occuper vite faite des papier de sortie et passe la tête par la porte de sa chambre.

« Aller, je te sort d'ici ! » dit-elle en souriant.

Elle entra, histoire d'être sûr qu'il peut marcher...

« je t’emmène où ? »

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J'ouvre les yeux après plusieurs heures de sommeil. Je me sens mieux, je ne sais pas combien de temps cela allait durer, combien de temps avant que je fasses ou nouvelle crise de manque, ou avant que je reprenne un rail. Je regarde le plafond quelques minutes, le temps d'émerger totalement avant de me redresser, regardant un peu autour de moi. C'est bientôt l'heure. Je me lève doucement, je peux marcher sans me casser la gueule, cool. J'ai juste le temps de m'habiller avant qu'elle arrive. Je lui souris doucement, passant une main dans mes cheveux pour me coiffer un peu, enfin, si on peux dire.

« En ville, on va s'amuser un peu. »

Je la rejoins à la porte après être sur de ne rien avoir oublié. Elle s'était changée. Une petite robe qu'il lui allait magnifiquement bien. Elle était ravissante. Ses quelques heures de sommeil lui avait apparemment fait autant de bien qu'à moi. Je l'invite à prendre mon bras avec un sourire de gentleman, l'emmenant jusqu'à la sortie. Le jeu allait pouvoir commencer...

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Elle ne savait pas pourquoi, mais elle voulais qu'il la trouve jolie, être un minimum présentable, histoire pouvoir surpasser toute les nana qui lui tournait autour? Bah quoi? Si elle était avec lui se soir elle voulait pas que d'autre nanas gravitent autour de lui. Non... Elle le voulait pour elle... Même si elle ne savait pas ce que réserver la soirée... Quoi!?? Elle le voulait pour elle? Oula... Elle avait du trop dormir et son cerveau avait du fumer un peu.... Elle va le retrouver au lieux de penser a des connerie. Il est beau quand il passe sa mains dans ses cheveux... En même temps il est mannequin... Vous avez déjà vu un mannequin moche?

"Ok... En ville" dit-elle d'une voix monocorde.

Elle flippait un peu mais qu'importe... Elle n'était pas seule. Elle prend le bras qu'il lui offre... Et lui fait un sourire rassuré. Il tenait debout... Elle était contente. Ils sortent de l'hôpital... Et durant le chemin elle se la pète un poile... Plus d'Alice juste Alex, la connasse qui adore montrer qu'elle tienne avec ce beau gosse et qu'il fallait pas s'approcher de trop près.

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