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 A long time ago | Léo

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MessageSujet: A long time ago | Léo   A long time ago | Léo EmptyMar 4 Fév - 19:06

A long time ago | Léo Tumblr_maqqicU2zB1qkdght Depuis qu’Ethan avait demandé le divorce, ma vie se résumait à dormir, m’occuper des jumelles, travailler et répondre à mon avocate concernant le divorce. Ce n’était pas facile du tout car ni mon mari ni moi ne voulions faire de compromis sur certaines choses. Je ne voulais pas qu’il ait les filles une semaine sur deux mais plutôt qu’il les ait qu’un week end sur deux et il ne voulait pas vendre notre ancien grand appartement pour pouvoir vivre dedans alors que je ne souhaitais pas continuer à le garder. Même s’il voulait le garder, il ne souhaitait pas racheter ma part de suite et je ne voulais pas qu’il me paye simplement un loyer. Bref, tout tournait en rond dans le divorce est plus de six mois après la demande de divorce, nous en étions presque toujours au même point. Je connaissais mes droits, je connaissais le milieu juridique et je n’allais pas me laisser marcher dessus. Ce soir, c’était la première fois depuis cette fameuse demande de divorce que je prenais du temps pour moi car à la dernière audience la juge avait demandé à ce que je laisse les jumelles à leur père un week end sur deux sans être là, ce que je n’avais pas réussi à faire depuis leur naissance. Elles étaient donc avec Ethan ce soir et devant me changer les idées, je pris la direction du cinéma pour voir un film que je voulais voir depuis un petit moment. Je m’installais, au dernier moment, alors que le film commençait, au hasard dans la salle, mon popcorn sur les genoux. Le film dura près de deux heures mais ce fut au moins deux heures de plaisir, deux heures pendant lesquelles je ne pensais pas à mes deux petites puces. Si le film m’avait plu à moi, la personne à quelques sièges de moi ne tarda pas à se lever pour quitter la salle et quelques mètres plus loin un jeune homme venait dans ma direction pour sortir de l’allée. Je me levais, pas pressée de partir, pour le laisser passer jusqu’à ce qu’il se rapproche de moi et que les lumières s’allumèrent d’un coup alors que le générique était en train de défiler. Je ne pus que le reconnaitre et la surprise devait surement se lire sur mon visage. Dans mes yeux, une petite flamme se ralluma de suite, la flamme de l’amour ou de la colère ?« Léo ? » Ce fut le seul mot qui put sortir de ma bouche.
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MessageSujet: Re: A long time ago | Léo   A long time ago | Léo EmptyMer 5 Fév - 17:41

A long time ago | Léo Gif2fz Je bois une gorgée de bière et je repose brutalement la canette sur la table. Je laisse échapper un soupire. Il est l’heure pour moi d’aller à ma putain de thérapie de groupe. Je n’aime pas y aller, même si je sais que c’est censé m’aider… Mais ça me fait plus chier qu’autre chose. Ils ne comprennent pas qu’en me demandant de parler et de me confier, ça me fait revivre chaque moment et les choses empirent encore plus ? Je suis revenu ici en espérant reprendre un nouveau dépars, mais visiblement, j’ai du partir dans le mauvais sens. Rien ne va comme je veux. Je m’imaginais quand atterrissant ici, j’allais plus avoir envie de boire ou de me droguer. J’imaginais que je serais peut-être un peu plus heureux. Je m’imaginais que peut-être… Je finirais par oublier. Je me suis planté. Totalement planté. J’abats mon poing avec force sur la table et je me lève sans grande motivation. En fait, i la motivation de vouloir redevenir comme avant est là, c’est juste que j’aime que ça se fasse sans effort. J’aimerai fermer les yeux, puis les rouvrir et être mieux. J’aimerais que tout change en un claquement de doigt, mais ce n’est pas possible. « Leo tu as bu ? » C’est la question que me pause l’animatrice du groupe quant j’arrive. Je remue mollement les épaules, et lui indique que j’ai fais un effort, que je n’ai bu que deux bières aujourd’hui et que c’est vraiment difficile pour moi. Elle hoche la tête, m’encourage. Quant je lui dis que je n’ai pas touché à la drogue depuis deux semaines, un sourire s’empare de ses lèvres et elle me félicite chaleureusement. Moi aussi je suis content, mais ça me manque. Et je sais pertinemment qu’au moindre problème, qu’au moindre coup de mou, je n’aurais pas assez de force et de courage pour ne pas retomber dedans. Je ressens le manque intérieurement et ça se voit physiquement aussi. Je tremble beaucoup, il m’arrive d’avoir des sueurs… J’ai l’impression que tout va mal quant je suis en manque alors que c’est parfaitement faux. En fait, c’est le contraire… Mais c’est vicieux comme machin. « Tu devrais penser à autre chose, te détendre, sortir… » me dit-elle, avant d’ajouter qu’elle parle de sortie autre que des boites ou des bars. Elle me dit que je devrais aller au bowling, ou bien au cinéma. Elle me dit qu’il y a un zoo vraiment bien dans le coin. Je sais j’y étais quant j’étais gamin. J’hoche la tête. Et je me dis qu’un de ses jours, je devrai peut-être aller au zoo. Elle me demande comment ça se passe au boulot, je lui dis que tout va bien et que le patron me fait entièrement confiance, que le feeling passe vraiment bien, mais sans doute parce qu’il ne sait pas qui je suis et tout les problèmes que j’ai. Je me demande comment il réagira le jour ou il l’apprendra, peut-être qu’il va me virer ? Peut-être que je serais encore plus fauché que je ne le suis ? Au fond, j’ai très peu d’argent parce que je le veux bien, parce que tout passe dans le loyer, l’alcool et la drogue. J’aimerais bien dépenser moins là-dedans… Mais je ne peux pas. Je n’y arrive pas. C’est plus fort que moi. Je suis devenu tellement faible et dépendant fasse à ce genre de chose. L’entretien se termine, elle me donne rendez-vous pour une prochaine fois, et je me demande si je vais y retourner. On verra le jour venu si j’ai envie ou pas. Quant je sors de l’établissement. Je ne sais pas quoi faire. Je suis tenté par tout ce qui s’offre à moi, les bonnes choses, comme les mauvaises. Je passe devant un bar, et baisse automatiquement la tête, me répétant qu’il ne faut surtout pas que je m’arrête. Surtout pas. Je tourne au coin de la rue, respirant un bon coup. Je reste un moment sur place, incapable de savoir ou je vais aller. Je ne me sens pas trop bien. Je lève les mains devant moi et contemple à quel point elles sont prises de tremblement. Je remue vivement la tête comme si ce geste avait le don de tout stoppé, puis continue mon chemin. C’est quant je repère le cinéma un peu plus loin que je me dis que je devrais pour une fois peut-être suivre les conseils de ma thérapeute. Je suis tellement déconnecté de la réalité, du monde, des médias ces derniers temps que je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il peut bien y avoir actuellement à l’affiche. Le dernier film que je suis allé voir au cinéma, ça remonte facilement à cinq ou six ans et s’était en France. S’était l’époque ou tout allé mal, mais ou je n’étais pas encore démuni et faible à ce point. L’époque ou jamais une fortune sur mon compte en banque… Pas franchement motivé, mais déterminé à suivre les conseils qu’on m’a donné je m’avance vers le cinéma et après une certaine réflexion opte pour un film qui m’a l’air pas mal. Je me dis que peut-être, me plonger dans l’histoire de quelqu’un d’autre l’espace d’une à deux heures me fera oublier mon histoire à moi. Je m’assois dans la salle, sans avoir pris ni à boire, ni à manger. J’ai toujours détesté ça en réalité… Deux heures de film. Deux heures pendant lesquelles, je n’ai pensé à rien d’autre qu’à ce qui pourrait arriver aux personnages. Même si je sentais mes mains trembler, même si je sentais que par moment ça n’allait pas… voir un film, c’est un peu comme s’abandonner, et ça fait vraiment du bien. A la fin, je me lève prenant mon temps, sans vraiment faire attention aux personnes qui m’entourent et… « Leo ? » Je lève alors la tête et tout se fige. May-Rose. La vraie. L’unique. Tout son fige, mais mon cœur lui, fait d’incroyables bonds dans ma poitrine. Je ne l’ai pas vue depuis trop longtemps, et pourtant quant je la vois, c’est toujours pareil. Quant je la vois, je repense à ses mots que je lui ai dis il y a très longtemps quant je suis parti… Ce jour là, j’ai jamais était aussi sincère. Ce jour là je lui ai dis que je l’aimais. Je l’aimais et ça me faisait vraiment trop mal de la quitter, mais ce qui me semblait être encore douloureux et compliqué, s’était de rester avec elle tout en vivant à l’autre bout du monde. C’est pour ça que j’ai plus donné de nouvelle. C’est pour ça que je l’ai abandonné, dans l’espoir qu’un jour elle comprenne et m’accepte à nouveau. « May… » Je pensais aller la voir à mon retour ici. Mais j’ai pas trouvé le courage. J’avais peur de ce qui me pendait au nez. Peur de sonner à la porte et qu’un homme vienne m’ouvrir la porte se présentant comme son époux, peur de voir un bambin courir à ses jambes… Peur que… Peur qu’elle m’ait oublié ? Mes mains tremblantes sont dans mes poches et je la regarde. Elle semble être seule, et intérieurement ça me fait plaisir. May-Rose est toujours la même, avec quelques années en plus. Mais elle reste toujours aussi belle... La plus belle à mes yeux. Je ne sais pas ce que je dois faire. La prendre dans mes bras ? Me contenter d’une poignée de main ? L’embrasser sur chaque joue ? Je ne sais pas. Mes mains tremblent beaucoup trop pour que je sers la sienne sans qu’elle ne remarque quoi que se soit, et la prendre dans mes bras ou l’embrasser serait peut-être trop... déplacé ? Pourtant je me souviens du temps ou la prendre dans mes bras était la chose la plus naturel du monde. Finalement je ne fais rien. Je n’ose rien faire. « Je suis content de te voir. »
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MessageSujet: Re: A long time ago | Léo   A long time ago | Léo EmptyJeu 6 Fév - 22:03

A long time ago | Léo Tumblr_maqqicU2zB1qkdght En venant au cinéma je n’avais pas du tout imaginé ce qui allait me tomber sur la tête, autant dire qu’autrement je ne serais pas venue. En effet, pour me détendre il y avait meilleure solution que tomber sur mon ex, mon premier amour, celui qui était en tête de la liste des hommes m’ayant fait le plus de mal et pourtant il avait de la concurrence. Je n’avais pas de chance, mes relations avec les hommes étaient vouées à l’échec. Je n’avais jamais eu de réelle relation avec mon père, je n’ai d’ailleurs plus de nouvelles de lui à l’heure actuelle, je ne vois plus mes frères non plus et pourtant ils ont été plus que présents dans ma vie et dans ma protection jusqu’à mon histoire avec Léo… En fait je me demande simplement si mon père ne les a pas fait et élevé pour me surveiller mais qu’ils n’ont jamais eu la moindre affection pour moi. Bref, après mes déboires familiaux il y a eu Léo, le beau Léo. Léo où l’amoureux parfait, le parfait amour, beau et rose, rose et attendrissant, tout ce dont les filles rêvent en fait. C’était tout simplement parfait entre nous et pourtant après deux ans de relation, d’un coup d’un seul, il a décidé de partir, de me laisser. Il a fait ce choix sans me demander mon avis, sans me prendre en compte, comme s’il était le seul à décider, comme si je ne comptais pas, comme si je n’avais jamais existée et comme si notre histoire n’avait jamais existée. Je l’avais tout de même accompagnée à l’aéroport car à l’époque j’avais espéré qu’il reviendrait, que je lui manquerais trop ou qu’il se rendrait compte que sa vie n’était pas en Europe mais bien à San Diego, mais non. Les années étaient passées, je n’avais pas réussi à avoir une relation sérieuse de peur d’avoir le cœur brisé à nouveau et bing, lorsque j’étais tombée à nouveau amoureuse, que j’avais commencée à recroire à l’amour, j’avais repris une claque dans la figure. La vie se foutait bien de moi quand même, parfois j’étais même prête à me ridiculiser devant tout le monde pour lui demander de me foutre un peu la paix, mais pas croyante du tout ni en la religion ni en rien d’autre je savais que cela ne servirait à rien. La poisse, ma meilleure amie, celle qui me suit depuis ma naissance, celle qui, quand tu la jettes, revient en courant et encore plus forte. J’en avais encore la preuve ce soir avec la présence de Léo ici. En fait, j’étais plutôt partagée en le voyant. Déjà il me reconnaissait c’était pas mal cela montrait que je n’avais pas rêvé pendant deux ans, notre histoire avait bien existé. Puis j’étais tout de même heureuse de le retrouver, on n’oublie jamais un premier amour même lorsqu’on tente de le faire avec le plus de conviction possible, et surtout lorsqu’on s’accroche à l’espoir qu’il revienne même si on continue de vivre et même si on refait sa vie. Un premier amour reste un premier amour. Mais à côté de cela j’avais toute cette rage en moi qui n’avait fait que grandir au fil des années. Je n’avais rien oublié de cette colère, au contraire, elle s’était amplifiée. C’était bête certes, je le savais car j’avais refait ma vie, j’avais vécu sans lui, il n’avait pas gâché ma vie mais je ne pouvais m’en empêcher. Et pourtant s’il ne m’avait pas quitté, s’il n’avait pas fait l’effort de ne jamais revenir je n’aurais pas la plus belle chose que j’ai dans ma vie aujourd’hui : Talia et Anaé. Enfin… Je lui fis face, l’écoutai prononcer mon prénom avec cette même intonation que dans le temps puis je l’écoutai me dire qu’il était content de me voir. Un petit rire nerveux, ou plutôt un gloussement infime sorti de ma bouche. C’était nerveux, simplement nerveux, je n’allais pas éclater de rire, tirer un trait sur tout et lui sauter au cou. En fait, j’étais plutôt surprise qu’il ose me dire qu’il était content de me voir. Après avoir longtemps combattu dans ma tête et dans mon cœur, ce fut finalement la colère qui gagna et les sentiments, l’affection s’inclinèrent gentiment et sans peine. « Tu es content de me voir ? Je n’aurais pas cru tu vois ! Je suis plutôt banale et ennuyante à côté de la vie que tu as vécue depuis ton magnifique départ sans aucune nouvelle après ! » Au final, ma colère ressemblait plutôt à de l’ironie mais avec cette petite réplique je n’étais pas au somment de ce que je pouvais faire, cependant cela n’allait pas tarder. « Ah pardon en fait tu voulais peut être dire que tu es content de me voir dans le sens, de voir que je vais bien, que je suis encore en vie… Enfin tu vois, ce genre de choses dont tu ne t’aies pas soucié pendant… euh attend que je compte, parce que oui moi aussi j’ai oublié un peu, ou alors j’ai perdu la notion du temps… oui ça y est ça me revient quinze ans ! »
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MessageSujet: Re: A long time ago | Léo   A long time ago | Léo EmptyVen 7 Fév - 16:03

A long time ago | Léo Gif2fz Il faut que tu sortes, que tu ailles au cinéma, que tu ailles au zoo, que tu penses à autre chose qu’elle m’a dit. Si j’avais su... Si j’avais su qu’en venant au cinéma je tomberais sur May. Si j’avais su. Je suis partageai. Heureux de la voir, impatient et en même temps redoutant la suite. Je mérite une bonne paire de baffe, je mérite toutes les horreurs du monde vu comme je l’ai traité. Mais en même temps, je me dis que je suis déjà suffisamment au fond du trou comme ça et que ça m’arrangerait bien qu’elle se montre douce, bienveillante. Mais je sais pas exactement ce que je dois attendre elle, je sais même pas, d’ailleurs, si j’ai encore le droit d’attendre quelque chose d’elle. Après tout, elle fait parti du passé parce que je l’ai bien voulu, parce que je n’ai plus donné signe de vie, parce que je l’ai laissé tomber d’une façon on ne peut plus lâche. Et pourtant en la voyant, j’aimerais qu’elle me saute au coup, j’aimerai sentir son corps contre le mien, sa peau contre la mienne. J’aimerai pouvoir effleurait ses lèvres, toucher ses cheveux, sentir son parfum. J’aimerai que tout soit aussi simple que ça. J’aimerai que son cœur, son corps, son être tout entier m’appartienne. J’aimerai être avec elle. Mais j’ai fais une croix dessus il y a de ça 15 ans. J’ai rencontré d’autres femmes, je les ai touché comme je l’ai touché elle, à la différence que je ne faisais pas l’amour, je les baisais. A la différence que je ne les aimais pas, se n’était que de simple envie passagère. J’ai tiré un trait sur May à l’instant même ou j’ai fais le choix de partir pour l’Europe, avant même d’être dans l’avion. Je le savais… J’ai juste pas eu le courage de lui avouer, de me l’avouer. J’ai attendu d’être à l’autre bout du monde. Parce que s’était plus simple de ne pas donner signe de vie plutôt que de devoir ouvrir son cœur. Je lui ai dis que je l’aimais, et je crois que je l’aime toujours... Même tout l’amour du monde n’aurait pas pu supporter autant de distance, je le sais. Je la dévore du regard. Des images du passé ressurgissent et je me souviens de nous. Je me souviens à quel point s’était… magique. Je me souviens. On se souvient tousse de la première fille qu’on a aimé et on s’en souvient encore plus quant on a été incapable d’aimer une autre depuis et qu’on l’aime toujours. Ouais, on s’en souvient. Mais mes souvenirs se fracassent au moment même ou elle ouvre la bouche. Je ne m’attendais pas à ça. Enfin, je me doutais bien qu’elle n’allait pas m’accueillir les bras grands ouverts mais… Je n’y étais pas vraiment préparé. Je reconnais l’ironie dans ses propos, je reconnais la colère déguisée. Et pourtant je ne reconnais pas May. Je crois que c’est la première fois que je l’entends me parler de la sorte. Mais je le mérite, je crois. Elle se trompe. Je me suis soucié d’elle, j’ai pensé à elle. Elle n’est juste pas au courant. Je suis pourtant incapable de répliquer. Incapable de lui dire qu’elle a tord, parce qu’au fond je sais que j’aurais pu mieux faire. Au fond, je sais que j’aurais au moins pu lui passer un coup de fil, lui donner des explications. J’y ai pensé. Je voulais le faire. J’avais mon téléphone en main, j’ai appuyé sur la touche verte, mais avant même d’entendre la première tonalité, j’ai immédiatement raccroché. J’ai réessayé le lendemain. Sans grande réussite. Je ne sais pas pourquoi. J’avais peur. Peur de lui dire vraiment au revoir. Je crois que si je n’ai jamais vraiment rompu avec elle, c’est parce que mon cœur, ma tête n’ont jamais vraiment voulu de cette rupture. Je ne veux pas de point final à cette histoire. Mais il le fallait. Les jours sont passés, et ça m’arrangeait bien. Les jours sont passés, ça me semblait à la fois plus difficile et plus facile. Et puis j’ai signé mon contrat pro, j’ai pensé à d’autres choses, trop occupé à taper le ballon qu’à l’appeler… J’ai voulu l’appeler, mais j’ai pas réussi. Et après, j’ai simplement pensé qu’il était trop tard. Simplement. « J’aurais du t’appeler. Je le sais. Je te dois des explications. Tu as toutes les raisons de la terre de vouloir me détester. Tu peux me hurler dessus. Me frapper, même si tu veux… Mais… » Mais quoi ? Les mots s’échappent de ma bouche sans même que je ne les analyse avant. C’est le cœur qui parle, rien d’autre. Mais quoi ? La raison a repris le dessus. Mais laisse-moi t’expliquer ? Mais je t’en prie accepte de me pardonner ? Mais s’il-te-plait t’irons un trait sur tout ça ? Mais crois-moi notre couple n’aurait jamais survécu à autant de distance ? Mais ne brise pas mon cœur et me vie plus qu’ils ne le sont déjà ? Mais je pensais les mots que je t’ai dis avant de partir ? Mais je t’en supplie ne m’achève pas ? Je ne sais plus quoi dire. Je ne sais plus quoi faire. Ma phrase reste en suspend. Mes mains sont prises de tremblements dans ma poche et plus que tout j’ai envie d’alcool à cette instant précis. Le remède miracle contre tous problème. Même si je sais au fond qu’il en créait plus qu’il n’en résout. « … Je suis désolé. » Finalement, il n’y a pas de mais, et ce sont ses simples excuses qui franchissent mes lèvres. « Je suis désolé. » je répète. Désolé pour quoi ? Désolé, pour tout. J’ai conscience que cette phrase d’une banalité pas possible ne peut pas effacer ce que j’ai fais, mais je crois que c’est tout ce que je suis en mesure de donner pour le moment. Il faut que je sorte de cette salle de cinéma, j’ai l’impression d’étouffer. Ou peut-être bien que c’est parce qu’elle est là, parce que j’ai peur de la perdre encore une fois. Et c’est là que je me rends compte quelle est la chose la plus acceptable que je puisse attendre d’elle, si j’en ai le droit. Du temps. Juste un peu de temps. Un peu de temps pour m’expliquer, pour lui ouvrir mon cœur. Juste un peu de temps. Mes doigts nerveux se referme en un poing dans ma poche et j’espère qu’elle ne le remarque pas, je pince un moment mes paupières, rassemble tous le courage dont je parviens encore à faire preuve et plonge finalement mon regard dans le sien. « Si tu accepte, j’aimerai que tu m’accorde la chance de pouvoir m’expliquer. J’aimerai… Qu’on parle, comme on aurait dû le faire il y a 15 ans avant que je parte. J’aimerai t’expliquer ce qui m’a poussé à agir ainsi. » Je meurs d’envie d’avoir le cœur plus léger et de pouvoir lui expliquer, autant que je redoute. Et si elle refuse ? Si elle m’envoie balader comme je l’ai fais il y a 15 ans ? Est-ce que j’aurais la force de pousser une autre porte que celle du bar que j’ai repéré juste avant de venir au cinéma ? J’en doute. Parce que tous es sentiments, tous ses souvenirs que j’ai enfuit pendant si longtemps resurgissent, et j’ai l’impression que si le point final vient à être marqué, si cette histoire prend fin pour de bon… Je ne m’en remettrais pas.
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MessageSujet: Re: A long time ago | Léo   A long time ago | Léo EmptyDim 16 Fév - 22:11

A long time ago | Léo Tumblr_maqqicU2zB1qkdght J’étais surprise. Devant moi, Léo. Mon beau brun, ce beau brun qui m’avait tant fait de mal dans le passé il était là à s’excuser. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas comment réagir, en fait je ne comprenais tout simplement pas ce qu’il se passait, pourquoi il agissait comme si rien ne s’était passé pendant des années, comme si il m’aimait comme à l’ancien temps. « Te frapper ? Tu es sérieux Léo ? Est ce que j’ai réellement une tête à te frapper ? Ca n’a jamais été dans ma nature, ça ne l’est toujours pas… » Et pourtant je devais l’avouer, ce n’était pas l’envie qui pouvait m’en manquer de lui mettre une gifle pour que ses yeux de biche qui me regardaient cessent de le faire au moins quelques secondes. Il était désolé en plus de cela. Je levai les yeux au ciel avant de reprendre mon calme autant que possible. « Désolé ? Réellement tu es désolé ? Tu veux m’expliquer ? Mais m’expliquer quoi clairement ? » Je marquai un temps de pause avant de reprendre avant même que lui ne puisse dire un mot. « Tu ne penses pas que les explications il fallait me les donner il y a des années ? Tu ne penses pas qu’une lettre, un petit mot, je ne sais pas, un petit quelque chose, ça aurait été mieux que ce silence ? Enfin je ne sais pas ce que tu en penses mais je sais qu’à l’heure d’aujourd’hui tes explications…» Je laissai en suspension ma phrase pour bien lui faire comprendre qu’il était trop tard mais je n’allais pas rester aussi évasive. En fait, il avait l’air tellement sincère lorsqu’il s’excusait, il avait l’air tellement vrai, il avait l’air d’avoir tellement envie que je l’écoute que j’avais simplement envie de lui faire mal, de lui mettre la tête sous l’eau comme j’avais pu l’avoir à cause de lui. « Tes explications ne me servent plus à rien, j’ai refait ma vie. » Je regardai l’heure sur mon téléphone comme par automatisme, comme si j’étais pressée par le temps, comme si la vie de mes filles en dépendait, d’ailleurs elles furent mon excuse pour tenter de partir, de m’enfuir de devant ce mec qui m’attirait autant qu’il m’énervait. « Je dois y aller, je dois récupérer mes filles. Tu comprendras donc que je n’ai ni le temps ni l’envie pour les explications. » J’étais dure beaucoup trop dure je le savais et les larmes me montèrent aux yeux aussi vite que j’avais formulé ma phrase. Je m’en voulais. En fait, Léo était la personne qu’il me fallait pour relever la tête en ce moment, pour m’aider, pour m’épauler, enfin s’il n’avait pas changé de l’époque, mais malgré ma gentillesse, je ne pouvais pas mettre ma fierté dans ma poche à ce point. J’allais donc devoir accepter d’avoir repoussé Léo mais accepter aussi de ne pas avoir les explications que j’aimerais tant, uniquement par fierté, par haine, pour lui montrer le mal qu’il m’a fait pendant toutes ses années et ce, malgré le fait que j’ai pu refaire ma vie.
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MessageSujet: Re: A long time ago | Léo   A long time ago | Léo EmptyDim 23 Fév - 15:23

A long time ago | Léo Gif2fzElle a raison. Elle a raison. Elle a raison. Je le sais. Je ne peux pas le nier, et ça me fait mal. C’est moi qui suis dans la faute, j’aurais du l’appeler il y a très longtemps déjà. A vrai dire ma première erreur n’a pas été de ne pas donner de nouvelle mais plutôt de préférer ma vie en Europe à elle. J’aurais du rester ici. J’aurais du rester avec elle. Je le sais. Ca expliquerait pourquoi je n’ai jamais été capable de rester longtemps avec une autre femme. Ca expliquerait pourquoi une fois, en baisant une petite française, je l’ai appelé May-Rose et elle m’a foutu une claque énorme. C’est comme se prendre une grosse claque que d’entendre ses paroles. Je crois que j’espérais qu’elle me pardonne. Je crois que j’espérais qu’elle me saute dans els bras comme si ça ne faisait que une ou deux semaines que mon avion avait décollé. Je voulais la retrouver elle, je voulais retrouver ma vie d’avant. Je voulais m’expliquer enfin. J’ai l’impression d’être un gamin. Un gamin qui a fait une énorme bêtise et qui se fait salement grondait par ses parents. Un gamin qui a honte, qui baisse les yeux et n’ose plus rien dire, dans l’espoir que l’autre ait pitié et finisse par lui pardonner. Mais non, elle ne veut rien savoir de moi, elle ne veut pas de mes excuses. Je ne sais même pas quoi répondre, et je suis incapable de regarder autre part que dans sa direction. Elle sort son portable, consulte visiblement l’heure, comme si elle était pressée de s’en aller. Comme si elle avait quelque chose à faire de plus important. « Je dois y aller, je dois récupérer mes filles. Tu comprendras donc que je n’ai ni le temps ni l’envie pour les explications. » L’horreur. C’est encore pire que se que je pensais. Je me décompose sur place. J’ai l’impression que mon cœur va exploser tellement la douleur est vive. A ce moment là plus que jamais je comprends les raisons qui m’ont poussé à me noyer dans l’alcool et la drogue, et je meurs d’envie de me jeter sur une bouteille ou bien de planter une aiguille dans mes veines. Je me sens mal. Trop mal. Elle est maman. May-Rose est maman. Elle est maman. Et ce n’est pas moi le père. Elle est maman. Je suis fou. Fou de rage. En colère. Incroyablement triste. Déçu. Je l’aime, autant que je la déteste. Je la désire autant que j’ai besoin de la haïr. Je pourrais même frapper dans le premier mur qui se présente à moi, arracher les sièges de la salle de cinéma. J’ai mal. Et plus que jamais, j’ai envie de souffrir encore plus et de faire mal. J’ai envie de briser comme je suis brisé, comme on m’a brisé. Mes doigts dans mes poches se resserrent formant un poing, je ers fort. Tellement fort, que je pourrais presque en briser mes propres os. Je crois déceler des larmes dans les yeux de May-Rose mais je me demande si je n’hallucine pas. « Tu es maman. » Je peine à articuler. Mon souffle est court. « Tu es maman. » je répète, comme pour m’en convaincre, comme pour essayer de comprendre ce que ça signifie. La femme de ma vie, celle que j’ai lâchement laissé tomber est maman. Elle a refait sa vie, elle m’a oublié. Elle m’a oublié. Moi aussi je l’ai oublié… Mais au fond de moi, au fond… Dans mon cœur, elle était toujours là. La preuve, parce que si ça n’avait pas été le cas je n’aurais pas cette envie de tout foutre en l’air à l’instant précis tellement je me sens… jaloux. Jaloux, je suis jaloux de cet homme qui lui a fait des enfants. Jaloux de cet homme qui partage sa vie alors que ça devrait être moi. Et j’ai cette irrésistible envie de vouloir lui péter la gueule. Et en même temps. Je suis heureux… Heureux pour elle. Pas pour lui. « C’est… » C’est quoi ? Je ne sais même pas quoi dire. Inattendu. Surprenant. Génial. Nul à chier. De la merde. Je suis dégouté. Je t’aime. Pourquoi je suis pas au courant ? Peut-être parce que j’ai moi-même oublié de te parler de ma vie pendant tout ce temps. Mais au moins, Gabriel aurait pu le faire non ? Bien sur que non, puis-ce que je lui ai assuré que May n’avait plus aucune importance pour moi. J’ai juste menti et foutu ma vie en l’air en beauté. Mes poings se resserrent sous le tissu de mon pantalon et j’essaye de dompter mes tremblements. Elle est maman et moi ? Moi je suis qu’un connard, drogué, alcoolique, malade. Je ne fais pas le poids. Peut-être même que je ne l’ai jamais fait. « J’aurais jamais du partir. J’aurais jamais du partir. J’aurais du rester avec toi. » Je t’en supplie, ne me fait pas ce que je t’ai fais il y a quelques années. Voilà ce que je suis entrain de lui dire.

Toutes mes excuses j’ai mis du temps à répondre, j'étais plutôt prise à cause du boulot cette semaine :s
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A long time ago | Léo

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